Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Norwich en ce beau jour qu'est le 18 mai 2044 en tant que moldu ; à présent elle vit à Norwich. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de rose, mesurant vingt centimètres et contenant un extrait de cœur de dragon. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un tigre blanc. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : elle se trouvait dans les bras de son arrière-grand-mère. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un clown sur un cheval de bois, dans son cas.
→ i am not a robot. ton pseudo : ROSE-TEA ton âge : 16 years old ton avatar : Elsa Hosk ton avis sur sonorus : Ce forum est un petit bijoux. si je te dis what else ? tu me réponds : It's not my time. * j'ai trop regardé la PUB *
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Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Mer 3 Nov - 12:03
by misery angel.
→ the best day of my life.
❝ Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer. ❞
« James ! Ta fille est un monstre ! » Je posa avec rage mes doigts sur les touches blanches et noires de mon piano, laissant alors les notes de ma partition recouvrirent la voix aigre de ma belle-mère. J'oubliais tout sous la douce symphonie qui berçait mon oreille, j'oubliais mes larmes qui s'écoulaient le longs de mes joues. J'oubliais les cris provenant du salon et cette pression intense qui écrasait mon coeur. J'aurais tant voulu partir. Quitter ce monde, cet univers oppressant dans lequel je me sentais si mal. Depuis mon enfance, je voulais rejoindre les mondes fantastiques que je fréquentais à travers les livres. Ces mondes où les héros s'en sortent toujours, là où ils semblent beaux et où tous leurs problèmes se règlent une page plus tard. Mais le monde réel est bien différent de celui dont je rêvais secrètement à chaque fois que je fermais les yeux. Le monde réel est un cauchemar, un trou noir sans fin où les malheurs vous étouffent jusqu'à ce que vous rendiez votre dernier sursaut d'une vie déjà perdue. « Edwige ? Tu peux venir s'il te plaît ? » J'arrêtais ma mélodie et relevais ma tête blonde à l'entente de mon prénom. Séchant mes larmes, je me levais dans un soupir avant de prendre la direction du salon. Je traînais mes pieds sur le carrelage du couloir, redoutant le moment où je devrais affronter le regard de mon père. Malgré mon insouciance de petite fille, je sentais le mal arrivé alors que je croisais le regard sérieux de mon géniteur. « Oui ? » Pour une fois, ce fut mon père qui prit la parole et non ça potiche de femme avec son intonation de supériorité qui avait le don de m'agaçait au plus haut point. « Marthe et moi pensons que, dans ton intérêt, il serait préférable que tu ailles vivre chez ta grand-mère pendant quelques temps. » Je tenta vainement de croiser le fuyant de mon paternel. Je m'en doutais depuis si longtemps. J'ai su à la minute même où mon père a épousé Marthe qu'elle ne voudrait pas de moi dans vie, j'étais l'ombre à son tableau de vie idyllique, j'étais le paria de cette nouvelle famille. J'avais persisté naïvement à croire qu'il n'en aurait jamais l'audace, l'audace de me rayer de sa vie par simple caprice de sa compagne qui n'acceptait pas le fait que je sois une sorcière. Après tout, mon père n'avait jamais été très entreprenant, caché derrière l'ego imposant de Marthe. « D'accord. » C'était la seule chose que j'avais à dire, ou plutôt, la seule chose que j'avais su dire. Puis, à quoi s'attendait-il ? A ce que je proteste ? A ce que je tape une crise ? Il savait pertinemment que ce n'était pas mon genre, moi, gamine timide et renfermée sur elle-même. De toutes façons, cela aurait-il changé quelque chose que je clame haut et fort le fond de ma pensée ? Point du tout. Il aurait tout de même suivis les directives de sa nouvelle femme comme si son flot de paroles inutiles sortait de la sainte bible. Je ne réalisais pas vraiment ce qui m'arrivait. Je ne comprenais pas l'ampleur de l'évènement et ce qui allait en découler. Comment aurais-je pu ? La vie est têtue et d'un sadisme profond, malmenant ses habitants entre les péripéties les plus imprévisibles. Marthe toussota, signalant son existence et, par la même occasion, son impatiente. En d'autres thermes, la conversation venait de prendre fin et la décision était prise, indiscutable : je devais partir chez ma grand-mère. D'un côté, cela me réjouissait d'aller habiter chez elle, c'était une femme exceptionnelle. Ce n'était pas tellement le fait de quitter ma chambre et mes habitudes qui me rendait malheureuse, c'était le fait que mon père avait préféré l'opinion inintelligent de sa femme à la présence de son unique enfant. Sur un haussement de ton de Marthe, il avait prit l'initiative de m'exclure de cette famille pour m'envoyer vivre à l'autre bout de la ville. Ce n'était pas plus mal, je n'aurais plus à entendre les jérémiades de mon ingrate belle-mère, je n'aurais plus à supporter ses réflexions, ses remarques déplacées et son ton hautain qui me faisait bien comprendre que je n'étais pas la bienvenue dans ma propre maison. Si seulement ma mère était encore vivante...
❝ Les mondes nouveaux doivent être vécus avant d'être expliqués. ❞
Lorsque je me présenta sur le quai de la gare, ce n'était pas dans un état des plus réveillé. Une nuit blanche aussi agitée ne laisse jamais une très bonne mine le lendemain. Après une heure d'attente, je monta enfin dans le Poudlard Express, le train qui devait m'emmener dans ma nouvelle école. Poudlard était, à ma connaissance, l'école de sorciers la plus réputée dans le monde et j'avais la chance d'avoir reçue leur lettre d'admission. C'était la plus belle chose qui pouvait arriver dans ma misérable petite vie banale et dénuée de toutes aventures palpitantes comme j'en lisais dans mes bouquins. Ce n'est un secret pour personne, j'ai toujours rêvé d'être à la place de mes héros favoris, de vivre mes livres. Je voulais vivre dans un monde nouveau, un monde qui me corresponde, dans lequel je serais acceptée tel que je suis, dans lequel il y aurait des aventures hors du commun et non la routine d'un train-train quotidien. Cette vie de moldu n'était pas pour moi. C'est uniquement une fois installée dans mon siège, un air d’Indochine dans les oreilles que je laissa des dizaines de pensées m'envahir. Je m'imaginais cette école, j'inventais des scénarios dans lesquels les professeurs me félicitaient pour mes notes et mon attitude exemplaire. Je voyais une Edwige épanouis, je me voyais heureuse et rayonnante comme jamais je ne l'avais été dans cette vie désormais passée que je laissais derrière moi, tel un vieux souvenir désagréable. Collant mon visage à la vitre, je chercha du regard ma grand-mère et lui fit un dernier salut accompagné d'un bisous à distance. J'adorais cette femme, elle m'avait recueillit lorsqu'on mon père m'avait congédié sous la demande de sa potiche. Le train s'éloigna et je voyais des centaines de souvenirs s'éloignaient de moi par la même occasion. C’était un nouveau départ, de nouveaux paysages et de nouveaux visages. Une nouvelle vie en perspective ou d'une simple humaine je devenais Edwige la sorcière. Je suis atterris à Pourdlard une heure après, réveillée par les bruits d'excitations des élèves qui descendent. Je me hâta de descendre à mon tour et me mêla à la foule, suivant les personnes devant moi comme un aveugle suivrait son labrador. Après la traversé d'un lac en barque, j'arrivais dans ce château qui était encore plus magnifique et majestueux que dans mes scénarios. J'avais l'impression de vivre une de mes histoires littéraires, l'impression que, pour une fois, c'était bel et bien moi le héro. Tant de réalisme dans quelque chose d'aussi fou, est-ce vraiment possible ? Un sourire de béatitude totale s'affichait sur mon visage comme si j'avais l'habitude de sourire souvent, comme si c'était naturel. Une fille de mon âge avait l'air perdu au milieu de cette foule, je l'attrape par la main et lui offre mon sourire le plus rassurant. Je poursuis mon chemin et me voilà dans la Grande Salle. C'est un lieu divin. Le directeur se lève et mon coeur s'emballe. C'est la première fois que je me sens autant à ma place, je suis chez moi.
Dernière édition par Edwige H. Bartholomew le Ven 5 Nov - 9:07, édité 5 fois
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Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Mer 3 Nov - 12:03
by misery angel.
→ oh, oh, it's magic, you know. MISE EN SITUATION. Aucun nombre de lignes imposé.Pour les élèves de Poudlard. Quelques jours après la rentrée, les nouveaux sont arrivés, s'acclimatent comme ils peuvent à cette nouvelle école. Vous êtes posés dans le parc, lorsque vous voyez un élève de septième année chambrer un première année qui vient de Salem. Que pensez-vous ? Racontez en bref les impressions du personnage quant à ses nouveaux camarades. Curieux ? Agacé ? Indifférent ? Excité ?
Dernière édition par Edwige H. Bartholomew le Mer 3 Nov - 18:58, édité 3 fois
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Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Mer 3 Nov - 12:03
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: niet.
Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Jeu 4 Nov - 9:38
Ooooh, le pseudonyme ! Ooooh, tu as mis deux chansons que je connais et que j'aime ! Oooh, j'ai failli mettre aussi l'icône "I don't hate people ..." en signature ! ♥ Tel quel, j'ai bien l'impression que je vais aimer ta fiche (ouaiiiis haaan, j'ai des détails trop super-ficelle). Et qu'est-ce qu'on dit au Papa Noël ?Bienvenue !
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Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Ven 5 Nov - 7:57
Merci Margaux, K-P est un excellent choix.
Haha Marlon, il faudra que tu me réserves un lien.
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Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Ven 5 Nov - 11:58
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: KATE NASH & PAUL EPWORTH, foundations ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: le défoncé chronique.
Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs. Dim 21 Nov - 4:23
Cela fait plus de deux semaines, pourrait-on avoir des nouvelles ? (: Étant donné que tu ne t'es plus connectée sur aucun de tes deux comptes depuis, es-tu sûre d'avoir le temps le temps de gérer une double compte ?
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Sujet: Re: EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs.
EDWIGE ▪ L'orage rajeunit les fleurs.
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