by FOX → MALFOY, CLEOPHEELIA NARCISSA, dite le maitre du jeu. Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Elle est née à Londres, Ste Mangouste en ce beau jour qu'est le 3 octobre 2042 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Londres. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de saule, mesurant vingt-trois centimètres et contenant un poil d'hyppogriffe. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une biche. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : un jeune homme qui l'aime finalement à sa juste valeur. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Celui-ci prend la forme d'une vieille femme aux traits tirés par la fatigue et au regard vide... en vérité, elle a peur de ce qu'elle pourrait devenir plus tard.

Errant dans les couloirs de Poudlard à l'heure où tous les élèves prenaient leur petit déjeuner, la demoiselle se dirigeait vers la volière pour répondre à la lettre que sa mère lui avait envoyé quelques heures plus tôt. Comme chaque début d'année, elle lui demandait si tout allait bien, si celle-ci n'avait pas oublié quelques affaires importantes et lui donnait les dernières nouvelles sur son cher père. En effet, celui-ci n'avait jamais pris la peine de lui écrire, considérant cela inutile. Soit. De toute façon, mademoiselle avait à présent l'habitude. Son père n'étant pas quelqu'un qui montrait facilement ses sentiments, elle n'avait jamais eu de réel contact avec lui. Les lettres étaient le minimum qu'il puisse faire et lorsqu'il y pensait, Cléopheelia en était ravie toute la journée.

Cependant, alors qu'elle traversait l'un des interminables couloirs de Poudlard, elle croisa deux élèves en pleine conversation... si l'on pouvait appeler cela de discussion. En effet, un septième année (qu'elle connaissait que trop bien pour avoir flirter quelques temps avec lui) martyrisait l'un des nouveaux arrivants. Une première année qui, si ses souvenirs étaient bons, était à Salem. Elle leva un moment un sourcil. En temps normal, elle s'en serait amusée et en aurait probablement profité de rejoindre le septième année pour s'esclaffer à ses côtés. Cependant, ce jour-là, elle n'était pas d'humeur. De plus, il n'y avait pas grand monde aux alentours et son masque de froideur pouvait bien disparaitre le temps de quelques minutes.

Cléopheelia s'approcha d'eux et alors que le jeune homme lui souriait, l'incitant à se moquer de la première avec lui, elle lui lança son regard le plus noir. « Monsieur Blackwood, je ne pense pas que cela soit raisonnable... effrayer une première année... tu baisses dans mon estime. » Il lui lança un regard d'incompréhension avant de lever les yeux au ciel. « C'est idiot Malfoy et puis, lâche-moi un peu tu veux. » Pour toute réponse, elle l'observa, sans broncher. « Excuse-moi ? On sait tous les deux que tu ne fais pas le poids saleté de gobelin... alors je te conseille de quitter immédiatement les lieux si tu ne veux pas à avoir affaire à moi. » Ils se jaugèrent un moment du regard et sans attendre, la demoiselle sortit sa baguette magique pour la pointer vers le jeune homme, qui ne dit rien. Certes, elle ne faisait probablement pas le poids contre lui, mais son assurance fit douter le septième année. Il leva les yeux au ciel et s'en alla, marmonnant qu'elle le regretterait une prochaine fois.

Malfoy se tourna ensuite vers la demoiselle, qui rougissait et tremblait comme une feuille. La remerciant de tout son coeur, ne sachant réellement, lui promettant qu'elle lui revaudrait cela, Cléopheelia redressa la tête. « J'espère bien que tu me revaudras ça... et la prochaine fois, ne compte pas sur moi pour t'aider. Tu as seulement eu de la chance que cela soit le bon jour. » Le petit sourire narquois sur ses lèvres, elle quitta alors les lieux, sans un regard pour la demoiselle et reprit son chemin vers la volière.

Spoiler:

Malfoy. Un nom qui en ferait frissonner plus d'un. D'autres, au contraire, riraient aux éclats en entendant ce patronyme peu commun. Malfoy ou l'une des familles les plus extrémistes qui puissent exister sur Terre. L'énorme polémique qui avait, quelques années auparavant, frappé cette famille. Cléopheelia le savait et il fallait bien avouer que cela lui avait longtemps fait peur. Elle se devait de faire honneur à cette famille si connue. Elle se devait de montrer que la dernière descendante des Malfoys était aussi cruelle et sadique que l'avaient pu être ses arrière grands-parents. Il est vrai qu'elle avait hérité de la diplomatie de Lucius, de la froideur de Draco et de l'arrogance de Scorpius... mais elle ressemblait aussi beaucoup à sa mère. Une femme douce, intelligente et passionnée. Elle lui avait d'ailleurs fait partager sa passion pour l'art et l'écriture. C'était une femme qui n'avait pas peur d'exprimer ses points de vues mais qui ne comprenaient pas l'acharnement des serpentards à se faire respecter des autres. Partagée entre ses sentiments et la façon dont elle devait se comporter, mademoiselle redoutait son entrée à Poudlard. Elle savait pertinemment que l'on comptait sur elle pour perpétuer la menace Malfoy dans l'école. Son père lui demandait de se comporter comme elle se le devait et sa mère ripostait que seule le cœur devait parler et qu'elle n'avait absolument pas besoin de ridiculiser les autres pour se sentir bien dans sa peau. Cléopheelia ou une demoiselle partagée entre ses sentiments. A vrai dire, la seule chose qui lui importait, était de se faire désirer, aimer et respecter des autres. Et porter un tel nom était bien difficile. Dès son plus jeune âge, mademoiselle était torturée par les ridicules surnoms que l'on lui attribuait et par l'absence d'amour de ses parents. Peu présents, elle était pourtant comblée par les multiples présents qu'ils lui envoyaient pour refermer cette plaie qui s'était formée peu à peu dans son cœur. Cléopheelia a longtemps recherché l'amour de son père... et a fini par comprendre que la seule façon d'y parvenir, était de le rendre fier en étant la plus ignoble et méchante petite fille... et tant pis si sa réputation devait être aussi exécrable que celle de ses ancêtres.

Oui, mademoiselle avait tout fait pour faire plaisir à son père, bien malgré sa mère. Celle-ci qui avait tout fait pour lui prouver que la méchanceté ne servait à rien. Pourtant, Cléopheelia n'en avait que faire. La seule chose qu'elle voyait, c'était la chaise vide de son père pendant ses anniversaires. Trop occupé à ses affaires, il lui envoyait simplement une lettre avec quelques nouveaux présents, qui restaient finalement dans leur paquet et qui pourrissaient dans les placards de la chambre de la jeune Malfoy. Elle ne voyait que son regard noir et ses reproches ; elle ne se tenait pas assez droite, sa tête n'était pas assez haute, son regard était trop chaleureux... ce n'était jamais assez pour lui. La blondinette avait donc tout fait pour lui ressembler, pour lui montrer qu'elle pouvait lui faire confiance et qu'il pouvait être fier de ce petit bout de femme... même s'il fallait délaisser sa mère qui lui donnait un amour sans condition. Après tout, elle lui avait toujours donné cet amour, elle savait donc qu'elle aurait toujours son soutien. Cependant, son père... c'était une toute autre histoire.

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23 décembre. Troisième année. Pré-au-lard.
Il neigeait. Cléo avait toujours adoré la neige. Cette délicieuse couverture qui recouvrait tout Poudlard et Pré-au-Lard. C'était leur première sortie de l'année et tous les troisième années avaient été excités à l'idée de découvrir ce fabuleux village. Pourtant, la froideur des rues était telle que la plupart s'était réfugiée dans les bars pour commander une bonne bière-au-beurre. Malfoy, quant à elle, avait préféré profiter des flocons de neige qui tombaient sur sa longue chevelure blonde. « Salut ! Tu t'appelles comment ? » S'écria une demoiselle au teint mât et à la chevelure brune. La blondinette fronça délicatement les yeux, cherchant à toute vitesse les informations qu'elle connaissait sur elle. Poufsouffle, troisième année. « Bonjour. Je m'appelle Cléopheelia. » Un petit sourire amusé se dessina sur les lèvres de son interlocutrice, alors qu'elle se retenait de rire doucement. « Quel drôle de prénom ! Je peux t'appeler Cléo ? » A cette proposition, Malfoy passa délicatement une main dans sa longue chevelure blonde avant de faire mine d'y réfléchir attentivement. Évidemment, elle connaissait déjà la réponse. « Non, ce sera Cléopheelia et si cela ne te plait pas, c'est pareil. De toute façon, tu n'auras aucune raisons de m'appeler. » Et sans un sourire, elle s'en alla, ne se retournant même pas pour voir le regard d'incompréhension que laissait la demoiselle sur son visage.


14 mars. Cinquième année. Parc.
Certaines personnes, lorsqu'elles ne se sentent pas bien, mangent toute la journée du chocolat. D'autres écoutent de la musique avec le volume au maximum. Cléopheelia, elle, c'était l'écriture. Elle se laissait emporter par son imagination débordante. Elle ne pouvait d'ailleurs pas s'empêcher de rêver d'une vie sans soucis. Mademoiselle écrivait donc des histoires d'amour, qu'elle ne vivrait probablement jamais puisque ses parents l'avaient déjà unis à un jeune homme pour le restant de ses jours. Elle se mettait également à écrire des histoires d'amitié, qu'elle ne connaissait pas, ayant que très peu d'amis et ne les considérant de toute façon, pas comme tels. Oui, derrière ce masque de froideur se cachait en vérité une demoiselle au grand cœur. « Wah ! C'est toi qui as écrit ce poème ? » Demanda son interlocutrice en lui tendant la feuille qu'elle venait de laisser tomber. « De quoi je me mêle ? » Lui répondit-elle en les lui arrachant avec une brutalité telle que la brune qui lui faisait face eut peur. « Pardon, excuse-moi... tu avais l'air triste. » Fronçant les sourcils, elle se retint de l'étrangler. « Et toi tu n'as pas l'air de prendre conscience qu'un grand danger te guette si tu continues sur cette voie-là. » Et sans un mot, elle sortit sa baguette magique pour la menacer avec. « Et je te préviens, si j'apprends que tu en as parlé... tu le regretteras amèrement. » Malfoy la quitta alors, se dirigeant vers le château, non sans oublier un regard menaçant du côté de la gryffondor.

23 juin. Sixième année. Salle commune.
Cléopheelia ne supportait pas voir les choses se passer sans son opinion et sans son consentement. De ce fait, c'était toujours elle qui préparait les soirées qui se passaient dans l'enceinte de Poudlard. C'était bien elle que l'on avait voir pour faire partie des invités et donc, connaitre le lieu et l'heure de la fête. En effet, puisque chaque soirée se passait dans un lieu précis et une heure précise, qui changeait en fonction des semaines. Debout, sur une chaise, elle avait donc réuni tous les élèves de sa salle commune. « Qui s'occupe des bière-au-beurres ? Bon, toi là, je compte sur toi. Et ramènes-en un paquet, il y aura du monde. Et qu'est ce que tu attends ? Dépêche-toi ! » S'exclama-t-elle alors que le jeune homme se précipiter vers la sortie pour réaliser ses vœux. « Toi, le roux ! Trouve-moi ce serpentard... le blond au nom imprononçable, il saura où nous trouver du whisky pur feu. » Elle descendit alors de la chaise et se dirigea vers un couple, qui semblait ne pas se préoccuper de ce qui se passait. Se mettant entre eux, elle les interrompit alors qu'ils allaient s'embrasser. «Vous deux, vous savez où se trouve la salle sur demande ? Bien, trouvez-nous une bonne salle avec de la bonne musique. » Elle se tourna ensuite vers les autres. « La soirée commence dans deux heures. Soyez prêt. » Quelques minutes plus tard, l'information avait fait le tour des couloirs de Poudlard et chacun se préparait à fêter la fin des cours, sous les ordres de celle qui s'était promue reine de l'école.

Bienvenue.
J'adore ta bannière

meeeerci beaucoup ! et oui, premier membre, est ce que cela veut dire que j'ai un rang privilégié ?
en même temps, jouer une descendante Malfoy avec Stam, haaan, le rêve ! :D

d'accord, merci pour la précision.