crédit (Eden Memories.) → VAN ALLEN SEBASTIAN
Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme bibliothécaire depuis maintenant près de un an. Il est né à Londres en ce beau jour qu'est le 4 décembre 2037 en tant que sang mêlé ; à présent il vit toujours à Londres. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était très bon. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois d’ébène, mesurant trente six centimètres vingt et contenant une plume de phénix. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d’un cheval. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : sa famille réunie. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. De grosses araignées avec de multiples pattes, dans son cas. |
→ the best day of my life. - Citation :
- « Liam et Vanessa Van Allen ont le plaisir de vous faire part de la naissance de SEBASTIAN, né le 4 décembre 1937 à vingt trois heures trente deux, pesant deux kilos deux cent grammes. La mère et l’enfant se portent au mieux, merci ! »
Nous n’aurions pas pu faire plus simple ou plus court pour un faire part de naissance ; mais le temps n’était pas à l’écriture mais à la joie, à la fête. La naissance d’un premier instant est unique et ne peut pas être renouvelée ; aussi les parents profitaient un maximum de ces moments. Mais qui sont-ils ? Présentons-les. Liam Van Allen, âgé de vingt cinq ans à la naissance de son fils aîné, était un sorcier de sang pur, qui avait réussi moyennement ses études, avec quelques difficultés en potions. Il travaillait à présent au Ministère dans le Département de la Justice Magique, où travaillait son propre père auparavant (pistons ?). Il avait rencontré une jeune femme né moldue, appelée Vanessa Eastwood. Elle avait bien mieux réussi ses études à l’école Poudlard et avait remporté tous ses ASPIC avec brio. Cependant, en se mariant avec Liam, elle choisit, sachant qu’elle allait fonder une famille, un travail plus tranquille : elle devint employée dans une boutique de Prêt-à-Porter sur le Chemin de Traverse... Au lieu de choisir un bon emploi au Ministère. Trois ans après leur mariage, leur premier enfant naissait.
Comment raconter une enfance ? Alors que nous mêmes, nous nous en rappelons à peine. Sauf peut-être le moment où l’on a reçu le camion en plastique de ses rêves, où en l’occurrence un balai-jouet. Comme tout enfant, il a connu la joie, le bonheur les rires et l’amour, aussi bien que le malheur, les pleurs et le mal. En soi, rien d’exceptionnel... Sauf peut-être le fait qu’il soit sorcier ? La façon dont s’est manifesté la magie chez lui ne doit pas être un fait négligeable.
« C’était des phénomènes étranges. Sebastian devait avoir aux alentours de sept ans. comme tous les enfants, il jouait beaucoup, mais surtout il lisait énormément, peut-être même un peu trop pour quelqu’un de son âge. Le temps passait, et le temps de la normalité aussi. Ses cheveux lui poussaient jusqu’à la taille la nuit. Ou alors, lorsqu’il serait le chat de la famille contre lui, ce dernier passait du marron au bleu, parfois par le vert ou le rose fuschia. De plus, quand le petit garçon n’était pas content, les objets en verre à proximité de lui explosaient seuls. Malheureusement, même si c’est un phénomène relatif à l’enfance, Sebastian ne s’en est jamais départi, et encore aujourd’hui il fait exploser des choses sans le vouloir dès qu’il s’énerve. Petit capricieux en herbe ? Quand même pas. Mais malgré ces quelques soucis, Ses parents étaient heureux de voir la magie se manifester à travers leur fils. »
Deux ans plus tard, Sebastian avoisinait les neuf ans, et le tour de taille de sa mère avoisinait celui du Père Noël. Un nouvel enfant pour la famille ! Une fille, un garçon ? Telle était la question. Et pas question, comme les Moldus, de faire ces étranges photos pour voir le sexe de l’enfant. Sebastian se fichait bien de savoir ; mais il était content de savoir qu’il ne serait plus seul. Verdict ? C’était un garçon, trois kilos cent grammes, nommé Hayden Van Allen. Bienvenue chez les sorciers.
Des années, encore, et ensuite Poudlard. Le rêve d’un petit sorcier, accompagné de peur : va t-il se faire manger par une harpie ou écraser par un troll des montagnes ? Non, bien sûr. À peine le Choixpeau posé sur ses cheveux mi-longs que ce dernier hurla «
SERDAIGLE ! » à lui en arracher les tympans. C’était en titubant qu’il avait rejoint la table des bleus et argents. Fort heureusement, le jeune garçon se trouva rapidement de bons amis, avec qui il put passer une scolarité sans trop de problèmes (excepté celui de perdre la moitié de ses affaires chaque semaine, de s’endormir plus facilement après avoir lu un grimoire sur les sortilèges, ou de confier ses états d’âme à son chat). Il avait eu également, dès l’âge de quinze ans, un certain succès auprès des filles (le cliché du beau brun ténébreux, bon élève toujours un nez dans un bouquin ?). Mais il n’avait jamais paru intéressé, et trouvait plus agréable ses après-midis dans la bibliothèque. Il s’était découvert une passion pour les livres, et possédait une excellente mémoire ; il savait tout sur tout à force de tout lire. Mais craignant le titre de « Monsieur Je-sais-tout », Sebastian se résignait à se taire. Et puis, inutile de faire part de ses connaissances si c’est pour qu’elles soient rabaissées...
Mais son travail méticuleux fut récompensé lors de ses BUSE, et plus tard ses ASPIC. Il était particulièrement doué pour les métamorphoses, l’histoire de la magie et les potions ; mais il avait quelques lacunes en Défense contre les Forces du Mal, malgré un entraînement intensif. On ne gagne pas à tous les coups !
« Je suis un insatisfait. J’ai besoin de voir et ressentir la perfection. Je la recherchais trop durant mes années à Poudlard, mais cette bataille pour la perfection, additionnée à mon intelligence, m’ont permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. J’ai d’excellentes références, une culture sans précédent, ma magie s’est nettement améliorée et pour couronner le tout, je suis parvenu à avoir d’excellents contacts grâce à mon père, au Ministère par exemple. Je souhaite évidemment mettre mes connaissances au service des élèves de Poudlard ; leur faire comprendre à quel point c’est agréable de travailler, d’étudier, quant on sait ce qui nous attend dehors. Peut-être l’un d’entre eux sera le futur Ministre de la Magie, un autre le futur directeur de Poudlard, rien n’est jamais écrit ni prévu pour ce qui est du destin, mais je veux aider ce dernier à bien choisir.
Je n’ai pas honte de vanter mes qualités, j’ai tant travaillé pour les avoir. Il ne faut pas avoir honte de se vendre, dans le sens mélioratif, pour atteindre ses objectifs, ses rêves. Puisqu’au fond de nous, plus ne compte à part nous-mêmes. J’ai suivi mes désirs, mon instinct, avec l’espoir de mener la vie que je souhaite. Aussi je n’ai aucune hésitation et je suis prêt à tout. Et je ne suis jamais satisfait de ce que je fais, puisque je veux faire plus.
Je suis un insatisfait. »
Extrait du « Journal de Sebastian Van Allen, IV ».- Spoiler:
1132 mots.
→ oh, oh, it's magic, you know.Ô joie. Enfin, Sebastian allait peut-être pouvoir accéder à un poste tant convoîté au cours de ses dernières années ; le poste de bibliothécaire au sein de l’école Poudlard. Il avait le coeur qui en battait à la chamade, et une foule de souvenirs resurgissaient en lui alors qu’il grimpait les escaliers de pierre. Il s’était habillé simplement, avec une robe de sorcier noire et avait un sac en bandoulière. En fait, on aurait presque dit un élève de septième année. Sauf qu’il avait six ans de plus.
Il entendit subitement des cris. Ils étaient mêlés de rires et d’exclamations de surprise. Phénomène de groupe. Ayant soudain oublié la raison de sa venue, Sebastian bifurqua. Il marcha rapidement vers les éclats de voix... Et fit un bon de côté pour éviter ce qui ressemblait vaguement à un pot de confiture. Surpris, il s’approcha davantage, et vit ce qu’il nomma plus tard
« une gué-guerre ». De nombreux élèves s’étaient massés et s’affrontaient. Jets de papier toilettes, nourriture, ballon d’eau (Peeves était dans le coin ?), il en venait de partout ! Ésquivant de justesse un ballon d’eau, Sebastian tenta de distinguer les instigateurs de l’affrontement. Tiens, étonnant... Des élèves de Poudlard contre des élèves de Durmstrang. Décidément, certaines anciennes valeurs subsistaient encore. Et certaines rancoeurs également... Sebastian se souvenait d’avoir lu de nombreuses choses sur Grindelwald par exemple, sur ma magie noire pratiquée par Karkaroff il y a environ soixante cinq ans. Et de Dumbledore, garant des moldus et de la bonne magie, protecteur des sorciers et premier ennemi de la magie noire. Mais peut-être était-ce simplement dans ce cas-ci un conflit d’intérêt. Il entendait quelques paroles par-ci par-là.
« Retourne dans ton pays ! ». Ou encore
« Vous n’avez rien à faire ici, vous faites baisser le niveau de cette école. » Ou encore, quelques insultes. « Nez de harpie ! Bouse de dragon. ». Mon Dieu, le monde de l’adolescence resurgissait subitement devant ses yeux.
Il était resté un moment interloqué, plongé dans son monologue intérieur. Mais ce n’était plus le moment de réfléchir ; c’était celui d’agir. Avant que quelqu’un ne soit blessée dans la bagarre... Quoique c’était déjà trop tard, Sebastian voyait plusieurs yeux au beurre noir et quelques nez ensanglantés. Il se précipita :
« Protego ! ». Une barrière magique s’étala entre les deux camps et propulsa les élèves en arrière. Ils avaient l’air étonné. Sebastian ne leur laissa pas le temps de réagir et demanda, les yeux plissés :
« Qui sont les éléments déclencheurs ? ». Le silence se fit. La situation était un petit étrange, du fait qu’ils ne connaissaient pas le jeune homme. Sauf peut-être ceux qui avaient dix sept ans... Il n’y a que six ans que Sebastian avait quitté l’école. Les élèves baissaient les yeux. Sebastian répéta la question, avec un ton plus dur cette fois, qui laissait entendre qu’il pouvait s’y prendre autrement pour démasquer les coupables. Finalement, deux jeunes hommes lévèrent la main (un de Durmstrang, un de Poudlard), ils avaient le visage dur et l’air mécontent. Mais il ne fit guère attention à leurs moues et leur demande d’approcher. Il annula le sortilège du bouclier et murmura à l’attention des autres :
« Emmenez les quelques blessés à l’infirmerie, puis rentrez dans vos salles communes vous calmer. Vous ne voudriez pas être punis ? ».
Il fit signe aux deux garçons de le suivre. Ils ne disaient rien mais l’air penaud. Sebastian ne souhaitait pas entendre leurs explications ; il se doutait par exemple qu’elles n’auraient aucune valeur. Il leur dit simplement :
« À votre âge, il serait peut-être temps de vous prendre en main et de laisser les vieilles rancoeurs au placard. La vengeance est un plat qui se mange froid ; les vieilles histoires ne doivent pas être réactualisées, elles font partie du passé. Concentrez-vous sur vos études au lieu de vous chercher des noises. Je vais être gentil, je ne vous déconcerai pas. Je souhaiterai simplement que vous me promettiez de ne plus vous disputer. Un pas vers l’amitié ? ». Les garçons le fixaient, mais Sebastian ne cillait pas, et désigna leurs mains. Plus que résignés, ils se donnèrent une poignée de main. Puis l’un demanda : « Monsieur, qui êtes-vous ? ». Avec un léger sourire, Sebastian répondit :
« Avec de la chance, vos nouveau bibliothécaire ! ».
→ i am not a robot. ton pseudo : Madara ton âge : 17 ans ton avatar : Ben Barnes ton avis sur sonorus : Très sympa et tout, dommage que je ne l’aie pas connu avant ): si je te dis what else ? tu me réponds : ~
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