Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa septième année au collège. Il est né à Bergen en ce beau jour qu'est le 2 janvier 2043 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Edimbourg. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être quasi excellent en sacm et sortilège, bon pour le reste des matières. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois d'aulne gris, mesurant vingt-deux centimètres et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un balbuzard pêcheur. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : lui, en norvège, dans la forêt à la recherche de dragons et autres créatures extraordinaires. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. C'est la silhouette de son père qui apparaît, dans son cas.
→ oh, oh, it's magic, you know.
Une volée de marche à monter rapidement en quelques pas et nous voilà dans le hall. Alexei, Roll, Melchior et moi même. Étant le plus petit et le dernier du groupe, je ne pu pas voir ce qui les avaient fait s'immobiliser, me contentant de foncer dans le tas de muscle qu'était Melchior, le faisant grogner doucement. M'excusant d'un mot, je jouais des coudes pour passer mes trois camarades et voir enfin ce satané hall. Ok, c'était plutôt impressionnant mais Durmstrang l'était plus encore. Comment ça je suis de mauvaise foi ? Juste que je ne suis pas en admiration devant ce château comme certains. Sortant mes compères de leur admiration passagère d'un coup de coude, nous emboîtions le pas de centaines d'autres élèves qui se dirigeaient vers une salle à notre droite. Une salle qui devait être grande pour absorber le flot d'élève qui se déversait en son sein. Franchissant la porte en même temps que mes amis, je levais rapidement le nez au plafond, suivant machinalement la carrure imposante de Melchior qui se taillait un chemin dans la foule. Là je dois avouer que je fus un tant soit peu ébahi. Voir même admiratif. Parce qu'on avait pas un tel plafond à Durm.
J'avais entendu un norvégien dans le train expliquer que celui-ci changeait souvent. Et aujourd'hui, il était clair, avec et beau soleil et juste quelques nuages comme dans notre Norvégie natale. Je me sentais tout de suite plus à l'aise dans ce château et j'arborais un petit sourire sur mes lèvres fines lorsque je pris place entre Melchior et Roll. Finalement la journée n'était peut-être pas si pourrie. Peut-être au final qu'on allait se plaire ici. Jetant un coup d'œil aux gens qui nous entouraient, mon sentiment d'allégresse baissa rapidement. Si les visages connus de ceux de Durmstrang me rassuraient, je n'aimais pas l'idée de ne pas connaître toutes les autres personnes qui siégeaient de-ci de-là. A Durm, je connaissais quasi tout le monde, au moins de vue. Vu que j'allais entrer en septième année, j'avais aussi acquis une petite réputation autant grâce à mes prédispositions en magie que par mes fréquentation. Melchior était du genre … repérable. Et on oubliait rarement un conflit avec lui vu qu'il tournait toujours à son avantage. Roll lui, était plus effacé, c'était quelqu'un qui adorait les potions et la botanique. Le dernier, Alex, était comme moi, un sportif, nous pratiquions tout les deux assidument le quidditch. Mais lui n'avait vraiment que ça comme passion. Il vivait pour ce sport. Tandis que pour moi, c'était plutôt un exutoire. Là où je pouvais passer mes nerfs. Ma véritable passion, c'était les Dragons et autres créatures. Avaient-ils des dragons ici ? Cette interrogation subite me sortit de mes pensées et je relevais soudainement la tête.
Mon regard croisa celui d'élèves de Poudlard. Ils avaient l'air, pour la plupart, amicales bien que certains grimaçaient en voyant notre tenue faîte de fourrure et de grosse laine. C'est vrai que ce n'était pas le plus adapté. Retirant mon gros manteau, je me retrouvais en chemise marron clair, notre uniforme. Voyant qu'autour de moi les conversations allaient bon train, j'attrapais un jus de citrouille et le sirotais tout en écoutant rêveusement mes amis parler. Oui qui sait, peut-être que ça ne sera pas si mal ... « Mel je te fais juste remarquer que tu as du jus de citrouille qui coule sur ton menton @_____@ » Comme quoi, on avait beau changer du tout au tout de lieu, les gens eux, restaient les mêmes. C'est tout du moins ce que je croyais.
→ i am not a robot. ton pseudo : Dii ton âge : 18 yo ton avatar : Kevin Flamme ton avis sur sonorus : Superbe ♥. si je te dis what else ? tu me réponds :Nespresso Bwaaaah !
Dernière édition par Lysandre A. Hansen le Dim 14 Nov - 23:08, édité 17 fois
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Sujet: Re: LYS ▬ Heureux les miséreux et le royaume des cieux Jeu 11 Nov - 3:17
→ the best day of my life.
Place je passe (♪)
Un père sang-pur. Une mère moldu. Pourquoi et comment s'étaient-ils mis ensemble et pourquoi étais-je arrivé sur terre, je ne sais pas. L'amour vous rend fou. Fou et aveugle. Aveugle surtout. Surtout ma mère. Qui ne se rendis pas compte, durant mes premières années de vie, que mon père la trompait. Avec des sang pur. Lui qui n'a jamais vraiment accepté de s'être lié d'une telle manière à une moldu. L'amour rend aveugle. Dans le cas de mon père, c'était plutôt fou. Avec une tendance violente, un penchant pour la magie noire, un net dégoût pour les sang-mêlés, une adoration malsaine de ses ancêtres et une opinion de lui même, il n'était pas facile à vivre tous les jours. Mais ma mère passait outre tout ses caprices. M'est avis qu'au fond d'elle même, elle savait bien qu'il irait voir ailleurs sans aucuns remords dès qu'elle oserait hausser le ton contre lui. Mes cinq premières années de vie se firent donc dans les cris et les larmes, ma mère pleurant souvent seule dans son coin la journée, quand mon père était au boulot. Pas très très joyeux mais malgré tout, il y avait une constante, la joie dont ma mère essayait de toujours de m'entourer. C'était une branche en pleine tempête. Un repère. Un refuge.
C'est au début de ma sixième année, que mon petit monde devint encore plus catastrophique. Car c'est cette année que mon père se tira. Enfin, se tira de notre vie car sa manière de faire fut un peu plus … frustre. Il nous jeta à la porte ma mère et moi. Difficile de refaire sa vie à ce moment là. Ma mère, très courageuse à mon sens, se débrouilla pour nous faire héberger par ses amis moldus. Une semaine chez chacun, le temps qu'elle trouve une solution de rechange. La solution, ce fut un petit appartement dans le centre ville de Bergen. Un petit appartement miteux sous les toits à peine assez grand pour deux. Mais au moins, nous étions chez nous. Pauvres, mais chez nous. Et à six ans à peine, autant vous dire que le fait de passer d'un superbe manoir à un petit appartement miteux ne vous choque pas vraiment, du moment qu'on est avec sa mère. Ce qui était le cas pour moi. Aussi, les quelques années que nous avons passé dans cet appartement reste pour moi un bon souvenir. Le seul hic dans tout cela, c'est qu'étant moldu, ma mère n'a jamais pu m'enseigner les bases de la magie, préférant même ne pas m'en parler, ne voulant pas remuer des souvenirs douloureux qui auraient eu trait à mon père. C'est donc en moldu que je passais mes sixième, septième et huitième année.
Car peu avant mon huitième anniversaire, ma mère ramena un homme à la maison. Et devinez quoi ? Un sorcier. Comme quoi ma mère devait avoir un aimant à sorcier mais passons. Toujours est-il que cela signa le retour de la magie dans ma vie. La redécouverte d'un monde dans lequel j'étais au final bien à ma place. J'aimais ça. Selon celui qui deviendrait plus tard mon beau-père, j'étais doué. Et être doué dans quelque chose me plaisait vraiment. Ça changeait. Et il y en avait au moins un à qui cela faisait plaisir, c'était Finn, le copain de ma mère. Celui-ci bossait au ministère chez les oubliators. Grand amateur de quidditch, c'est lui qui m'offrit mon premier balai. Nous étions comme une petite famille. Une vraie famille soudée et heureuse. Chose qui ne devait pas durer.
Car après à peine trois ans, alors que j'entamais ma onzième année, une lettre arriva chez nous. Nous n'habitions plus le petit appartement mais une petite maison en agglomération que Finn avait aidé à acheter. Je n'y avais jamais reçu de lettre aussi quand celle-ci arriva, je fus pire que surexcité. D'autant plus qu'elle venait m'annoncer que j'étais invité à intégrer Durmstrang. Finn m'avait emmené faire des courses et j'avais attendue de manière fébrile la rentrée.
Sauf que le jour où Finn, ma mère et moi sortions de chez nous pour partir à Durm, une surprise nous attendait sur le perron. Mon père. Celui qui m'avait abandonné. Il n'eut même pas un regard pour Finn, m'attrapa par le bras, toisa ma mère et lâcha d'une voix glaciale qu'il emmènerait lui même son fils à Durmstrang. Je n'avais jamais vu ma mère s'énerver ou oser hausser la voix contre lui mais la claque qu'elle lui envoya dans la tête produisit un bruit sec qui résonna dans l'air froid. Me rattrapant, elle m'attira à elle et m'éloigna de mon père qui, les yeux fous, sortit sa baguette et s'approcha de nous, l'air décidé à me reprendre. Finn s'interposa et repoussa mon père, calme. Mon père, offusqué que ce moins que rien ose lui refuser quelque chose, revint à la charge. Mais Finn le repoussa encore, nous fit rentrer dans sa voiture, monta rapidement et planta là mon paternel qui resta comme deux rond de flan.
Passé cet épisode pour le moins étonnant, mon arrivée à Durm fut une véritable révélation. Nan mais je kiff la magie. Là je suis vraiment dans mon élément. De part mon physique plutôt gringalet et mon origine de sang-mêlé, j'aurais pu être mis à l'écart. Mais dès le premier jour, je croisais dans les couloirs des troisièmes années qui terrorisaient un autre première année. Immobile un instant, sur un coup de tête, je courrais vers le groupe et mettait mon poing sur la tête d'un des troisièmes années. Celui-ci se retourna et me fixa, incrédule. Je crois qu'il n'arrivait pas à y croire. Et lorsqu'il calcula enfin ce qui se passait, je vis son poing se lever. Heureusement pour moi, une masse sombre tomba sur le dos du troisième année et le mit tricard au placard en deux deux. Se redressant, le garçon qui m'avait protégé fusilla les troisièmes années du regard qui s'éloignèrent en pestant. Puis le garçon se retourna doucement vers l'autre garçon et moi même, nous toisant de bas en haut en silence jusqu'à ce que je me décide à briser le silence. « Euuh, merci hein, j'aurais pu m'en occuper mais là c'est allé un peu plus vite, merci ! » Tandis que je finissais mes paroles, les deux autres éclatèrent de rire. Je devait tirer une drôle de tête car le plus mastoc s'approcha et me tapa gentiment dans le dos tandis que le plus frêle nous regardait en souriant doucement. Je venais de rencontrer Melchior et Roll. Deux amis avec qui je m'entendaient tout de suite.
Melchior, c'était un peu notre grand frère. Il nous protégeait Roll et moi. Et c'est lui qui m'amena pour la première fois sur un terrain de quidditch pour me faire intégrer l'équipe. Lui y était bien entendu en tant que batteur et moi en tant que poursuiveur. C'est là que nous avons rencontré le dernier louron de notre groupe, sieur Alexei, un garçon avec qui je m'entendais parfaitement bien. Ce fut le début d'une année somptueuse et riche en aventures pour le moins délirantes avec mes amis. Tout aurait été parfait sans les vacances. Car à mon retour à la maison, plus de trace de Finn, juste ma mère éplorée. Et mon père. Qui m'attendait, à table, le regard sombre. Inconsciemment, je sus que j'allais passer un sale quart d'heure. En effet, je pris pas mal de coups ce soir là, comme quoi je n'avais pas à le fuir, j'aurais dû rester avec lui, comme quoi aussi il savait qui je fréquentais et ce n'était pas acceptable. Lui voulait que je reste avec les sang purs. Déjà que j'étais sang-mêlé et qu'il n'en était pas fier. D'après lui, ça allait changer. Tout allait changer. J'appris plus tard dans les journaux qu'on avait retrouvé le corps d'un certain Finn Lack.
Les cinq années suivantes (celle où, si vous suivez bien, j'eus onze, douze, treize, quatorze puis quinze ans) ne furent pas roses, loin de là. Mon père ou plutôt ce qui se disait être mon paternel avait investit notre maison et j'avais l'impression d'avoir fait un bond plusieurs années en arrière. Il y avait à nouveau ds cris, des pleurs. Pourquoi ce connard était-il revenu hein ? Je n'aurais jamais cru détester quelqu'un a ce point et pourtant. Il faut dire que le bonhomme n'était pas tendre avec nous deux. Il fliquait ma mère (chose pour le moins hypocrite quand on sait qu'il a plaqué ma mère une première fois pour pouvoir s'envoyer en l'air avec une autre) et me rendait la vie impossible. Pour lui, je n'étais pas assez intéressé par les cours de sortilège ou de potion, de dcfm et autre et je passais bien trop de temps à son goût, à lire des livres sur les créatures extraordinaires. A vrai dire, on ne se comprenait pas et c'était un réel soulagement de retourner à Durm même si j'avais toujours mauvaise conscience de laisser ma mère seule avec cet homme.
Lors de ma onzième année, un habitant de plus était arrivé. Une petite fille. Ma petite sœur. Ou plutôt aurais-je dû dire ma demi-sœur car j'étais convaincu qu'elle était la fille de Finn. Mais Arko, mon paternel, n'en su jamais rien et il adorait la petite Azalée. Il faut dire qu'elle était si adorable que tout le monde l'adorait, moi y compris. Mais quand je partais à Durm, je me faisais peu de soucis pour elle, elle était de loin la préféré de notre père donc il ne lui arriverait rien. Cette situation aurait pu continuer longtemps (jusqu'à ma majorité en fait où je projetais de m'en aller au loin) lorsqu'en revenant, à la maison, à la fin de ma cinquième année, j'appris une nouvelle qui me glaça le sang. Ma mère était morte.
Tout le monde s'accorda pour dire que c'était un horrible suicide, ma mère étant fragile psychologiquement. Lorsque j'eus le courage de dire à Arko que pas mal de gens mourraient autour de lui, je me pris une baffe monumentale et fus envoyé me coucher sans manger. La révolte grondait. Comme j'aurais aimé passer l'été avec mes amis de toujours de Durm. Mais étant donné que mon père les détestais, je fus contraint de passer mes vacances à étudier bon nombres de choses qui ne m'intéressait guère (à savoir des sortilèges et autres trucs qui bottaient mon père). Le seul effet positif que cela pu avoir, c'est que mon prof de sortilège et celui de potion furent bien plus contents de moi lors de ma sixième année qu'ils ne l'avaient jamais été. Cette année fut pour le moins merveilleuse, si tant est qu'elle pu l'être malgré la perte de ma mère. J'avais grandieusement progressé en Quidditch et me révélait être un bon poursuiveur, acharné et vif. Les cours de sacm me plaisait de plus en plus et ma prof, voyant mon intérêt, passait pas mal de temps avec moi. Grâce à mes trois amis, je crois pouvoir dire que nous étions plutôt connus des autres élèves et cela avait pour effet principal que pas mal de filles nous tournaient autour. La plupart du temps, voir même la majorité, je regardais mes amis de loin se faire courtiser et j'éconduisais les filles qui voulaient sortir avec moi. Je ne voulais pas reproduire avec elles le même schéma que mon père avait fait avec ma mère.
Étant né en janvier, j'atteignais la majorité durant ma sixième année. Aussi fait, ainsi libéré de l'emprise de mon paternel, je partais emménager dans la famille de Melchior qui, très avenante, m'accueillit à bras ouvert. Cela eut bien entendu pour effet de faire enrager Arko mais je l'avais définitivement sortit de ma vie, espérant qu'il en ferait autant. J'avais des nouvelles d'Azalée par hibou, mais seulement quand j'étais à Durm, pour que mon père ne sache pas où j'étais (il savait juste que j'avais quitté le domicile familial). C'est donc chez Mel que j'appris que la rentrée ne se ferait pas à Durm mais autre part, à Poudlard. Je dois avouer qu'au début, je n'étais que moyennement heureux de ce brusque changement. Mais que voulez vous, on ne va pas en mourir **.
Dernière édition par Lysandre A. Hansen le Sam 13 Nov - 23:26, édité 6 fois
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Sujet: Re: LYS ▬ Heureux les miséreux et le royaume des cieux Jeu 11 Nov - 3:28
keviiiiin flamme *ohmygod!* BIENVENUE :D
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Sujet: Re: LYS ▬ Heureux les miséreux et le royaume des cieux Jeu 11 Nov - 3:36
Owi KF ._____. Mais Rachel aussi ** Merci en tout cas :DD
Galadriel E. Weasley
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Sujet: Re: LYS ▬ Heureux les miséreux et le royaume des cieux Jeu 11 Nov - 4:36