Belle et peut-être encore jeune femme qui travaille comme infirmière depuis maintenant près de trois mois. Elle est née à Moscou en ce beau jour qu'est le 13 Décembre 2036 en tant que sang-mêlé ; à présent elle vit à Londres. Lors de son passage à Durmstrang, son niveau scolaire était excellent. Lorsque les dinosaures vivaient encore, elle s'est procurée une baguette faite en bois d'ébène, mesurant vingt-neuf centimètres et contenant un poil de patte d'Acromentule femelle. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une veuve noire de belle taille. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : elle, tenant son diplôme de Médicomage. Derrière, accroché au mur, se trouve un article de presse qui parle de sa plus grande découverte dans le domaine médical – liée au venin d'acromentule et à ses, pour l'instant, inexistantes capacités curatives. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Aquaphobe, Elizaveta ne supporte pas de s'approcher de grandes étendues d'eau. Impossible pour l'épouvantard de matérialiser un tel cauchemar, sauf depuis qu'elle a entendu parler de l'énorme calmar qui se trouve dans le lac de Poudlard. Dès qu'un de ces êtres est dans les parages, la jeune russe voit alors d'imposantes tentacules s'approcher sournoisement d'elle pour l'entraîner dans les profondeurs incertaines et sombres.
→ the best day of my life.
Cadette. Dernière-née de la famille Malinovski, Elizaveta n’a pourtant pas bénéficié de traitement faveur, tout du moins selon elle. Avant sa venue, Demetri, Irina et Alexei semblaient pourtant mieux se porter. Mais peut-être que leur animosité à son égard résulte du fait que leur mère, Katerina, est morte en donnant le jour à leur jeune sœur et que cette dernière, en apprenant la nouvelle de nombreuses années plus tard, n’a pas manifesté la moindre peine. Comme elle se plaît à dire : « Le passé, c’est le passé. Ça ne sert à rien de remuer nos souvenirs dans le but de nous punir. » Muette. Ils ont longtemps cru qu’elle l’était. La sorcière russe n’a daigné parler qu’à l’âge de cinq ans… Avant cela, c’était le silence total. Pas le moindre balbutiement, gazouillis ou autre. Elle se contentait d’observer de ses grands yeux bleus le monde, apprenant de ce qu’elle voyait et s’efforçant de retenir n’importe quel détail. Le premier mot qu’elle a prononcé fut « baguette ». Elle n’a pas réussi à faire de phrases complètes et logiques dans les mois qui suivirent mais, à la fin de l’année, elle parvint à s’exprimer relativement bien. Assez bien pour pouvoir demander à son père à quel âge aurait-elle le droit d’aller à Durmstrang, notamment.
Surdouée. Elizaveta, surnommée Elza par son père, se révéla être d’une intelligence rare. Avant d’entrer à l’école à onze ans, elle savait déjà des tonnes de choses sur l’histoire de la magie et sur les sortilèges. Elle lisait tout ce qui lui passait sous la main, que ce soit les imposants grimoires de magie noire que Grigori, son paternel, gardait dans sa bibliothèque personnelle, les livres d’études de ses frères et sœurs qui étaient depuis longtemps à Durmstrang ou encore les revues féminines de sorcellerie que sa mère collectionnait de son vivant. Pourtant, elle dû attendre de posséder une baguette pour pouvoir lancer des sorts, chose qui l’ennuya profondément. Elle occupa les derniers mois à découper des images de baguettes dans les magazines, impatiente d’en posséder une à elle. Atypique. C’est le moins que l’on puisse dire. Gregorovitch, le fabricant chez qui la famille Malinovski se fournissait depuis des générations, n’avait jamais mis plus de deux minutes à déterminer quelle baguette irait à quel sorcier. Lorsqu’il vit entrer la fillette aux cheveux de feu, il pensa immédiatement au bois de rose. Il se trompa. Lorsqu’il prit ses mesures, il se dit qu’elle devrait faire entre vingt et vingt-cinq centimètres. Il se trompa. Et quand il se mit à songer à l’ingrédient, c’est un cheveu d’être de l’eau qui lui vint à l’esprit. Il ne pouvait pas être plus loin de la vérité. Elizaveta et son père durent revenir le lendemain pour que l’enfant ait enfin sa propre baguette. Vingt-neuf centimètres, bois d’ébène contenant un poil d’Acromentule femelle. Etrange, vous avez dit ? Et vous n’avez encore rien vu.
Solitaire. La dernière-née des Malinovski n’était pas comme ses frères et sœurs. Elle aimait le calme, le silence et surtout elle ne supportait pas d’être entourée par des visages inconnus. A contrario, le fait de confronter son intelligente et ses capacités à d’autres élèves lui plaisait. Ce n’était pas tant le fait de se sentir supérieure que de se rendre compte qu’elle n’était pas encore la meilleure. Or, elle voulait le devenir. Elle voulait être celle sur qui les regards émerveillés se poseront. Celle sur qui tous se retourneront. Elle voulait être aimée, admirée. Mais se sentait mal à l’aise dès qu’on la regardait trop longtemps. C’est pour cela que même si elle s’illustra comme étant l’une des élèves les plus douées et prometteuses, elle ne se mit jamais sur le devant de la scène. Protectrice. Qui aurait pu croire que cette beauté des glaces était capable d’avoir des sentiments ? Surtout pas Grigori, son père. Lorsqu’il reçut cette lettre explosive de Durmstrang, il crut à un canular. Sa fille se serait interposée pour défendre un élève de première année contre un autre de dernière année ? Ce n’était pas elle. Elizaveta ne se mêlait jamais des affaires des autres parce que ce n’était qu’une perte de temps pour elle. C’était tout du moins ce qu’il pensait. Mais d’après la missive que le hibou grand-duc venait de lui porter, elle n’avait pas hésité à lever sa baguette face à un élève plus expérimenté et plus vieux qu’elle. Elle lui avait d’ailleurs rabattu le caquet. Mais être aussi investi dans quelque chose qui ne la touchait pas personnellement… ce n’était pas sa Elza.
Douce. Elizaveta semble ne pas supporter le monde entier et se renfermer dès qu’on l’approche trop. Pourtant, il suffit de savoir quels mots dire, quels gestes faire et elle s’ouvrira à vous. Peut-être même réussirez-vous à instaurer un climat de confiance avec elle, à tisser des liens amicaux qui se renforceront ou évolueront par la suite. Contrairement à ce que l’on peut croire en la voyant, elle n’est pas mauvaise, juste un peu spéciale. Seulement être « spécial » ce n’est jamais très bon. Même à Durmstrang qui est une école très mystérieuse. Néanmoins il suffit de passer outre les aprioris qu’elle pourrait susciter en vous pour découvrir une jeune sorcière cultivée, presque timide et surtout terriblement effrayée par le fait de n’être que « la fille de » et « la sœur de ». C’est ce qui l’a poussée à devenir plus forte, plus froide. Elle s’est forgé une carapace d’intelligence et d’ombre. Déterminée. « Quand elle a une idée en tête, elle n’en démords pas. Je pense que c’est grâce à ça qu’elle a pu devenir si douée en si peu de temps. Ca, et son intelligence aussi. » C’est sûr que la jeunette n’avait pas pour habitude de baisser les bras rapidement. Quand un sort lui résistait, elle passait des heures à s’entraîner jusqu’à le réussir. Quand elle avait une mauvaise note, elle s’arrangeait pour se surpasser au contrôle d’après. Et lorsqu’elle a demandé un poste en tant qu’apprentie Médicomage, elle s’est arrangée pour mettre toutes ses chances de son côté et mettre en avant ses impressionnantes capacités. Certains prétendent même qu’elle se serait arrangée pour empoisonner de différentes façons les autres candidats… mais ce ne sont que des rumeurs.
Ambitieuse. Médicomage, c’était ce qu’elle voulait être plus tard. C’était ce qui faisait battre son petit cœur d’enfant et ce qui la rendit aussi studieuse et sérieuse. Sauver des vies était quelque chose de sacré chez elle, comme si le fait d’apprendre que sa mère était morte en lui donnant le jour lui avait donné la vocation de réussir là où d’autres avait échoué. Elle ne voulait pas être une simple sorcière travaillant dans un hôpital, elle voulait être la meilleure d’entre tous. Celle qui arrivait à soigner toutes les maladies et qui n’enregistrait aucun décès. La meilleure, tout simplement. Le pouvoir, l’argent, rien de tout cela ne l’intéressaient réellement. Ce n’était qu’un bonus négligeable dans la longue ascension qu’elle imaginait pour elle. Seule la renommée et les succès comptaient vraiment. Ce qui expliqua pourquoi, dès sa sortie de Durmstrang, elle devint apprentie Médicomage et passa par la suite six interminables années parmi d’autres apprentis, à apprendre des sortilèges de plus en plus complexes, à étudier des cas. Pour finalement s’entendre dire qu’elle était pour l’instant beaucoup trop émotive pour faire une bonne Médicomage. Émotive, elle ? Quelle belle connerie. Apparemment, le fait de s’attacher aux gens qu’on soigne, de ne pas tolérer qu’ils ne survivent pas ou de ne pas réussir à faire disparaître leurs maux, c’est être trop émotif. Mais bon, elle a quand même eu son diplôme. Curieuse. C’est durant ces années-là qu’elle se prit de passion pour les Acromentules. Un patient présenta de nombreuses coupures et refusa de divulguer les circonstances qui entouraient ses blessures. Il voulait juste être soigné au plus vite et pouvoir retourner chez lui. Elizaveta fut attirée par l’aura de mystère et de danger qui entourait l’individu. Elle s’intéressa à lui plus que de raisons et il finit par lui chuchoter qu’il élevait des araignées géantes nommées Acromentules. Il voulait prouver au monde entier qu’elles étaient domesticables. Etait-ce à cause de la flamme passionnée qui brillait dans ses yeux ? Ou parce qu’elle voulait elle aussi réussir là où tant d’autres ne faisaient qu’échouer ? Quoi qu’il en soit, elle crut en lui comme personne avant elle. Avant de partir, il lui offrit un flacon de venin d’Acromentule. Cette substance était si rare et si chère qu’elle le garda précieusement, l’enfermant à double tour dans son armoire la plus sûre. Jusqu’à ce qu’elle apprenne sa mort dans les journaux russes. Il avait succombé à une forte dose de ce même venin qu’il lui avait donné. Elza refusa de croire que c’était les précieuses protégées de l’homme qu’ils l’avaient tué et consacra une partie de son temps à découvrir s’il n’y avait pas d’autres utilités au venin d’Acromentule. Dans son langage, c’était un hommage funèbre. Etrangère. Londres. Lorsque Durmstrang a fermé ses portes, la jeune femme s’est retrouvée à errer sans but. Elle pensait devenir infirmière dans son ancienne école et voilà qu’on lui enlevait cette chance. Et les hôpitaux qui refusaient toujours de lui donner un poste sous prétexte qu’elle n’avait sûrement « pas eu le temps en quelques mois d’acquérir l’expérience et le sang-froid nécessaire pour être Médicomage ». Foutaises. Elle était douée, elle le savait. On le lui avait confié du bout des lèvres. C’était juste l’entêtement maladif qu’elle avait à vouloir sauver tout le monde qui les effrayait. Ils craignaient qu’un jour elle ne fasse quelque chose d’idiot. Qu’est-ce que cela voulait dire « faire quelque chose d’idiot » ? Avaient-ils peur qu’elle ne réveille les morts à coup de sortilèges interdits et de magie noire ? Les ignorants. Quoi qu’il en soit, elle suivit presque inconsciemment les élèves de Durmstrang lorsqu’ils furent envoyés à Poudlard. Prétextant vouloir faire le tour du monde, elle quitta sa famille pour ne plus y revenir. D’ailleurs, personne ne la comprenait réellement là-bas. Elle apprit rapidement l’anglais, mais garda un très léger accent russe qui la rendit presque adorable.
→ oh, oh, it's magic, you know.
« Vous venez de Durmstrang, c’est bien ça ? » « Exact. »
Le silence s’installa progressivement. Il attendait… Quoi, au juste ? Je n’étais pas comme ces personnes qui se livraient sans timidité aucune aux autres. J’avais mes secrets, mes pensées… Il avait mon dossier sous les yeux, alors pourquoi n’y jetait-il tout simplement pas un coup d’œil ? Je détestais que l’on me regarde ainsi. Je sentais qu’il ne me voulait aucun mal, pourtant je ne pouvais m’empêcher de fuir l’éclat sage de ses yeux. Il avait l’expérience, moi non. Un demi-sourire se forma sur ses traits. Mon visage se figea.
« Vous semblez intimidée. Je me trompe ? »
J’eu envie de lui cracher, avec tout l’aplomb dont j’étais capable, un non retentissant qui lui aurait cloué le bec. Mais je ne peux que détourner le regard. Une nouvelle fois.
« Ce n’est pas ça. » « Laissez-moi deviner : vous n’aimez pas que l’on vous regarde fixement ? »
En plein dans le mille, monsieur l’anglais. Mes lèvres frémirent, s’étirèrent en un fin sourire.
« Je n’aime pas vraiment attirer l’attention sur moi. Mais je me soigne, c’est le principal. »
De l’humour. C’était rare, et pourtant le fait de me trouver entre ces murs me donnait un sentiment de félicité que je n’avais ressenti que lors de mes années d’études.
« Un diplôme de médecine, des éloges de la part de vos anciens professeurs… » « … » « … vous semblez passionnée par la médecine. Pourquoi ne pas être devenue Médicomage, alors ? Ce n’est pas en travaillant parmi nous que vous pourrez réellement être utile. Sans vouloir dénigrer le travail de notre actuelle infirmière. »
Sa franchise me désarçonnait. Je savais depuis longtemps que je n’arriverais pas à atteindre mon but en me cantonnant aux blessures légères dont souffraient les adolescents de cette école. Même les sortilèges idiots qu’ils pourraient s’envoyer entre eux ne serait pas un véritable problème pour moi. Mais que pouvais-je lui dire ? Que ma candidature avait été rejetée car je ne supportais pas l’échec ? Que j’étais trop impliquée dans mon travail pour être aussi efficace que mes confrères ? Pour ma part, le fait d’être impliquée était au contraire une force. Mais cela, pouvais-je le lui dire ?
« Je… »
Mes sourcils se froncèrent. Mes lèvres se pincèrent. J’inspirai profondément sans parvenir à faire le vide dans mon esprit.
« On ne me considère pas assez compétente pour être Médicomage. » « Hmm, je vois. Pourtant, à en croire les avis que je lis sur ce dossier, vous avez l’air d’être justement quelqu’un d’extrêmement compétent. » « C’est un fait. »
Ce n’était pas de la prétention. Je savais quel était mon niveau et je ne me cachais pas derrière de la fausse modestie. Ce n’était pas pour autant que je m’en vantais, loin de là.
« Alors pourquoi ? » « Parce que je m’attache trop à mes patients. » « Vous êtes trop humaine. »
Sa déclaration me laissa muette. Longtemps on m’avait pensée insensible, froide… inhumaine. Et voilà que ce vieillard m’assénait que ma part d’humanité était beaucoup trop importante pour que je fasse une bonne Médicomage. Mes mains se crispèrent sur le tissu de ma robe de sorcière verte.
« Pardon ? » « Ce n’est pas un reproche. A vrai dire je considère ça comme un compliment. J’ai toujours préféré avoir affaire à un médecin trop soucieux de mon bien-être que pas assez. » « … » « Et je pense que nos élèves seront ravis d’avoir une infirmière aussi consciencieuse que vous, mademoiselle Malinovski. »
Il m’acceptait. Moi, la « reine des glaces ». Là où d’autres échouaient, j’avais réussi. J’avais une place à Poudlard. Je m’étais fait accepter malgré mon accent russe, mon air d’asociale froide et tout ce qui pourrait me porter préjudice. J’étais… heureuse ? Non, surprise surtout. Des fourmillements parcouraient mon épiderme, me rendant aussi sensible qu’une toile d’araignée. Etrange comparaison, vous ne trouvez pas ? C’est que vous ne connaissez pas les propriétés des toiles d’araignées, elles sont…
« Appelez-moi Elza. » « Bienvenue à Poudlard, Elza. »
→ i am not a robot. ton pseudo : Jess. (a) ton âge : toujours le même. ton avatar : Rachel sekchy Hurd Wood. ton avis sur sonorus : toujours le même... WAAAAH ! si je te dis what else ? tu me réponds : un jour, tu me le présenteras, hein ? (a)
Dernière édition par Elizaveta M. Malinovski le Dim 14 Nov - 16:14, édité 11 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: MALINOVSKI ஐ poisoned lips. Dim 7 Nov - 19:03
reBienvenue :D
Galadriel E. Weasley
⊰ PARCHEMINS : 290 ⊰ INSCRIPTION : 09/10/2010 ⊰ CRÉDITS : cristalline ⊰ ÂGE RPG : seize ans ⊰ PSEUDO : * ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9644
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: hedley ☮ never too late ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE:
Sujet: Re: MALINOVSKI ஐ poisoned lips. Dim 7 Nov - 20:24
Oh, j'adore *_* *loin* ReBienvenue & bonne continuation pour ta fiche