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| Sujet: Au détour d'un couloir ♛ Dim 21 Nov - 23:15 | |
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Joue avec tes poings. Fais toi une place parmi les grands. PV Lilween
Mardi. 10h37. Je sortais d’un cours de potions pire que catastrophique et traînais les pieds dans les couloirs pour rejoindre le dortoir de mon école, voir comment les travaux de nettoyage (après la bonne farce des anglais) avançaient. J’étais dépité. Partie, envolée, disparue la bonne humeur qui me caractérisait d’ordinaire. Là, il y aurait un sombre nuage noir au dessus de ma tête comme dans les bandes dessinées pour exprimer ma mauvaise humeur, ce serait juste parfait. Mon sac de cours ayant glissé de mon épaule, il glissait sur les dalles du couloir, servant de serpillière mais à vrai dire, je n’en avais rien à faire. La tête rentrée dans les épaules, je ruminais contre le monde entier. Mais surtout contre cette @wf#ù% de potion d’aiguise méninge qui n’avait rien trouvé de mieux que se mettre à fumer comme un train. Décidément, les potions s’étaient loin d’être mon truc. Mais alors vraiment très loin ! Bon, la seule chose positive à retenir c’était que le prof était quelqu’un de bien. Lui au moins, il essayait de nous intéresser un maximum à sa matière et je dois dire que ça marchait. Même si j’étais encore pire qu’à la ramasse, au moins je ne me faisais plus chié. Le seul aspect négatif de cette évolution c’est que si mon père apprenait que j’avais augmenté mes notes en potions, il allait être fou de joie. Et je ne voulais surtout pas lui donner une raison d’être fier de moi. Mais passons, comme Mel m’avait très justement dit ; « il faut que tu oublie ton père, tu peux pas éternellement vivre avec ce mec au dessus de toi non ? » Il n’avait pas tort. D’autant plus que plus rien ne me rattachait à lui, si ce n’est Azalée, qui devrait rentrer l’année prochaine à Durm (ou plutôt Poudlard à la vue des récents évènements). Mais autrement, étant désormais majeur, j’avais perdu toute attache avec lui, vivant même ailleurs que « chez moi », chez Mel présentement, sa mère et son père m’appréciaient bien et moi j’adorais cette petite famille tranquille qui s’aimait vraiment. Cependant, sauf pour les fêtes, je restais d’ordinaire à Durm. Le seul hic cette année, c’est que je ne savais pas si e directeur de Poudlard allait accepter que des gens restent pour les vacances, ça allait faire du monde !
Passons, il y avait bien autre chose à faire qu’à ruminer de sombres pensées non ? Premièrement, notre prochaine tactique au Quidditch. Par ce que c’est pas tout ça mais il y avait intérêt à être performant ! Je ne me contenterais pas d’une seconde ou troisième place. Certes l’important c’était de participer mais c’était toujours mieux de gagner. D’autant plus si ça pouvait clouer le bec à ces anglais. Parlons en de ces anglais. La tension entre eux et les autres écoles était palpable mais c’était normal après tout non ? Après tout, on envahissait un peu leur territoire. Mais était-ce une raison suffisante pour que dès qu’un anglais croisait un slave, un français ou un américain, qu’ils se mettent sur la tête ? L’équipe pédagogique semblait avoir pas mal de problème à tenir tout le monde. Pour ma part, si au début j’avais était un peu réticent à l’idée de venir ici, je m’y étais parfaitement fait et j’appréciais plein de monde. J’avais d’ailleurs quelques amis parmi les anglais. Dont une jeune femme qui était un peu ma chevalière. Que je vous explique …
Un jour que j’étais dans le parc sur un banc avec Roll, Alex et Melchior étant sous la douche, une petite bande d’anglais était venu nous voir. Ils nous avaient gentiment fait comprendre que c’était leur banc et que nous avions tout intérêt à leur rendre. Ceci étant, ils avaient tous gonflés le torse comme des coqs qui vont se battre. Ils m’avaient fait penser sur l’instant aux élans de chez nous qui s’apprêter à charger. J’avais donc rapidement compris le deal. Ou on dégageait rapidement, où ils nous faisaient dégager. Ce peu d’alternative m’avais fais voir rouge. Nanméow ils ont vu jouer où qu’on parle comme ça à des gens ? Roll à côté de moi restait silencieux, je savais qu’il ferait comme moi-même s’il n’allait pas apprécier ma réaction. C’est un pacifiste Roll. Passons. Je m’étais donc levé et avait pousser le plus grand, le chef dans le torse, le faisant reculer de quelques pas avant de toiser les autres d’un regard glacial. Ils étaient quatre et bien que surpuissant *zbaaf*, je savais bien que je ne ferais pas le poids. Je m’apprêtais donc à défendre chèrement ma vie avant d’aller à l’infirmerie quand la bagarre commença. J’avais à peine eu le temps d’aligner un crochet au boutonneux à ma droite tandis que celui de gauche me coupait le souffle d’un coup de pied aux côtes qu’une voix retentie, claquante comme une détonation d’arme à feu et qui nous stoppa tous. Bougeant la tête, je vis une jeune femme, que je connaissais de vue pour partager certains cours avec elle, les mains sur les hanches, qui nous toisaient d’œil furibond. Les autres déguerpirent sans demander leur reste, elle m’aida à me relever et ceci scella le début de notre amitié. Enfin je pense qu’il s’agit de cela. Moi en tout cas je la considère comme une amie. Et comme ma conscience portable. Non parce que quand je suis seul, que j’ai des ennuis et qu’elle est dans les parages, elle vient toujours m’aider ou me raisonner.
Passons, à forcé d'être dans la lune, je n'avais pas vu la porte du cours de défense contre les force du mal s'ouvrir brusquement et je butais lourdement dedans, me faisant bien mal au nez. Reculant rapidement, je me faisais insulter de tous les noms par le monstre (autrement dit, le colosse) qui avait ouvert la porte. Un peu énervé et ayant mal au nez, je répondais moi aussi vertement, m'emportant légèrement. L'autre posait sa grosse patte sur mon épaule pour me repousser mais je le précédais et le repousser d'une manière un peu rude. Donnant un dernier coup d'épaule, je continuais mon chemin, le regard vagabondant de-ci, de-là. Tiens, n'était-ce pas la crinière de miss Lilween que j'apercevais là ? Je n'eus pas vraiment plus le temps de m'appesantir sur la question car le flot d'élèves s'éloigna rapidement tandis que je retournais à mon petit chemin. Mais je n'allais pas très loin. A peine quelques mètres plus tard, tandis que je croyais le couloir vide, j'entends qu'on m'appelle. Intrigué, je jetais un coup d'œil par dessus mon épaule pour voir qui m'appelait ainsi. Et merde. Je frissonnais un instant. C'était l'autre gros de toute à l'heure. Avec deux autres copains limite aussi gros que lui. Pff, moi qui venais juste de faire soigner une petite blessure de Quidditch, chouette ! Un peu dépité, je me retournais et campais, les mains sur les hanches, toisant les trois qui se mirent à rigoler bêtement. J'attrapais discrètement ma baguette et étirais mes fines lèvres en un fin sourire narquois. « Quel courage messieurs, à trois contre un, je suis flatté de voir votre peur ! » « Tu devrais pas faire le fier sale ... » « STUPEFIX ! »
Je lui avais subitement coupé la parole en hurlant soudainement, bondissant en avant d'un pas, baguette en avant. Et un de moins. Par contre maintenant ça allait être un peu moins drôle. Mais bon, avec un peu de chance, quelqu'un ne serait pas loin et pourrait se demander ce qui se passe et vouloir venir jeter un petit coup d'œil et qui sait, me donner un petit coup de main ?
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⊰ PARCHEMINS : 267 ⊰ INSCRIPTION : 22/10/2010 ⊰ ÂGE : 30 ⊰ CRÉDITS : © everest. ⊰ ÂGE RPG : Dix-sept. ⊰ PSEUDO : Luce. ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9470
| Sujet: Re: Au détour d'un couloir ♛ Sam 27 Nov - 7:10 | |
| Défense contre les forces du mal. Je venais de passer une heure terrible dans ce cours qui pourtant était intéressant d'ordinaire. Est-ce que c'était sérieux, ce cours de révision sur les épouvantards ? Le moins que l'on puisse dire c'est que notre professeur n'avait pas cherché très loin pour le coup. Qui sait, peut-être qu'elle avait tout simplement mélangé ses cours de troisième année avec ceux de septième année, enfin, tout ça pour dire que ce cours avait été l'un des pires que j'ai connu. Je ne devais pas être la seule, d'ailleurs, étant donné qu'à peine la fin de l'heure sonnait-elle que tous les élèves se levaient d'un seul mouvement pour rejoindre la porte et s'enfuir de cette salle dans laquelle ils avaient cru mourir. Parce que cette heure s'était écoulée avec une lenteur exagérée et tous nous avions cru, ne serait-ce qu'une seconde, que nous finirions par crever dans cette pièce. J'oserais même dire que ce cours frôlait l'ennui de ceux d'histoire de la magie que je détestais plus que tout. Faisant preuve d'autorité, le professeur ordonna un retour aux pupitres immédiat : les devoirs n'ayant pas été donnés. Je dois dire que ça m'arrangeait, ces quelques secondes de perdues, parce que je devais me rendre en divination jusqu'au déjeuner, ce que je détestais presque autant que l'histoire de la magie. Les leçons et exercices à apprendre et à faire pour la fois prochaine donnés, je fus l'une des dernières à atteindre la porte et à pouvoir m'échapper. Cependant, ce fut le parcours du combattant pour réussir, enfin, à sortir de la salle. Je me fis bousculer de tous les côtés et je dus jouer des coudes pour pouvoir rejoindre le couloir. Rapidement, la foule d'élèves se dispersa et je repris enfin mon souffle après une telle bataille pour sortir. Je fus bientôt seule dans le couloir et j'eus tout le loisir d'avoir un peu de paix après tant de bruits. Cela ne dura pas longtemps car quelques secondes plus tard, j'entendais un «Stupéfix ! » lancé quelques mètres plus loin. Sans réfléchir, je m'élançais dans la direction d'où provenait le sort pour tomber sur... Lysandre en train de se battre avec deux bonshommes de deux fois son gabarit. Deux rigolos avec lesquels je venais d'avoir cours s'en prenant à mon ami de Durmstrang. Lysandre et moi, c'est surtout une histoire de poing. Pas que nous nous battons souvent tous les deux ensemble mais nous avons souvent à faire face à des adversaires. Enfin, soyons francs, je devais toujours intervenir pour lui éviter de se faire démolir par je ne sais quels idiots qu'il avait bousculés ou insultés pour une raison absurde. Lysandre avait le chic pour s'attirer les ennuis. C'était un véritable aimant à emmerdes, et le terme bien que vulgaire est exactement celui qui convient. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis arrivée juste à temps pour mettre une raclée à des élèves que je n'avais parfois jamais vus. Quelques fois, ils me simplifiaient la tache en fuyant rien qu'en me voyant mais ne nous voilons pas la face, ce n'était pas toujours le cas. Tout comme ce n'était pas toujours le cas que nous sortions indemnes et vainqueurs de nos combats. Il faut dire que et Lysandre, et moi avions un égo assez important et ainsi nous nous emportions pour peu. Surtout Lysandre. Sur ce point, je pouvais au moins dire que je n'étais pas pire que lui parce qu'il m'arrivait souvent -tout le temps- de raisonner mon ami histoire d'éviter la casse que provoque une bagarre. Et puis, s'il se battait, je me battais aussi et alors ça nous retombait dessus. J'avais assez d'ennuis comme ça, sans avoir en plus des heures de colle pour bagarre, j'avais déjà eu ma dose pour ça. Et justement, en cette matinée ensoleillée, j'allais ravoir des ennuis parce que j'allais me battre de nouveau pour éviter à mon copain de Durmstrang de se faire défigurer. Ce que je pouvais être généreuse comme amie ! Un peu plus sérieusement, je dois reconnaître que j'avais grand besoin de me défouler ces derniers temps et ce petit duel improvisé tombait vraiment à pique pour ça. Qui sait si Lysandre ne l'avait pas fait exprès pour moi ? Non, c'était à exclure. Si Lysandre se battait s'était d'abord, et c'est normal, pour son propre honneur et pas parce qu'il sait qu'une copine a besoin de taper sur quelque chose en ce moment. Personnellement, ça ne serait vraiment pas une priorité pour moi et de toutes façons, ça n'arriverait pas étant donné que môsieur Hansen sait parfaitement se trouver un ou des défouloirs lui-même. Passons, je ne tardais pas à arriver sur les lieux de la guerre qui venait de s'engager entre mes deux camarades de classe qui ne devaient pas avoir cinquante de QI à eux trois et mon copain étranger un peu trop tête brûlée par moments. Sans penser aux risques un seul instant, je m'élançais dans le combat prête à défendre mon ami quitte à me faire moi-même démolir. Bien que l'un était déjà neutralisé, Lysandre s'était malheureusement attaqué au plus stupide des trois et il nous restait ainsi à vaincre le plus gros et le plus intelligent, si tant est que je puisse employé cet adjectif pour le qualifier. Alors que l'un relevait sa baguette prêt à lancer un sort à Lysandre je m'éclaircis la voix afin d'attirer leur attention, en espérant que mon copain aurait la présence d'esprit d'en profiter pour leur jeter un sort de stupéfixion pendant ce temps. LILWEEN - Oh, salut les gars. Pas mal, trois contre un. Je dois dire que ça ne m'étonne pas mais quelque part, c'est presque équilibré, pas vrai ? je continuais sans attendre de réponse : Je peux me joindre à vous ? Que ça devienne complétement équilibré ? Sans attendre une seconde de plus, et sans avoir vérifier si Lysandre avait profité de cet instant, je lançais un nouveau sort de stupéfixion sur l'une des deux brutes restantes. C'est à ce moment que je me rendis compte que le premier, le plus stupide des trois, commençait déjà à se remettre du sort lancé par mon ami. En parlant de lui, je me déplaçais rapidement pour le rejoindre et le tirer vers les escaliers, histoire de gagner du temps. Il fallait battre en retraite parce qu'ils étaient toujours deux. Une fois au bord des escaliers, je repris mon souffle après la course que je venais de faire pour rejoindre et Lysandre et je lui chuchotait sévèrement : LILWEEN - Dans quelle embrouille est-ce que tu t'es encore fourré ? Heureusement que je suis là parce que tu serais déjà ligoté nu à la statue d'en face sinon ! je soufflais encore un peu avant de reprendre plus calmement : Bon, il nous faut un plan. On réfléchit avant d'agir, je te connais, tu n'y vas pas comme ça, tu t'en tiens au plan. Et il faut en trouver un et vite parce qu'on va finir en bouillie. Sur ce, je passais la tête au ras du mur qui nous couvrait. Je regrettais aussitôt mon geste car un sort passa à quelques millièmes près de ma tête. Perturbée par ce sort que j'aurais pu prendre en pleine tête, je regardais Lysandre les yeux comme des soucoupes. Inspirant, je brandis ma baguette, maintenant furieuse d'avoir faillit recevoir ce sort, prête à me venger en bonne et due forme sans même me rappeler les conseils -les ordres ?- que je venais moi-même de dire. Je m'élançais vers les deux monstres toujours debout, sans me souvenir que j'avais à mes côtés Lysandre et avec pour seule idée de leur mettre une bonne pâtée. - Spoiler:
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