Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Il est né à Cardiff en ce beau jour qu'est le deux février deux mille quarante-trois en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Cardiff. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de cerisier, mesurant vingt-trois centimètres et contenant une plume de phénix. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme de/d'un(e) albatros. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : une jolie famille autour de lui, ou parfois, juste une pile de livres. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un gouffre enflammé, dans son cas.
→ the best day of my life. HISTOIRE. Sept cent mots minimum. Retracez de la manière que vous voulez - par anecdotes, extraits de journal intime, texte suivi, etc - la vie de votre personnage jusqu'à maintenant. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de connaître la couleurs de ces chaussettes le jour où il a avoué à son amie qu'il l'aimait lorsqu'il avait quatre ans. Juste l'essentiel, ce qui nous permettra de cerner le personnage.
→ oh, oh, it's magic, you know. MISE EN SITUATION. Aucun nombre de lignes imposé.Pour les élèves de Poudlard. Quelques jours après la rentrée, les nouveaux sont arrivés, s'acclimatent comme ils peuvent à cette nouvelle école. Vous êtes posés dans le parc, lorsque vous voyez un élève de septième année chambrer un première année qui vient de Salem. Que pensez-vous ? Racontez en bref les impressions du personnage quant à ses nouveaux camarades. Curieux ? Agacé ? Indifférent ? Excité ? Pour les élèves de Beaubâtons, Durmstrang et Salem. Premier diner dans la Grande Salle. Vous pénétrez dans cet univers inconnu, majestueux, où tout le monde se connait déjà, où la routine est établie. Que ressent le personnage ? Que fait-il ? Essaie-il de se lier aux autres pendant le diner ? Quelles sont ses premières impressions sur Poudlard, sur les élèves qui y étudient ? Sont-ils accueillants, le château est-il à la hauteur de ses attentes ? Ou le contraire ?
→ i am not a robot. ton pseudo : DUSTBIN FAIRY ou the squirrel. ton âge : 17 ans. ton avatar : Jonathan Rhys Meyers (groaaarr) ton avis sur sonorus : Quel design wahouuuu ! *O* si je te dis what else ? tu me réponds :
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Sujet: Re: ADRIEL ♦ keep the streets empty for me. Ven 3 Déc - 13:13
WE WERE HUNGRY BEFORE WE WERE BORN.
L’enfant s’ennuie. A peine né qu’il s’ennuie déjà. Rien à faire, ici. Dans cette maison trop grande pour lui. Il s’allonge sur le canapé. Il regarde le plafond. Les enfants n’ont pas le droit de s’ennuyer. « J’ai tué ma mère. C’est ce que mon père a toujours pensé, sans jamais me le dire en face. Mais je l’ai deviné. Dans son absence, dans ses sourires, dans ses minces lèvres étirées en une sorte de sourire triste. » Ce n’est pas drôle, vraiment pas drôle. L’enfant voudrait courir, sauter partout, jouer avec d’autres enfants, remplir la maison d’amis, de ballons, de jouets. Mais cette maison, trop immense pour lui, reste désespérément vide. Rien à faire. Terriblement rien à faire. A part s’ennuyer. « J’aurais aimé connaitre ma mère. Peut-être m’aurait-elle pris dans ses bras. Peut-être m’aurait-elle bordé le soir, quand je me serais endormi après qu’elle m’ait lu une histoire. Ou peut-être n’aurait-elle rien fait de tout ça. Peut-être m’aurait-elle détesté. Peut-être serait-elle partie. Elle n’est plus de toute façon. Je l’ai jetée de l’autre côté. » L’enfant se lève, poussé par le désir trop fort de l’enfance de trouver quelque chose à faire. Tant pis si c’est se cacher tout seul sur un tapis, se faire une robe dans les rideaux, cramer des fourmis, créer une armée de peluches. Il marche. Et puis il court. Porté par un vent que rien n’arrête. On n’arrête pas les enfants. Quoiqu’on tente. « Ce n’est pas ta faute qu’il disait. A mi-voix. Quand je m’endormais. Pour que cela berce mes rêves. Je l’ai su. Je ne me suis pas senti trop coupable. J’aurais peut-être dû. Je l’ai tué, je le sais maintenant. J’ai tué une mère. Ma mère. Je suis matricide. » Le père arrive en face de l’enfant. L’enfant ne l’a pas vu venir. Il s’accroupit près de lui. Il veut sourire, mais n’y arrive pas. Ses lèvres n’ont pas été faites pour se déformer en cette chose qu’on appelle un sourire. L’enfant le peut lui. Mais qu’est-ce que cela veut dire sourire, si personne ne vous sourit en retour ? « Mon père devait m’en vouloir. Toutes ces années. Sans oser me le dire. Il me laissait seul. Comme un prisonnier qu’on laisse dans une prison. Il n’essayait pas même de me sourire. Il ne faisait même pas semblant. Il m’en voulait trop. Et je ne lui en veux pas. On ne peut pardonner un meurtre. Même si ce meurtre a été fait dans l’amour. L’amour de la vie. »
YOU CAN DO ANYTHING THAT YOU WANT.
Le père est dans le salon. Il regarde l’enfant discrètement. L’enfant ne le regarde pas. L’enfant regarde un livre. Il ne sait pas encore lire mais déjà il sent toute la force qui se cache entre ces petits traits noirs. Il aime bien faire semblant. Semblant de lire, semblant de savoir lire. Car bientôt il saura. « Tu peux être le roi du monde, le roi des mers, le roi des airs, qu’il disait. Et si moi je ne veux pas l’être ? Si je veux simplement être mon propre roi ? Les couronnes, de toute façon, ce n’est pas beau. » L’enfant referme brusquement le livre. Cela ne l’amuse plus. Il doit trouver ailleurs ou s’amuser. Il part en courant. Quelque part. Nulle part. Ici, puis là. « Je ne savais pas ce que je voulais faire. Je ne sais toujours pas. Comment peut-on savoir ce qu’on veut faire de toute sa vie ? C’est trop en demander. Il faut juste regarder. Et décider chaque instant de la route à suivre. Puisse-t’elle vous amener à devenir le roi de votre petit monde, le roi de votre tête. » L’enfant s’est ennuyé de courir maintenant. Le père n’est plus là. Il s’est évanoui dans l’air, il s’est fondu dans un mur. Peut-être le regarde-t’il. Peut-être lui souffle-t’il où aller. Mais l’enfant n’écoute pas. Un vent vient prendre sa main et soulever ses pieds. Il ne sait pas où va ce vent. Mais il le suit. Il fait confiance au vent. « Un jour, je saurais où je vais. Mais ce jour n’est pas demain. Il y a trop de choses à faire dans le monde pour choisir dès maintenant. Je ne veux pas être un robot qui ne ferait qu’une chose, et la ferait jusqu’à la fin des temps. Je veux tout faire. Et peut-être j’en demande trop. » Le vent l’a mené de son doux murmure a une petite salle perdue de la maison. Cette salle est vide, pense-t’il. Cette salle n’a qu’une odeur. L’odeur du vent. Cette salle a un bruit, celui du vent qui court le long des jours. Cette salle n’est pas vide, maintenant qu’il regarde bien. Il y a un grand meuble tout au fond. Trop grand pour un si petit enfant. Il s’approche et en touche le bois, fort, doux et illuminé des reflets du soleil. Il sait quoi faire. Le vent le lui dit. Il lève le capot de bois, terriblement lourd. Du blanc et du noir. Et de la musique. Une note de musique. Puis une autre, alors que ces mains commencent à danser quelques pas sur les touches du piano. « Tu peux tout faire, qu’il disait. Et j’y compte bien. Le monde est trop beau pour qu’on ne le parcoure pas. Mais je ne veux pas être un roi solitaire. La musique d’un piano, si belle pourtant, ne remplace pas les mots, ni les sourires, ni les regards. Je serais un roi, mais un roi au milieu d’autres rois. »
Dernière édition par Adriel N. Nalwaryer le Sam 4 Déc - 0:03, édité 1 fois
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Sujet: Re: ADRIEL ♦ keep the streets empty for me. Ven 3 Déc - 23:30
Bienvenue
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Sujet: Re: ADRIEL ♦ keep the streets empty for me. Sam 4 Déc - 0:07
Merciii!
GEMMAAAAAAAA *O* Très chère, seriez-vous libre ce soir ? /SBAFF/
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: niet.
Sujet: Re: ADRIEL ♦ keep the streets empty for me. Sam 4 Déc - 1:49
Oh ! J'aime beaucoup la façon dont l'histoire est racontée (enfin, le début d'histoire) avec ce rythme un peu saccadé et tout ! Enfin bref, comme l'ont dit les deux au dessus de moi, bienvenue !