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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british

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Invité
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british _
MessageSujet: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 28 Nov - 7:51

♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 10gh30i
crédit cristalline



→ WARFIELD,CONSTANCE MARY-CATHARINA
dite la plus italienne des londoniennes ou la più londinese delle italiane.
Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Serdaigle pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Rome en ce beau jour qu'est le 12 septembre 2043 en tant que sang-mêlée ; à présent elle vit à Rome, Naples, Sienne, Florence selon l'endroit où est sa mère. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être médiocre au collège moldu quand elle y était, excellent en photographie et en potions, et très disparate (du bon et du mauvais) à Poudlard. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de merisier, mesurant vingt-sept centimètres et demi et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un lapin tueur de Monty Python (plus sérieusement, d'une louve blanche, enfin c'est ce qu'elle a cru voir la seule fois où elle a réalisé un Patronus.). Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : elle-même réussissant à jongler entre son attachement au monde des Moldus, à sa mère et à l'Italie, et l'émerveillement qu'elle éprouve face à son père (très haut placé au Ministère), l'Angleterre et le monde de la Magie. Mais surtout elle se voit en compagnie de sa soeur jumelle, Amber-Carolina, qui a succombé à une mucoviscidose quand elles avaient quatre ans.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. L'homme de sa vie, qu'elle espère ne plus jamais revoir même si ça implique de renoncer à toute histoire d'amour durable et substantielle, dans son cas.



→ yes, i had the time of my life.

C'est l'histoire de trois personnes qui s'aimaient mais ne se voyaient pas, ou si peu.
C'est l'histoire de deux personnes diamétralement opposées et de leur enfant, mélange des deux mondes, perdue et déchirée entre un petit-fils de Ministre de la Magie qui s'avère être son père et une fille d'ouvrier turinois, étoile montante de la décoration intérieure et femme indépendante qui se trouve être sa mère.
Lettres ou messages laissés sur le répondeur téléphonique selon qu'on est Moldu(e) ou Sorcier... qu'importe le moyen, ce sont ces mots prononcés et retransmis à l'autre bout d'un fil ou tracés à l'encre et portés par un hibou ou même par le service postal moldu qui les ont réunis pendant toutes ces années d'éloignement.
TOUS LES MESSAGES, QU'ILS AIENT ÉTÉ LAISSÉS EN ITALIEN OU EN ANGLAIS, SONT TRADUITS EN FRANÇAIS.

SEGRETERIA TELEFONICA E CASELLA DI POSTA DA EMMANUELLA CHIARA CELGIACHINI ♣
43 ans ● domiciliée à Naples, Florence, Sienne, Rome selon ce que son travail exige ● décoratrice d'intérieur ● femme délurée, extravagante, drôle, libérée, enjouée, heureuse, franche ● elle ne renoncerait pour rien au monde à sa créativité, à sa vie décomplexée ● d'origine modeste, elle s'est fait un nom dans le métier du design

PETER JOSHUA WARFIELD-DOWNPATRICK'S VOICEMAIL AND MAIL BOX ♠
● he's 45, he lives in London (United Kingdom) ● Officially, he lives with the fortune his parents left him ● As for his dirty little secret, maybe you should know he's the Minister for Magic's closest counselor... ● Peter's best known for his chocolate cookies, and also for being the women's man ●

RÉPONDEUR ET BOÎTE AUX LETTRES DE CONSTANCE MARY-CATHARINA WARFIELD ♥
CONSTANCE MARY-CATHARINA WARFIELD'S VOICEMAIL AND MAILBOX ♦
● elle a 18 ans ● she doesn't know where she actually lives ● elle excelle en potions ● she's a great photographer ● à part ça, elle n'est pas ce qu'on peut appeller une bonne élève ● she's lost in her own supermarket ●




Année {2040}
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DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, VENDREDI 8 DÉCEMBRE 20h39.
« Euh, bonjour, mademoiselle. Excusez je, s'il vous plaît, pour je parle petit l'italien. J'aimerais dire vous comment je veux-drais revoir vous encore. Vous étonnâtes moi, hier. Faire moi sourire. Ces réceptions je ennuie. Ces repas, politesse, musique sonnent mauvais, - excusez moi - faux. Ces assemblée, trop, comment dites-vous... guindées. Embarrassed. Je aimais votre sourire. Vous avez venu à cette dîner, si je me souviens bon, parce que vous avez décoraté la salle? C'était très beau. J'aime votre sourire. Votre rire. Vous me dire en chuchotant comment tout ça est ridicule, ça me faite rire. Je voudrais nous disons tout haut les deux ensemble la prochaine fois. Rappelez-je, s'il vous plaît, mademoiselle. »

D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, VENDREDI 8 DÉCEMBRE 21h40.
« Pietro (je peux vous appeler comme ça, Peter?) Pietro, votre message était adorable... Pourtant vous saviez que je parle anglais. Votre italien s'améliorera, je vous aiderais... Mais j'aimerais vous dire combien votre message m'a touchée. Avec si peu de mots, avec cette syntaxe catastrophique (avouons le!) vous avez su dire de moi ce que peu de gens ont compris.
Je décore des maisons depuis peu de temps, et c'était ma première grande commande. Quand Messieurs dell'Achiarghola m'ont confié ce... château, je n'ai pas su quoi dire. Cela fait deux ans que j'y travaille. Hier soir, vous avez dîné dans la salle à manger, la première pièce réalisée. Ces manières inutiles m'ennuient, moi aussi. J'aimerais partager avec quelqu'un mes fous rires quand tout le monde parle de ce magnifique concerto donné à la Scala...
Demain, cinéma CineCitta, Civita Vieccha, 8h, ça vous convient? Ils jouent
Astérix et Cléopâtre, un vieux film français en 2D que personne ne connaît, mais tellement drôle... Vous viendrez? Je vous attendrai. »

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, SAMEDI 9 DÉCEMBRE 10h58.
« 8 heures, cette soir? Oui, Emmanuella. »

D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, DIMANCHE 10 DÉCEMBRE 12h39.
« J'ai passé une merveilleuse soirée, hier, Pietro. J'ai mis longtemps à vous faire parler anglais, et ça valait le coup, vu que ce qu'on avait à se dire ! Vous êtes charmant, et gentleman jusqu'au bout des ongles, et je vous adore comme ça (parfois, je me trouve indécente à être franche, en face de vous). Mais je dois avouer que j'ai été déçue quand vous m'avez raccompagnée chez moi et que vous êtes reparti sans m'embrasser. J'avais mal au ventre en vous regardant vous éloigner... Voudriez-vous vous rattraper? Ce soir, 9 heures, chez moi? Je cuisinerais. »

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, LUNDI 11 DÉCEMBRE 09h54.
« Emmanuella, je sais que je viens de partir de chez vous, mais vous me manquez déjà. Cette nuit avec vous était la pluus belle de ma vie. Emma', je n'arrive pas à croire que je vais vous demander ça, mais... voulez-vous m'épouser? »

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, MERCREDI 13 DÉCEMBRE 17h32.
« Emmanuella, pardonnez-moi. J'ai été imprudent, j'ai parlé trop vite. Excusez-moi de vous avoir demandé cela. Mais Emma, s'il vous plaît, répondez-moi! Dites moi que vous ne m'en voulez pas. »

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, MERCREDI 20 DÉCEMBRE 16h30.
« Emma, c'est mon dernier message. Pardonnez-moi de vous harceler, mais je ne peux me résigner à vous perdre. S'il vous plaît. Laissez-moi une chance de m'expliquer.»

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, VENDREDI 22 DÉCEMBRE 13h59.
« Emma, s'il vous plaît. Avant de m'oublier, avant de faire de moi un souvenir de jeunesse, laissez-moi vous dire qui je suis.
Je suis né dans une des plus grandes familles d'Angleterre. Mon père est un médecin très réputé, ma mère est écrivaine, tous deux sont des aristocrates très mondains, très vieux jeu, complètement bon chic bon genre. Je J'ai grandi dans ce grand et magnifique manoir avec ma soeur, Emily-Athalia, que j'adorais littéralement. Elle était mon double. Et avec elle j'ai été tellement heureux. Nos parents, Beth et John, nous offraient tout: luxe, bonheur, vacances, savoir. Le manoir était pour nous deux un merveilleux espace de jeu et de découvertes.
Puis j'ai grandi. Je me suis posé des questions: pourquoi tous les sociologues avaient une place dans les rayonnages de nptre bibliothèque, sauf Marx? Pourquoi les domestiques étaient-ils virés sans états d'âme à la moindre erreur? Pourquoi mes parents ne donnaient-ils jamais rien à ceux qui possédaient moins que nous?Pourquoi?
Pendant ce temps, j'ai vu ma soeur grandir. Athalia, est devenue ce que mes parents attendaient: toujours parfaitement polie et parfaite, elle ne se gênait pas pour ridiculiser ceux qu'elle venait de louanger dès qu'ils avaient le dos tourné. Elle méprisait ce qu'elle appelait le bas-peuple.
Alors je me suis révolté. J'ai tout lâché. Je suis parti chez mon parrain, à Rome. Et je vous ai rencontrée.
Je veux changer le monde. Mais je veux le changer avec vous, Emma.
»

D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, DIMANCHE 25 DÉCEMBRE 14h27.
« Pietro, rendez-vous à 15h00 pile, à la mairie. J'ai prévenu le prêtre de l'Église Sant'Andrea degli Uccelli que nous passerions peut-être. Mais je te préviens, je garde mon nom. Et je dors du côté droit.

Oh, et joyeux Noël, mon amour!
»


Année {2043}
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british C3ba2b153c32♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 14-1



DE PETER J. DOWNPATRICK À BETH & JOHN WARFIELD ,LUNDI 13 AOUT, 6H31.
« Maman, Papa, je sais que vous me reprochez ces choix que j'ai faits depuis que j'ai quitté Londres pour rendre visite à mon parrain, M. dell'Archiagola, à Rome. C'est un sorcier extraordinaire. Et c'est chez lui, oui, souvenez-vous, c'est chez lui que j'ai rencontré Emmanuella. Elle venait de décorer la salle à manger, une oeuvre d'art. Mon parrain lui a confié sa maison... c'est bien la preuve que même si ses parents sont ouvriers Modlus, elle a du talent, elle n'est pas n'importe qui. Mais non, ça, vous vous en fichez complètement! Emma est enceinte de jumelles. Nous allons avoir deux enfants dans moins d'un mois. Des sang-mêlées dont j'espère qu'elles hériteront de la créativité et de la grâce de leur mère plutôt que de ma capacité à pétrifier quelqu'un. S'il vous plaît, répondez moi. Vous allez être grands-parents, nom de Dieu! Je vous aime. »


DE LAORA I. MORANELLI À PETER J. DOWNPATRICK, DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 18h23.
« Bonjour, Monsieur Downpatrick; ici le docteur Moranelli, je suis sage-femme à l'hôpital Nuovo della Regina Margherita. Votre femme, Emmanuella Celgiachini, a perdu les eaux alors qu'elle se rendait via dei Fienaroli et une ambulance l'a amenée à l'hôpital Nuovo. Emmanuella s'est évanouie sous l'effet de la douleur, et nous n'avons pu obtenir d'elle certains renseignement précieux, tels que son groupe sanguin en cas de complications ou le nom de l'hôpital où elle était censée accoucher... Pour l'instant, elle est en parfaite condition, ainsi que l'une des deux filles qu'elle porte dans son ventre, mais l'autre semble manquer d'oxygène; nous essayons de juguler l'affaire. De plus, elle vous réclame sans cesse. S'il vous plaît, rappelez ou venez dès que possible; merci. »

DE PETER J. DOWNPATRICK À BETH & JOHN DOWNPATRICK ,LUNDI 13 SEPTEMBRE, 6H31.
« Maman, Papa, vous êtes grand-parents! Hier soir, Emma' a accouché de deux magnifiques, sublimes, adorables petites filles, que nous allons appeler Constance Mary-Catharina et Amber Carolina Diana. Je suis tellement heureux, Papa, Maman, j'aimerais que vous oubliiez l'aversion que vous éprouvez pour Emma pour venir nous voir, tous les quatre. Emmanuella dort, elle est épuisée; Constance est en parfaite santé et dort à côté de sa mère, et Amber, qui souffre d'un petit problème respiratoire, est en salle de soins pédiatriques. Rappelez moi. »

DE LAORA I. MORANELLI À PETER J. DOWNPATRICK, MERCREDI 15 SEPTEMBRE 13H39.
« Bonjour, Monsieur Downpatrick; ici le docteur Moranelli, je vous annonce que votre femme et votre fille Constance pourront sortir de l'hôpital demain. Il serait apprécié que vous alliez les chercher demain à 16 heures. Quant à Amber, elle nécéssite encore quelques soins mais vous rejoindra sous peu. Merci. »


Année {2045}
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DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, MERCREDI 14 FÉVRIER 17h32.
« Emmanuella, j'ai quelque chose à te montrer. Quelque chose d'important. Tu vois, il y a quelque chose en moi que je n'avais pas le droit de te montrer, un grand secret que j'ai gardé pendant toutes ces années parce qu'il concerne tant de gens et que toi, tu es différente. Mais tu es la femme de ma vie, et tu mérites la vérité. C'est aujourd'hui la Saint-Valentin. Rejoins-moi sur le Palatin, à côté de la Domus Aurea, à onze heures ce soir. Amène ton amour et ta bonne volonté. »

DE PETER J. DOWNPATRICK À BETH & JOHN WARFIELD ,JEUDI 13 FÉVRIER, 6H31.
« Mère, Père, j'ai avoué à Emma que je suis un sorcier. Hier soir, sous la pleine lune, je l'ai attendue pour faire voler des fleurs au-dessus d'elle, mettre ma cape d'invisibilité, lui faire boire un peu de Felix Felicis... Bref, tout ça pour vous dire qu'elle sait, maintenant; qu'elle l'a bien pris, elle en a même été enchantée. Vous voyez, maintenant, vous allez pouvoir l'accepter, lui montrer les secrets de notre manoir, les grimoires, les balais. Maintenant, elle va pouvoir faire partie de la famille, ainsi que Constance et Amber dont je me doute qu'elle auront elles aussi des pouvoirs. S'il vous plaît, arrêtons cette guerre ridicule. Faisons la paix. Vous vous souvenez de tante Quinn, la Cracmole, non? Elle était une femme comme les autres, pour vous. »

[center]D'ANGUS L. JOHNSON À PETER J. DOWNPATRICK, SAMEDI 15 FÉVRIER 13H39.
« Bonjour, Monsieur Downpatrick; je suis l'assistant de John Warfield à l'hôpital Sainte-Mangouste. Monsieur votre père m'a demandé de gagner une cabine téléphonique moldue pour répondre aux messages que vous vous obstinez à laisser sur le répondeur que votre père utilise quand il doit avoir affaire à des Moldus. Il vous fait dire que vous le déshonorez, qu'il vous a déjà oublié et que quoiqu'il se soit passé avec Mlle Emmanuella Celgiachini, cela ne change strictement rien. »

D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, MARDI 12 SEPTEMBRE 11h04.
« Pietro, n'oublie pas d'acheter un gâteau pour l'anniversaire de Constanzia et de Carolina (tes filles). Et prends une bouteille de vin, aussi, et passe chercher les médicaments de Carolina à la pharmacie (et ne prends pas des suppos comme la dernière fois! Rappelle toi: inhalateur, comprimés pour la mucoviscidose). Je t'aime (et dépèche toi) ! »


Année {2047}
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DE PETER J. DOWNPATRICK À BETH & JOHN WARFIELD ,LUNDI 13 MAI, 6H31.
« Mère, Père, ça fait exactement sept ans et deux mois que je n'ai pas entendu le son de votre voix. Lorsque j'ai appelé Papa pour lui dire que je m'étais marié avec Emmanuella, vous m'avez raccroché au nez, Père, en apprenant que je m'étais marié sans que vous soyez là, sans votre consentement. Deux jours plus tard, Mère m'a appelé, elle chuchotait, pour me demander des détails sur notre mariage. Je vous décrivais Emma, Mère, et vous m'avez dit qu'elle ne convenait pas à mon rang et que vous préfériez couper les ponts avec moi.
Savez-vous ce qui me révolte? C'est que ce qui vous dérange avec Emmanuella, ce n'est pas le fait qu'elle soit Moldue, ce que j'aurais pu comprendre (à la rigueur). Ce pourquoi vous refusez de légitimer Emma (et me reniez donc du même coup), c'est à cause de son origine sociale. Vous auriez préféré que j'épouse une bourgeoise Moldue plutôt qu'une Weasley, et pour cela je vous hais. Emma est Moldue, oui; son père est ouvrier à Turin, oui; mais elle est magnifique, aimante, intelligente, sensible, douée.Et ça devrait compter, plus que tout le reste.
J'ai eu deux filles, depuis, je vous l'ai dit et vous ne m'avez pas rappelé.
Aujourd'hui, l'une d'elles est morte. Amber-Carolina, votre petite fille, ma fillette, a succombé à la mucoviscidose qui la rongeait depuis sa naissance. Nous avions tout essayé. Depuis, Constance pleure sans arrêt. C'est fou, mais quand elle a vu sa soeur pour la dernière fois et qu'elle a touché sa joue froide, elle a semblé comprendre qu'elle ne reviendrait plus jamais à la maison.
Papa, Maman... Rappelez-moi, s'il vous plaît. J'ai besoin de vous. Emma ne m'a pas adressé un mot depuis que nous sommes rentrés de l'hôpital, j'entends les pleurs sans fin de Constance. J'ai besoin de vous. J'ai besoin de vous.
»


Année {2048}
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D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, MARDI 25 DÉCEMBRE 11h47.
« Peter, je ne sais pas exactement où tu es (Milan, Londres, Paris, New York ?), mais ce n'est pas la peine de rentrer à Rome. Je ne peux plus te regarder dans les yeux, depuis que nous avons incinéré mon amour, ma petite fille, ma Carolina, et que je t'ai vu répondre à un message que ton partenaire d'affaires t'avait envoyé. Les petits tours que tu fais avec ton bout de bois ne m'amusent plus. Je sais combien tu aimais tes filles, mais depuis que Carolina nous a quittés, tu laisses Constance dépérir. Je ne veux plus que tu la revoies, enfin, pas pour l'instant en tout cas. J'ai laissé toutes tes affaires chez M. d'Archiagola, ton parrain, au cas où tu veuiles vraiment récupérer les costumes Paul Smith que tu pourrais racheter avec ton salaire de trois heures. Et oui, il y a bien du sarcasme dans ma voix. Écoute, Peter, je n'ai jamais vraiment su dans quoi tu travaillais, mais au moins tu étais passionné, tu te fichais de l'argent que ça allait te rapporter et ton boulot ne te bouffait pas la vie. Peter, tu vendais tes bricoles de magicien, tu éditais les traités sur les douze propriétés du sang de dragon, et ça n'avait strictement aucun sens, mais mieux valait ça, mieux valait voir ton visage illuminé quand tu me parlais de tel ou tel grimoire, plutôt que de te servir de tes dons hors du commun pour créer une entreprise tout à fait ordinaire. À quoi ça te servait, de coter des actions en Bourse dont tu savais qu'elles allaient décoller? Ta Divination, appelle-ça comme tu veux, mais c'est de la triche. Et non seulement tu as perdu ton intégrité, quand tu as créé ça, il y a un an, mais tu es devenu un père absent, un mari indifférent. Et tu n'es plus l'homme dont je suis tombé amoureuse, le gamin adorable qui avait abandonné cette espèce de dynastie sorcière pour moi. Je ne t'aime plus. C'est fini. Tes parents seront ravis de te voir revenir dans le droit chemin. Rentre à Londres. Rachète un stock de robes et de capes. Postule pour un métier haut placé dans l'aristocratie magique. Vis ta vie. Je ne veux plus te voir.

Adieu, et joyeux Noël, Peter.
»


Année {2053}
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D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. WARFIELD, MARDI 12 SEPTEMBRE 11h04.
« Bonjour, Peter. C'est étrange de penser que ça fait déjà cinq ans que je ne t'ai pas parlé. Depuis ce message où je t'ai demandé de partir. Tu l'as fait, sans poser de questions. C'est bien. J'espère que tu as compris que tu n'étais plus un bon père, plus un bon mari. Peut-être plus un homme bien, en fait.
J'ai compris aujourd'hui mon erreur. Ne va pas t'imaginer quoi que ce soit. Le fait de te quitter m'a libérée; je suis une femme indépendante et sûre d'elle, aimante et rebelle, comme je n'aurais jamais pu l'être si tu étais resté et que j'avais dû me faire du mauvais sang pour la personne atroce que tu devenais. Je suis heureuse, maintenant. Je ne me suis pas remariée, mais j'ai connu un certain Luca qui m'a fait connaître trois ans de bonheur... C'est fini depuis deux semaines, mais j'aime être seule. Cela me fait énormément de bien, plus que tu ne pourrais le penser.
J'ai souvent demandé de tes nouvelles à ton parrain, M. dell'Archiagola. C'est marrant, depuis qu'il sait que je sais pour votre histoire délirante de pouvoirs magiques, il m'appelle Mia Bella, me dit que je suis la nouvelle Lily Potter (?) et ne se gêne plus pour faire accourir le dessert par la voie des airs. Je l'aime bien... mais passons. Pendant ces cinq ans où j'ai souvent eu des remords, non de t'avoir quitté mais de t'avoir coupé de ta fille, toi qui es un bon père au fond, ce qu'il m'a dit de toi m'a dissuadé de toute tentative de rapprochement. Je veux dire, il était fier comme un paon en parlant de son filleul, il ne parlait que de ta nouvelle position de chef du bureau des Aurors. Au début, j'ai apprécié que tu combattes les dérangés encore plus dérangés que toi, ceux qui sont dangereux. Mais j'ai cru comprendre que tu étais rentré au Magenmagot, un espèce de tribunal élitiste, que tu étais le bras droit d'un Ministre anti-Moldus (comment peux-tu être contre ton passé, contre ta fille?), que tu étais retourné chez tes parents à la seconde où tu t'es téléporté ou je ne sais quoi, que tu étais redevenu un fils à papa qu'on exhibe pendant les réceptions, que tu avais repris le nom de ton père que tu avais pourtant laissé tomber pour ne pas profiter de ses relations dans le milieu des affaires, et, pire encore, que tu étais devenu un homme à femmes qui couche avec toutes les créatures à longues jambes et belle poitrine qu'il croise, surtout quand elles sont puissantes et opposées au régime conservateur mis en place. Tu me dégoûtes. Tu es devenu tout ce que nous haïssions. Tout ce que tu avais quitté.
Mais Constanzia souffre. Elle t'associe au temps où Carolina était vivante - elle s'en souvient remarquablement bien. Elle te réclame depuis le jour de ton départ. Je l'ai toujours écartée, pensant à juste titre que je faisais ça pour son bien, que de toute façon du avait changé. Mais elle a dix ans aujourd'hui. Elle s'accroche à ce qu'elle veut. Ce matin, un peu tremblante mais sans faillir, elle a demandé comme cadeau le fait de pouvoir te connaître.
Je lui dois ceci - à elle, pas à toi. Si tu veux la voir, elle ira à Londres ce Noël. Quand elle reviendra, elle choisira si elle aime son père, et quoi que soit sa décision, je m'y tiendrais. Toi aussi.
Si tu savais comme elle est belle, notre Constanzia... Elle est forte, têtue, déterminée ... comme moi, malheureusement pas comme toi qui es en fin de compte un lâche. Mais elle est aussi brillante que toi. Quand elle aime quelque chose, c'est à la folie. Elle s'est passionnée tout à tour pour le Décameron, pour la Grèce Antique, pour la voile, l'équitation ... et puis l'Angleterre. Je pense qu'elle sait plus de chose sur l'Angleterre des gens normaux que toi. Il faudra que tu lui apprennes le reste...
»

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, MERCREDI 13 SEPTEMBRE 09h54.
« Emmanuella, merci. Merci.

Je pense à notre fille chaque jour, chaque nuit. Je pense à Amber. Je pense à toi. À toi.
Je vois que tu me détestes. Oui, tu me détestes, c'est le mot. Mais tu ne peux blâmer que toi-même pour ce que je suis devenu. Emma', tu m'as brisé. Je haïssais aussi l'homme radin que j'étais, et j'attendais seulement que tu me dises que tu m'aimais, que tout irait bien quand le trou noir que laissait la mort d'Amber dans notre vie se serait refermé, au moins un petit peu. C'est vrai qu'il aspirait tout, ce trou noir. Émotions, couleurs, bonheur, vie. Un véritable Détraqueur (tu ne veux pas savoir).
Ta décision a été sans appel. Et oui, j'ai été lâche en partant. Je t'ai toujours donné le pouvoir de décider des relations avec Constance, alors que j'aurais pu te dire que c'était ma fille autant que la tienne, parce que je t'aime encore et que je respecte tout ce que tu fais.
S'il te plaît, Emma, reviens-moi. Je lâcherai tout. Je n'ai pas changé.
»

D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, MERCREDI 13 SEPTEMBRE 11h04.
« Peter, nous deux, c'est fini. Pour toujours. Ne me fais pas regretter de te laisser ma fille pendant ces deux semaines.
Sache aussi que je ne suis pas cruelle; si Constance revient en me déclarant qu'elle veut que tu sois présent dans sa vie, j'en souffrirais, mais je te l'enverrais pendant la moitié des vacances d'été, et je pourrais même considérer de l'envoyer dans un lycée anglais une année, vu sa passion pour l'Angleterre...
Je t'ai toujours estimé, Peter, du fond de moi. Mais ne m'en demande pas plus.
»

DE PETER J. DOWNPATRICK À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, MERCREDI 13 SEPTEMBRE 09h54.
« Oh, Emma. C'est toi qui a changé. C'est toi...

Bien sûr que je veux passer Noël, et l'été, avec Constance. Je ne rêve que de ça. Par contre, il faudra que tu la préviennes que sa cousine Morgana, la fille de ma soeur, vit avec moi depuis que ses parents sont morts, il y a quatre ans. Elle a un an de moins que Constance, elle est adorable. C'est une petite fille à qui je tiens énormément, et je suis sûr qu'elle et Constance s'adoreront.
»


Année {2055}
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 112-1♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 18-1


DE CONSTANCE M.-C. WARFIELD-CELGIACHINI À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, LUNDI 19 JUIN 09h54.
« Coucou Maman, ici 'Stanzia. Écoute, je sais que tu t'inquiètes, parce que tu n'as jamais, jamais ce pli sur le front. Normalement, tu es insouciante, heureuse, décomplexée. Tu n'es pas du tout comme la maman de Toscana, qui la materne et la couve comme un bébé. Toi, tu me laisses aller chercher des glaces chez Tino le mercredi soir à 10 heures, ne pas ranger ma chambre, mettre la musique très fort et faire des chorégraphies. Tu es ma maman, mais tu n'est pas une mère... Sauf quand je vais chez Papa.
Je sais que tu t'inquiètes, sinon je ne vois pas pourquoi tu m'aurais offert un portable alors que toi même tu n'en as pas. J'te connais, maman, l'écolo de service...
Alors je veux que tu te souviennes que même si j'aime Papa plus que tout au monde, tu n'es pas le reste du monde. Tu es ma Maman, et je t'aimerais toujours toujours toujours.
Et n'oublie pas mon anniversaire, le 12 septembre! Je devrais revenir le 15. J'AI MES BILLETS D'AVION, JE TE JURE, L'ALLER & LE RETOUR, NE T'INQUIÈTE PAS.
Okay, alors, je suis dans l'aéroport de Londres, et Papa devrait arriver dans... Ah, je vois Papa! Il me fait signe de la main... Dis-moi, il a pas vieilli! Il est encore plus beau gosse que l'an dernier... Remarque, toi aussi, tu es toujours la plus belle, Maman!
Je t'aime.
»

DE CONSTANCE M.-C. WARFIELD-CELGIACHINI À EMMANUELLA C. CELGIACHINI, LUNDI 16 AOUT 09h54.
« Maman! Maman! Je n'arrive pas à y croire! Maman, imagine-toi: j'ai des pouvoirs magiques! Et non, ce n'est pas une blague... Et en plus, Morgana et Papa aussi! Tu savais que je descendais d'une des plus grandes familles de sorciers d'Angleterre! Wouahou! C'est un rêve, c'est pas possible, j'vais me réveiller ou quoi? Maman!
Ce matin, j'étais tranquille, peinarde, dans le manoir, Morga' et moi on s'est levées à 11 heures, grosse grasse mat' après la nuit blanche passée à discuter, et on a commencé à petit dèj', quand un hibou (et pas Lorry, le soi-disant hibou domestique de la famille qui d'ailleurs n'est pas du tout domestique) a débarqué en vrombissant dans la salle à manger. Il a littéralement foncé sur moi, et j'étais terrorisée, mais il m'a seulement frôlée avant de remonter en flèche et de se poser sur le lustre. Entre-temps, il avait lâché une lettre à côté de mes oeufs brouillés et une autre, identique, à côté de l'assiette de Morgana.
Et Maman, tu ne devineras jamais, mais... figure-toi que dans cette lettre, il y avait un rappel d'inscription, à POUDLARD, UNE ÉCOLE DE MAGIIIIIIII(...)IIIIIE!
Forcément, au début, j'ai cru que c'était une blague - normal. Un gros canular géant -, mais j'étais tellement éberluée que j'ai fermé les yeux quelques secondes et quand je les ai rouverts, les serviettes, les fourchettes et les tasses de thé valsaient pendant que la sucrière jouait de la musique classique et que la théière chantait avec une voix de cantatrice «Lalalalaaaaa, Mademoiselle Constance est inscrite à Poudlaaaaaaaard!, lalalaaaaaa, Mademoiselle Morgana est inscrite à Poudlaaaaaaaard!»

!

Là, j'ai commencé à hurler en sautant sur place, et Morgana qui venait de finir de lire sa lettre m'a rejointe, et on a fait un bruit monstre pendant un bon quart d'heure avant que Daniel, le majordome, ne vienne nous demander de nous calmer. Là-dessus Morgana lui crie «Mais Danny, on vient de recevoir la lettre de Poudlard!», et Daniel s'exclame «Félicitations, les filles!». Il sort une baguette en bois d'un étui qui pend toujours à sa ceinture et une gerbe de confettis et de serpentins jaillit du bout de son truc. T'imagines! Ils sont tous sorciers! C'est un truc de fou, cette famille!

Du coup, ces deux tours absolument incroyables m'avaient fait comprendre que tout ça était bien réel, mais imagine-toi, Maman, j'étais tellement confuse! Donc Morgana, qui savait depuis sa naissance, s'est assise avec moi dans un boudoir assez reculé du manoir pour m'expliquer, pendant toute la journée, que non seulement il y a partout dans le monde des gens qui possèdent des pouvoirs magiques et qui peuvent les canaliser à l'aide d'une baguette (il y a un Ministre de la Magie qui s'occupe de tout ça dans chaque pays, et mon arrière-grand-père en était un), que non seulement mon père et toute ma famille du côté paternel sont donc ce qu'on appelle des sorciers, mais qu'en plus ils sont l'une des plus grandes familles anglaises de sorcellerie. Ouah.
Apparemment, le parrain de Papa, M. dell'Archiangelo, celui grâce à qui tu as rencontré Papa, lui, c'est un des plus grands sorciers italiens, et Alessandro, son neveu (le beau gosse), qui était censé faire des études dans un pensionnat de la Côte Est des États-Unis, il est dans le lycée de sorciers, Salem. Je n'y crois pas.
Je me rappelle de ce que tu me disais, quand j'étais petite et que les robes de mes poupées changeaient de couleur - «C'est parce que tu es magique, ma 'Stanzia adorée». Tu savais depuis le début? Oh, Maman, comment as-tu pu me le cacher?

Je pense que je te le pardonne, ma Maman adorée. Peut-être as-tu cru que si je le savais, je te préfèrerais Papa et ses tours de passe-passe. Mais Maman, Maman, Emma, tu aurais du le savoir... C'est un monde qui m'attire et qui m'émerveille, une partie de moi sans aucun doute, mais je ne m'y sens pas aussi à l'aise que quand nous sommes toutes les deux et que je peux tout te raconter. Maman, je te dis tout; mes amoureux et mes disputes de copines, et toutes les conneries que je peux faire.
Tu n'as jamais voulu me limiter, m'encadrer, me faire évoluer d'une manière et pas d'une autre, tu m'as toujours laissé mon libre-arbitre, ma liberté d'opinion, d'expression. Tu ne m'as jamais crié dessus sans raison ou abusé de ton droit de me dire Non sans justification. Maman, j'aime et j'adore notre Coccinelle rouge Cléa et nos iPods 6.0, le rouge avec du rock classique, le rose avec la pop, le jaune pour le classique et le vert pour les trucs nouveaux. J'aime notre petit appartement sous les toits, à Rome, avec des fleurs dans toutes les pièces, le bois clair et les tons pastels, la pizzeria à deux mètres, la glace Ben&Jerry's dans le frigo. J'aime que tu me traite comme une grande alors que je n'ai que douze ans - enfin, presque douze. J'aime ma guitare, ton piano et nos duos. J'aime nos confidences et nos rituels. Tout ce qu'on fait sans savoir pourquoi - crier les paroles de Somebody to Love à chaque fois qu'un couple s'embrasse à la télé, se faire un devoir d'acheter un milk-shake à la cerise à chaque fois qu'on passe devant un stand ambulant qui en propose, fumer du basilic en s'étouffant.
Et Maman... Jamais rien dans mon coeur ne remplacera l'Italie. L'Angleterre me passionne et m'intrigue, et l'idée d'y vivre me donne des ailes; mais rentrer à Rome dans la lumière du soleil couchant, voir le Colisée au détour d'une ballade, écouter Pavarotti comme si c'était une star de rock, ne trouver rien d'anormal dans l'idée de passer la journée au lit... Je suis italienne et pour toujours.

Mais Maman, il faut que tu comprennes que tu dois me laisser cette chance. Poudlard est un grand château un peu gothique, avec de grandes salles, des boiseries enluminées, des fauteuils rembourrés et une immense bibliothèque. Là-bas, je vais apprendre comment transformer un sac plastique en une minaudière Fendi, des épinards en cupcakes, je pourrais faire voler les objets autour de moi; et j'ai tellement hâte d'apprendre à réaliser des potions...
Imagine-toi ce rêve: ils ont là-bas des Maisons qui combattent, comme dans un film américain, on peut faire partie d'une équipe de foot volant, on peut passer des heures dans l'immense bibliothèque. Imagine-toi ce rêve: je sais que tu aurais aimé le vivre.
Maman, maman, s'il te plaît, dis oui!
»

D'EMMANUELLA C. CELGIACHINI À PETER J. DOWNPATRICK, MERCREDI 18 AOUT 11h04.
« Ma Constanzia, ça me brise le coeur, mais je ne peux t'empêcher de vivre la vie que tu désires.
Va, apprends qui tu es, et si tu le veux, reviens-moi.
Mais tu es magique; je l'ai toujours su. Je ne peux t'écarter de ton destin.
Je t'aime pour toujours, ma petite fan de Freddy Mercury.
»


♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british Sans_t10
crédit dancing ma'.

→ every little thing she does is magic.
    De l'air. S'il vous plaît. De l'air.
    Un brise glacée me fouette le visage tandis que je pousse les lourds battants de la porte en bois foncé qui donne sur le Parc. Je suis essoufflée, et l'air sec et froid qui pénètre dans mes poumons est franchement désagréable, mais je souris en apercevant le paysage hivernal qui m'entoure. Les arbres ploient sous la neige vaporeuse, immaculée, poudreuse, mousseuse presque. Quelques rares flocons, voletant au hasard du vent, se détachent sur le bleu limpide et cristallin du ciel - et le beau temps est rare à Poudlard en hiver. J'aperçois la couche uniforme, duveteuse, encore intouchée, de neige qui couvre le sol, et je retiens un élan presque instinctif: celui de m'allonger dans ce nuage glacé et d'y dessiner un ange avec mon corps. Mais j'ai à peine un long pull en laine pour couvrir ma robe grise, et j'ai tout sauf envie de passer les deux prochaines semaines malade ... surtout que je vais en Italie.
    En Italie. Italia bella, amore mio. Le temps d'y penser et mon coeur s'embrase. Littéralement, brusquement. Et quand je pense à Florence, à Rome, à Sienne et aux clochers des églises peintes comme du sucre d'orge, il se gonfle à m'en faire exploser la poitrine.
    À m'extasier devant les merveilles anglaises, je me sens admirative, passionnée, éblouie. Fascinée. Les Sorciers, les Britanniques, leur architecture gothique et leurs scones à la crème me semblent irréels, presque trop beaux, même si je vis plus en Angleterre qu'en Italie depuis mes douze ans. Mais l'Italie, c'est mon pays c'est ma patrie, et je m'en fiche que le concept soit désuet, dépassé, finito; que les jeunes d'aujourd'hui rêvent d'États-Unis ou de Chine. L'Italie, c'est chez moi, c'est une nation qui resplendit, qui irradie, les villes rayonnent et vivent comme on vit dans le Sud, avec cette langueur méditerranéenne et cet optimisme à toute épreuve que j'ai importé en Angleterre - où pour l'instant il n'a pas eu grand succès, les Anglais étant de nature plutôt mélancolique... on ne peut pas dire que j'ai lancé une mode-. C'est simple, j'aime faire rouler les mots dans ma bouche, j'aime tous ces a, ces o, ces i qui rendent le langage solaire, j'aime le passé sous forme de pierres rousses, de campaniles, de ruelles terre de Sienne, j'aime les formules de politesse qui n'en finissent pas, les ciao à toute heure du jour et de la nuit, j'aime les musiques qui retentissent dans les ruelles tard le soir, je suis épanouie et je chante en permanence, j'aime la mode italienne, si élégante si femme... et je pourrais continuer comme ça pendant des heures, mais j'ai cru comprendre que je devais vous raconter ce qui s'est passé ce jour-là, dans le Parc enneigé de Poudlard. Je me rappelle encore de la neige étincelante sous le soleil d'hiver. Et j'y retourne déjà...

    La pensée de mon Noël ocre (il neige peu en Italie, surtout depuis que la température mondiale a augmenté de 6 degrés... un truc que les Sorciers ne s'expliquent pas.) suffit à allumer une étincelle dans ma tête, et le feu de ma bonne humeur s'embrase... C'est comme ça que j'ai toujours fonctionné; une pensée me ravit et je suis une tornade d'énergie et de sourires jusqu'à ce que certains évènements me refroidissent brusquement. Maussade ou colérique, je peux être une vraie tête de mule, un ouragan-volcan-tsunami déchaîné, je suis insupportable, mais ça ne dure jamais longtemps... Il y a toujours un truc pour me relancer sur ma vague de bonheur. Enfin, passons.
    Ce jour-là, je m'élance sur les chemins presque indiscernables under the white white snow. C'est parce que je les connais par coeur que je m'y aventure sans la moindre hésitation, et même si rien ne la laissait deviner je ne suis pas surprise de sentir la terre battue sous mes pieds et non l'herbe jaunie. Je gravis une petite colline d'un pas guilleret, et je sautille comme chaque fois que je suis heureuse (c'est à dire 98% du temps). Puis, arrivée au sommet, j'aperçois le Dark Lake, aujourd'hui d'un vert lagon alpin et somptueux. Dans son écrin de montagnes émeraude, de forêt sibérienne onyx, de ciel saphir, le turquoise de ses eaux me fait frémir. C'est un miroir liquide, ce topaze aqueux, qui réfléchit les étincelles du soleil d'un blanc laiteux. Le paysage est magique (oui, j'utilise encore ce mot comme un superlatif de beauté, même si en fait les trois quarts de ma vie sont magiques), tellement majestueux qu'une pensée me serre le coeur, le souvenir d'Amber-Carolina, ma soeur jumelle, décédée d'une mucoviscidose quand nous avions deux ans. C'est incroyable mais je me souviens encore d'elle, du fait qu'elle adorait la neige et moi la mer. Je la trimballe partout avec moi, et je lui montre ce qu'elle aurait aimé, sachant qu'elle s'y attardera quand moi je serai déjà partie, ne tenant plus en place. Je l'appelle la mia Malinconia, my Melancholy... c'est elle qui m'insuffle un peu de tristesse quand je ris aux éclats, mais contrairement à tout ce qui peut me faire pleurer, son souvenir me réconforte, me soulage, m'emplit d'un espoir nouveau et nostalgique...

    Généralement, je n'aime ni la solitude, ni la quiétude, ni l'immobilité. Mais ce matin est rare, précieux. Je sais que je reviendrais en Italie, que je sauterais dans les bras d'Emmannina, que nous rentrerons de la gare à pied en admirant les petites églises et les vitrines de Noël. Comme cela arrive trop peu souvent, le souvenir d'Amber dans mon esprit est clair et précis, il ne se superpose pas à l'image de Morgana, ma soeur de coeur, celle dont le caractère précieux, solitaire et romantique se rapproche tant de celui d'Amber. Aujourd'hui elle est seule dans mon coeur, elle a mes traits, mais plus doux, plus rêveurs.

    Je m'abandonne dans mes pensées rêveries souvenir qui s'estompent. Je suis calme comme je n'ai pas le souvenir de l'avoir jamais été, sauf après ma première nuit avec Alessandro, il mi'Orfeo. Soudain, des cris, des beuglements presque bestiaux attirent mon attention. Il proviennent du petit bosquet, en bas de la colline, à la droite du lac. J'aurais été tentée de croire qu'il ne s'agissait que d'une engueulade entre des Chartiers et des Botrucs qui parsèment les petits bois du Parc, bien trop peureux pour s'aventurer dans la Forêt Interdite. Mais le «S'il vous plaît, arrêtez!» qui retentit aussitôt m'alarme, et je descends la colline aussitôt, en espérant ne pas tomber sur un centaure maltraitant un élève (j'ai toujours été nulle en Divination, et ces canassons doivent le sentir d'une manière où d'une autre...)

    Et là, c'est un peu flou dans mes souvenirs. Tout s'est accéléré si vite et j'ai été tellement surprise par ce que j'ai vu que tout s'est embrouillé dans une vague sensation d'adrénaline, exactement comme quand j'étais incapable de me rappeler de ma performance en Potions lors des BUSES, tellement j'avais le coeur à l'envers - j'ai eu Optimal, en fait. Mon seul O, je précise.

    Tout ce dont je me rappelle clairement, c'est de m'être avancée dans le bosquet, de m'être planquée tant bien que mal derrière un arbre pour apercevoir ces quatre brutes de Stephen Parkinson, Quincy Goyle, Marcus Crétinus Crabbe et Anderson Zabini en train de rire grassement. Les couinements provenaient d'un jeune garçon brun de onze ans environ, qui subissait leurs coups et leurs bourrades sans pouvoir rien faire, ayant la tête couverte par un Chapeau d'Invisibilité Weasley. Marcus le tenait immobilisé. Je me souviens très bien avoir identifié son accent très particulier, à ce gamin; cette classe très bostonienne, ce franc-parler typiquement Kennedy qui m'a fait comprendre qu'il venait de Salem. Mais je retrouvais un peu du Sud, de l'Italie, dans sa façon de parler. Il devait venir de la Méditerranée...

    All in all, je me suis sentie révoltée. J'ai toujours regretté de ne pas être à Gryffondor, tant j'ai souvent une âme de défenseur des droits de opprimés - pour la petite histoire, j'étais tellement intimidée par cette magie dont je connaissais l'existence depuis deux semaine que, lors de ma répartition, j'avais un million de pensée cafouilleuses qui se bousculaient dans ma tête. Du coup, le Choixpeau a du se sentir un peu déboussolé, ce qui est normal, quand on considère que je suis clairement atteinte de folie douce. Il m'a demandé d'une voix qui se voulait hyper assurée, durant je contrôle la situation: «Alors, la miss, ne stresse pas! Qu'est-ce qui te plairait, à toi?». J'avoue que je n'avais pas vraiment réfléchi à la question, et je me suis souvenue que mon père et tous les Warfield avaient fait d'excellents Serdaigle. C'est donc le nom de la maison de l'aigle que j'ai chuchoté au Couvre-Chef, même si je ne suis pas franchement studieuse et que je préfère bouger que bosser (sauf en Potions, et j'aime bien la Métamorphose), que je damnerais pour mon poste d'Attrapeur de Quidditch et que je préfère vagabonder et tout photographier - magiquement, c'est encore mieux qu'à la Moldue, mais je succombe parfois au bon vieil argentique immobile - que traîner à la Bibliothèque. Mais bon. Je m'éclate quand même, chez les Blue&Bronze. Je suis un peu la folle de service, la chahuteuse; en revanche, je suis curieuse, je gère en Potions, donc ils m'acceptent - en se foutant bien de moi quand ils en ont l'occasion... mais affectueusement. Et je fais la même chose.

    Revenons donc à mon petit mec torturé par ces idiots de Serpentard. Le pauvre Première Année américain-de-la-côte-Est que je n'avais pas encore reconnu.
    Quel choc, quand j'y repense... Quelle histoire...

    Voilà.
    J'en ai stupéfixé un (Marcus) et j'ai un peu inondé les autres, avec un bon Aguamenti bien senti - j'y étais déjà allée fort avec le Crabbe, et je risquais gros, donc j'ai juste foutu la trouille aux autres.
    Ils ont hurlé, juré, comme des animaux. Et pendant ce temps, leur victime se retournait.
    En voyant son adorable frimousse, ses lèvres ourlées, ses longs cils, sa peau mate, ses yeux noirs, j'ai frémi. Et je me suis sentie chavirer.

    Ce jour-là en hiver à Poudlard en Angleterre en 2060, je me suis laissée transporter en cette nuit d'été moite et transparente à Capri en 2057.
    Avec Alessandro.
    J'avais treize ans - j'allais avoir quatorze un mois plus tard, jour pour jour.
    J'étais gamine, fanfaronne, espiègle, mutine. Je ne savais rien de la vie. Mais mon corps avait grandi avant moi. Déjà, en chemise de nuit, j'étais sensuelle, sans le vouloir, avec mes courbes très italiennes mais qui ne se découvrent que dans l'intimacy. Je me levais à 8 heures pour aller pêcher des coquillages sur la plage, alors que Sandro dormait encore de son sommeil d'adolescent (il avait quinze ans.) Je riais aux éclats, je ne mettais jamais de crème solaire, j'avais des taches de rousseur partout sur mon visage et les yeux qui brillaient d'excitaion.
    Lui aussi avait grandi. Beaucoup trop, depuis l'année d'avant. Et cela m'avait troublée - mon premier trouble de jeune femme - de voir que mon copain d'enfance, qui avait toujours été crâneur mais qui cachait des sourires malicieux sous ses airs bravaches, avait à présent cette présence, ces yeux, cette odeur, ces regards brûlants au sortir de la mer.

    J'étais jeune - tellement jeune. Beaucoup trop jeune. Et cette nuit d'août était hésitante, irréelle. J'étais tremblante, chancelante, effarouchée et pourtant femme. Et lui... il était désorienté, lui aussi. Comme s'il savait que ce qui se jouait était important, plus important qu'une simple première fois avec une presque fillette qui ne se rendrait pas compte qu'il était vierge, comme s'il prenait soudainement conscience que nous devenions adultes en quelque sorte, qu'une part de nous serait changée le lendemain matin, qu'un morceau d'innocence aurait sombré définitivement, qu'une page serait tournée et que nous deux, nous deux à qui nous n'avions jamais pensé en tant que couple, que nous deux étions plus que tous nos mensonges. Comme s'il constatait tout d'un coup la portée de son geste, tout ce dont il ne s'était pas rendu compte en poussant la porte de ma chambre, à minuit passé, dans la villa de son père qu'il ne voyait presque jamais, M. dell'Archiangelo, le parrain de mon père et protecteur de ma mère.

    Tout est remonté à la surface. Violemment, tandis que je contemplais le visage de ce petit garçon apeuré, aussi effrayé et innocent que je l'avais été quand son grand frère m'avait volé mon enfance.
    Ce n'était pas Alessandro. Il lui ressemblait - et ce qui m'avait bouleversée, c'est qu'il ressemblait plus à ce Sandro de quinze ans qu'à celui d'aujourd'hui, cet homme de dix-huit ans.
    Il était plus jeune que celui qu'il avait extirpé de mes souvenirs. Ils avait onze ans - douze, tout au plus. Le visage encore poupin, l'air d'un chérubin.
    Et tout à coup ce fut évident. Mais bien sûr. Guillermo. Guillermo, le petit frère d'Alessandro, le doudou que je trimballais partout avec moi sur les plages de Capri quand j'avais neuf ans et qu'il n'était qu'un grand bébé. Celui qui en grandissant était devenu le portrait craché de son frère.

    Guillermo. Guillermo. Mais ... Guillermo ... que faisait Guillermo ce jour-là en hiver à Poudlard en Angleterre en 2060? Pourquoi n'était-il pas à Boston, avec sa mère, l'Américaine indépendante et fortunée, et son beau-père Yankee lui aussi, un bel homme à polo-sourire-Ultrabrite? Aux dernières nouvelles, Guillermo - qui se faisait appeler Will aux States - avait intégré, comme son frère avant lui ... Salem.
    Et merde.
    Il était à Salem, et je n'avais jamais fait le lien. Les dell'Archiangelo étaient à Salem et les élèves de Salem viennent d'arriver à Poudlard.
    Guillermo était à Poudlard.


    Alessandro était à Poudlard.

    J'ai fait volte-face, laissant un Will déboussolé, qui m'avait sans doute reconnue mais ne savait plus où il m'avait vue, et j'ai couru, couru jusqu'au château.


SORRY, C'EST CE QU'ON APPELLE UN LONG LONG LONG RP. EN FAIT JE L'AI TRANSFORMÉ EN DESCRIPTION DE CONSTANCE, VU QUE L'HISTOIRE RACONTAIT PLUS LES CIRCONSTANCES DE SA NAISSANCE ET CE QUI L'AVAIT AMENÉE À POUDLARD, À RENCONTRER SA COUSINE MORGANA... CE RP, C'EST LA MISE EN SITUATION MAIS SURTOUT UN TOURNANT DANS LA VIE DE LA MISS CMC. DONC SORRY, MAIS C'EST UN PEU LONGUET :S
[table border="0" width=500][tr][td]→ i am not a robot.
[size=10]ton pseudo : maylis
ton âge : fifteen.
ton avatar : BONNIE WRIGHT
ton avis sur sonorus : ça faisait des lustres que je cherchais un forum HP. Parce que franchement, les forums Poudlard version débauche, ça peut être marrant mais pour ce qui est libertin, j'ai déjà ce qu'il faut en termes de RPG. Après, tous les fo' HP où on déboule et c'est tout noir, et les gens ils ont vraiment 11 ans et des avatars de manga, c'est juste pas possible. Voldemort a gagné et la


Dernière édition par Constance M.-C. Warfield le Mer 5 Jan - 14:27, édité 118 fois
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british _
MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 28 Nov - 9:10

Bienvenue I love you
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Ophélia P. Zabini
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 28 Nov - 9:32

    Bienvenue sur le forum ! ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 350153
    Si tu as une question, on est là. I love you
    Constance, gosh j'adore ce prénom. *-*
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Galadriel E. Weasley
Galadriel E. Weasley

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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 28 Nov - 11:04

Mélanie Laurent I love you
Bienvenue & bonne continuation pour ta fiche !
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british _
MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 28 Nov - 22:02

    Bienvenuuuue (:
    Et je suis tout à fait d'accord, Hugh Grant est bien mieux ;)
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AJ. Pearlyne Dashwood
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british _
MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 28 Nov - 22:11

MELANIE I love you
Bienvenue & bonne continuation !
(oui t'as vu, hein, magda rocks Arrow )
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Lowell I. Blackwood
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 6:12

Bienvenue ! I love you
Dis donc, tu as bien cerné le souci des hp actuels (même si pour le coup, on n'a qu'à espérer que ça change) !
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♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british _
MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 6:33

Le prénom + Mélanie I love you
Bienvenue & bon courage pour la suite de ta fiche !
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 6:52

Merci à tous ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 594430
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Elliott T. Whitaker
Elliott T. Whitaker

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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 7:03

Bienvenue ! (:
Mélanie, elle déchire grave ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 367112
Bonne chance pour ta fiche ♥️
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 8:16

J'approuve. Mélanie, elle est top.
Mais bon, comme il faut toujours que ça se complique, j'avoue que j'ai des doutes. Mélanie, Camilla Belle, Abbey Lee Kershaw, Liv Tyler, Bonnie Wright ?


Dernière édition par Constance M.-C. Warfield le Sam 4 Déc - 13:45, édité 1 fois
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Elliott T. Whitaker
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 10:40

Personnellement, je dirais Mélanie, Abbey Lee Kershaw ou Bonnie Wright ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 367112
Je ne sais pas si ça t'aide mais on ne sait jamais (:
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 29 Nov - 13:29

Bon, Camilla, j'oublie; Abbey Lee est sublime mais franchement, je ne sais pas si je pourrais la jouer. J'adore Liv, mais elle ne fait PAS 18 ans. 'Me reste Bonnie et Mélanie. Franchement, j'aime Bonnie ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 236606 mais après j'attend votre avis!
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AJ. Pearlyne Dashwood
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMar 30 Nov - 5:00

Moi je préfère Mélanie, mais Bonnie fait plus jeune :)
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Léonie J. Scamander
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMar 30 Nov - 5:49

Le prénom Constance est juste divin, et pour ma part, j'aime beaucoup (mais vraiment beaucoup) Bonnie Wright quand elle n'est pas dans la peau de cette cruche de Ginny !!!
En tout cas WELCOME ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 60823
Si tu as la moindre question Wink
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMar 30 Nov - 6:00

Bienvenue parmi nous :D
Je suis plus Bonnie que Mélanie moi ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 236606 Rien que dans le fait qu'elle rentre mieux dans la peau d'une jeune élève de Poudlard que Mélanie qui a 27 ans ^^
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMar 30 Nov - 6:23

Bienvenue mademoiselle-au-somptueux-prénom. ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 194548
Je vote pour Mélanie même si Bonnie fait plus jeune. Mélanie, c'est juste... Mélanie quoi. ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 450427
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMar 30 Nov - 11:28



    Bienvenue Constance ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 350153

    Je dis plus Bonnie également, pour ma part, si ça t'intéresse =P

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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMar 30 Nov - 13:24

Bon, les avis divergent. Mais ne serait-ce que pour l'âge, et même si je ne suis pas d'accord avec le fait que Ginny soit une cruche (disons qu'on ne met pas vraiment l'accent sur elle, mais elle a du potentiel quoi), Bonnie it is.
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H. Micah Simmons
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptySam 4 Déc - 5:50

bienvenue ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 350153
gnéhéhé, Ginta c'est trop la meilleure. ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 194548
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyDim 5 Déc - 6:14

Absolument (mais Bonnie est perfect dans son genre, j'dois dire.)
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptySam 18 Déc - 6:46

Coucou! Me revoilà ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 236606
Je voulais juste m'excuser pour le temps que me prend ma fiche. J'ai eu beaucoup de choses à faire ces derniers temps et moins de loisirs, et en plus je me suis embarquée dans la rédaction de ce truc suuuuu(...)uuuuper long. Mais je suis très loin d'abandonner, ça avance lentement mais sûrement, et j'adore déjà ma Constance. Donc tout ça pour dire que j'existe encore!

♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 53813
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Maïa A. Callahan
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 20 Déc - 11:51

Il n'y a pas de soucis.
Merci d'avoir prévenu, c'est gentil ♥
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyLun 3 Jan - 11:54

Ça s'éternise tellement, j'ai honte --'
Je reviens de vacances, j'ai presque fini mon interminable présentation et je fais le RP dans la semaine, promis ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 594430
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british EmptyMer 5 Jan - 14:27

FINIIIIIIII(...)IIIE!
C'était long, mais ça y est ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british 139834
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MessageSujet: Re: ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british ♠ CONSTANCE ● let's pretend i'm british Empty

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