crédit (young folk). → LE ROY, ELYANNA, MELISSE, dite la "double-je" Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Beauxbâtons pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Nice en ce beau jour qu'est le 28 Août 2044 en tant que né moldue ; à présent elle vit à Paris. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être satisfaisant. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de chêne, mesurant trente-deux virgule cinq centimètres et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un(e) lapin. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il/elle a eu face au miroir du Risèd : en bref ce que le personnage voit dans le miroir. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Dark Vador (et oui, certain on peur de Voldemort, et bien elle non, c'est Dark Vador), dans son cas.

La vie est une succession de changements. Minimes, ils vous paraissent presque translucides, mais demeurent existants. Importants, ils sont si rares que lorsque vous vous retournez sur votre existence passée, vous avez du mal à les discerner. Pourtant, ils sont bien là. Ils rythment le cours de votre vie de manière irremplaçable, car sans eux, il serait impossible d’avancer. Une chose est certaine, on ne meure jamais comme on naît. Tous les choix que nous faisons sont fous et mènent à la perte, du moins la plupart du temps. Mais puisqu’il faut faire un choix, on se lance tête baissée, peu importe le résultat de cette équation ratée.

Beaucoup de parents avaient pris l’habitude de dire que la petite boucle d’or du quartier de l’Arenas de Nice était exactement le genre de petite fille que tous rêvaient d’avoir. Sa réserve et sa timidité la rendaient extrêmement sage et ses joues roses étincelant son visage angélique donnait à la blondinette ce dernier adjectif pour seul qualificatif. Elyanna, communément surnommée Ely’ ou « Elyon » par ses plus proches parents et amis était devenue le petit ange du quartier, fille d’un couple d’avocats dont le père était également professeur de droit à l’université. Une vie tout ce qu’il y a de plus normal dirons-nous simplement, c’est pourquoi il ne me reste rien de bien palpitant à vous raconter concernant mon histoire, du moins concernant le début de celle-ci.

Elyon, c’est moi. Si j’ai pris l’initiative de parler de moi-même à la troisième personne dans ce premier paragraphe, c’est sans doute car je ne me vois absolument plus telle que j’étais à l’époque que je viens de vous décrire. Je dirais même tout simplement, ce n’est pas de moi que je parlais, du moins ça n’est plus. Ma vie a changé du tout au tout depuis cette époque si bien que je n’ai même pas l’impression de l’avoir jadis vécu. Un changement aussi capital au cours de ma vie m’a presque fait oublier que celle-ci était différente avant cette modification majeure. J’aurais sans doute été une brillante avocate, dans cette vie là. Dans ce monde là, pardonnez-moi. Mes parents m’aimaient… Du moins j’imagine, peut-être m’aiment-ils encore d’ailleurs, toujours est-il que lorsque tout a commencé à dérailler en moi, ils n’avaient plus l’air très sûrs concernant la reconnaissance qu’ils avaient fait de leur fille à sa naissance. Ni celle faite de leur plus jeune fils d’ailleurs. Gregory a un an de moins que moi et allez savoir la raison de cette énormité, lui aussi a bien plus que du sang de moldus dans les veines. Lui et moi sommes sorciers, nos parents ne le sont pas. Bien des nuits, j’ai tenté de résoudre le mystère de ce don tombé du ciel, mais il semblerait qu’aucune hypothèse saine d’esprit ne soit encore fournie en tant que potentielle réponse à cette question existentielle à mes yeux.

A l’âge de 11 ans, je recevais les nouvelles d’un institut nommé Beauxbâtons. Inutile de vous faire par de ce de quoi il s’agissait, si vous lisez ces lignes c’est que vous savez tout du monde auquel je fais partie. Et âgée de tout juste 11 ans, je voyais en face de moi se dresser la muraille la plus imposante de ma vie. Un choix. Mes parents voulaient me faire interner, ils avaient « peur pour moi et Gregory », disaient-ils. J’ai toujours cru surtout qu’ils craignaient pour leur propre bien-être, mais sans doute étais-je trop jeune pour comprendre leur attitude. Toujours est-il que quitter la maison pour rejoindre Beauxbâtons fut le choix le plus difficile de ma vie entière. Je ne retournai jamais à Nice pour la simple et bonne raison que mes parents ne voulaient plus m’y voir. Renier sa fille de 11 ans, et son fils d’un an son cadet par ailleurs, c’est l’abomination que Monsieur et Madame LE ROY furent capables de commettre. Mon frère vécut un an d’enfer avant de lui-même recevoir son admission, puis me rejoignit. L’été, lui et moi nous débrouillèrent comme des enfants étaient capables de le faire. Croyez-moi, c’était bien difficile pour une petite fille aussi timide et réservée que moi de savoir vivre sans le cadre familial.

Alors oui, autant le dire, j’ai changé du tout au tout. Beauxbâtons était sans aucun doute le pari le plus risqué de ma vie entière, mais je ne regrette rien. J’ai su m’épanouir dans un environnement bien à moi et même si encore aujourd’hui, je me vois obligée d’être celle que je n’ai jamais voulu devenir, je sais que j’appartiens à ce monde là. Tout ce que je demande, c’est d’avoir le droit d’y appartenir, sans risquer d’être jugée pour un acte dont je n’ai absolument aucune responsabilité.

Impossible d’être fragile lorsqu’on est pratiquement à la rue en dehors des murs de l’école, alors on devient ce qu’on pense être le mieux. On s’attire tous les ennuis du monde parce qu’au fond, il n’y a que ça qui rythme assez une vie pour n’avoir aucun regret au tracé de la dernière ligne.

J’ignore si ce nouveau changement s’offrant à mes yeux sera bénéfique. Une certitude dans l’incertitude, voilà le sentiment dont s’imprégnait la totalité de mon être, aussi incompréhensible qu’indéchiffrable celui-là puisse-t-il être. Levant les yeux au plafond, l’infini ciel magique paraitrait presque plus sécurisant que les centaines d’élèves aux visages radieux se bousculant entre les quatre tables représentant chacune des maisons de l’école dans laquelle je venais de pénétrer. Plus loin s’alignaient trois tables qui, et bien que n’ayant jamais pénétré ici auparavant j’étais capable de remarquer, faisaient plutôt tâche dans le décor. Pardon, nous faisions plutôt tâches dans le décor. Se pourrait-il que les élèves de l’école anglaise nous voient comme des intrus autant que nous, nous avions l’impression de commettre une intrusion ? Qui vivra verra…

Je sens une présence réconfortante se dresser sur ma droite et baisse enfin les yeux, croisant soudain ceux de mon frère cadet dont le regard pourtant pénétrable ne trahit aucun signe de doute. Il considérait déjà ce château comme sa nouvelle école, sa nouvelle maison. Encore faudrait-il qu’il en soit autant pour moi. J’avais la sensation que tout serait bien plus complexe qu’il n’y paraissait, que ce simple changement d’école ne nous offrirait pas que du bon. Après tout, si déjà l’école de sorcellerie Poudlard était divisée en son propre sein, qu’en serait-il alors que des étrangers violaient l’enceinte de l’édifice ? Nous n’étions coupables d’aucun crime et pourtant, il me semblait déjà entendre les accusations fuser sur nos membres. Etais-je trop pessimiste… ? Simplement méfiante ?

« T’as pas à t’en faire Elyon, on est tous de la même famille au fond. »

Gregory avait raison, sans doute notre passé nous avait-il poussé à croire qu’une autre famille était la notre que celle dans laquelle nous avions jadis vécu. Avais-je le droit moi aussi, de laisser mon regard se perdre dans le ciel magique ou de regarder virevolter dans leurs sabliers les cristaux rouges, bleus, verts et jaunes avec insouciance ? Pouvais-je me joindre aux élèves qui me faisaient déjà des signes ? Plus loin, plusieurs garçons me dévisageaient, regards hautains et sourire narquois au visage, pouvais-je, avec eux, me comporter telle la jeune fille mimant la confiance que j’avais l’habitude d’interpréter ? Je souris lorsque mon frère me donna un petit coup de poing sur l’épaule, le genre de tape réconfortante qui vous pousse à faire un pas de plus. Dommage pour moi, l’issue du couloir avait l’air bien floue. Pourtant, je traversai pour la première fois la Grande Salle, rejoignant ceux en qui je pensais, pour le moment, pouvoir avoir confiance.

Galadriel E. Weasley a écrit:

Brrr. Ton pseudo.
Et t'aurais pu prendre mieux que mon cousin comme signature !

Enfin bref. Merci encore d'avoir prit le perso, face de poulpe de mon bienvenue sur le forum & bonne continuation pour ta fiche - j'adore ton épouvantard xD, Gala se déguisera en Dark Vador, pour la peine, si tu essaies de faire des trucs cochons avec les hérissons -

*-* Bienvenue Elyanna à bientôt dans les fiches de lien

Marlon J.Geller a écrit:

Dark Vador en épouvantard ...

Comment je plussoie trop Marlouuu.
Bienvenue belle blonde !