→ the best day of my life.

poudlard, 2060.

La mélancolie te prend par surprise. Je déteste cela. Tu ne peux pas la combattre : elle s'immisce sournoisement, doucement, pernicieusement. D’abord, ce n’est qu’une vague impression de vertige ; celle-ci te donne l’impression que tes pieds ne touchent plus le sol et que la terre tourne plus rapidement sur elle-même, tu en as même des nausées. Et puis, lentement, c’est tout ton corps qui est touché. Tes mains deviennent pâles – il se peut même qu’elles se mettent à trembler. Ta langue te semble lourde, les gens qui t’entourent disparaissent car tu n’es plus capable d’entretenir la moindre bribe de conversation sensée. Non. Toi, tout ce dont tu rêves, c’est la nuit et ton lit ; un peu de solitude. Et, tout ceci, n’est que la manifestation de ce qui se passe dans ta tête. À l’intérieur, c’est pire : c’est le chaos dans ton esprit. Tes pensées forment cette toile désagrégée, dispersée et tu n’as d'autre échappatoire que de subir les souvenirs qui t’assaillent. Oui, parce que la mélancolie... Il n’y a rien de plus vicieux. Soudainement, tu reviens des années en arrière. Tu n’as même pas vingt ans, et tu fais déjà un bilan de ta vie. C’est ce qui m’arrive là. Je sens le malaise dans mon crâne ; exactement comme si la grosse pendule de la salle commune sonnait ces douze cous dans mon cerveau, anesthésiant toutes les autres sensations et amplifiant mon impression de vertige. Je marche dans le couloir, aux côtés de ma bande d’amis habituelle, mais je ne les écoute plus et c’est comme si je ne décide pas des pas qu’entreprennent mes jambes. Alors, je m’arrête, surprenant mon meilleur ami qui – je le crois à la douleur aiguë et rapide que je sens dans mes côtes – me file un coup de coude. Je lève la tête et lui sourit – j’ai oublié de préciser que je suis passé maître dans l’art de porter des masques : c’est un peu ça d’être le descendant d’un héros – je dis que j’ai oublié quelque chose dans la salle de classe de Potions, et il lève les yeux au ciel. Typiquement la réaction que j’attendais de lui : j’ajoute qu’ils peuvent partir devant moi et que l’on se rejoindra dans notre salle commune, et je file dans le couloir, rebroussant chemin. Dès le premier détour, je m’arrête et plaque mon front contre la pierre froide du mur. Ouais, la mélancolie te prend par surprise, et je déteste cela. Une fille passe derrière moi, et je n’ai même pas la force de lui sourire. J'ai envie d'être seul. Je veux la nuit, mon lit, et la solitude. Mais là, contre la glace du mur de l'école, tout ce que je suis capable de faire, c’est de repenser à mes années d’enfance...

londres, demeure familiale de james potter, 2050.

Mon frère était assis sur le parquet en bois massif qui recouvrait le sol de notre salle de séjour. J'étais quelques mètres plus loin, sur le tapis, et je lisais ce livre offert par mon père quelques semaines plus tôt. Ce n'était plus ce genre d'histoires fantastiques, rythmées par les découvertes magiques, que ma mère me lisait lorsque je ne trouvais pas le sommeil, ou qu'elle lisait encore à Timéo parce qu'il avait deux années de moins que moi. Pour la toute première fois de ma vie, je le considérais comme chanceux d'être né après, d'être apparu sur ce monde alors que moi, le grand frère, j'avais déjà ouvert toutes les portes seul. C'était comme ce livre ; les mots ne s'inscrivaient pas dans mon esprit, et je relisais les mêmes passages quatre fois de suite sans en comprendre le sens. Si c'était trop compliqué ? Disons que, du haut de mes sept ans, je préférais lire les histoires abracadabrantes d'hypogriffes ou de centaures, les contes pour enfant, plutôt qu'un ouvrage sur les plus belles années de Poudlard, l'école que je rejoindrais à mes onze ans. Oui, c'était comme ce livre. Et le regard scrutateur de mon père, tels deux lasers qui ne me lâcheraient que lorsque j'aurais dévoré un chapitre entier sans m'être endormi au milieu des pages. Timéo, lui, jouait avec ses doigts, les prénommait tous les dix d'après les héros de ces histoires fantastiques, débattait avec ma mère, et, attiré par la voix excitée de mon petit frère, je levai les yeux sur lui, quittai les mots qui ne me passionnaient pas, et me perdis dans son récit à propos d'un duel magique entre son index droit et son pouce gauche. « Ce n'est plus de ton âge, fiston. » Combien de temps avais-je ainsi fixé Timéo ? Une seconde ? Une seconde et demi ? Comment était-il possible que mon père s'en soit aperçut ? Je lâchai un soupir las et me tournai vers lui, haussant les épaules. « L'histoire n'est pas drôle. » argumentai-je en refermant le livre. Cadeau de sa part, le livre ; et je crois que c'est ce qui a provoqué une si forte réaction. Mon père souffla un filet d'air contenu, exaspéré, tandis qu'il levait les yeux au ciel, comme je l'avais vu faire des centaines de fois. Ceci étant, ce mépris ne m'avait jamais été adressé directement ; toujours à ma mère, dont les actes ne le contentaient jamais entièrement, je l'avais compris. Je vous vois venir, vous et vos préjugés, vous êtes exactement en train de penser qu'à sept ans, il était impossible que je fusse si conscient des problèmes de ma famille. Et pourtant, c'est le cas. J'y fus confronté très jeune, ça aide. Du haut de mes sept ans, je savais que mon père avait une réputation, qu'il y tenait comme à la prunelle de ses yeux, presque plus qu'à nous trois réunis, sa famille. « Lucas, tu n'as plus l'âge des histoires d'oeufs de dragon. Dans quelques années, tu auras onze ans, tu recevras ta lettre de Poudlard et tu dois y être préparé. » J'étais déjà borné à cette âge mais, contre mon père, toutes mes volontés sont faibles, et je les abandonne toutes dès qu'il pose son regard sur moi. À cet âge déjà ; ainsi, je pris une bonne bouffée d'oxygène, jetai un coup d'oeil en direction de ma mère qui avait cessé de porter attention à Timéo et qui me regardait de cet air désolé et impuissant que je lui connaissais bien, puis rouvris le livre. Mon père se leva, attrapa l'ouvrage, me prit pas le coude et me força à m'installer sur le fauteuil derrière moi. J'aimais le confort du tapis tout doux moi, mais je venais de comprendre qu'il était connoté trop enfantin de s'y installer selon mon père : dorénavant, ma place était ici, sur ce fauteuil. « Recommence. » fit-il en réajustant les pans de sa chemise. « Tu n'aimerais pas me faire honte, n'est-ce pas Luke ? »

Tu n'aimerais pas me faire honte... Ces mots vont bercer mon enfance.

banngif © floatingsky | TUMBLR.

poudlard, 2060.

Oh, James Potter n'est pas un homme mauvais. Je crois sincèrement que mon père a un bon fond, mais qu'il le dissimule sous des apparences froides, dures, impressionnantes. Il est le fils d'un héros. Le fils parfait, à la carrière parfaite. Il veut avoir la famille parfaite. À la place, il m'a moi, et il s'en est aperçu dès ma naissance. Il a moins de problèmes avec Timéo ; peut-être parce que mon petit frère a su se faire accepter pour ce qu'il est et représente : ce petit bout d'homme déluré, toujours de bonne humeur. Alors que j'ai toujours essayé de contenter mon père, et que mon efforts ont été vains. Enfin, pas toujours... Au début, j'ai cherché à l'impressionner, mais il n'a jamais rien retenu de mes actes. Alors, je me suis résigné. J'ai appris à feindre, à porter des masques. Toujours le front posé contre le mur froid du couloir, je lâche un soupir à fendre l'âme du plus vil fantôme du chateau. « Antown ? » fait soudainement une voix féminine, derrière moi. J'en perdrais presque mes moyens, lâche un juron, me retourne avec une élégance à la limite du ridicule tant j'ai été déstabilisé qu'on me surprenne en flagrant délit d'une crise faiblesse. Depuis mon entrée à Poudlard, je suis connu sous mon deuxième prénom. C'est comme ces fameux masques que je porte selon les gens que je fréquente et les lieux où je me trouve : Antown est à Poudlard ce que Luke est à la maison. Seul Timéo se trompe encore parfois, m'interpelle comme mes parents le font, sous le patronyme qu'ils m'ont choisi. Je ne lui en tiens pas rigueur, bien que je lui adresse toujours un regard bourré de reproche et qu'il ne tarde jamais à en rire et à se corriger en me surnommant Antown le Grand, ou Antown le Bourreau des Coeurs. « Est-ce que ça va ? » Je profite des quelques secondes de silence qui me restent avant que je ne paraisse totalement idiot et scrute les traits de la jeune femme. D'accord, pas que ces traits... Mes yeux s'attardent peut-être un peu trop sur les courbes de son corps. Néanmoins, je suis fixé : je ne la connais pas. Elle, en revanche, me connaît. C'est un peu le drame de ma vie.

poudlard, 2057.

J'avais quatorze ans, j'étais en quatrième année et ma réputation n'était plus à faire. Dès mes débuts à Poudlard, j'ai appris à me fondre dans la masse, tout en étant mis en avant par cette même masse. À la maison, j'avais toujours été le raté, celui qui avait tout tenté pour entrer dans les bonnes grâces de son père, celui qui s'était fait sermonner par sa mère pour n'être que la pâle copie d'un automate obéissant et, pourtant, jamais assez bien. Ici, à Poudlard, je m'étais accroché à une autre part de moi. Une part de moi tout à fait étonnante, lorsque l'on savait avec quelles difficultés je me débattais à la maison. J'étais entré dans la salle de bal - la vie au chateau - avec le masque du tombeur, du bourreau de ses dames. J'étais celui qui ne manquait jamais une occasion de faire démonstration de ces multiples talents ; ou, du moins, celui qui était certain de posséder de multiples talents. J'étais celui dont les chevilles ne passaient plus les portes tant je semblais m'aimer et n'apprécier aucune compagnie autant que la mienne. Les camarades semblaient avoir un avis tout à fait arrêté sur ma personne : je me gargarisais avec mes belles paroles. Pourtant, à l'étonnement général, j'étais assez apprécié. La preuve en cet instant même. J'étais allongé sur le dos, une main derrière la nuque, au beau milieu du parc et j'entendais les gloussements d'un groupe de fille qui parlait d'un certain Potter. À moins que mon frère n'eût été dans les parages et n'amusât la galerie à coup de blagues, j'étais le Potter visé. Je restai pourtant immobile. Toute la subtilité se trouvait là ; j'en faisais suffisamment pour que tout le monde pense que je débordais de confiance en moi, mais je m'arrêtai toujours à la limite du ridicule. Je ne voulais pas être perçu comme celui qui se croyait mieux que tout le monde, supérieur à tous. Au contraire... Je voulais que eux se sentent inférieurs, se sentent impressionnés, déstabilisés, troublés par ma personne. C'était égoïste et narcissique, je l'admettais volontiers. C'était surtout légitime : l'attention que je n'avais pas de la part de mon père, je la cherchai ailleurs. Ailleurs, c'était Poudlard. « Qu'est-ce que tu fiches dans l'herbe ? » La voix familière de mon petit frère me fit ouvrir les yeux. Bon, je m'étais peut-être trompé : le groupe de filles riait sûrement à l'une de ses plaisanteries. Je ne répondis pas, me redressai en essuyant les plis de la chemise de mon uniforme. « Luke, tes potes te cherchent. Et c'est moi qu'ils harcèlent, je te signale. » Je plissai le nez. « Antown. » répliquai-je en jetant un coup d'oeil au groupe de filles, espérant qu'elles n'avaient pas entendu le nom par lequel mon petit frère m'avait appelé. Certes, ce n'était un secret pour personne, mais vu la manière dont je m'étais battu pour qu'ils apprennent à m'appeler Antown et non plus Luke, je n'avais pas envie de recommencer le processus. Timéo capta mon regard et éclata de son rire communicatif, quoi qu'un peu irritant dans l'instant. « Antown le bourreau des coeurs ! » se moqua-t-il en se laissant tomber dans l'herbe à mes côtés. Du coin de l'oeil, je vis l'une des filles baisser le regard, comme si elle s'était sentie offensée par le commentaire de mon frère. J'en roulai des yeux éberlués, joignant mon rire à mon frère tant je n'en revenais pas de mon succès. Était-ce donc si facile ? Quel était l'idiot qui avait dit que, pour plaire, il fallait se contenter d'être soi-même ? C'était tout à fait l'inverse. Pour plaire, il fallait donner aux autres ce qu'ils attendaient. C'était ce que j'avais appris à faire. « La ferme, Tim. » repris-je alors qu'il partait dans un nouveau fou rire en arrachant des brins d'herbe et en marmonant quelque chose à propos de nos parents. « Viens, on y va. » conclus-je en me levant.

banngif © escapingtourist | TUMBLR.

poudlard, 2060.

J'ai beau me concentrer sur la teinte de ses yeux, la couleur de sa peau ou la texture de ses cheveux, cette fille ne me dit absolument rien. Elle donne l'air d'être plus jeune que moi, son uniforme porte les sceaux d'une autre maison, et cela explique peut-être que j'aie cette impression de jamais-vu. Et puis, je ne dois pas me leurrer : je ne connais pas tout le monde dans cette école. En tout cas, son regard inquiet me touche. Me met néanmoins dans une position inconfortable. Pourtant, sa présence a au moins l'effet bénéfique de me faire oublier ma mélancolie. Le vertige quitte peu à peu ma tête, mes membres retrouvent toute leur mobilité et mon esprit fonctionne à vive allure à nouveau. D'ailleurs, il me dicte qu'il serait temps d'ouvrir la bouche, si je ne veux pas passer pour un idiot fini. « Oui, je... Hum. » commençai-je en passant une main dans ma crinière cuivrée. « Je réfléchissais. » assurai-je avec une nouvelle conviction. Ses yeux plissés indiquent un certain degré de scepticisme. Pourtant, elle hausse les épaules, comme si elle laissait tomber. Revigoré, je lui souris. Eh, on ne perd pas ses bonnes habitudes ! C'est ma réputation qui est en jeu. Alors que je m'écarte du mur et que je m'approche, que je m'apprête à lui poser la véritable question - à savoir : comment elle, elle va - une poigne masculine m'attrape au coude en me tirant dans sa direction. Je quitte le vert des yeux de la demoiselle et pose un regard couroucé sur mon assaillant. Quand je le reconnais, je pousse un juron. Mon meilleur ami. « Je ne t'avais pas dit de m'attendre à la salle commune ? » Mon interrogation fuse. Mais sa réponse ne se fait pas attendre. « Tu as oublié un livre à la salle des cachots, hein ? » Son ton ne peut que me faire rire ; ce que je ne tarde pas à faire. Je me suis fait pincer, et il a le sacré don de me casser tous mes coups quand il est dans les parages. C'est comme ça. Juste pour le plaisir. Juste pour me montrer qu'elles ne me mangent pas toutes dans la main. Je lui file un coup de coude en riant, alors que je me tourne vers ma belle inconnue et lui adresse un clin d'oeil. « Je vais bien, merci. » Je lui assure en souriant. « C'est le devoir qui m'appelle. » C'est con, je ne sais même pas son prénom. Mais, tandis que je me mets à marcher aux côtés de mon ami, je me rassure. Elle, elle connaît le mien. Et, en plus, elle semble plutôt bien accrochée.

→ oh, oh, it's magic, you know.
C'est marrant, toute cette agitation. Ces nouveaux élèves, ces nouveaux uniformes, ces nouvelles langues. Les américains et leur fichu accent nasillard, leurs manières surfaites. Les français et les sons fluides de notre langue qui restent coincés dans leurs gorges. Les nordistes et leurs voix dures, fortes, presque trop puissantes pour être réellement vraies. On aime les regarder. D'ailleurs, c'est ce qu'on fait en cet instant. On est tous éparpillé dans l'herbe du parc, et on regarde les silhouttes s'affairer devant les lourdes portes en bois. Sortir, rentrer. Rentrer, sortir. On se moque un peu d'eux, gentiment. Cela étant, au fond, on les admire. Du moins, c'est ce que je fais. Un nouvel environnement. Si je m'étais retrouvé dans leurs situations, je ne sais pas quelle aurait été ma réaction. Je m'y serais sûrement fait. Depuis mes débuts à Poudlard, j'avais démontré une facilité d'adaptation dont j'étais le premier étonné. Je savais à l'avance ce que les gens qui me faisaient face attendaient de moi, alors je m'exécutais. C'est assez facile ; un peu lassant sur la fin mais, au moins, je ne commets presque jamais d'impairs. « Regardez-le, celui là ! » Je sors de mes pensées, tourne la tête en direction de la jeune fille qui nous a tous interpelé, suis son regard. Mes yeux tombent sur le frêle corps d'un petit américain de première année. Je l'ai remarqué le matin même. Sa démarche peu assurée, sa tête rentrée entre ses deux épaules. Tout, dans ses actes, révèle sa personnalité fragile, facilement impressionnable. Ce matin, alors que je l'ai croisé dans les couloirs, je m'étais précisément demandé combien de temps il lui faudrait pour être remarqué par une brute et être malmené. Eh bien, quelques heures. À quelques mètres de lui, un grand de septième année tire soudainement sa baguette de son uniforme, s'apprête à formuler quelque chose et... « Expelliarmus ! » Je ne suis qu'un imbécile. D'ailleurs, la preuve : j'ai mis quelques seconde avant de me rendre compte que la formule s'était échappée des tréfonds de ma gorge. Je suis debout sur mes pieds ; l'acte se déroule déroule devant moi comme si j'en suis spectateur, alors que je viens de faire mon entrée sur le devant de la scène. La baguette du septième année a sauté à quelques mètres de lui. Le petit de première année me regarde comme si je suis son sauveur, et cet air hagard me met franchement mal à l'aise. J'ai l'habitude d'être remarqué, mais pas ainsi. En temps normal, j'aurai ri. Comme mes amis. Immobile, silencieux, je me demande ce qu'il m'a pris. Évidemment, je ne peux que faire le lien entre cette brute épaisse qui voulait ridiculiser la pauvre âme et mon père qui m'avait toujours fait passer pour le dernier des imbéciles. Mais sincèrement... Suis-je assez naïf pour croire que si je sauvais l'honneur du petit américain, le mien serait alors sauf par la même occasion ? Si le regard de ma bande n'était pas vrillé, surpris, sur moi, je me serais donné une claque. Maître des apparences, je fais rapidement le ménage dans mes pensées, m'aperçoit que j'aurais bientôt l'air ridicule si je ne dis rien. Ainsi, je range ma baguette dans la poche de mon uniforme et fait un pas en direction des deux autres protagonistes. Au septième année, je lui accorde à peine un regard. Au première année, je lui adresse un sourire condescendant. « S'il n'y avait pas eu toutes ces filles, je n'aurais pas joué au héros. Apprends à te défendre, elles ne seront pas toujours là. » laché-je en passant à ses côtés et en empruntant la direction de la porte d'entrée. J'ai une réputation, et ce n'est pas celle du sauveur. Celle du tombeur, que je préfère. On n'attend rien de moi. C'est plus simple.

Bienvenue, bon courage pour ta fiche =)

Ouais, j'ai bien buggé sur le "après minuit" j'avoue
Bref, BIENVENUE.
tous ces posts me donnent d'avance envie de lire ta fiche (a).

Roh, quel Dom Juan.
Bref, je te valide sans problème, j'ai vraiment pris plaisir à lire ta fiche. Tu as un style que j'aime tout particulièrement.
Par contre, j'avoue avoir une légère hésitation avec Serdaigle ou Serpentard. Une préférence pour l'une d'elles, ou une toute autre maison ?