“ sadélye ozalina slyback. „
Si la vie avait un réel sens logique, pourquoi a t-elle osé m'envoyer dans cette famille de dingue ? Oui. Les Slyback ne sont certainement pas des anges tombés du ciel, pas depuis des années du moins. On sait tous qu'ils pratiquent au jour le jour la magie noire et l'exploite de plus en plus. Je les déteste pour ce qu'il fond. Je me demande encore comment j'ai pu naitre dans cette famille, mais c'est le destin qui a fait que je me suis retrouvé parmi eux, parmi les sang pur dégénérés. " Putain Sadélye, descends de là, viens aider ta mère ! " Connard. Si j'avais sue à l'époque, si je n'avais pas été naïve, j'aurais vue dès le début leur méchanceté. J'ai toujours crue qu'ils s'arrangeraient, que je les aimerais un jour, mais jamais, oh jamais cela n'arrivera, pas depuis que Syrius a ouvert son clapet. " La ferme, père. Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous, vous êtes l'ingrat de la famille, celui qui fiche pas un rond pour aider tout le monde, celui qui traine dans son fauteuil en relisant les nouvelles favorables de la gazette. Vous êtes un con, père. J'assume mes paroles. " Depuis quand vouvoyons nous nos parents ? Depuis le début je crois. Depuis ma naissance et la naissance de Syrius. Si il y a bien une personne qui m'a fait comprendre la vérité des choses, c'est mon frère. Syrius c'est le justicier de la famille, moi je suis la fille effacé qui ne dit pas un mot. Je n'ai pas de répondant, je le sais, je le sens, ou peut-être n'ai-je pas le cran de parler, de crier, de hurler des horreurs moi aussi ? C'est légèrement trop insupportable pour être vivable. Les entendre dire des atrocités sur les sang moldus, sur les sangs pur, sur les cracmols. Même notre elfe de maison, Winnifried, je la protégerais si j'en avais la force. Un jour j'en aurais. Un soir, j'ai eu la malchance de me retrouver là où il ne fallait pas. Marchant dans le couloir près de la chambre froide de mes parents que je n'avais pas franchi depuis des années, j'entendais à travers la porte entre ouverte, des méchancetés en notre égard. " Ce gamin m'exaspère. Pourquoi diable doit-on le garder encore comme fils, sérieusement, je n'aurais cru que Syrius deviendrait aussi ingrat envers nous. " La voix de mon père était tranchante, transperçant. " Arrête donc ça. C'est ton fils. " Le rire rauque de mon père retentit soudain. " Aurais-tu un semblant d'humanité en toi, chérie ? Ne joue pas la sainte nitouche, nous savons toi et moi qu'il est insupportable. Je demanderais bien à notre chère Zhora d'en faire son gouter. " Elle le gifla. " Même si il est insupportable, détestable, narcissique, hautain, horrible, gamin et que tu le détestes autant que moi, rappelle toi que si tu veux t'en débarrasser ce seront TES mains qui s'occuperont de son cas et non celles de ma soeur. " J'avais reculé dans le claquements tout en écoutant les dernières paroles qui m'arrachaient le coeur. Aucune humanité, aucune sympathique, aucune empathie, aucun sentiment envers leur progéniture. Des ordures. Je fis tombé un vase qui s'éclata sur le sol et mon père, alarmé par le bruit, me rejoignit sur le palier. Ses yeux me transperçaient. " Comment oses-tu petite ingrate ! Comment oses-tu écouter aux portes à ton âge ? " Sa main s'éleva en l'air. Je fermais les yeux et me recroquevillais contre la rambarde du couloir qui m'empêchait de tomber dans le vide du hall d'entrée où descendait l'escalier. J'attendais sa gifle venir, mais rien ne vint. Pire encore... Il me prit par le t-shirt me tirant dans ma chambre sous le regard contrarié de ma mère qui ne disait pas un mot. J'avais peur. Je tremblais. Il me balançait sur mon lit et sorti sa baguette. Qu'allait-il me faire ? J'avais huit ans à l'époque, huit ans, pas un an de plus. Je fermais à nouveau les yeux tandis qu'il brandissait sa baguette vers moi. " Ça t'apprendra sale gamine ! ENDOLORIS ! " Le sortilège vint me frapper tandis que je me tordais de douleur pour la première fois de ma vie. Il vint vers moi et me frappa plusieurs coups avant que Syrius n'apparaisse dans le cadran de la porte et ne s'interpose. " Syrius ! Casse toi maintenant où tu auras le même châtiment. " Syrius m'attrapa par la main, essayant de ne pas me faire mal pour autant. " Tu la touche encore. Je te tuerais. " Notre père éclata de rire et s'avança vers son fils sous mon regard affolé. " Tu crois que je peux avoir peur d'un gamin qui n'a même pas de baguette pour se défendre peut être. " Syrius lui cracha à la figure. Il ne restait qu'un an avant qu'il n'intègre l'école de sorcellerie, un an avant qu'il me quitte pour de bon. " Justement. Ne t'attaque pas à plus petit que toi, on verra quand je serais un grand sorcier et que je te tuerais avant que tu ne lèves le bras pour m'attaquer. " Me tirant jusqu'à sa chambre, je jetais un dernier regard à mon père dont le visage boursouflé de rage essayait tant bien que de mal de se calmer. Ce n'était que le début de tout une vie de colère, de rage et de maltraitance.


“ the little sadélye and the great syrius. „
The Little Sadélye ande the Great Syrius. Le nouveau conte pour la nuit crée par les Slyback, quel ironie quand on connait notre histoire. Personne ne la connait d'ailleurs. En grandissant, j'ai appris à me forger une âme, une vraie âme, pas celle des Slyback actuels encore heureux. Ceux-ci sont des personnes immondes à présent, on ne peut surement plus rien pour eux, et ça de toutes les générations partant de la grand mère, passant par les parents, les tantes et oncles et même les cousins. Vive les tragédies familiales. Deux ans après la rentrée scolaire de Syrius à Poudlard, c'était à moi de faire mon entrée parmi les nouveaux. J'avais fait l'effort de devenir la parfaite petite fille modèle pour mes parents, pour éviter de me prendre toutes les foudres de mon père et de me faire torturer comme il y a quelques années maintenant. Syrius ne resta plus vraiment avec moi après ça. C'était comme une barrière invisible entre nous, même à mon arrivé à Poudlard, il désertait ma vie petit à petit et cela me frustrait gravement. Ainsi, j'ai découvert mes propres amis. " Heu... Salut, je peux m'assoir ? " Une voix timide, une tête qui en dit long sur la personnalité du garçon devant moi. Je souris et l'invita à me rejoindre. Le garçon s'appelait Elohann, le style de prénom déjà trop rare pour un garçon, encore plus pour CE garçon. Il semblerait qu'il soit le petit fils de Olivier Dubois, ancien joueur de l'équipe de quidditch, le club flaquemare, le seul titre qui l'a rendu légèrement célèbre. Enfin, ce n'est surement pas le plus important. " Je m'appelle Sadélye. " Le garçon sourit tandis que nous nous tendions mutuellement la main. " Elohann. " Pendant tout le trajet jusqu'à Poudlard, nous avons fait connaissance. Il s'est avéré que Elohann, puis Ariana, étaient les deux seules personnes avec qui je me sentais merveilleusement bien en plus de mon frère, mais, puisque celui-ci n'était plus autant présent pour moi, je devais trouvé chaussure à mon pied dans le monde magique que cette école me réservait. D'ailleurs, Ariana, Elohann et moi sommes devenus un genre de trio comme Potter, Weasley et Granger l'étaient à l'époque de leur scolarité. " Excusez moi. Vous n'auriez pas vue une cravate volante par hasard ? " Je sursautais littéralement quand la voix d'une jeune fille aux cheveux d'un blond écarlate retentit dans le compartiment. La porte ne m'avait même pas paru avoir bouger. Je la fixais et lentement mon visage horrifié se détendit. " Pardon ? Non. Désolé. " Elle soupira et s'asseya sur le siège de Elohann et ferma les yeux. " Pas moyen de mettre une main dessus, un Serpentard l'a ensorcelé et elle se balade partout à présent. " Elle soupira une nouvelle fois, s'excusa auprès de nous et repartit en claquant la porte du compartiment comme-ci nous n'existions plus. Je la trouvais bizarre au premier regard, mais Ariana s'avéra être l'ange réincarné, bien entendu, je ne le découvris que plus tard. Quand le train s'arrêta à Poudlard, nous étions tous surexcités. Je découvrais les joies de la magie à Poudlard, le plafond magique où flottaient les nombreuses bougies, les lumières chaleureuses, les couleurs des maisons et bien entendu, le fabuleux et terrifiant choixpeau. " J'ai entendu dire que les Slyback étaient voués à Serpentard. A tout les coups, tu vas t'y retrouver. " La voix de Elohann semblait casé, stressé et triste. Je posais ma main sur son épaule tandis que nous nous arrêtions devant le professeur de métamorphose et le tabouret. " T'inquiète pas, regarde là bas, le garçon avec des cheveux noirs de jais, c'est mon frère, je le suivrais partout, alors Serpentard ne sera pas ma maison, crois-moi. " Son sourire revint sur son visage, bien qu'une partie de lui n'était pas sure. De mon côté, j'étais certaine de ne pas être dans la pire maison, c'était trop ridicule pour m'y envoyer. A. B. C. D. Dubois. Elohann rejoint la table des Gryffondor sous leurs cris de joie et mon sourire heureuse. Espérons. E. F. G. H. (...) S. Silverfox Ariana. Cette fille qui cherchait sa cravate l'avait finalement retrouvé, elle s'avançait vers le tabouret et finit à Gryffondor. " Slyback Sadélye. " Je tremblais d'un coup, un frisson me parcourant j'avançais sous le regard de Ariana et Elohann ainsi que Syrius qui disait à ses potes que je serais forcément à Gryffondor. Je me mordais la lèvre posant mes fesses sur le tabouret. Le choixpeau se mit à parler. " Hm, d'accord. Tu es doté d'un caractère très fort, celui de ton père apparemment. Savais-tu que tout les membres de ta famille mis à part ton frère étaient de Serpentard... ? Oui, tu le savais. Tu fais preuve d'un courage sans faille, tu es réfléchie, juste et directe. Légèrement naive sur les bords, mais ta persévérance et ton assiduité te feront gagnés de l'assurance, j'en suis certain. Je sais où je vais te mettre à présent... GRYFFONDOR ! "


“ i hate you for ever. „
Jamais je n'aurais pensé qu'il aurait été envisageable que je sois tellement frustrée que ma baguette tremblait sous ma colère. La compréhension de cette phrase n'étant pas vraiment possible, je reformule. Je n'aurais jamais pensé que ma colère m'amènerait jusqu'à presque commettre un meurtre. C'en était trop, voilà tout. Je n'ai pas pu supporter, une fois de plus, la brutalité des mots, la brutalité tout court de ma tante Zhora. Cette pouffasse écervelée qui a réussi à avoir ses ASPICS dans une boite de farces et attrapes. Je l'aurais étripé si j'en avais eu la force. Au lieu de cela, elle m'a encore une nouvelle fois dompter, me laissant perplexe sur le seuil de MA maison. C'était les vacances de ma deuxième année, je n'avais pas pu résister à rire devant les mots sanglants de mon frère envers elle. Mère avait du la prévenir, d'où le fait qu'elle se pointe et me menace légèrement trop. " Alors comme ça, je suis une trainée. " Outch. Je m'étais retourné dans le couloir de ma chambre et celle de Syrius, celui-ci n'était pas là, il passait ses vacances chez Galadriel. " C'est un problème peut-être ? " Elle m'attrapa par le col de ma chemise et me plaqua contre le mur derrière moi. " Tu oses... petit bébé Slyback ? " J'avais de ses envies de lui cracher au visage, mais je n'étais pas Syrius. " J'ose dire que j'ose. " Elle resserra sa main sur mon col, m'empêchant littéralement de respirer. " Petit bébé inconscient. Tu n'as aucune expérience en magie et tu oses me défier... quel ingratitude de ta part. Si ton sale frère se pointe encore chez tes parents et parle encore ainsi de moi, sache que sa petite soeur sera bien amochée. " Son rire sadique me transperça les oreilles tandis qu'elle me balançait sur le sol et m'écrasa littéralement le pied sous le poids de son pied droit. Syrius aurait été là, il l'aurait tué à ma place. Mais encore... Je n'ai pas bouger d'un poil, je n'ai pas sorti ma foutue baguette, je n'ai rien fait pour l'empêcher de me faire mal, de me menacer, de me faire paraitre inférieure à elle. Il était clair que je la détestais autant que mes parents à présent, elle comme les jumelles, comme oncle Vernon, comme notre grand père Ignatus. Ils étaient tous ignobles et cons. " Pauvre conne. " avais-je finalement dit avant de me prendre la raclée de ma vie par mon père qui écoutait la conversation dans son bureau. La petite fille effacé se rebellait peu à peu, mais s'en prenait pleins la figure pour ses actes indéniablement grossiers.


“ i want to be a heroine. „
vacances de noël de troisième année.
rencontre avec un bulgare.


“ children are alright, or not. „
dispute avec elohann.
catastrophe avec galadriel.


“ le bouton d'or. „
la rumeur.
ariana la pétasse.


“ the sweet escape. „
l'échapatoire.
les nouveaux.
le retour.