© tumblr (rainyending). → LOCKWOOD, EZEKYEL EDWIN, dit le débauché louche. Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Il est né à l'hôpital Sainte-Mangouste en ce beau jour qu'est le 29 août 2043en tant que sang-pur ; à présent il vit à Ravenwood Manor. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent (surtout en potions et en divination). Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en Brossimun Aubletti, mesurant trente centimètres et quatre millimètres et contenant une pustule de Mimbulus Mimbletonia. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un a.v.v.n.i (animal volant vraiment pas identifié). Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : lui sur le plus beau et plus rapide balai du monde, au dessus de tout. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. L'abandonnement total, dans son cas.

Pra.. Prala.. Pro... « Hey, petit ! » Pro..lo... « Répète un peu, pour voir ! » Prol..o..ke ? Prologue, Ezekyel, prologue. « Regarde-moi quand j'te parle ! » Je levais mes yeux vers la grosse brute ; me rendant compte qu'il ne parlait pas à moi, j'essayais d'enfin commencer ce livre, à la couverture noire et à l'air si bien. J'avais lu le premier -enfin, on me l'avait lu- et j'avais insisté pour en lire les phrases tout seul, comme un enfant roi de sa vie. Un rire gras interrompit mes pensées (Ch.. Te.. She...). Mes yeux se dardèrent encore sur cette personne, qui, rien qu'à l'idée de martyriser un petit américain, devait se sentir tout puissant. Je ne fis aucun commentaire, tout du moins. Je regardais juste, avant de me reporter sur l'énorme roman.. dictionnaire que constituait ce livre ancien, certes, mais populaire. Je l'avais trouvé dans une bibliothèque moldue, l'avait emprunté – légalement, je crois – et commençait ainsi la lecture, sur la pelouse humide de Poudlard. She.. we.. was... lis-je à grand mal et je fus très fier de moi, je l'avoue : je lisais rarement deux mots à la suite, si spontanément, mais je crois que le contexte faisait tomber ces mots sous le sens.. Cela parlait d'une jeune fille qui.. « Hey ! Regarde-moi, te dis-je ! » Je soupirais ostensiblement, levant une dernière fois mon regard avant de re-soupirer, en fermant mon livre d'un clap! résonnant. Je jaugeais d'un œil torve le bourreau comme la victime, avant de me lever et d'avancer vers eux, mon livre sous le bras et avec tout l'agacement du monde sur les épaules. « Hey toi. » dis-je, dédaigneux, au bourreau. Il se tourna vers moi, me surplombait largement de son – au moins – mètre quatre-vingt dix. « Quoi ? » sourit-il, découvrant des dents gâtées. Mes yeux firent la navette de son visage de navet jusqu'à celui, pâle, de l'américain. Il dit quelque chose d'incompréhensible ( « Je-crois-que-je-suis-dans-de-beaux-draps » ; accent américain horrible, qui en veut, en voilà) et s'empourpra sous mon regard indéchiffrable. Une lueur de peur me traversa, néanmoins, agitant mes entrailles. « Non rien. » ai-je couiné, alors qu'un rire tonitruant explosait mes oreilles. « Toujours pareil, les anglais. » J'ai jaugé du regard le jeune homme – qui en aurait presque fait trente ans, mais passons – mes sourcils s'arquant, mi-intéressés mi-hautains. Il s'exprimait avec un fort accent gaélique, du genre qui font vomir, limite. Moqueur, j'ai ouvert la bouche. « Comment ça ? Toujours pareil, toujours impressionnants ? Ou toujours pareil, toujours assouvissant les gallois ? » Il a ouvert la bouche, l'a refermé, avant de saisir mon col. Ah. J'aurais sans doute mieux fait de me taire, pour une fois. Pour voir. Juste comme ça. Pour ma survie. Mais j'ai gardé cet air détaché, alors qu'un flash me prit et que je ne voyais plus cette incarnation même des cheveux gras. « Un problème, peut-être ? » fis-je d'un ton calme et, du moins je l'espérais, apaisant. Peut-être est-ce mon calme, mon impressionnante beauté, ma prestance ou même ma divinité incarnée ; mais il m'a lâché, ce qui était déjà un bon début. Ah non. En fait, c'était peut-être le coup bien placé que lui avait fichu l'american boy. Quoique, essayais-je de me persuader, c'est moi qui avait fait tout le boulot. On me prit par la main et je me laissais conduire, docile. Je laissais ce tout nouvel élève me guider dans ce château, qu'il semblait connaître sur le bout des doigts – ou peut-être que le fait que nous arrivâmes à la Forêt Interdite n'était pas prévu. Finalement, je me dégageais brutalement, alors qu'il commençait à ma tanner avec ses remerciements, et que je fatiguais, prêt à revenir à ma lecture éprouvante. « Ecoute petit. » ai-je dit et il a dardé des yeux pers interrogatifs sur moi, du genre qui m'ont donné des frissons. « T'écoute ? » « Ouais. Mais j'suis pas pet.. » « Chht, ta gueule. » Il a ouvert la bouche, sans doute prêt à me sermonner ( « Il ne faut pas dire "ta gueule" aux gens. ») mais referma bien vite ses trous buccaux – j'ai la poésie dans le sang, je sais – pour m'écouter alors que je commençais, d'un ton ferme : « Je ne t'ai pas sauvé, ok ? Tu étais juste en train de me pourrir la lecture et je me faisais chier, voilà. Ok ? Inutile de me remercier, je suis pas un héros (faut pas croire ce que disent les journeauuuuuux), j'ai rien d'un héros et merde, je me comporte pas comme un héros. Je couche avec tout le monde, je dis des gros mots et puis, va te faire foutre, ok ? Ici, c'est la jungle. Trouve-toi quelqu'un prêt à te suivre partout, mais pas moi. » Il semblait avoir déconnecté son esprit, alors que je le plantais là, allant poursuivre ma lecture dans mon dortoir. Je me sens si fort, à l'idée de martyriser ainsi un petit, c'est dingue.

→ i am not a robot. ton pseudo : * rire hormonal * -baaaf- ton âge : ton avatar : Tom Sturridge, aka Stustu (aa) ton avis sur sonorus : * orgasme visuel * si je te dis what else ? tu me réponds : Heaven can wait, George *sbaf* oui, je vais chercher le code, non ? *out*

young folk.

→ the best day of my life.


« And I need you now tonight
And I need you more than ever
And if you'll only hold me tight
We'll be holding on forever. »




« Maman, Maman, Mamaaaaaaannn ! » hurla Ezekyel, en traversant la maison tout en courant soigneusement. Anastasya Splendora Ravenwood * soupira un instant et se retourna vers son fils, du haut de ses six ans et sept mois. Il lui offrit un grand sourire joyeux, du genre qui vous font dire "Ooooohhhhh, qu'il est mignon !" et lui montra sa bouche. « Regarde, j'ai perdu une dent ! » Puis, dans un bonheur sans nom, il lui sourit une dernière fois et recommença à courir dans le Ravenwood Manor, grand manoir situé en Irlande et ça gère, quand même. Dans un futur proche -cinq minutes, en fait- il allait percuter la table du salon, aux bords tranchants et en verre, quand sa mère lui hurla dessus, lui hurla d'esquiver la table ce qu'il fit sans hésiter, se rendant très vite compte de la situation. Sans s'en inquiéter, il se remit à courir tandis que sa génitrice le précédait, essayant de prévenir son enfant que, oui, il fallait pas courir car ça glissait. Ezekyel lui sourit, regardant par-dessus son épaule, et finit par percuter les jambes de son père, levant vers lui des yeux bleus d'innocence. Clyde Lewis Lockwood **, le père donc, lui sourit étrangement en coin, avant de le prendre par le bras et de le mener dans les bras de son épouse, embrassant celle-ci furtivement, mais avec le sourire. Les Lockwood étaient un couple heureux et jeune, du genre qui sourit et qui connait leurs défauts et leurs qualités. Ezekyel fut leur premier enfant, le second était une fille qui s'appelait Pandora, une frimousse blonde avec des yeux bleus délavés, comme son père. Celui-ci posa ses deux mains sur ses hanches, produisant un effet bizarre avec son costume-cravate noir, sa chemise blanche bel et bien d'homme. Il eut une moue désabusée en regardant son fils qui lui faisait ses yeux de chiens battus, avant de poser sa main sur son crâne et de lui ébouriffer les cheveux. « T'as attrapé ton Vif d'Or, aujourd'hui ? » Il entra, posa son sac sur le sol, à côté de l'entrée. L'enfant sourit, sauta presque de joie. « Oui ! Et même que j'ai trouvé Félix -il était sous la commode, comme toujours- et j'suis pas tombé avec mon balai ! Et j'ai aussi retrouvé Spark ! Il était dans le grenier, il a failli y foutre le feu ! » Autre moue du père. « Enfin, il failli tout brûler, je veux dire ! » Sourire, cette fois, il embrassa son fils sur la joue, légèrement. « Bien. tu seras le meilleur attrapeur du monde. » Le sourire, rayonnant, du fils le désarçonna un peu. « Oui ! Je l'ai vu ! »

© Barda



« And we'll only be making it right
Cause we'll never be wrong together
We can take it to the end of the line
Your love is like a shadow on me all of the time »




© Cornedrue

« Mais, papy.. » Celui-ci ne montra rien de son emportement intérieur, se pinçant juste discrètement l'arête du nez. « Lis, te dis-je.. » fit-il avec un ton las. L'enfant redressa le livre contre lui, fronçant les sourcils pour essayer de mieux percevoir les lettres qui semblaient s'échapper à sa vision, s'éclaircissant à un tel point qu'Ezekyel les occultait, alors qu'il commençant à avoir mal au yeux et au crâne. Son grand-père l'écouta, alors qu'il énonçait de sa voix chevrotante le début du texte, reprenant environ cinq fois le premier mot, sans arriver à le dépasser. « An.. Un... » Enfin, le grand-père n'y pouvant plus, il s'emporta légèrement. « Once upon a time, Ezekyel ! Once upon a time ! » L'enfant s'empourpra, alors que les mots s'effaçaient une fois pour toute de sa vision. « Je ne peux pas ! Je n'y arrive pas ! » Il se leva, silhouette frêle devant un homme imposant et bien entretenu. « Ce n'est pas possible, tu m'entends ? Pas.. po-ssible ! » dit calmement le grand-père, reprenant ses esprits. C'était un homme qui avait trop vite vieilli, déjà beau-père et grand-père, alors que sa fille était si jeune... Pourtant, sa carrure droite et son air un peu arrogant, qu'on lui pardonnait par ses beaux yeux, était aujourd'hui tout sauf tiré par les tempes grisonnantes. « De toutes manières, les contes, ça sert à rien ! Je ne crois pas aux fées, ni aux monstres, ni à rien ! » et une fée mourut, hein Melu ? L'homme, Azeinheim, regardait l'enfant avec des traits mi-compatissants mi-énervés. Lui qui était destiné à être prodige si jeune.. « Je ne veux pas étudier les potions, les sortilèges, le latin, l'allemand ! Moi, je veux.. » La voix lacéra l'espace. « Stop. Ezekyel, calme-toi. » L'enfant, avec une mine boudeuse, se laissa tomber sur le canapé, alors que le chat investissait son ventre, commençant d'ores et déjà à ronronner. Il le caressait doucement, tandis qu'on devait le sermonner mais il s'en fichait. « Nous ne faisons pas tout selon ton bon vouloir, Ezekyel ! » La voix atteignit les oreilles de l'enfant dont même le sang avait été gâté par une famille prestigieuse, dont même la vertu avait été soignée par des parents aimants -bien que spéciaux. Son ego avait été flatté par les compliments, les "Tu es unique" -ce qui n'était pas faux, mais nous y reviendrons plus tard. La phrase laissa un gros blanc, durant lequel le chat cessa tout bruit. Les lunettes, les potions, les sorts n'y firent rien : Ezekyel Edwin Lockwood, fils d'une mordue de lecture et d'un homme maîtrisant parfaitement presque dix langages, était dyslexique.



« I don't know what to do and I'm always in the dark
We're living in a powder keg and giving off sparks
I really need you tonight
Forever's gonna start tonight »




Il l'attira contre lui, lui offrant un baiser tendre et tentateur. Oui, Ezekyel était un vil tentateur, du genre charmant qu'on ne peut qu'apprécier. Ses lèvres se posèrent doucement contre celles de la jeune femme, et celle-ci eut vite fait de s'abandonner à cette étreinte, caressant de ses longs doigts fins la nuque du beau brun, le faisant frissonner. Ce fut comme une victoire personnelle, pour elle. Faire frissonner de désir le jeune Lockwood, n'était-ce pas tout simplement.. jouissif ? Et bien non, car il paraîtrait que c'était impossible. Ce frisson était un lourd frisson d'une sensation grisante que seules une poignée de personnes sur terre connaissent. Il voyait des flashs, quand les peaux le touchaient, quand leurs lèvres se collaient. Des flashs du futur, des fois du passé, ou des possibilités. C'était ainsi depuis des générations, chez les Ravenwood. « Je t'aime.. » murmura la jeune femme à son oreille, dans un des couloirs isolés de Poudlard. Malgré lui, un petit sourire arriva sur ses lèvres, ravalé par le baiser fiévreux qu'on lui offrit. Il y répondit, plus machinalement que transi par la jeune brune. Il laissa ses mains investir sa taille, alors que les visions se faisaient plus heurtées, alors qu'il se raidissait et se détendait, à vue d'œil mais jamais vraiment percevable. Grisé, le dos de sa main vint bientôt caresser la joue madame, avant de l'écarter doucement, de la regarder dans les yeux, alors qu'elle avait un petit sourire en coin, de ceux dont on ne résiste pas. « Je t'aime. » répéta-t-elle, plus assurée et surtout, Ô tellement confiante. Il lui sourit. Un sourire de prédateur, en coin et gentil à la fois. Ses traits se plissèrent légèrement. « Moi aussi. » répondit-il, posant deux doigts sous son menton pour l'attirer vers lui dans un baiser désarmant. Elle ne sentit pas toute l'amertume, la moquerie dans ce ballet de lèvres jointes, elle ne sentit qu'des papillons dans son ventre plat -elle était si fiiièèèère de son ventre plat- et quelques baisers évadés. Elle s'en foutait. Elle l'aimait, il était l'homme de sa vie ; lui ne l'aimât qu'une nuit.

© Cornedrue



« Once upon a time I was falling in love
But now I'm only falling apart
There's nothing I can do
A total eclipse of the heart »




© Inkheart

Il amena un verre à ses lèvres, souriant un peu. Son regard bleu balaya la salle enfumée, s'arrêtant çà et là avant de se reposer sur le verre d'alcool, qui se vida rapidement dans sa gorge. Il avala lentement, savourant ce goût si âcre, tant détesté par sa personne mais tant apprécié par son esprit. Ses doigts jouèrent un instant sur le verre, tandis que ses autres muscles se crispaient et que ses yeux s'éclaircissaient. Non, non pas de compréhension, mais bel et bien d'un sentiment lointain qui l'écartait de tous, que personne ne voulait comprendre. Il ne voulait cela que pour lui, en son uniquité personnelle ; et c'est avec un sentiment d'égoïsme grandissant que le monde s'effaça autour de lui. Personne ne remarqua ce corps sans réaction, qui tremblait de temps en temps. Au milieu de cette fête londonienne privée, difficile de distinguer Ezekyel d'un junkie ordinaire. Puis, finalement, il se redressa en continuant la conversation qu'il avait arrêté dans sa propre vision, un sourire satisfait aux lèvres. Il regarda en coin la jeune femme qui se dandinait, à côté, et qui ne savait pas comment l'aborder. Trop bon, songea Ezekyel quand elle prit son courage à deux mains pour s'approcher de lui. Il lui dit aussitôt ce qu'elle voulait entendre et, comme il était prévu, son ancien interlocuteur coupa leur conversation et dragua sans subtilité la jeune femme, rouge de confusion face à ce renversement de situation. Ezekyel sourit en s'avachissant sur le canapé. Ses yeux virèrent sur un coin sombre de la salle, où le ton commençait à monter. Il revint, deux heures plus tard, au Ravenwood manor, sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les parents. Éreinté, il se traîna dans la chambre de sa sœur, qui l'attendait avec des potions et sa baguette autour d'elle, le tout disposé en cercle. « Pandi-Panda ? » Elle soupira, leva les yeux au ciel. « Ezekyel ! elle l'attira à côté de lui. [color=violet]Bouge pas. » Il se laissa faire, les traits fatigués et la lèvre en sang. Il regardait le plafond avec un air d'illuminé. « Tu vois c'que j'vois ? » Elle sourit doucement, leva le nez. « Oui.. je vois très bien le plafond. » Il soupira. « ..idiote. » Elle eut un sourire mutin, achevant de le guérir. Ils avaient bien cinq ans de différence, mais la jeune femme semblait avoir grandi trop vite, tout comme Ezekyel semblait plongé dans une vie enfantine et sans répercussions. Elle, blonde aux yeux sombres, un peu orageux. Lui, brun avec des yeux clairs comme la mer. Ils étaient tout simplement un tout.



« Once upon a time there was light in my life
But now there's only love in the dark
Nothing I can say
A total eclipse of the heart »




Il regarda le lac irlandais, mi-fraise mi-raisin. Assis ainsi sur une nappe, la jeune femme et le jeune homme regardaient l'eau, ici mais aussi là-bas. Avec des gestes soignés, ils posaient des fraises sur leurs langues, les mangeant sans s'accorder un regard. Finalement, il dit quelque chose de bête, un peu enjôleur et gentil à la fois. Elle sourit, rit, et ils finirent pas s'embrasser alors que.. « Ezekyel ? Il grogna doucement, les rayons timides du soleil dessinant sur sa peau d'albâtre de la lumière seulement comprise d'eux. Zeky ? Lève-toi. » fit le paternel, avec un sourire, finissant d'ouvrir tout à fait les rideaux -s'accordant ainsi les foudres mentales de son fils. Celui-ci finit par sourire, les traits tirés de sommeil et la lèvre encore douloureuse. « Salut, Papa. » dit-il simplement, avant de se traîner hors du lit, atterrissant lourdement sur le sol alors que les chaussures de son père s'en allaient. Malgré lui, Ezekyel eut un sourire torve, avant de se relever totalement et de regarder le paysage par la fenêtre. Il prit enfin la grosse décision de s'habiller, baillant et s'étirant du mieux qu'il put dans ce corps trop petit pour sa fantastique personne. Se grattant les côtes, il finit par descendre dans la cuisine, alors que son père se faisait du café, lisant à moitié son journal quotidien sur l'économie bulgare. Lui, au moins, il aura pas à se taper en vrai les bulgares, songea Ezekyel en poussant Pandora, qui était en train de faire chauffer du lait. Comme tous les matins, il but son thé en pinçant des lèvres et se força doucement à sourire, déjà impatient de retrouver Poudlard et les libertés que cela occasionnait. Il achevait de s'habiller, jouant avec les plis de sa chemise et haïssant déjà cette dernière année de cours. Prenant son courage à de mains, il prit sa valise et commença à dévaler les marches, lassé par cette journée interminable de train. Il aida sa sœur et finalement, s'assit sur la valise en regardant le bout de ses chaussures, boudeur. Sa mère posa une main sur son épaule. « Ezekyel ? » Il se força à lui sourire, et cela lui suffit pour ne pas remarquer ses traits tirés de fatigue, son nez meurtri de drogues et ses tremblements quémandeurs d'alcool. Il sourit plus largement : elle n'en fût que plus rassurée. « Oui ? » Elle sourit aussi, ses yeux d'un bleu incroyable effaçant l'inquiétude dans son ton auparavant. « Non, rien.. » Elle passa une main dans les cheveux du brun et, avec un petit sourire -bien vite ravalé en voyant son mari prêt à transplaner- elle songea que son fils était bête, de trouver que c'était un don.

© Inkheart



« Turnaround, every now and then I get a
Little bit lonely and you're never coming around
Turnaround, Every now and then I get a
Little bit tired of listening to the sound of my tears »





© RIDDLE

Ce masque arrogant et hautain ne lui allait plus. Son sourire supérieur était comme une fissure vers son esprit embrumé par ses drogues et par ses visions. Ses yeux bleus étaient une ouverture vers la chaleur et la tristesse qu'il dégageait ; ses traits fatigués vers sa débauche guidée. Il avait l'air torturé de ceux qui font croire que tout va bien alors que tout va mal. Il avait tout pour être haï, pourtant, on n'imaginait ne l'imaginait pas sans cette petite chose, cet égocentrisme, cet égoïsme. On s'accordait à le dire, Ezekyel était ainsi et Ô, rien ne le changerait. Il rejetait avant de ramener les femmes vers lui. Il sortait avec, les trompait et continuait son petit jeu sans s'en lasser : il ne vivait que pour la séduction et pour voir l'amour éperdu des autres pour lui, à défaut de pouvoir s'aimer lui-même.




* aka Melusyne xD
** aka Moi *out*

STUR[....]RIDGE. omfg.
Tu as intérêt à faire une fiche digne de lui, sinon je te pourfendrais avec l'épée de Gryffondor, te jetterais aux cachots, et te forcerais à devenir esclave sexuel des admins. Naméoh, on rigole pas avec StuStu.

Bienvenue sur le forum.
"rire hormonal.", excellent.

J'ai comme l'impression qu'on me met la pression mais merci, les gens, merci merci quand même x)

c'est vrai, je peux devenir l'esclave sexuel de quelqu'un ?

Ezekyel Edwin Lockwood a écrit:

c'est vrai, je peux devenir l'esclave sexuel de quelqu'un ?

C'est vrai ?

Ezekyel Edwin Lockwood a écrit:

*rire hormonal*

Ohw

Soyez-tous mes maîtres, je vous en prie Je vous comblerai tous de joie et d'bonheur. On ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche, mais de bière et de sexe, oui

& merci :)

*court très loin et en rond -sbaf-*

WEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELCOME

Merci beaucoup, merci, merci, [..] merciiiii o/

je peux être l'esclave de tout le monde, si vous voulez

*bave*

bienvenuuue parmi nous :D

Merci, Roxane haaaaan, Zooey *frissons*

Et fiche finie, bien que médiocre et sans intérêts (a)

Edit : ah non, il me manque le test rp *rire hormonal encourageant*

Edit, laaaast ooonnneee : Je pense que c'est (a)

Validé !
Par contre, une préférence pour la maison ?



Spoiler:

Gryffondor ? Wouah j'y pensais pas du tout. Je tendais plus vers Poufsouffle ou Serpentard. Anyway, Gryffondor donc ! Geo t'ajoutera les couleurs des bouffons d'or.