Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Salem pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à New York en ce beau jour qu'est le 12 avril 2044 en tant que sang pur ; à présent elle vit à ville. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon sans être excellent. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de chêne, mesurant trente-cinq centimètres et contenant une plume d'hypogriffe. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un chat sauvage. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : elle serrant la main des plus grands sorciers ayant vécut sur ce monde. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Des lianes tentant de la tirer vers le fond d'un lac, dans son cas.
→ i am not a robot. ton pseudo : candies-world ton âge : 17 ans ton avatar : jessica stroup ton avis sur sonorus : magnifiquement magnifique si je te dis what else ? tu me réponds :
Dernière édition par E. Oskanna Buckley le Dim 10 Oct - 6:25, édité 12 fois
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Dim 10 Oct - 1:26
→ the best day of my life.
crédit (young folk.) Prologue - Le commencement
Tout le monde sait le bouleversement qu’a subit la petite ville de Salem Village. A la fin des années 1600, des centaines de personnes sont mortes exécutées, accusées à tord ou à raison d’être possédée par Satan, autrement dit d’être des sorciers. Tout ça à cause de deux fillettes qui se sont pleins d’être les victimes de mages du mal. Très pieux et croyants, les habitants ce sont tous mis à participer à la chasse aux sorcières – que ce soit de jeunes enfants ou des personnes âgées solitaires qui n’ont jamais rien demandé à personne – tous sont passé devant le juge de ce village, et ont soit été sauvées soit pendus. Certaines étaient effectivement des sorciers, mais d’autre était de simples victimes de la machination de leurs voisins qui convoitaient leurs terres. Une famille en particulier ne passa pas inaperçue dans cette période de doutes et d’effroi. Les incantations qu’ils prononçaient parfois en cachette, des flammes qui apparaissaient quand ils l’ordonnaient, tout cela fit qu’ils furent très vite coupables, eux aussi, de sorcellerie. Le père savait ce que leurs voisins envisageaient de faire, et prépara sa petite famille pour partir de la ville. Mais malheureusement, ils finirent d’empaqueter leurs affaires bien trop tard. Déjà, une foule vint se presser à leur porte en leur ordonnant d’ouvrir. Ils allaient l’enfoncer quand le père l’ouvrit, son épouse à ses côtés, l’air déterminée et courageuse. Le juge vint à eux, et il remarqua très vite l’absence de leurs enfants. Jamais ils ne leur révélèrent quoi que ce soit sur leur emplacement. Alors qu’ils étaient tout deux en dessous d’eux, sous le plancher. La maison cachait dans ses entrailles une cachette, au cas où la famille aurait besoin d’une protection. Protection qui s’était renforcé par un sort jetée par la génération qui les avait précédés dans cette demeure. Personne d’autre que de vrais sorciers pouvaient sentir cette protection. Les enfants purent voir entre les planches leurs parents se faire emmener par la foule, hués et insultés par les pires jurons que des hommes pouvaient prononcer. Impuissants. Ils voulaient les aider, mais leurs faibles connaissances en magie ne leur permettaient pas de vaincre toute une foule enragée et assoiffée de sang impur tel que les sorciers. Ils restèrent au sous-sol de la maison des heures durant, le cœur battant à chaque pas qui foulait le plancher à leur recherche. En vain. La nuit venue, ils furent délivrés par des amis de la famille, sorciers eux aussi, mais n’ayant pas encore été découvert par la population, et avaient l’intention de quitter la ville le soir même pour aller ailleurs. New York. Les enfants les suivirent sans hésitation, n’imaginant aucunement que ces personnes pouvaient les trahir et les emmener vers le procès et faire deux nouvelles victimes de ce carnage. Ils avaient confiance. Et ils eurent raison. Ces amis de la famille les entrainèrent rapidement hors du village, où les acclamations pour la mise à mort des accusés faisaient rage en ce soir d’août. Jamais plus les enfants ne revirent leurs parents en vie. Ils savaient parfaitement le sort qu’ils leur étaient destinés, ces derniers leur ayant expliqué maintes fois la situation dans laquelle ils étaient – eux et leurs camarades – et leurs ayant fait juré par un pacte magique que jamais ils ne reviendraient à Salem Village tant que ce climat sera présent. La petite fille pleura dans les bras de son frère, qui essayait tant bien que mal de cacher sa tristesse, son dégout et sa peur, afin de réconforter sa jeune sœur. En plusieurs jours de voyage, le groupe de survivants arriva enfin à leur destination, et les enfants furent officiellement adopté par leurs sauveurs, afin de passer plus inaperçue dans leur nouvelle vie afin de ne plus être obligés de s’enfuir encore. Heureusement, personne n’eut de soupçons vis-à-vis de leurs origines, et ils s’intégrèrent tous plus ou moins bien à New York. Ils surent que la chasse aux sorciers était terminée quelques mois plus tard, mais ils décidèrent de rester à New York, pour quelques temps encore, pour se faire totalement oublier. Et puis, les enfants furent envoyés là-bas, afin de pouvoir pratiquer la magie au sein de l’académie qui ouvrit ses portes par la suite, pour pouvoir accueillir les familles de sorciers et leur éviter une nouvelle catastrophe comme celle qu’ils avaient vécut. C’est ainsi que commença l’histoire de la longue lignée de sang pur. La plus grande lignée jamais égalée à Salem. La famille Buckley.
crédit (myconstantisyou@tumblr) Chapitre 1 - Un rêve qui devient réalité
L’impatiente brunette ne cessait de regarder le facteur passer devant leur porte, espérant de tout son cœur que ce jour-là sera enfin le jour tant attendu. Le jour où elle égalera ses ainés, où elle pourra enfin dire tout haut "Je vais enfin à Salem !". Elle campait presque devant la porte, guettant l’horloge qui brisait à elle seule le silence qui régnait dans le couloir avec son tic-tac incessant. Son chat vint la voir quand elle alla dans la cuisine pour prendre un verre d’eau à la va vite, et la suivie quand elle retourna devant la porte. Il se frotta tendrement contre elle en ronronnant, et prit place sur les genoux sa maitresse, qui, distraite, n’y fit pas vraiment attention. Si bien que le chat miaula pour réclamer une caresse de la fillette. « Chut ! Ne fait pas autant de bruits sinon… » « Oskanna ? » La brunette et son chat sursautèrent en même temps, et c’est gênée et intimidée qu’elle regarda sa mère descendre les escaliers pour la rejoindre, encore enfermée dans son peignoir en soie couleur rose saumon. Couleur qui ne plaisait pas vraiment à la jeune fille, mais peu importait. Sydney Buckley regarda sa fille, croisant les bras sur sa poitrine en prenant un air sévère. « Que fais-tu déjà debout ? Tu n’es pas censé être encore couchée à cette heure-ci ? » Le chat noir de la famille sauta hors des genoux de la fillette pour venir se frotter contre la jambe de la belle femme qui lui faisait face. Oskanna se releva péniblement, et ne croisa le regard de sa mère que lorsque celle-ci toussota pour lui dire de répondre à sa question. Elle déglutit bruyamment, et tapotant le sol du bout de son pied, se décida enfin à ouvrir la bouche. « Eh bien… je voulais… je… » « Tu attendais ta lettre d’inscription pour l’école, c’est ça ? » La brunette acquiesça timidement, se sentant stupide de vouloir attendre le facteur devant la porte, alors que si il avait une lettre pour elle, elle le saurait bien assez tôt. Soudain, elle vit sur le visage habituellement sérieux de sa mère, un sourire s’inscrire sur ses lèvres. « Ne soit pas si impatiente. Tu seras là-bas dans peu de temps. Tu as l’âge après tout. » Un sourire timide vint s’imprimer sur les lèvres de la fillette. Depuis qu’elle était toute petite, elle rêvait de pouvoir utiliser la magie comme bon lui semblait, apprendre des choses sur le passé magique de ses ancêtres, bien qu’elle connaissait sur le bout des doigts le destin de deux de quatre d’entre eux, deux ayant donné leur vie pour protéger leurs enfants, et ainsi perpétuer leur lignée qui allait défiler au fil des siècles. Elle savait qu’elle était aussi importante que n’importe quel puissant sorcier de leur histoire, et qu’avec un peu de pratique elle pourrait un jour égaler l’un des plus grands. Anglais. Connu pour son courage et sa détermination sans failles et mort pour permettre à un autre sorcier de vaincre l’un des plus grands mages noir que le monde n’ait jamais connu. Perdue dans sa rêverie, la jeune fille ne vit pas que sa mère s’approcha d’elle et lui caressa les cheveux. « Aller, va te recoucher. Tu as besoin de repos. Je te préviendrai si ta lettre arrive aujourd’hui, et je viendrai te l’apporter. » Oskanna lui sourit à nouveau, posa un baiser sur la joue de sa mère, et se précipita vers sa chambre en vaillant toutefois à ne pas déranger son père qui était encore couché. Et quelques heures plus tard, Sydney remonta les escaliers, le cœur heureux et fier. Elle éveilla son mari, afin de lui dire la nouvelle de la journée, bien qu’elle ne soit pas vraiment une surprise. Après tout, leur famille est une famille de sang pur, l’une des plus grandes et les plus réputées. Et ce lien allait continuer avec leur fille. Qui était aujourd’hui officiellement inscrite à l’une des plus prestigieuses écoles d’Amérique.
« Regardez, ce n’est pas une de la famille Buckley ? » « Si je crois. Il parait que leur famille existe depuis plus de quatre cents ans ! » « C’est vrai ? Wouha, elle doit être douée… » « Tu m’étonnes, avec de tels sorciers comme parents, elle sera la meilleure de sa promotion, c’est certain ! » Tous les regards étaient braqués sur elle. Ses parents l’avaient prévenu que ça serait ainsi dès le départ, à cause de son rang élevé et distingué. Ils lui dirent qu’elle pouvait être fière, qu’elle pouvait l’être sans culpabiliser car elle est une descendante de sangs-purs, après tout. Et naïve, elle les crut. Elle croyait que tout le monde allait l’aimer grâce au statu qu’elle affichait, mais les premiers temps c’était surtout les enfants de grande famille telle que les Buckley qui la reconnaissait. Les pitoyables sang-de-bourbe n’avaient même pas conscience de sa présence. Bande d’ignorants, pensait-elle. Les premiers jours déjà, elle faisait partie d’une sorte d’élite, qui l’élevait encore plus dans l’estime des sorciers de l’école. Des premiers années surtout. Elle se laissait influencer par les dires de ses amis, et dirigeait son petit groupe comme un chef. Une véritable petite fille de sang-pur comme on en voit souvent. Tout le monde était aux petits soins pour elle, même certains profs. Pour dire. Mais lors de la deuxième année, elle se rendit compte que la plupart des gens la détestait. Elle autant que sa famille. Et elle s’intéressa à l’un d’eux en particulier. Cet élève, qui était dans la même classe qu’elle, dégageait une indifférence envers elle qui l’intriguait. Avant qu’elle ne comprenne ce qu’il était. Un sang-de-bourbe. Ses parents lui avaient dit plusieurs fois qu’il n’était pas convenable pour elle de fréquenter ce genre de personnes. Des nés-moldus, ce n’est pas normal, dans leur monde. Et c’est ce qu’elle crut pendant plusieurs années. « Pourquoi tu ne me parles pas ? » Le garçon se retourna en arquant un sourcil, vers la brunette qui lui faisait face. « Parce que quelqu’un comme moi n’est pas assez bien pour vous, votre majesté. » Il dit cela avec tellement de dégout et de rancune qu’Oskanna en fut surprise. « Je ne t’es pourtant rien fait de mal. » « Mais bon nombre de nés-moldus sont traités de sang-de-bourbe par tes pseudo amis. Juste un conseil, fais attention aux gens auxquels tu donne ta confiance. Enfin, c’est vrai que tu dois être habituée par les choses qu’on dit derrière ton dos. » Sur ces mots, il lui lança un regard glacial et s’en alla, laissant ainsi Oskanna qui ne put s’empêcher de se poser des questions par la suite. Et au fil de ses raisonnements, elle en vint à une conclusion qui ne plaisait guère à ses parents : les sangs-purs n’étaient pas forcément supérieurs aux autres, la preuve ce garçon l’égalait avec ses résultats. Et elle découvrit aussi que quelques uns de ses amis n’étaient avec elle que pour permettre à leurs parents de se faire connaitre par les siens. Et en troisième année, elle n’était plus la petite peste qu’elle était, du moins essayait-elle de faire paraitre par les autres. Elle voulait changer, et intégrer nés-moldus dans son mode de vie. La plupart devinrent ses amis, sauf l’un d’eux. « Qu’est-ce que tu me veux ? » Il la regarda, le visage exprimant aucune émotions, ni de la joie ni de la haine. Ce qui, en un sens, était positif, n’est-ce pas ? « Je voulais savoir si tu voulais pas qu’on fasse connaissance. » Un long silence s’installa entre eux, puis le garçon rigola d’un rire forcé et faux. « Pour que tu puisses me planter un couteau dans le dos et m’humilier le moment venu ? Pas question ! » « Mais j’ai changé ! » « C’est ce que tu veux faire croire à toi-même, mais jamais tu ne seras différente, jamais ! » Cela lui fit mal. Très mal. Et depuis, ils ne peuvent se voir sans se disputer. C’est ainsi. Et sans doute pas autrement.
crédit (tumblr) Chapitre 2 - La fin d'une époque
« Mes chers élèves de l’école Salem. J’ai une bien triste nouvelle à vous annoncer. Pour des raisons que vous n’êtes pas en mesure de connaitre, vous passerez votre dernière année dans cette école. Elle fermera ses portes dans quelques mois. Vos parents sont déjà au courant. Mais ne vous en faites pas, vous allez continuer à étudier à étudier la magie, mais dans un autre établissement aussi renommé que le notre. Poudlard, en Angleterre. Là-bas vous serez parfaitement bien accueillit, logés, nourrit, et aussi heureux que vous l’étiez ici. Sur ce, passez une bonne journée, et je vous souhaite une bonne fin d’année en avance. » Ceci fut les mots du directeur de l’établissement lui-même, venant ainsi de faire s’ébranler les croyances des nombreux élèves. Alors les rumeurs disaient vraie. L’école allait donc fermer pour un temps, ou pour toujours. Oskanna ne voulait pas le croire. Son cœur se serra. Qu’allait-elle faire à Poudlard, si loin de son environnement habituel et familier ? Si loin de sa famille aussi. Elle ne voulait pas que l’école ferme ses portes pour toujours. Elle ressortait de la salle, quand elle entendit derrière elle une fois familière qui riait. « Cela va en changer certaine. Ça va être drôle. » La brunette se retourna, pour voir le jeune homme lui sourire de toutes ses dents, comme il le faisait pour l’énerver. Elle releva la tête et le dévisagea sans retenue. « Tu ferais mieux de te taire. Tu es dans la même merde que moi mon vieux. » « Oui, mais moi j’arriverai à m’adapter, pas comme toi. » « Je ne demande qu’à voir ça ». Ils restèrent ainsi quelques secondes à se fixer, avant que la sonnerie indiquant le retour aux cours, et donc à la vie normale, ne retentisse dans tous les couloirs de l’établissement. Etablissement qu’elle sera bientôt contrainte de quitter, à contre cœur. Elle désirait qu’une seule chose, que tout ceci ne soit qu’une mauvaise blague, et que le soir venu on leur avoue qu’on leur avait fait une farce et qu’ils reviendront dans l’école l’année prochaine. Mais plus les mois défilaient, et plus Oskanna perdait cet espoir. Jusqu’au dernier jour de l’année, où le directeur refit un discours du même type. D’un air sérieux. Et qui ne laissait nulle place au doute. C’était ainsi. L’école Salem, pour des raisons inconnues, fermait ses portes. Durant les deux mois de l’été, Oskanna espérait encore, même si cet espoir mourait au fil des jours, pour devenir inexistant au mois d’août. Le jour où elle reçut une lettre. Ecrite à l’encre verte. Avec le tampon représentant le symbole de Poudlard, l’école anglaise. Cette lettre l’informait de son inscription dans l’école, et qu’elle était priée d’aller à Londres le jour de la rentrée afin d’emprunter la voie 9 ¾, et le reste n’était plus que des explications sur le fonctionnement de l’école, qui seraient approfondie le jour de son arrivée. Elle se posa des questions sur la façon dont ils allaient procéder pour accueillir autant d’élèves venus d’Amérique, et ses questions se renforcèrent quand elle apprit par ses parents que les deux autres écoles les plus prestigieuses au monde, Dumstrang et Beauxbâtons, fermaient également leurs portes, pour des raisons inconnues elles aussi. Mais ce dernier mois de vacances passa encore plus vite qu’elle ne l’aurait cru possible, et en moins de temps qu’il en faut pour le dire elle se trouvait déjà au milieu d’une foule d’élèves habillés de noir avec des symboles différents suivant la maison dans laquelle ils avaient été placés lors de leur première année, peu de personne connaissant son nom. Ce qui fut comme un soulagement pour elle. Elle pourrait ainsi se montrer telle qu’elle est sans être suivie par des préjugés, et prouver ainsi ce qu’elle vaut vraiment, par le biais de ses connaissances et de ses capacités et non par ceux de sa famille. Elle savait néanmoins que ça n’allait pas être aussi simple de se faire une place dans une école où tout le monde se connait, où tout le monde sait tout de tout le monde. Elle allait devoir se démarquer, et elle s’en disait capable. Après tout, c’est une Buckley.
Dernière édition par E. Oskanna Buckley le Dim 10 Oct - 10:06, édité 16 fois
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Dim 10 Oct - 1:26
crédit (tumblr)
→ oh, oh, it's magic, you know.
Un silence se fit dans la salle. Quelques chuchotements persistaient néanmoins à la surprise générale. Si elle en avait eu la capacité, Oskanna se serrait cachée dans un trou de souris. Tous les regards étaient tournés vers eux. Comme s’ils étaient tous des hypogriffes ou encore des mandragores. Tous les élèves de l’école anglaise les regardaient, eux, nouveaux arrivants tous droits venus des Etats-Unis. La brunette était au milieu du groupe, et bien que nombreuses têtes la cachaient du regard des autres, elle se sentait observée. Elle avait l’habitude que tous se retourne sur son passage, soit à cause de son rang ou bien à cause de la bonne tête comme disaient la plupart de ses vrais amis, elle était pourtant très mal à l’aise, et changer d’école du jour au lendemain y était pour quelque chose. Son estomac se tortillait dans tout les sens alors qu’elle sentait la température de la salle grimper à une vitesse incroyable. Elle se sentait comme sur une montagne de guimauves, comme si ses jambes n’étaient plus capables de la supporter. Elle respirait aussi calmement qu’elle le pouvait, et se fixa un objectif : ne pas attirer l’attention durant tout le repas, que ce soit pour une maladresse de sa part ou autre chose. Elle essayait de fixer un point au fond de la Grande Salle pour se concentrer sur ses pas, mais il y avait toujours quelque chose qui la perturbait et qui lui faisait perdre son point. Ce fut le plafond magique tout d’abord. Elle était habituée à ce genre de magie, mais jamais elle n’en avait vu une avec une telle proportion. Elle pouvait voir les étoiles, par millier, accentuées par des bougies qui flottaient dans l’air. La nuit était belle, ce soir-là. Comme pour accueillir les étrangers dans de meilleures conditions. Elle vit quelque fantômes les survoler, curieux de constater autant d’élèves venus d’autres écoles arriver en ce lieu. Bien que la plupart semblaient au courant de ce changement majeur. Puis, se fut les élèves anglais en eux-mêmes. Tous étaient séparés en différentes maisons, comme elle avait pu l’apprendre dans certains de ses cours à Salem ou encore grâce à ses lectures personnelles. Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle et enfin Gryffondor, qui a eu l’honneur d’accueillir il y a des années de cela de nombreux grands sorciers qui ont révolutionné le monde, et qui l’ont transformé, toujours en bien. Tous les regarder défiler devant leurs yeux, sans rien dire pour la plupart, et certains avaient l’air plus accueillants que d’autres. Ils semblaient, eux aussi, surpris de la fermeture de trois écoles, en même temps par la même occasion, et ils ne semblaient pas plus au courant de la raison de cette fermeture si soudaine. Le directeur était-il au courant, lui ? Allait-il être capable de répondre à toutes ses interrogations ? Oskanna s’arrêta enfin, en même temps que le reste du groupe, et attendit. Son malaise grandissait de plus en plus au fil des secondes. Qu’allait-il se passer ? Pourquoi personne ne disait rien ? « Cette année à Poudlard va être quelque peu différente. En effet, dut à la fermeture des écoles Dumstrang, Beauxbâtons et Salem, leurs élèves vont venir habiter et étudier ici, le temps qu’une solution face son apparition pour chacun des directeurs concernés. Je vous souhaite donc la bienvenue dans ce château, et j’espère que votre année scolaire va se passer le mieux possible. » Déjà, les chuchotements s’élevèrent pour former un brouhaha désordonné venant de tous les côtés. Oskanna regardait partout autour d’elle, à la recherche d’un visage familier. Ca peut sembler bizarre dans cette situation et en ce lieu, mais c’est comme ça qu’elle marche. Puis, le groupe se sépara pour aller s’assoir à chacune des tables qui trônaient dans la Grande Salle, et la brunette se retrouva à la table des Serdaigle, allez savoir le pourquoi du comment d’ailleurs. Elle examina chaque plats qui se trouvaient face à elle, et certain lui était inconnu. Mais bon, c’était sans doute l’un des prix à payer pour être ici et continuer ses études tant bien que mal. « Comment tu t’appelles ? » Oskanna se tourna vers sa voisine de droite, qui lui souriait chaleureusement. « Oskanna… Buckley. » Elle hésita avant de donner son nom, et la réaction qu’elle redoutait se produisit. Déjà plusieurs têtes sur les tables voisines la fixaient, comme était une fille Buckley, et personne d’autre. « Tu veux dire… Buckley… Buckley ? » Elle soupira. « Oui. » Plusieurs chuchotements s’éveillèrent à son sujet le long de la table. Et zut. Elle qui voulait passer inaperçue. C’est légèrement loupé. « Et qu’est-ce que tu aimes faire ? » La fille face à elle semblait vraiment intéressée par sa question, et son initiative de changer de sujet lui value un sourire de la jeune sorcière. « J’aime beaucoup lire. Apprendre des choses. En découvrir un peu plus sur la magie chaque jour. » Sa réponse récolta des sourires. « Tu ferais sans doute une parfaite Serdaigle. » Oskanna rigola de bon cœur, et piquant dans son assiette la première bouchée de son repas, elle répondit « C’est drôle, je me suis toujours dit que si j’étais anglaise, ça aurait été Serdaigle ma maison. » « Et tu viens de Salem c’est ça ? » « Tout à fait. Je vis à New York en fait. Mais chaque année je vais à Salem. » En fin de compte, Oskanna passa le plus clair de son repas à discuter sur une partie de sa vie et sur celle des autres avec les Serdaigles qui l’entouraient, avant de parler littérature et cours en tout genre. Elle fut soulagée qu’ils la voient non pas seulement pour une descendante de deux survivants des procès de Salem, mais aussi comme une sorcière expérimentée qui sait de quoi elle parle. Ses appréhensions et ses peurs sur son arrivée à Poudlard se dissipèrent au fil des minutes, et le soir en allant se coucher pour la première fois dans ce château, elle se dit que c’était une chance unique pour elle d’étudier ici, d’avoir l’opportunité de vivre dans une autre des plus grandes écoles au monde, alors pourquoi ne pas en profiter à fond dans ce cas ?
Dernière édition par E. Oskanna Buckley le Mar 12 Oct - 8:21, édité 6 fois
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Dim 10 Oct - 1:29
Bienvenuuuuue & bon courage pour ta fiche ! ♥ STROUPY EST UN SUPER BON CHOIX !
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Dim 10 Oct - 4:01
Merci ♥
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Dim 10 Oct - 4:18
welcome
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Dim 10 Oct - 4:30
Merci
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Lun 11 Oct - 8:31
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Mar 12 Oct - 5:46
Merci beaucoup
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Sujet: Re: OSKANNA ♣ WHAT A MAGICAL WORLD Mar 12 Oct - 8:22
Désolé du double post, mais je pense avoir fini ma présentation