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Fort de loin, mais loin d'être fort.

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Tobias A. Hambye
Tobias A. Hambye

⊰ PARCHEMINS : 78
⊰ INSCRIPTION : 17/01/2011
⊰ ÂGE : 32
⊰ CRÉDITS : ©LivanART
⊰ ÂGE RPG : dix-sept ans
⊰ PSEUDO : Valou.
⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 10017


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Fort de loin, mais loin d'être fort. _
MessageSujet: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyMer 19 Jan - 11:16

Fort de loin, mais loin d'être fort. A46and
crédit (shattered).

→ RONSARD, ARTHUR JUDE, dit LE SALAUD
Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Salem pour entamer sa septième année au collège. Il est né à Virton (Belgique) en ce beau jour qu'est le 12 février 2043 en tant que sang pur ; à présent il vit à Lafayette (USA, Louisiane). Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être Exemplaire. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de lierre, mesurant trente-et-un centimètres et contenant une écaille de queue de sirène. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une blanche colombe. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il/elle a eu face au miroir du Risèd : son propre reflet. Non qu'il soit égocentrique, mais simplement car son propre cœur, en son fond le plus intime, ignore ce qui ferait le bonheur d'Arthur Ronsard. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Une forme humaine et brune, couchée en chien de fusil dans un lit, qui pleure encore et encore, dans son cas.



De quelle plante, ou de quelle racine
De quel onguent, ou de quel liqueur
Oindrais-je bien la plaie de mon coeur
Qui d'os en os incurable chemine ?

Un gosse n’est jamais égal qu’à lui-même. Il a besoin de se dépenser, de bouger – en somme il a besoin de vivre. Et ce ne sont pas que des conneries diététiques, même si on aimerait bien nous le faire croire. C’est plus fort que ça et, sur ce point, les philosophes ont sans doute plus à nous en apprendre que les scientifiques. Ce que recherche un gamin, c’est la Liberté, qu’innocent, il sait ne pas posséder, étreint dans l’étouffante protection de ses géniteurs. Mais il y aspire de toutes ses forces. Du moins peut-on dire que les plus culotés revendiquent ce droit qu’ils ne connaissent alors pas très bien. Et Arthur Ronsard, enfant turbulent et hyperactif, n’attendait que cela : un peu d’émancipation.

C’est pour cela qu’il était parti en douce de sa maison, tandis que ses parents cuisinaient pour le repas du soir. Il avait souhaité sentir le vent hivernal sur ses joues, les mordre et les rougir, les branchages sur ses genoux, le secouer et le meurtrir. Alors, dès qu’il avait dépassé la grille de son jardin et soigneusement refermée celle-ci pour qu’elle ne fasse aucun bruit susceptible d’alerter son père ou sa mère, il avait commencé. Une jambe devant l’autre, à un pas régulier. Puis le rythme était monté, son petit cœur puissant et effréné dans sa poitrine avait pompé de plus en plus de sang et ses jambes avaient accéléré leur mouvement. Une course contre la fatalité avait été entamée. Et le petit diablotin galopait vers sa destinée, dans une direction inconnue, pour observer des paysages que, jamais encore, il n’avait vus. Ses jambes d’enfant bougeaient presque trop vite, mais pas encore assez pour les pas de géant qu’il souhaitait faire. Grand téméraire de six ans n’avait pas encore la force pour traverser le monde avec lui-même.

Sa quête de folle liberté était motivée par un sentiment qu’un petit garçon de cet âge n’aurait jamais du ressentir. Ni lui, ni un vieillard proche de la mort. Ce sentiment qui retenait prisonnier le garçonnet était le même que celui qui étouffe les artistes et rend malheureux les intrépides : l’ennui. Un profond et inconfortable ennui. A ce jeune âge, Arthur avait déjà remarqué que les jours se suivaient et étaient les mêmes. Et, s’il allait en vacance, c’était une chimère, une stupidité faite pour le tromper et le plonger encore plus dans la lassitude à son retour. Il avait soif de nouveautés, d’inédits. Ce n’étaient pas encore de grands projets, à cet âge, mais ça le deviendrait.

Alors il courait.

Et il trébucha, roula sur la texture rugueuse de la route et s’écorcha le genou. Il ne prit même pas le temps de s’apitoyer sur sa plaie qu’il était de nouveau sur ses deux pieds et qu’il reprenait sa fuite. Plus loin encore de la fatalité que représentait sa maison, toujours plus loin. Mais il serait finalement rattrapé au soir, quand, fatigué après des heures de cavalcades et de pauses, son père transplanerait enfin à ses côtés pour le ramener dans sa prison auprès de ceux que, paradoxalement, il aimait à en mourir.

Cent et cent fois penser un penser même,
A deux beaux yeux montrer à nu son coeur,
Boire toujours d'une amère liqueur,
Manger toujours d'un amertume extrême;

Le temps n’efface pas qui on est, en général, car nous ne sommes jamais personne, si ce n’est des prisonniers de l’inéluctable fatalité. Tout le monde mourra un jour ou l’autre, dit-on, alors pourquoi se prendre la tête ? Les raisons sont infinies, à tel point qu’un jeune adolescent de treize ans ne pouvait les compter, même en utilisant toutes les techniques mathématiques qu’on lui avait enseignées. Et malgré les sept années passées depuis son simulacre de fugue, Arthur Ronsard se sentait toujours aussi con – pris au piège par les adultes. Ces adultes maîtres d’une machinerie diabolique qui voulait qu’un gosse de rien du tout ne puisse jamais rien devenir non plus. Pourtant le jeune homme en voulait, il avait la rage d’y parvenir. Il voulait le ciel et ses étoiles pour lui seul, l’univers à ses pieds. La grandeur émerveillait l’enfant court sur pattes. Tant d’horizons qu’il ne pouvait pas tous les imaginer et pourtant, il les désirait tous. La grandeur, mais aussi l’acceptation d’autrui.

Cette ambition naturelle, presque furieuse de s’accomplir l’avait mené à Salem. L’histoire n’était pas très intéressante. Et ses années là-bas se déroulaient naturellement, du moins en surface. Un mal grandissant habitait l’intérieur du brun et le pourrissait de l’intérieur, bouffant toute sa passion et éteignant doucement la lumière de sa joie. Treize ans, bientôt quatorze, et déjà enfermé à tous jamais dans l'enceinte virtuelle de son acuité douloureuse. Parfois, Arthur pleurait dans le secret d’un couloir désert ou d’une classe abandonnée. Il souffrait énormément de son impuissance. Il ne contrôlait rien, pas même sa pitoyable existence. Autour de lui, les murs invisibles d’une pièce trop étroite pour lui se rapprochaient à l’en écraser. Cette inactivité, toute cette ridicule mascarade l’épuisait. Il n’y avait rien pour lui ici, et peut-être rien ailleurs non plus. Il cherchait mais ressortait toujours déçu. Le premier baiser, la meilleure note à un devoir, l’entrée dans l’équipe de Quiddich. Il tentait tout mais échouait dans sa quête.

Il n’y avait rien d’assez puissant pour le faire vibrer. Cette recherche insolite de vivre vraiment virait à l’obsession. Tellement que, impitoyable, Arthur avait voulu goûter à une chose inconnue : le sexe. Mais cela ne lui avait pas donné ce qu’il voulait et, maintenant, il regrettait d’avoir pris la fleur de cette fille. Son premier flirt, son premier baiser – ses plus grandes déceptions. Et il décevrait en retour. Ce n’était pas juste et le jeune homme s’en sentait coupable. Maladroit, il s’était fait du mal à lui-même en espérant trop de cet acte et lui avait, certainement, fait du mal à elle aussi. Il traîna des pieds vers le parc où il devait la rencontrer au lendemain de cette expérience qui, pour Arthur du moins, était désormais considérée comme un désastre. En se retrouvant, il la laissa l’étreindre dans ses bras menus, sans répondre toutefois.

Elle agrippa le bras du jeune homme et ils firent quelques pas silencieux ensemble. Leur ébat raté datait de la veille et la jeune fille avait cru en acceptant se rapprocher du jeune Ronsard qu'elle sentait s'éloigner, mais ce début de retrouvailles sonnait faux. Elle s'était apparemment trompée. Quelque chose n'allait pas et, au lieu de résoudre la situation, elle sentait bien que ce qu'il y avait de faible et fragile entre eux était désormais mort. Son cœur en était lourd. C'est bien connu, quand on est une jeune fille, on a tendance à s'enticher du premier beau garçon venu comme s'il s'agissait du seul, du grand amour.

De son côté, le Belge méditait la rupture qu'il avait mille fois répété dans sa tête en se posant des questions angoissantes. Serait-ce toujours aussi dur de faire du mal ? Il n'était pas spécialement méchant et ne désirait pas le mal qu'il allait sans doute lui faire. Mais il voulait tenter de nouvelle chose, sans elle, puisqu'elle l'engluait davantage dans la monotonie. Sa vie s'échappait maintenant et s'il ne courait pas après, il la perdrait à coup sûr ! Fuyant le regard de la jeune fille – trop jeune fille – il prit une délicate inspiration et, plus éteint que jamais, murmura les mots qui démarreraient l’infernale succession de ragots à l’origine de son imméritée réputation.
    ARTHUR –« Tu as bien dormi ? »
    SHE –« Oui, plutôt. J'avais hâte de te revoir. »
    ARTHUR
    –« Oui, moi aussi ... »

Mais il n'y parvint pas. Il se dégonflait. Une main légère effleura son bras, comme une invitation à poursuivre sa phrase laissée en suspend.

    ARTHUR –« Je devais te dire un truc. »
    SHE –« Je m'en doutais. C'est grave ? »
    ARTHUR –« Non, pas vraiment. J'aurais juste aimé ... Comment dire ... Je voudrais essayer autre chose. Tu vois. Chacun de son côté. Tout seul. »
    SHE –« Est-ce que tu es en train de rompre avec moi, Arthur ? » questionna-t-elle incertaine et blessée, mais étonnamment calme.
    ARTHUR –« Est-ce que tu le prendrais mal ? » rétorqua l'adolescent, sur la défensive.

Elle lâcha le Belge pour porter une main douce à sa joue. Il ne bougea pas, fixant sa future ex petite-amie dans les yeux. Merlin, ce qu'elle avait un sens du tragique ... Développé.

    SHE
    –« Non. Mais ça me ferait mal. Je t'aime, Arthur Ronsard. »

Seul un silence lui répondit. Elle se mit à gigoter, mal à l'aise. La discussion ne prenait, ni pour l'un ni pour l'autre, la tournure souhaitée. C'était, décidément, trop compliqué de s'engager avec quelqu'un qu'on n’adorait pas à s'en damner. Arthur le constata à cet instant. Et ce fut le premier pas, invisible et dont il n'aurait jamais conscience, qui le mena à changer et à se faire exigeant, dur avec les gens autour de lui, maladroit et incertain de ce qu’il devait faire. Gauche quand il fallait parler de sentiments, muet quand il fallait s’excuser, car les mots semblaient inexistants. Une déception, encore une.

    SHE
    –« Et toi, est-ce que tu m'aimes ? »

    ARTHUR
    –« J'essaie, mais je n'y arrive pas. »

    SHE
    –« Je vois. »

Fit-elle, déçue et amère tandis que sa main retombait le long de son corps, inanimée, et qu'elle s'écartait d'un pas de son amoureux. Elle ne rajouta rien, le regardant seulement, comme si elle le découvrait pour la première fois. Elle ne pleura pas, bien que sa gorge fut serrée de douleur, ne protesta pas, bien qu'une foule de questions la taraudent. Mais à quoi bon ? Il ne lui répondait pas. Dans les yeux de son ancienne amie, Arthur pouvait lire des sentiments forts de haine et de tristesse et il sut qu'elle pensait sûrement qu'il la larguait maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait. C'était faux, mais il ne voulait même pas en parler. Il avait tellement honte.

    SHE
    –« Bon. Au revoir, je suppose. »

    ARTHUR
    –« Salut. »

Elle s'écarta, incroyablement digne pour une fois et, à ce moment, le Belge l'admira. Elle n'avait besoin de rien d'autre dans la vie que d'un peu d'amour, il le lui avait repris et elle s'en allait, prête à se reconstruire. Si seulement ça aurait pu être aussi facile pour lui.



Dernière édition par Arthur J. Ronsard le Dim 30 Jan - 9:46, édité 1 fois
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Tobias A. Hambye
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyMer 19 Jan - 11:18

→ oh, oh, it's magic, you know.

Arthur serait plutôt du genre à essayer de s'intégrer, mais avec une certaine réserve. Il ferait un effort pour ne pas être le paria de Beauxbâtons, essayant de partir d'un meilleur pied, considérant Poudlard comme une source éventuelle de salut, un puits encore inexploité de choses qui pourraient le tirer de son ennui. Alors il tente de faire bonne figure, mais il est maladroit, ne sais pas comment se faire apprécier des gens, reçoit des regards perplexes et entend ses anciens "amis" de son école parler sur son dos en le montrant du doigt. Sa réputation, à tort, de salaud le suit jusqu'ici et il en est assez malheureux. Mais il se dit qu'il a plus qu'une année à tirer, alors il va mordre sur sa chique.

Spoiler:

→ i am not a robot.
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ton avis sur sonorus : Il est super. Le nouveau design est magnifique. Je reviens jouer le perso que j'avais créé après avoir remis de l'ordre dans l'organisation de ma vie entre cours et loisirs ... j'espère que, comme Geo, les autres accepteront mon retour :( cette fois-ci, je suis vraiment mieux organisée pour pouvoir jouer =) et prête à commencer avec qui veut de ce pas =D
si je te dis what else ? tu me réponds : berk
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Lowell I. Blackwood
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyMer 19 Jan - 11:39

Je ... Je ... Artichaud ? Wahouh, ça fait super plaisir de te revoir, tout fantôme que je sois en train de devenir ! Fort de loin, mais loin d'être fort. 751726
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Galadriel E. Weasley
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyJeu 20 Jan - 2:49

Valouuuuuuuuuuu I love you
Rebienvenue parmi nous Fort de loin, mais loin d'être fort. 236606
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Abigaëlle L. Blanc
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyJeu 20 Jan - 5:50

    Rebiiiiiiienvenue (aa)
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyVen 21 Jan - 0:27

    Fort de loin, mais loin d'être fort. 350153 I love you Fort de loin, mais loin d'être fort. 995499 Fort de loin, mais loin d'être fort. 759102 Fort de loin, mais loin d'être fort. 367112 Fort de loin, mais loin d'être fort. 60823 Fort de loin, mais loin d'être fort. 981358 Fort de loin, mais loin d'être fort. 53813 Fort de loin, mais loin d'être fort. 236390 Fort de loin, mais loin d'être fort. 656707 Fort de loin, mais loin d'être fort. 236606 Fort de loin, mais loin d'être fort. 552813 Fort de loin, mais loin d'être fort. 999442 Fort de loin, mais loin d'être fort. 556303 Fort de loin, mais loin d'être fort. 414612
    OMG, Val' ! Je n'osais plus espérer. Fort de loin, mais loin d'être fort. 236606

    Je valide tout de suite ta fiche ou tu veux changer quelques détails ? I love you
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Maïa A. Callahan
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyVen 21 Jan - 3:58

AAAAAAAAAAAAAH Tutur ♥ Re-Bienvenue
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Tobias A. Hambye
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptyVen 21 Jan - 5:07

Merci à tous ... ça m'émeut Fort de loin, mais loin d'être fort. 503462 (non, pas comme l'oiseau mais comme : je suis touchée (non pas dans un sens pervers mais comme : vous êtes adorables)).

Et So' bah non, je ne veux rien changer. J'aimais énormément Arthur tel quel et j'ai très envie de le jouer tel quel !

GROS BISOUS à tous (et câlin groupé Fort de loin, mais loin d'être fort. 996733 )
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H. Micah Simmons
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. EmptySam 22 Jan - 8:24

MWAHAHA. I love you
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MessageSujet: Re: Fort de loin, mais loin d'être fort. Fort de loin, mais loin d'être fort. Empty

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