STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: Ange ou Démon | Robert ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: Maïa K. Callahan
Sujet: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Sam 30 Oct - 0:07
Il y a de l'orage dans l'air...
Accoudée à la table de ma maison, le menton niché dans le creux de ma main, je faisais distraitement tourner ma cuillère dans ma tasse de chocolat chaud, qui, avouons le, ne devait plus l'être du tout. Mon regard se promenait ici et là, à la recherche d'une quelconque occupation. Je laissais échapper un soupir avant de porter la tasse à mes lèvres pour boire son contenu d'une traite. Chose faite, j'abandonnais mon siège pour quitter la Grande Salle où, décidément, il n'y avait que très peu de monde. Je passai une main dans mes cheveux pour y remettre de l'ordre, ce qui, je le savais, n'eus pas beaucoup d'effet, mais cela je ne le découvris que plus tard, en passant devant une fenêtre qui me renvoya mon reflet. Pour une fois, je ne portais pas l'uniforme de ma maison, dimanche oblige.
Ce n'est qu'en arrivant dans le hall que j'aperçus une silhouette familière qui se faufilait à l'extérieur du château. A en croire sa trajectoire, elle se dirigeait vers le terrain de Quidditch. Un sourire s'était presque aussitôt glisser sur mes lèvres. J'étais d'une humeur exquise et cette irrépressible envie de bouger commençait sérieusement à m'oppresser. Sa présence ne rendrait que plus agréable une journée comme celle-ci. Alors que je m'apprêtais à le suivre, un nœud au ventre me stoppa immédiatement. J'avais cette impression de malaise et de gêne à l'idée de le revoir. La cause me revint très vite en mémoire. Lors de notre dernier face à face, il m'avait balancer un flot de parole au sujet de ma famille avant de me laisser en plan au milieu du couloir. En y repensant, j'étais légèrement irritée et, bien que je ne voulais nullement l'admettre, troublée. Je mordillais doucement ma lèvre inférieur, penchant ma frimousse lentement vers la droite, puis vers la gauche. Hésitante et peu assurée, je ne savais que faire.
Oh puis zut, au diable cette foutue discussion, je n'allais pas la laisser me gâcher la journée. Non, non, non et non. Je m'élançais à sa suite et regrettais aussitôt de ne pas avoir mis de manteau. Brrrr. Le vent glacé me frappa violemment lorsque j'atteignis l'extérieur. Mes cheveux virevoltèrent dans tout les sens, exécutant une danse déstructurée. Par la même occasion, ils envahirent mon visage trop pâle dont le froid avait légèrement teintée de rose mes joues. Je laissais échapper un grognement désapprobateur et ramenait en arrière cette tignasse sauvage pour la coincé dans mon écharpe et ainsi, l'empêcher de se mouver dans tout les sens. Je repris aussitôt ma course. Sa silhouette était devenue minuscule, ce n'était qu'un tout petit point au loin. Je ne l'aurais probablement pas reconnu si je ne l'avais pas vu sortir quelques instants auparavant. Le menton enfuit dans mon pull de laine, je pressais le pas pour le rejoindre au plus vite. Non mais quelle idée de sortir par un temps pareil pour courir après un Gryffondor avec lequel je ne cessais de me disputer... Enfin, non, pas tout le temps. Sinon je ne serais pas en train de lui courir après. Je ne savais même pas moi même pourquoi je ne cessais de retourner vers lui avec des idées farfelues et loufoques en tête. Ooooh, non, non, non, il ne fallait pas que je commence à réfléchir à ce genre de chose. Je balayais rapidement ces pensées.
J'arrivais enfin au terrain de Quidditch, le cœur battant la chamade, la respiration haletante, les joues rougies mais plus vivante que jamais. Je terminais ma chute en lui sautant sauvagement sur le dos. La surprise et le choc provoquèrent notre chute à tout les deux. Mon rire s'élevait sur le terrain de Quidditch, alors que je me roulais sur le côté pour ne pas l'écraser. Je me retrouvais couchée sur le dos, au beau milieu du terrain de Quidditch. Je laissais mourir mon rire, reprenant peu à peu ma respiration. Tu as de trop grandes jambes. Ou alors, c'est moi qui suis trop petite. Je tournais ma frimousse vers lui, souriante. J'étais pareil à moi même, je faisais comme si notre discussion précédente n'avait jamais eut lien. Oh je sais, c'était trop facile, à moins que ce ne soit compliqué. Je ne savais pas trop. Intérieurement, ça l'était, mais extérieurement, non.
Syrius S. Slyback
▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
⊰ PARCHEMINS : 572 ⊰ INSCRIPTION : 10/10/2010 ⊰ ÂGE : 28 ⊰ CRÉDITS : class whore/tumblr. ⊰ ÂGE RPG : Seize ans. ⊰ PSEUDO : winged syrius. ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 10480
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Dim 31 Oct - 1:45
Léonie Scamander & Syrius Slyback
l'ambiance était plutôt molle ce matin, à la table des Gryffondor. la raison? euh... on était dimanche? non mais, sérieusement, ce matin, en descendant dans la Grande Salle, j'avais eu une vision horrible. tous les élèves semblaient enfermés dans une sorte de demi sommeil. et moi qui étais une vraie pile électrique (un truc moldu), dès le matin, et jusque très tard le soir. c'était une horreur, une abomination, une insulte. généralement, je m'arrangeais pour mettre un peu d'ambiance, pour aider les autres à se réveiller, mais là, faire le travail tout seul, je ne pouvais sérieusement pas. déjà, peu de monde était présent de si bonne heure. mais le peu qui étaient présents auraient mal pris le fait d'être dérangé. je voyais déjà la scène: des regards noirs, tous braqués sur moi, si jamais je me mettais à ouvrir la bouche pour sortir le genre d'âneries que je sortais souvent. et, soyez en surs, je n'avais aucune envie de mourir si jeune, sous les coups de mes camarades zombies, jusqu'alors plongés dans un ennui profond. non mais, honnêtement, ils avaient l'air de limaces, à tourner mollement leur cuillère dans leur jus de citrouille, ou en croquant avec une lenteur incroyable dans leur pancakes ou leur croissant. UNE HONTE! et moi qui avais une chanson moldue dans la tête, particulièrement entrainante, j'aurais bien voulu la fredonner, mais je sentais déjà que mes talents de chanteur n'auraient pas fait fureur auprès de ces charmantes limaces. alors, moi aussi, au bout d'un certain temps, je finis par m'habituer au calme plat de la Grande Salle. je ne parlai pas pendant une bonne dizaine de minutes. j'étais bien trop occupé à avaler mon jus de citrouille, tout en lisant avec avidité les derniers potins de la gazette du sorcier. Puis, l'ambiance devint bien vite horriblement pesante, si bien que je finis par me lever, en disant très fort, histoire d'un grand nombre d'élèves présent dans la Grande Salle m'entende.
« allez bande de loques, je m'en vais Quidditcher. » ça m'étais venu comme ça, sur un parfait coup de tête. ce matin, en me réveillant, je n'avais pas eu envie de m'habiller en civil, comme tous les dimanche, mais j'avais préféré ma tenue de Quidditch. il fallait que je m'entraine, histoire de vérifier que je m'étais pas rouillé pendant les vacances. ça aurait été un désastre de me ridiculiser lors du premier entrainement commun, tout de même. alors en cet instant, je me pavanais, en sortant de la grande salle, mon ballais chéri à la main, avec mon uniforme rouge, qui portait le numéro neuf fièrement disposé dans mon dos. je ne savais pas pourquoi, mais j'aimais bien ce numéro. peut-être que parce que l'année de mes neuf ans, j'avais eu le privilège de passer l'été chez mon grand oncle -qui aujourd'hui était mort d'ailleurs- et qui m'avait appris des tas de mauvais tours à jouer à mon papounet chéri -lui aussi était fâché contre lui pour une raison quelconque. ou peut-être que ma vénération du neuf n'avais rien à voir.
d'une démarche assurée, donc, je me dirigeais vers le terrain de Quidditch, pour m'entrainer. depuis que j'avais appris que mon contrat de batteur était à nouveau renouvelé, j'avais été réellement heureux. jouer au Quidditch, c'était une seconde nature pour moi. de plus, tenir une batte entre les mains, et avoir le pouvoir d'envoyer les cognards où bon me semblait, même sur mes ennemis, était une distraction non négligeable. peut-être aimais-je un peu trop la compétition, aussi, ou la certaine popularité que m'apportais le fait de faire partie de l'équipe. non pas parce que j'étais un petit idiot ayant soif de popularité, mais juste parce que avoir des tas de personnes qui me félicitaient après chaque match était plutôt gratifiant. jamais je n'aurais cru, étant enfant, pouvoir atteindre une telle notoriété au sein de cette école de sorcellerie. maintenant que je l'avais, j'y avais pris gout, et je devais bien avouer qu'être connu de tous était pas mal agréable. parfois même, certains élèves venaient me serrer la main, alors que je ne les avais même jamais vu auparavant. ça, c'était le côté plutôt flippant. mais ne pensez pas que seul le Quidditch faisait de moi une personne connue ici, chez les jeunes sorciers.
il y avait une autre raison à mon espèce de popularité. d'abord, il y avait obligatoirement le duo de choc que je formais avec Galadriel, mon meilleur ami. il était vrai que peu de personnes dans ce collège, y compris les professeurs, étaient censés ignorer que nous étions certainement les meilleurs cerveaux dans le domaine de la malice, et des mauvais tours. potions, articles de farce & attrape, sorts inventés ou trouvés dans des livres... nous étions des experts en l'art de nous attirer des ennuis, mais surtout en l'art d'embêter nos ennemis, et justement, de leur faire regretter de s'être attiré nos foudres. avoir un Slyback et un Weasley qui s'unissent, ça peut donner le meilleur, comme le pire. alors, il n'était évidemment par rare de nous retrouver en heures de retenus, à cause de l'une de nos farces habituelles. nous pouvions prétendre, très fièrement, à la descendance de Fred et George Weasley, qui, en leur temps, étaient un peu dans le même genre que nous deux, toujours à inventer des stratagèmes à dormir debout pour faire régner une ambiance amusante dans le château qui pouvait être ennuyeux à bien des égards sans une bonne dose d'humour.
j'avais l'impression d'avoir marché vite, bien trop vite. en quelques minutes à peine, je me trouvais au centre du terrain de Quidditch, une batte à la main, me disant que je ferais peut-être mieux de voler un peu avant de passer aux choses sérieuses. sauf que, là, sans que je puisse m'en douter, des mains s'agrippèrent à mon cou - des mains que je reconnu comme étant féminines, sur l'instant. je fus tellement surpris que je n'eus même pas le temps de comprendre ce qui était en train de nous arriver. nous tombions à la renverse, en plein sur l'herbe. un rire s'éleva, résonnant dans le terrain à ciel ouvert. puis la fille parla. « Tu as de trop grandes jambes. Ou alors, c'est moi qui suis trop petite. » à sa voix, je reconnus tout de suite que c'était. c'était Léonie Scamander, une fille un peu trop étrange à mon gout. elle semblait changer de caractère comme de chemise, ayant un jour l'étoffe d'une parfaite Poufsouffle loufoque, et un autre jour le masque froid et insupportable d'une Serpentard. j'en avais d'ailleurs un peu marre. ça allait bientôt faire six ans que je supportais ses étranges sautes d'humeurs. il y a pas si longtemps, je lui avais d'ailleurs fait la morale sur son comportement. et là, elle se contenta de tourner son visage vers moi, comme si de rien n'était. moi, je ne pouvais pas me permettre d'oublier notre discussion. avait-elle décidé d'être elle-même pour de bon? ou allait-elle changer du tout au tout à nouveau, demain? « tu m'as tué là. » dit-il, reprenant ses esprits. il se tourna alors vers elle, avec un air sérieux qu'il n'avait pas réellement l'habitude d'adopter. « tu as pensé à ce que je t'ai dit? »
Spoiler:
1202 mots. à moi les 150 points ajoutés. t'es trop fort mon Sy :o aha, merci beaucoup. quand j'ai vu qu'on pouvait gagner des points avec les RP, j'étais trop content
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Lun 1 Nov - 2:26
tu m'as tué là. Je pivotais sur mon flanc, utilisant mon bras droit comme coussin. Mon autre main jouait dans l'herbe. Elle venait d'être coupée par les elfes de maison à en croire la coupe régulière et parfaite. Je souriais doucement, reprenant ma respiration doucement mais surement. J'avais une condition physique pitoyable. J'étais, certes, douées sur un balais -si cela n'avait pas été le cas, je n'aurais probablement pas été reprise comme attrappeuse dans l'équipe de Quidditch de ma maison-, mais mes compétences sportives s'arrêtait là. J'étais sérieusement en train de me dire qu'aller courir tous les jours me ferrait le plus grand bien. Hm. Une bonne résolution qui ne dépasserait probablement le stade de ma pensée. Aha. J'avouais sans complexe d'avoir un sérieux problème avec les efforts physique en général.
Je toisais le Gryffondor vêtu de son uniforme de Quidditch. La vieille rivalité qui opposait nos deux maisons refit surface, mais peut-être plus plaisante qu'à l'habitude. Sans doute était-ce du à mon humeur du jour. En fait, c'était même certain. Je suis contente de voir que tu t'entraine. Je n'aime pas gagné trop facilement. Je lui adressais un clin d'œil complice. Le ton de ma voix était amusé et n'était en rien agressive. Je n'avais nullement envie de me disputer avec lui. Malheureusement, lui ne semblait pas de cet avis. Voilà qu'il relançait un sujet fâcheux. tu as pensé à ce que je t'ai dit? Il n'en parlait pas clairement, mais je savais évidemment de quoi il voulait que l'on parle. J'aurais pu jouer les idiotes et feindre que je ne voyais pas de quoi il était question, mais cela ne servait à rien, cela ne repousserait que de quelques minutes la conversation. Je ne voyais pas trop comment je pouvais l'éviter, surtout maintenant qu'il était là, à côté de moi, et qu'il ne semblait pas vouloir partir comme il l'avait fait la fois précédente. Je m'allongeais à nouveau sur le dos, mon regard se détournant de lui pour se porter vers le ciel. Les nuages étaient sombre et cachaient la luminosité de ce début de journée. D'une certaine façon, j'étais en train de le fuir, lui et son regard. Mes lèvres se pinçaient l'une contre l'autre, hésitante.
Je me rappelais soudain à quel point il pouvait se montrer agaçant. Je retrouvais souvent ce même énervement vis à vis de mon meilleur ami. Peut-être parce qu'ils étaient les deux seuls à oser me parler sérieusement de la situation. Ils n'essayaient même pas d'enrober leur mots de faux semblants, non, ils s'exprimaient clairement. Plus encore, ils me forçaient à réfléchir sur celle que j'étais réellement, ils m'obligeaient à revoir ma position vis à vis de cette famille à laquelle je n'appartenais plus réellement tant je m'étais éloignée d'eux. Pourquoi? Je le savais sans trop le savoir. C'était complexe et de toute façon, je n'avais aucune envie d'affronter cette vérité. Aaaaah oui, Syrius me donnait des envies de meurtre ou de fuite. J'hésitais sérieusement entre ces deux possibilités, mais puisque le meurtre m'enverrait directement à Azkaban, je n'avais pas réellement le choix.
Après un silence pesant et gênant, j'en revenais à lui avec un sourire joueur. Je pense trop et finalement, je ne pense rien. Hm. Bravo Léonie. Dans le genre je lance un ramassis de bêtise sans queue ni tête, je suis sans doute la championne toute catégorie. Le pire c'est que sur le coup, je ne semblait même pas me rendre compte de ma stupidité, ou alors, je le cachais bien. J'avais bondis sur mes peids et je tirais sur le bras du jeune homme pour qu'il se redresse. Un entrainement en musique, ça te dit? Mais attention, ne répète à personne les secrets de mes acrobaties exceptionnelles. Je riais, doucement, comme si je tentais de lui faire avaler une pilule particulièrement difficile.
Le vent s'éleva soudain, me fouettant le visage sans la moindre douceur. Étrangement, cette sensation était agréable, plus encore, elle me faisait un bien fou, comme si elle me lavait de toute ces pensées auxquelles je ne voulais plus avoir accès. Je fermais les yeux et soulevais mes bras à la perpendiculaire, profitant ainsi pleinement de la brise. Tu crois que je peux m'envoler? ♪ Sous le veeeeeeeeeeeeent ♪ Étais-je réellement en train de chanter une chanson moldue? Moi? Celle qui prétendait ne rien vouloir avoir a faire avec ce monde pitoyable et grotesque? Je ne savais même pas comment je connaissais cette chanson. Peut-être était-ce mon frère qui l'avait écouté en boucle durant l'été et que je m'en étais imprégnée. Je n'en savais trop rien, et a dire vrai, je m'en fichais pas mal.
Dernière édition par Léonie N. Scamander le Mar 2 Nov - 8:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Lun 1 Nov - 10:46
c'était bien étrange, la relation qui nous unissait. en un sens, cette fille, je l'adorais. elle était délirante, un peu comme moi, mais en bien plus bizarre. et elle gâchait parfois tout ce qu'elle avait en elle, pour porter un masque stupide qui était bien loin de lui aller à ravir. c'était une horreur de la voir lorsqu'elle était comme ça. et dire que nous pourrions nous entendre parfaitement, s'il n'y avait pas cette petite imperfection de sa part. c'était idiot de nous disputer comme nous le faisions si souvent, lorsqu'elle prenait cet air supérieur totalement insupportable. et pourtant, on ne pouvait visiblement pas s'en empêcher. c'était plus fort que nous. on s'adorait, mais en même temps, on se détestait. et ça, mes amis, c'était vraiment des sentiments spéciaux. vous savez, c'était réellement flippant de ne pas savoir si elle était une amie, ou une ennemie, ou les deux. flippant, je vous dis. mais j'avais pris sur moi, et même un peu trop souvent à mon gout, lui pardonnant ce petit défaut. mais voilà, il m'avait semblé que j'avais bien trop enduré ses petites sautes d'humeurs, et à présent, j'en avais ras la casquette. soit elle me parlait, en restant elle même, soit elle s'en allait définitivement de mon réseau d'amis, pour rester à jamais cet espèce de stéréotype de la pure Serpentard, qu'elle n'était pas au fond. elle semblait parfaitement contrôler la situation. pour ma part, j'étais perdu. je ne savais plus du tout ce que je devais penser de Léonie. parfois, elle était tellement elle-même, et tellement géniale, que je ne pouvais que l'apprécier énormément. mais lorsqu'elle atteignait son apogée, elle ne pouvait que retomber, et la chute était terrible. pour moi, du moins, puisqu'elle ne se semblait pas se soucier des masses de ses changements d'humeurs aussi rapides que lorsqu'un arc en ciel apparait, ou lorsqu'un vent terrible s'abat sur nous, alors qu'on ne s'y attend même pas. c'était ça, Léonie, une tornade qui passe, qui vous laisse sans voix, tant elle est à la fois étrange et merveilleuse, et qui finit par vous laisser tomber, avant de vous reprendre, et de vous laisser à nouveau. et ce cercle n'avait évidemment pas de fin. en tout cas, moi, je n'en pouvais plus de ça. il fallait que ça s'arrête. alors j'avais voulu tirer les choses au clair, en devenant sérieux. pour une fois que je l'étais, d'ailleurs. je lui avais dit qu'il était réellement très mauvais de se mentir à sois même, et qu'elle allait bientôt être prise à son propre jeu, si elle continuait ainsi. cacher la personne qu'elle était au fond d'elle même était loin d'être la meilleure des solutions.
avec les choses que je lui avais lancé à la figure lors que notre dernière conversation, ou plutôt dispute, j'étais bien étonné qu'elle ait le cran de se présenter devant moi, comme ça, avec l'air de n'avoir absolument rien fait. ça, c'était réellement insupportable à voir. « tu as pensé à ce que je t'ai dit? » lui avais-je demandé, allongé sur l'herbe, avec un air sérieux, perdant mon sourire pour devenir impassible. MERLIN ce que je détestais être ainsi. les discutions sérieuses, ce n'était vraiment pas mon point fort, mais lorsqu'elles étaient inévitables, je devais bien m'y coller, même si c'était l'une des choses qui me dégoutait le plus. en tête de la liste des choses indésirables dans mon univers timbré et illicite, il devait y avoir mon père, et lui en première position. cet enfoiré de moustachu m'en avait fait baver, durant toute mon enfance, et continuait à me pourrir la vie dès qu'il en avait l'occasion. cet espèce de sang-pur à la manque avait toujours rêvé que je devienne comme lui, mais s'être rendu à l'évidence que je ne serai jamais un bon petit soldat lui avait été réellement très du à avaler. alors, il s'était à présent mis en tête de me martyriser, ce que je lui rendais bien, d'ailleurs. mais lui, ce salop, laissait des traces. la preuve vivante, c'était moi, cet été. il s'en était pris à moi, en me frappant, tout ça parce que j'avais peint mon mur en rouge et or, que j'avais collé des affiches supportant les Gryffondor, avec ma petite sœur, ainsi que des photographies purement moldues, vous savez, celles qui ne bougent pas d'un poil. et ça, visiblement, il n'avait pas apprécié. mon été avait été complètement immonde, à cause de lui, à cause de ma famille. heureusement que ma petite sœur et Galadriel étaient là, sinon j'aurais certainement tenté de me défenestrer ou de me pendre avec mes draps. enfin, Galadriel était là uniquement par pensées, puisque mon père avait depuis toujours interdit que nous correspondions pendant les vacances, lui et moi. une teigne, ce vieux, je vous dit! ma famille était merdique, à une exception près.
elle finit par répondre, après quelques secondes de réflexion intense, ayant semblé hésiter. « Je pense trop et finalement, je ne pense rien. » la réponse qui, techniquement, n'avait aucun sens. j'étais au bord de la crise de nerf, et pourtant dieu ce qu'il m'en fallait pour m'énerver, moi, Syrius Slyback, Gryffondor à l'humour en or. j'en fais trop? elle avait ce sourire joueur que je n'appréciais pas, dans cette situation précise. ce dont je désirais discuter n'avait absolument rien de marrant, et pourtant elle souriait. elle ne me facilitait définitivement pas la tâche, comme si elle voulait que j'oublie ce détail. elle prit mon bras, en me relevant. nous étions à présent debout, alors qu'elle me dit. « Un entrainement en musique, ça te dit? Mais attention, ne répète à personne les secrets de mes acrobaties exceptionnelles. » était-elle sérieuse? parce que intérieurement, à cet instant précis, je n'avais aucunement envie de rire. j'avais d'ailleurs été réticent à l'idée de me remettre sur pieds, mais cette fille avait plus de force que je ne l'avais prévu. j'étais en train de bouillir, à petit feu.
c'était bizarre, d'être seul, avec elle, ici. c'était tellement grand, et nous étions tellement petits, presque insignifiants. elle avait beau m'énerver énormément en cet instant précis, j'adorais la positions dans laquelle nous étions. le ciel était complètement apte à nous dévorer, juste au dessus de nous, et le vent se mit à souffler, laissant au passage ses cheveux tourbillonner avec douceur. et, prenant une pose ressemblant étrangement à celle du Titanic, film moldu que j'avais visionné durant mon enfance, elle se mit à chanter. « Tu crois que je peux m'envoler? ♪ Sous le veeeeeeeeeeeeent ♪ » c'était de la torture. comment réussir à lui faire la tête, alors que la tentation de chanter avec elle était omniprésente? il fallait que je sois fort.
sans trop de douceur, ayant conscience que j'interrompais un instant qui aurait pu être gravé à jamais, pour sa beauté niveau amitié, je lui pris le poignet, l'obligeant à se placer normalement, la retournant pour qu'elle se trouve face à moi. « Léo, je n'en peux plus. » et c'était vrai. mon esprit était complètement embrouillé, et c'était de sa faute. mon ton était étonnamment grave, et mon humeur semblait s'accorder avec le ciel, qui s'était soudain imprégné de nuages drôlement gris, typiquement automnales. « j'en ai marre d'être victime de tes sautes d'humeur. il faut que ça cesse. »
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Mar 2 Nov - 8:12
Lorsque je sentis sa main étreindre mon poignet pour me faire brusquement revenir à la réalité, je savais qu'il voulait avant tout me faire revenir à SA réalité dans laquelle une discussion sérieuse était inévitable. Léo, je n'en peux plus. Ça réplique claque dans l'air, me confortant dans mon idée. Une idée qui m'était fortement désagréable, il faut bien le dire. Mon sourire s'évanouit à nouveau pour laisser place à une moue légèrement boudeuse, enfantine et emplie de tristesse. Je le toisais. Outre la gravité de sa voix, je pouvais voir son agacement sur ses traits. Que pouvais-je bien faire? Parler de ce que j'avais sur le cœur? M'ouvrir à lui pour lui dire toute la vérité rien que la vérité? Je ne savais pas si j'en avais envie, je ne savais pas si j'en avais la force, tout simplement. Rien que d'y penser, je ressentis une douleur à l'intérieur de mon être. j'en ai marre d'être victime de tes sautes d'humeur. il faut que ça cesse. Victime. Ce mot résonna étrangement dans ma tête. Je me sentais étrangement mal de l'avoir mis dans une pareil situation et en même temps, j'avais envie de lui lancer au visage qu'il savait à quoi s'en tenir dés le début... Ou presque.
Ces propos ressemblaient vaguement à une menace. Changer ou ne plus jamais me retrouver en sa compagnie. J'ouvrais la bouche, la refermait aussitôt, et ce à plusieurs reprises. Je tentais de ne pas me laisser gagner par la mauvaise humeur et lui donner des raison de partir loin de moi. Non, il ne pouvait pas, mais pour cela, il fallait que je parle. Tu ne sais pas ce que c'est. Non, il ne savait pas, ou du moins, il ne le savait pas de la même façon que moi. Nous avions tout les deux tourner le dos à nos familles, mais nous ne le faisions pas pour les même raison. Lui s'assumait pleinement, alors que moi, c'était tout le contraire, je ne m'assumais pas en tant que Scamander alors que je l'étais pleinement -ou presque- en tant que Serpentard. Oh, j'avais de temps à autre besoin d'exploser, mais c'était ma façon à moi de maintenir cette équilibre et de ne pas perdre pied. Je gère la situation comme je peux, d'accord !? Les larmes venaient me brûler les yeux et je détestais cela. Je détestais montrer mes faiblesses. C'est bien pour cela que j'avais commencé à porter ce masque. Raaah. Mais il avait le don de surprendre mes larmes, pire, de surprendre mes faiblesses. Contrairement à la gamine qu'il avait rencontré il a un peu plus de cinq ans, je refusais qu'il me voit pleurer. Je me dégageais de l'étreinte de sa main d'un mouvement brusque et lui tournait le dos pour faire quelques pas afin de m'éloigner de lui. Je passais rapidement les doigts sous mes yeux pour empêcher les larmes de rouler sur mes joues.
Tu n'as pas le droit de me demander ça. Il n'avait pas le droit? Malheureusement, si, il l'avait. Je ne voulais pas qu'il me le demande, c'était différent. Voilà, il avait réussit à m'embrouiller comme je l'embrouillais depuis longtemps déjà. Son changement d'humeur soudain à mon égard me fit comprendre à quel point cela être difficile pour lui de subir les miennes et pourtant, je me refusais d'arrêter, c'était plus fort que moi, c'était comme cela depuis tellement longtemps que j'avais un réel besoin d'être ces deux personnes différentes et pourtant complémentaire. Je me complaisais dans cette situation, j'appréciais chacune des personnes, mais certaines d'entre elles ne comprendraient pas celle que j'étais réellement. Même si je commençais sérieusement à me demander si je n'étais pas ces deux personnes. Si à force, je ne m'étais pas complètement imprégnée de ce personnage créé de toute pièce. Aaaah ma tête allait exploser et nous n'avions pas encore réellement parler de ma famille.
Que pouvais-je bien dire de toute manière? Je ne savais pas trop, mon meilleur ami était plus apte à parler de ce que je ressentais que je ne l'étais moi même. Je n'avais jamais réussis alors que lui, lisait en moi comme dans un livre ouvert. Il déchiffrait la moindre de mes émotions. Cela m'avait toujours troublé. Comment parler d'eux? Je les aimais autant que je les détestais et méprisais. Pourquoi? Encore une fois, je n'en savais rien. Il n'y était sans doute pour rien, non, c'était ma peur d'affronter les autres qui m'avait détourner d'eux, tout simplement. Je n'assumais pas ce que j'étais, contrairement à eux, contrairement à Syrius. J'étais faussement courageuse, je n'affrontais rien, je fuyais. Les larmes coulaient sans que je puisses les retenir. J'enrageais. Je tremblais. J'étais en colère. Je voulais croire que c'était contre Syrius, mais la vérité, c'est que c'était à moi que j'en voulais. A moi et à mon incapacité de comprendre mes propres sentiments, à savoir réellement ce que je pensais et à trouver les mots pour le dire. Je frappais dans le sol, ce qui ne fit pas grand chose à pars arracher une petite brindille de rien du tout. Autour de moi, le vent n'en faisais qu'à sa tête, il s'en prenait à mes cheveux, les faisant voler dans tout les sens. Je respirais profondément, tentant de retrouver un semblant de calme et surtout, de cesser les saccades qui secouait mon corps à cause de mes sanglots. Le Gryffondor devait être à quelques pas de moi et c'était le pire dans l'histoire, savoir qu'il assistait à une scène aussi pitoyable.
Syrius S. Slyback
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Ven 5 Nov - 22:28
je n'étais pas énervé. non, pas du tout, même si les expressions sur mon visage étaient bien difficiles à déchiffrer. j'avais un espèce de masque, tout pâle, et sans la moindre émotion. ni haine, ni joie, ni énervement. dans ses instants là, je ne m'aimais pas du tout. c'était comme si je perdais tout humour, pour faire le point. c'était rare, mais pas impossible non plus. et Léonie en était la principale cause, en cet instant précis. « Tu ne sais pas ce que c'est. » non, et heureusement d'ailleurs. je n'aurais voulu pour rien au monde d'être à sa place. vous savez, ça devait pas être facile de ne pas savoir sur quel pied danser. suivre la loufoquerie de sa famille, ou s'enfermer dans un rôle de mauvaise verte & argent, pour se prouver à elle-même qu'elle pouvait être quelqu'un de complètement différent? ça devait être étrange. ne pas aimer assez ses parents pour les suivre dans leurs opinions. pourtant je savais ce que c'était, mais moi je m'étais tourné vers la meilleure partie de moi-même plutôt que la plus mauvaise. j'avais renié toute ma famille, excepté ma petite sœur, préférant les laisser à leurs horreurs. les suivre dans leurs idées de pauvres sangs-purs haïssant les "sangs-impurs", ou dans leurs pratiques horribles se servant de magie noire, très peu pour moi. finalement, si, je savais parfaitement ce que c'était. vouloir se détacher complètement de mes géniteurs, je l'avais voulu aussi. sauf que, à la différence de la jeune femme, j'avais en quelques sortes fait " le bon choix", préférant rester moi-même plutôt que de porter un masque parfaitement odieux et stupide. « Je gère la situation comme je peux, d'accord !? » me lança t-elle, quelques larmes naissant au creux de ses paupières.
« mais Léonie, y'a pas de situation! tu ne devrais même pas avoir ce genre de problème! » lui répliquai-je, tentant de ne pas faire attention aux larmes qui commençaient de couler. je ne supportais pas de voir pleurer quiconque. et surtout pas les filles. je m'arrangeais toujours pour faire rire les gens, pas pour les faire verser des larmes. et c'était d'ailleurs comme ça que nous nous étions rencontrés, Léonie et moi. dans une barque, à faire sécher ses larmes. je n'avais jamais bien su pourquoi elle avait pleuré ce jour là, mais à partir du moment où elle avait rit, j'avais été heureux à mon tour. et la voir, comme ça, pleurer, ça me renvoyait l'image de la petite fille triste, il y a presque six ans, assise dans la barque, pleurant dans son coin. et le pire c'était que ses larmes étaient en partie de ma faute. elle qui avait semblé si joyeuse lorsqu'elle m'avait sauté sur le dos, ou même quand elle avait commencé à chanter... et mon bras qui la tenais en place, elle le rejeta, d'un mouvement brusque, et fit quelques pas pour s'éloigner de moi, en me tournant le dos. je vis d'ici qu'elle passa sa main sur ses joues, pour essuyer les larmes qui y coulaient. j'aurais voulu la prendre dans mes bras, mais l'instant était inadéquat. je devais rester fort, et supporter de voir pleurer celle que j'avais longuement considéré comme mon amie, même si au terme de cette discussion, elle ne le serai peut-être plus, à elle de le décider. « Tu n'as pas le droit de me demander ça. » je me mis à avancer près d'elle, d'un pas doux et plutôt hésitant. comment lui faire comprendre tout sans être blessant? j'avais envie qu'elle comprenne, et je ne voulais pas la pardonner sans qu'elle me donne des résultats concluants. soit elle devenait elle-même, et dans ce cas l'éventualité d'un "nous" amical serait envisageable. soit elle restait cette fille odieuse qu'elle était en présence de tout les autres élèves, celle que je haïssais d'une haine bien trop fort pour l'exprimer avec de simples mots. j'étais juste derrière elle. avec le vent qui soufflais, certains de ses cheveux me frôlaient les joues.
« alors tant pis. je ne te demanderai plus rien. » lui dis-je près de l'oreille. j'avais opté pour un ton que j'avais voulu doux. il l'avait été. même s'il ne collait pas du tout avec mon état d'esprit. j'avais envie de lui hurler toutes les paroles que j'avais prononcé. « mais oublies moi. » lui lançai-je, avec une voix plus forte, en commençant à marcher à reculons, avant de me retourner pour de bon, cherchant à rejoindre les vestiaires. si elle me rattrapait, tant mieux, même si je risquais de lui exploser à la figure pour de bon. sinon, tant pis...
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voilà ma Léo d'amour j'espère que tu aimeras, malgré la qualité médiocre --' et pardon pour l'attente, mais comme tu le sais, je n'avais plus internet :) Ah, si elle le rattrape, je sens que ça va être marrant, y'a moyen qu'il s'énerve bien et mieux vaut de pas s'attirer les foudres d'un Syrius en colèèèèèèère.
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Mar 9 Nov - 12:02
Alors tant pis. je ne te demanderai plus rien. Son murmure me glaça le sang, je sentis un frisson parcourir mon échine. Cela n'avait rien avoir avec le froid qui sévissait autour de nous, cela n'avait pas plus avoir avec la proximité de Syrius, non, cela venait de ses mots et de leur prétendue douceur qui les rendait encore plus douloureux. Il ne se doutait probablement pas de la brutalité de l'impacte qui venait de me frapper en plein cœur. J'avais l'impression que l'on venais de le plongé dans une eau si froide qu'elle en était brulante. Mais oublies moi. Le deuxième assaut fut plus violent encore, je ne m'y attendais pas, pas après la douceur dont il avait fait preuve. J'ignorais ce que je préférais, mais j'étais certaine d'une chose, il s'éloignait, il partait, il venait de me dire au revoir et si je ne faisais rien pour le retenir, cela deviendrait un adieu.
J'étais coincée sur cette foutue corde, mon équilibre était de plus en plus menacée et je risquais à tout moment de basculer dans le vide qui s'étendait sous mes pieds. Le moindre de mes pas pouvait me faire défaut, que ce soit d'un côté comme de l'autre. Et pourtant, le temps était contre moi, je devais faire un choix que je n'étais pas prête à faire. Ma tête me faisais souffrir et menaçait d'autant plus ma situation. Mon cœur battait rapidement, trop rapidement sans doute. A croire que mon malaise ne suffisait pas, non, la nature avait décidé de se déchaîner contre moi, comme pour me cracher son désaccord en pleine face et surtout, me faire prendre conscience que cette façon de vivre n'était pas saine, ni pour moi, ni pour personne. Le pluie commençait à tomber. Les gouttes s'écrasaient sur mon visage et se mêlaient aux larmes. Finalement, ce n'était pas plus mal. Qu'elle vienne balayer toute cette tristesse et toute cette frustration que j'avais laisser dégouliner aussi vulgairement.
Et soudain, une question me frappa en plein fouet : Pourquoi cette hésitation? Pourquoi est ce que je m'étais attaché depuis tout ce temps à ce Gryffondor? Pourquoi avait-il tant d'importance? Je ne le comprenais pas. Nous nous étions déchirer bien plus souvent que nous ne nous étions complice. Je l'avais heurter, je lui avais craché mon venin en plein visage et j'y avais même prit du plaisir. Lui me l'avait toujours parfaitement rendu et m'avait à son tour blessé, beaucoup plus que ce que je ne voulais bien lui avouer. Je lui vouais une haine sans pareil, mais j'en retournais à lui. Je cherchais la réponse trop loin alors qu'elle était sous mon nez depuis tout ce temps. Je tenais à lui plus que de raison parce qu'il était le seul a pouvoir me pousser dans mes retranchements, le seul qui n'acceptait pas celle que j'étais devenue, le seul qui me prouvait que peu importe qui j'étais, il y aurait toujours quelqu'un à qui déplaire, il était le seul lien qui me maintenait à celle que j'étais réellement.
Hm... Non. A force de mentir sur mon identité, j'avais finis par me persuadé que c'était ce que j'étais, tout simplement. Oh, je n'avais certainement pas dis au revoir à l'autre moi, celle que j'étais auparavant, la preuve, j'en revenais toujours à elle. Pourquoi d'ailleurs? Pour maintenir l'équilibre. Parce que sans être réellement moi, je ne pouvais pas non plus être l'autre. Je me demandais seulement si ce que j'étais réellement n'avait pas elle aussi besoin de l'autre, de cette nouvelle partie, de celle que j'étais devenue. Je ne parvenais pas à trouver mes mots, tout semblait si flou et pourtant si clair. C'était un paradoxe, j'en était bien consciente. J'étais un paradoxe. C'était bien cela le problème. J'étais aujourd'hui coincée entre mes contradictions, ignorant de quelle façon je pourrais m'en sortir. Ignorant si le choix que j'allais faire pouvait être changé, si un retour en arrière serait possible. J'avais parfois l'impression de devenir folle. Peut-être que je l'étais devenue. Peut-être que j'avais besoin d'aide pour m'en sortir. Peut-être que ce masque que j'avais tant porter avait finit par m'emporter dans un monde régit par la folie et la démence.
Ce qui se passa ensuite? Je n'en avais aucune idée. J'eus l'impression d'être poussée par une force étrange qui ne venait pas de moi, une impulsion, un élan qui me propulsa vers lui. Je laissais échapper un cri déchirant sans trop savoir pouvoir. La démence je vous dis, qu'est ce que cela pouvait être d'autre? Peut-être la prise de conscience, enfin, elle venait, elle me frappait, c'était comme sortir de son sommeil après avoir reçu un verre d'eau en plein visage. Cela tombait bien, la pluie tombait et ne semblait pas vouloir s'arrêter. Bizarrement, cela ne me faisait rien, je ne l'avais remarqué qu'à moitié, bien trop occupé à tenter de sortir de la prison de mes pensées.
C'était à mon tour de lui saisir le bras pour le forcer à me faire face, le forcer à me regarder et à revenir vers moi. Par sa geste je l'empêchais de partir et surtout, je le faisais entrer à nouveau dans ma vie. Non. Ma voix frappa, autoritaire et forte, pour la première fois depuis le début de cette conversation. Non, tu ne peux pas. Non, je ne veux pas. Non, tu ne partiras pas. J'en ai besoin. Parce que sans toi, j'aurais plus difficile à revenir.... Enfin, j'aurais plus difficile à être cette Léonie. J'ai besoin d'être elle, sinon je ne tiendrais pas. Mais j'ai besoin d'être celle que tu détestes, parce que ça fait trop mal, c'est trop dur d'être cette Léonie, c'est trop dur de voir à quel point on me méprise, c'est trop dur d'être celle dont on se moque tout le temps. Je n'ai pas ta force, alors j'ai besoin de toi pour que tu m'en donnes. Parce que je n'y arriverais pas... Je ne sais même pas si j'en suis capable. Je me taisais enfin, le souffle court après avoir balancer de flot de parole qui me brulait la gorge depuis trop longtemps et qui ne demandaient qu'à sortir. Je reprenais ma respiration, étonnée et soulagée d'avoir pu dire tout haut ce qui me hantait depuis tellement longtemps.
Je ne veux plus être cette petite fille qui pleure et que tu es obligé de consoler parce qu'elle n'est pas assez forte et courageuse pour assumer ce qu'elle est. Je ne voulais pas être vue comme la fille loufoque, la Scamander, je veux être plus que ce nom. Tu vois? J'ai pas trouvé mieux pour montrer que j'étais pas uniquement un nom. C'est nul? Je sais. Mais que veux-tu que je fasse? J'ai l'impression de plus pouvoir retourner en arrière... Je pleurais encore et toujours, inlassablement. par chance, la pluie venait me couvrir. Oh et puis merde, même si cette foutue puis n'avait pas été là, cela faisait beaucoup de bien. Je n'avais pas trouvé de solution mais je me sentais libérer d'un poids qui pesait sur mon cœur depuis trop longtemps. Mon regard était resté ancrer dans celui du jeune homme. Je me rendis seulement compte de la force avec laquelle je lui retenais le bras et le relâchais aussitôt, laissant une petite marque rouge sur son avant bras. J'haussais les épaules, voilà, il savait tout et moi, je ne savais pas quoi faire, j'attendais un miracle.
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Dim 21 Nov - 6:22
le problème, ici, c'était que je n'arrivais pas le moins du monde à décider si j'étais en colère contre elle ou non. parce qu'il était clair que mon cœur s'était emballé tout seul, et battait maintenant à cent à l'heure, signe que la situation était difficile à vivre, et que c'était plutôt intense. était-ce seulement le feu de l'action qui me rendait comme ça? ou y avait-il une part de colère énorme cachée en moi. sérieusement, je ne parvenais pas du tout à définir ce que je ressentais. j'étais étrangement déçu, ça oui. elle était idiote à vouloir être une autre personne alors que la vraie Léonie était si belle, si gentille, et tellement meilleure que la fille de Serpentard odieuse et capricieuse. mais elle ne semblait pas s'en rendre compte, ou alors si elle en avait conscience, elle ne prenait pas ce fait en considération. et elle avait tort. à cet instant j'avais envie de la prendre par les épaules et de la secouer, comme pour remettre son cerveau en place. je voulais qu'elle se rende compte de toutes les choses qu'elle avait louppé, toutes les choses qu'elle avait détruite, en se comportant de la sorte. notre amitié faisait-elle partie des choses brisées par les fautes de la jeune femme? face à cette question, je n'avais pas non plus de réponses. je savais juste que rien n'était comme avant, et que tout avait changé depuis le jour ou j'avais fait sourire une petite fille pleurant toutes les larmes de son corps dans une barque en direction de Poudlard. avions nous seulement un jour été amis? à présent, il m'arrivait d'en douter, malgré moi. je ne voulais pas remettre en cause notre relation, tout bousculer, mais il le fallait. je me posais des tas de questions et j'étais en droit d'obtenir des réponses. visiblement elle ne semblait pas prête à me les donner de son plein gré. « alors tant pis. je ne te demanderai plus rien. » lui dis-je, dans l'oreille. que voulais-je exactement? c'était flou, même pour moi. j'avais simplement envie qu'elle retourne auprès de sa famille, qu'elle annonce à ses parents qu'elle les a toujours aimé, mais qu'elle a juste joué à l'idiote, qu'elle le regrette. je voulais qu'elle redevienne la fille qu'elle était réellement, et pas cette copie conforme du stéréotype pur de la vilaine Serpentard. et puis, plus que tout, j'avais envie qu'à son tour, elle joue son rôle d'ami envers moi.
« mais oublies moi. » lui dis-je, un peu plus fort, pour qu'elle m'entende, malgré le vent soufflant ce jour là, et malgré la distance que je mettais entre nous deux. je marchais jusqu'alors à reculons, mais, me retournant, je pris la direction des vestiaires, dans un sens normal cette fois. et moi qui voulais m'entrainer au Quidditch, c'était raté. en plus, j'allais être de mauvaise humeur toute la journée, si ce n'était plus, par sa faute. si elle ne me rattrapais pas, tant pis. j'estimais l'avoir assez mise en garde, lui avoir assez lancé d'ultimatums, je ne voulais plus lui laisser d'autre chance. si jamais elle en voulait une, elle devrait la mériter, et pas simplement prétendre la vouloir. je n'étais même pas sur qu'elle ait des remords par rapport à son comportement. peut-être était-elle fière d'elle, qui pouvait le savoir? quoi qu'il en soit, j'étais fatigué de jour à son petit jeu. qu'elle s'amuse toute seule. je ne trouvais plus ça drôle. « Non. » me dit-elle, d'un ton autoritaire, en m'attrapant la main, m'empêchant ainsi d'aller plus loin. je ne l'avais même pas entendu approcher tant le vent soufflais fort. regrettait-elle de m'avoir blessée? voulait-elle s'excuser? « Non, tu ne peux pas. Non, je ne veux pas. Non, tu ne partiras pas. J'en ai besoin. Parce que sans toi, j'aurais plus difficile à revenir.... Enfin, j'aurais plus difficile à être cette Léonie. J'ai besoin d'être elle, sinon je ne tiendrais pas. Mais j'ai besoin d'être celle que tu détestes, parce que ça fait trop mal, c'est trop dur d'être cette Léonie, c'est trop dur de voir à quel point on me méprise, c'est trop dur d'être celle dont on se moque tout le temps. Je n'ai pas ta force, alors j'ai besoin de toi pour que tu m'en donnes. Parce que je n'y arriverais pas... Je ne sais même pas si j'en suis capable. » avoua t-elle, d'un trait. ça sembla la soulager, et elle repris sa respiration avec un certain mal. elle serrait avec force mon poignet, et il commençait déjà à être endolori d'ailleurs, mais je m'en fichais. je me contentais de la regarder, avec un regard totalement dénué de tout sentiment.
« Je ne veux plus être cette petite fille qui pleure et que tu es obligé de consoler parce qu'elle n'est pas assez forte et courageuse pour assumer ce qu'elle est. Je ne voulais pas être vue comme la fille loufoque, la Scamander, je veux être plus que ce nom. Tu vois? J'ai pas trouvé mieux pour montrer que j'étais pas uniquement un nom. C'est nul? Je sais. Mais que veux-tu que je fasse? J'ai l'impression de plus pouvoir retourner en arrière... » elle pleurait. et ça ne me faisait plus rien. avant j'aurais remué ciel et terre pour faire sécher ces perles translucides sur ses joues, mais là, j'avais honte, parce que la seule chose dont j'avais envie, c'était qu'elle pleure, encore et encore. en quelques sortes, je souhaitais qu'elle se sente idiote, qu'elle se torture elle-même. elle le méritait bien après tout ce qu'elle m'avait fait. ce que je ressentais à son égard pouvait paraitre égoïste, j'en avais totalement conscience. mais plus rien ne comptait en cet instant précis, à part ses larmes. tout avait changé. elle. moi. le pire c'était qu'elle avait modifié mon propre comportement, et ce uniquement envers elle, faisant de moi un goujat désirant la voir pleurer toutes les larmes de son corps. elle me faisait avoir honte de moi-même. s'en rendait-elle seulement compte? j'aurais juré que non. « tu ne fais que récolter ce que tu as semé Léonie. tu ne comprend donc pas? tu te fais du mal toute seule. tu t'infliges un masque que tu n'es pas assez forte pour porter. si tu pleures aujourd'hui, ce n'est pas de ma faute, ni même celle de tes parents. C'EST TA FAUTE! tout est ta faute! parce que tu es trop bête pour te rendre compte que les critiques des autres ne valent rien, qu'elle ne comptent pas, qu'elles ne vont pas te détruire! de quoi as-tu peur? d'être meilleure? tu as peur qu'on t'aime? OUVRES LES YEUX BON SANG! » lui dis-je, en commençant m'énerver très sérieusement.
« j'ai pas le droit de te laisser? c'est ça que tu insinue? mais tu veux quoi au juste? que je me jette à tes pieds en implorant ton pardon? tu veux que je te serre dans mes bras? mais tu as fait quoi, toi, au juste, pour mériter ma considération? qu'est-ce que tu as fait pour gagner mon amitié, à part changer du tout au tout, et ne jamais t'en excuser? je t'aurais accepté ainsi, tu sais, si tu m'avais expliqué depuis le début... mais t'as tout foutu en l'air! » continuai-je, ne donnant aucune importance aux goutes de pluies qui s'étaient mises à tomber depuis le début de mon discours. qu'il pleuve ou qu'il vente, j'étais bien décidé à lui avouer tout, sans omettre aucuns détails. elle pouvait pleurer autant qu'elle le voulait, ça ne m'attendrissait plus. au contraire, ça me faisait du bien de la voir malheureuse. comme ça j'étais certain que je n'étais pas le seul dans cet état là. j'avais envie de me mettre à pleurer, moi aussi, mais si je l'avais fait, ça aurait été plus des larmes d'énervement que des larmes de tristesse. « et si c'était moi qui avait eu besoin de toi, hein? t'en avais quoi à battre que j'aille bien ou que j'aille mal? est-ce que tu sais seulement ce qui se passe dans ma vie? non, t'en as pas la moindre idée, parce que t'es qu'une sale égoïste qui te détruit toi-même et qui emmène les autres dans son sillage. j'ai pas besoin de gens comme toi. j'en ai déjà assez eu dans ma vie. va voir ailleurs Léo, j'ai pas besoin de toi. » j'avais trouvé ma réponse. c'était de la colère, de la rancœur, et rien d'autre. mes paroles pouvaient paraitre dures, mais je les pensais. je n'avais absolument aucuns remords de lui avoir parlé ainsi. elle le méritait amplement. et encore, elle devait s'estimer heureuse, ça aurait pu être bien pire. j'étais planté devant elle, et j'avais plongé mes yeux bruns dans les siens, larmoyants. il pleuvait maintenant. mon avant bras portait toujours des marques rouges, faites ma sa main.
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mouahaha, j'ai trop pris plaisir à écrire ça, j'adore jouer un Syrius qui dévoile ses sentiments j'espère que tu aimeras, et je suis navrée (navet?) pour l'attente ma LÉO d'amûûûûûr 1463 ma géo ajoutés
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Dim 21 Nov - 8:00
tu ne fais que récolter ce que tu as semé Léonie. tu ne comprend donc pas? tu te fais du mal toute seule. tu t'infliges un masque que tu n'es pas assez forte pour porter. si tu pleures aujourd'hui, ce n'est pas de ma faute, ni même celle de tes parents. C'EST TA FAUTE! tout est ta faute! parce que tu es trop bête pour te rendre compte que les critiques des autres ne valent rien, qu'elle ne comptent pas, qu'elles ne vont pas te détruire! de quoi as-tu peur? d'être meilleure? tu as peur qu'on t'aime? OUVRES LES YEUX BON SANG! Je sentais son énervement faire vibrer sa voix. Mais ce n'est pas cela qui me faisait le plus de mal, non, c'était ces mots et ce qu'il signifiait. Les mots me brûlaient les entrailles, réanimant en moi les souvenirs de cette autre Léonie, celle que Syrius détestait et qui nous avait poussé à en arriver là. J'avais envie de la laisser prendre le dessus, qu'elle le fasse taire et l'inonde de paroles acerbes et blessantes. Comment avais-je pu être aussi bête!? Comment avais-je pu laisser tomber le masque et me livrer ainsi à lui!? Il me renvoyait en plein visage tout ce que je savais déjà, tout ce que je n'arrivais pas à contrôler. Le pire c'est qu'il croyait que je n'avais pas conscience de tout cela. Bien évidemment que c'était ma faute. Je ne le savais que trop bien. Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux, je voyais très bien et c'était bien cela le problème.
j'ai pas le droit de te laisser? c'est ça que tu insinue? mais tu veux quoi au juste? que je me jette à tes pieds en implorant ton pardon? tu veux que je te serre dans mes bras? mais tu as fait quoi, toi, au juste, pour mériter ma considération? qu'est-ce que tu as fait pour gagner mon amitié, à part changer du tout au tout, et ne jamais t'en excuser? je t'aurais accepté ainsi, tu sais, si tu m'avais expliqué depuis le début... mais t'as tout foutu en l'air! Ma parole, il ne comprenait rien. Strictement rien. Comme si je m'attendais à ce qu'il me demande pardon. Comme si je m'attendais à ce qu'il me prenne dans ses bras comme il l'avait toujours fait. NON. Je voulais son aide, simplement son aide, je voulais comprendre où il puisait cette force et ce courage pour affronter les autres et plus encore, leur regard remplis de jugement. La colère montait, elle m'envahissait, elle faisait bouillir mon sang. Il ne comprenait rien et ce qu'il disait ne me servait à rien, je savais tout cela et je n'avais aucune envie de les entendre.
Soudain, la réalité me frappa à nouveau en plein visage. Une vague de dégout s'empara de mon être, prenant le dessus sur cette colère et cette rage. Ce n'était pas lui que je détestais, non, c'était l'image qu'il avait de moi, celle que j'étais réellement. Pour la première fois depuis longtemps, mon égo venait d'être heurter et s'était brisé en un nombre incalculable de morceau. Je me détestais. Je me détestais et cela avait toujours été ainsi. Au moment même où j'étais entrée à Poudlard, je m'étais détestée. et si c'était moi qui avait eu besoin de toi, hein? t'en avais quoi à battre que j'aille bien ou que j'aille mal? est-ce que tu sais seulement ce qui se passe dans ma vie? non, t'en as pas la moindre idée, parce que t'es qu'une sale égoïste qui te détruit toi-même et qui emmène les autres dans son sillage. j'ai pas besoin de gens comme toi. j'en ai déjà assez eu dans ma vie. va voir ailleurs Léo, j'ai pas besoin de toi. Je ne voulais plus l'entendre, je voulais qu'il se taise et que plus aucun son ne sorte de sa bouche. Plus encore, j'avais envie de disparaître, de disparaître, tout simplement. Je n'avais pas peur qu'on m'aime, bien au contraire, j'avais peur de ne pas être aimé. J'avais été chez Serpentard, j'avais été envoyé chez ces requins et je m'étais nourris de l'image de ce que les plus respectées d'entre elles et je m'en étais fait un masque. Un masque détestable, mais peu importait puisque, de toute façon, je ne m'aimais pas. Cela n'excusait en rien ce que j'avais fais. Il venait de me renvoyer en pleine figure la réalité de cette situation et la personne horrible que j'étais. Ce n'étais pas une question de masque, c'était moi, tout simplement moi. J'étais une mauvaise personne. Pire encore, j'étais une mauvaise amie. Je ne méritais d'ailleurs pas ce titre. J'ignorais si je pourrais encore me regarder dans une glace après cela.
Mes mains s'étaient relevées et s'étaient posées contre mes oreilles. J'espérais peut-être que cela suffirait, qu'ainsi je n'entendrais pas cette réalité qui venait tout juste de m'apparaître. Je me sentais prise au piège et je n'avais qu'une seule envie, revenir en arrière, revenir sur ce que j'avais dit, revenir sur notre amitié pour ne jamais lui avoir infligé cela. J'avais presque envie que cette détestable Serpentard s'empare à jamais de moi. Je savais que j'étais horrible et méchante lorsque j'étais cette Léonie, je le savais et cela ne me faisait rien. Mais l'autre ne supportait pas d'être aussi misérable, aussi méchante que l'autre. Elle était même peut-être pire... Je détournais le regard. Je ne voulais plus avoir a affronter ce regard sachant aujourd'hui à quel point je lui avait fait mal. Je ne pouvais répondre à aucune de ses questions, j'en étais incapable, j'ignorais tout de lui, j'étais restée égoïstement ancrée sur ma petite personne sans jamais me soucier de lui. J'avais jouer avec lui au gré de mes humeurs... Non, il m'était impossible de lui dire à quel point j'étais désolée, j'avais beau ouvrir la bouche, rien ne sortait, j'avais la gorge nouée. Je sentais son regard, il me brulait presque autant que ses mots. De toute façon, qu'est ce que ça changeait, il me chassait et je ne pouvais pas l'en blâmer, je ne pouvais même pas le contredire.
J'avais envie de revenir l'autre Léonie, la détestable, celle qui ne ressentirait aucune douleur, aucune culpabilité, celle qui le regarderait dans les yeux et lui cracherait son venin, celle qui assumait pleinement tout ce qu'elle était. J'avais l'impression qu'il était trop tard pour l'autre, puisque lui, celui qui me connaissait le mieux sous cette facette me détestait. Je ne voyais aucun retour en arrière possible. Je ne voyais pas comment je pourrais le faire changer d'avis. Je laissais retomber mollement les mains contre mon corps, lasse. Les larmes avaient cessé de couler. J'étais livide, livide et dégoutée par ma propre personne. Je jouais encore au poisson rouge, tentant de trouver le mot sans que jamais rien ne sorte. Désolé. C'est tout ce que je devais dire et je n'y parvenais pas. Cela m'écorchais les lèvres. J'aurais pourtant tellement voulu. Je regardais mes pieds, leur trouvant soudainement un intérêt tout particulier. Va voir ailleurs, Léo. Oui, mais où? J'étais immobiliser sous cette pluie, le vent me battait et me rouait de coup. Les éléments se déchainaient et moi, j'étais amorphe et vidée, du moins, c'est l'impression que je dégageais. Intérieurement, j'étais complètement perdue. Syrius connaissait mes deux facettes, mais jamais au grand jamais il n'avait du être confronté à mon silence.
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Ven 3 Déc - 11:34
tout ce que j'étais en train de lui dire me brulait les lèvres. c'était d'ailleurs même en train de me consumer de l'intérieur. j'aurais tellement aimé lui avouer ce genre de choses sans avoir à la blesser, mais il était clair qu'elle recevait chacune de mes paroles comme une gifle. tant pis pour elle, comment pouvais-je rendre mes mots doux après ce qu'elle m'avait fait subir? c'était impossible, je ne voyais aucune manière de paraitre drôle, gentil ni voir même adorable, adjectifs qui me qualifiaient d'ordinaire, face à elle. elle m'avait littéralement retourné le cerveau. je ne savais plus quoi penser. il m'était complètement impensable de savoir si je devais la prendre dans mes bras, pour faire cesser ses larmes, ou si je devais au contraire m'en aller en courant, la laisser seule sous cette pluie battante. tout avait bien trop changé, tout était devenu compliqué. où était donc cette petite fille si gentille que j'avais connu dans cette barque, lors de mon arrivée à Poudlard? hein? où était-elle passée? où s'était-elle envolée? était-elle partie à jamais? où étais-ce encore une simple lubie, un caprice, de la part de cette Léonie, qui elle était devenue l'une des filles les plus étranges de toute la surface de la terre. pourquoi m'était-il devenu impossible de la consoler? m'avait-elle changé? avais-je changé tout seul? dans les deux cas, j'avais honte. laisser pleurer une fille. être la cause de ses larmes! quel piètre garçon de faisait. néanmoins une idée me vint en tête. si ça avait été ma petite sœur, Pandora, une élève, une professeur ou bien une parfaite inconnue, je n'aurais jamais supporté ses larmes. mais là c'était Léonie Scamander, la fille qui était très souvent la plus détestable de l'univers, paradoxalement à ce qu'elle était réellement, c'est à dire la fille la plus douce & adorable. oui, c'était Léonie, et elle n'était pas comme les autres. chez elle, ses larmes ne me dérangeaient plus, ne me faisait plus du tout de peine, pour la simple et bonne raison qu'elle m'avait donné envie à moi, de pleurer, de hurler. j'étais certain de ne jamais avoir été aussi confus auparavant. dans un sens, j'éprouvais une réelle honte envers le comportement que j'adoptais face à cette jolie blonde. mais, dans un autre sens, je ne ressentais plus rien, comme si rien ne pouvait venir m'atteindre, pas même les larmes de la jeune femme en face de moi.
elle aussi, elle était perdue. je le voyais bien. j'étais fier de moi. je venais de lui retourner le cerveau, moi aussi. maintenant, elle savait clairement ce que je pensais de ses petites manies, de son caractère inventé, de ses mensonges, de son masque froid et faux. mes mots étaient encore suspendus dans l'air, rependant autour de nous un écho. ce que je venais juste de dire résonnait dans ma tête. mes yeux se fermèrent tout seul, sans même que je mon cerveau leur ai commandé de le faire. je ne vis même pas Léonie enlever ses mains de ses oreilles, pour les laisser se poser mollement le long de son corps. je ne vis même pas qu'elle eut un teint parfaitement livide. je ne vis pas qu'elle s'arrêta de pleurer. je me contentais de rester dans le noir, dans le flou, la réalité séparée par mes paupières. je respirais très lentement, prenant bien soin de ne gaspiller aucune particule d'air. mais je ne pouvais me permettre de rester ainsi éternellement. les ténèbres ne s'emparaient jamais de moi. et, comme pour me narguer, comme pour m'ôter de la tête toute crédibilité, mon cerveau me projeta des images que j'avais envie d'oublier. des moments fous d'amitié que j'avais partagé avec Léonie, des instants inoubliables et censés rester gravés à jamais dans mon cœur qui pourtant étaient si difficiles à se rappeler, tant la réalité était devenue différente. tant le temps passé avait effacé ces sourires. tant l'innocence s'était envolée. tant la vie avait repris son cours. je n'avais aucune idée de ce que je devais faire. je me contentais de garder mes yeux fermés, un moment encore, comme si j'avais peur de les ouvrir à nouveau. mais je du bien me rendre à l'évidence, rester ainsi n'allait certainement pas faire avancer les choses entre nous deux, bien au contraire. cela n'allait que faire empirer cette histoire. une réconciliation était impensable, enfin, du moins, si c'était moi qui faisait le premier pas. c'était à elle de s'excuser, pour une fois, si jamais elle en était capable...
mes yeux s'ouvrirent à nouveau, me redonnant la lumière du jour, me faisant voir le ciel gris. la pluie tombait toujours, et en énorme quantité. si nous ne rentrions pas maintenant, il était certain que nous allions attraper froid. je m'en fichais pas mal d'ailleurs. je ne savais plus quoi faire. je m'étais attendu à tout, mais jamais à son silence. j'avais tout vu de la part de Léonie, des rires, des larmes. de tout. mais jamais elle n'avait été aussi inexpressive qu'en cet instant. elle ne pleurait même plus. la pluie se contentait de rouler sur ses joues, ne se mêlant plus à ses larmes désormais. c'était le silence complet. je n'avais pas pensé être resté très longtemps ainsi, silencieux, en sa compagnie. et pourtant le temps semblait avoir filé sans que nous ne nous en soyons rendu compte. combien de temps? j'aurais été bien incapable d'y répondre. ma voix vint rompre ce silence de plomb. « faut rentrer. » c'était un ton rauque, comme si je n'avais pas parlé depuis un très long moment. je jetais un regard à Léonie sans aucune émotion à Léonie, avant de faire demi tour. c 'était en quelques sortes une invitation à me suivre, bien qu'il était certain que cela n'avait pas été clair.
Spoiler:
je suis dééééééééééééééésolé ma PRINCESSE pour l'attente et la médiocrité dont j'ai fait preuve ♥
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Sujet: Re: Ca te tombe dessus comme ça... BOUM {Feat Syrius} Mar 7 Déc - 8:06
faut rentrer Mais qu'il rentre, qu'il parte, sans se retourner, qu'il s'en aille loin de moi avant que je en recommence à lui faire du mal. Je n'osais même plus le regarder, je n'osais même plus lui parler, je n'osais même plus espérer croire en notre amitié, parce que finalement, je n'étais pas son amie. Il avait été le mien, mais je n'avais pas su lui donner la mienne en retour. Une amitié à sens unique ne pouvait se terminer qu'ainsi, dans la douleur. Parce que j'avais mal, terriblement mal, peut-être plus que ce que n'importe quel douleur physique aurait pu m'infliger. C'était inexplicable. Je me sentais tellement... Salie. Je me sentais immonde. J'avais envie de disparaître. J'en étais au point de ne plus me supporter. J'étais un monstre. Plus encore que l'autre partie de moi, parce qu'elle au moins assumait le moindre de ses actes et savait parfaitement ce qu'elle était.
J'aurais tellement voulu le suivre. Lui dire que je m'excusais et que je ferrais les efforts nécessaire pour mériter une bonne fois pour toute son amitié. Mais aucun son ne sortait. C'était égoïste. Une fois de plus, je voulais qu'il reste pour moi, pour que je me sente mieux, que la culpabilité me quitte et non pour réparer réellement mon erreur et devenir une meilleure personne. Il m'avait demandé de partir, il m'avait demander de le laisser et c'est ce que je devais faire. Pour lui. C'est la seule chose que je pouvais faire, je lui devais bien cela. Ce n'est que lorsqu'il s'éloigna que je me risquais à le regarder. Il s'éloignait du terrain du Quidditch et d'une certaine façon, il sortait de ma vie. Une douleur s'empara de mon ventre, alors que la boule qui nouait ma gorge se resserra un peu plus. J'avais l'impression de manquer d'air. Je détestais cette remise en question qu'il m'avait imposer, j'étais tellement mieux avant, tellement mieux à n'en faire qu'à ma tête. Encore une foi, mon égoïsme me frappa. Et lui? Est ce que j'y avais seulement pensé!? Non.
Peut-être que j'étais en train de devenir folle. Peut-être que je l'étais déjà. Peut-être qu'à force d'avoir porter ces masques, j'étais devenues ces deux personnes, sans pour autant qu'elle ne soit une personne. Peut-être que j'avais des troubles psychologiques. Peut-être que j'étais pire que les membres de ma famille et que ma folie était beaucoup plus dangereuse et destructrice que la leur. En voulant me débarrasser de cette folie douce et délicieuse qui vendait du rêve, j'avais fais pire que bien et je me retrouvais prise au piège. Je fus soudain prise de panique. Non, non, non. C'était impossible. Ce n'était pas moi. Je commençais à trembler, très légèrement. Mes nerfs lâchaient, je ne contrôlais plus grand chose. Je laissais échapper un rire, nerveusement, alors que je m'éloignais de Syrius. Il fallait que je le laisse partir. Plus encore, il fallait que je me calme, je perdais pied, je me noyais dans mes pensées qui n'était plus claire du tout. Mes mains se soulevèrent, se glissant sur mon visage refroidi et humide, je rejetais ma chevelure blonde en arrière. Je relevais le menton vers la pluie, espérant peut-être qu'elle me réveille, qu'elle me sorte de cette torpeur. Je ne faisais pas suffisamment confiance, j'attendais toujours qu'un évènement extérieur vienne à mon secoure, comme si j'étais incapable de m'occuper de moi et de mes problèmes, comme si j'étais faible et que je n'avais pas suffisamment de courage.
La vérité, c'est que j'étais seule. La vérité, c'est que le seul véritable ami que j'avais était celui que je venais de perdre, parce que lui seul avait réellement oser me dire clairement les choses, à me foutre devant cette vérité que je fuyais. C'était ironique, non? Il avait fallu que je le perdes pour que je me réveille enfin. Et paradoxalement, cette perte ne me donnait envie que d'une chose : m'enfoncer dans cette bulle de faux semblant dans laquelle j'étais enfermée depuis des années maintenant. Je laissais échapper un soupir, lassée. Je n'avais plus envie de me battre avec moi même. Je n'avais plus envie de réfléchir, j'avais juste envie d'abandonné, de me laissé complètement submergé pour mieux revenir. J'étais perdue et la lucidité semblait m'avoir complètement quittée. Aucune de mes pensées n'étaient rationnelles, elles se mêlaient et s'entremêlaient, se contrariaient et se confirmaient. C'était horrible, tout simplement horrible. ma tête me faisait mal, terriblement mal, je sentais des palpitations, comme si mon cœur se trouvait à l'intérieur de mon crâne et battait à tout allure. Je restais là, sous cette pluie, je m'en foutais pas mal qu'il fasse froid. je m'en foutais pas mal de tomber malade. Je voulais juste abandonné l'espace d'un instant, un instant seulement.
Spoiler:
Désolé mon Mamour pour la médiocrité =/ Mais elle est complètement déglinguée ma petite poupée.