Sujet: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons. Sam 5 Mar - 9:24
31 octobre 2060, cérémonie
Le directeur se leva, et, solennellement, pris la parole : « Mes très chers élèves, vous voilà repus et abreuvés, j'espère de façon plus que satisfaisante. Avant de vous rendre chacun dans son dortoir, j'ai une annonce à vous faire, en espérant que vous ne soyez pas encore trop ensommeillé. Vous rateriez, je vous l'assure, quelque chose d'incroyable. » L'attention des élèves était toute à sa personne et ses paroles. Il esquissa un sourire, reprit, en balayant la salle d'un geste de la main : « Vous savez que cette année est très particulière. Vous voilà tous réunis - américains, britanniques, français, nordiques - ce qui est une chose plutôt extraordinaire. C'est pourquoi nous - les professeurs et moi-même - de continuer sur la même voie en vous proposant une période d'Halloween que vous n'oublierez pas de sitôt ! En effet, jeunes gens, dès ce soir commence le Tournoi des Maisons. » Un temps. « Laissez-moi vous expliquer plus en détails - car je suis certain que vous mourrez d'envie d'en savoir plus... Le Tournoi des Maisons est une compétition qui fera se disputer un certain nombre d'élèves choisis expressément par un juge impartial, et ce, durant différentes épreuves répondant au nombre de trois, et dont les dates vous seront communiquées dans les plus brefs délais. Bien évidemment, le ou les gagnants de ce tournoi se verront récompensés. Mais je ne vous en dis pas plus pour le moment. En attendant... » Il recula d'un pas, et s'effaça sur le côté. Derrière lui, les professeurs Carlyle et Ainsworth arrivaient en portant, chacun d'un côté, une immense coupe à l'aspect un peu vieillot. Dès qu'elle fut posée sur son socle, une haute flamme où se mêlaient les couleurs des différentes maisons et écoles se mit à briller en son sein. « Voici notre juge. Il se chargera de la sélection des participants. Sachez que non seulement les noms de tous les élèves ayant au moins quatorze ans y ont été déposés, mais en plus, si la coupe vous désigne comme participant, vous n'avez pas le choix. Vous devez concourir... Et cette sélection, jeunes gens, à lieu tout de suite. » Aussitôt, une détonation retentit, et les flammes crépitant dans la coupe semblèrent exploser en une dizaine de petites boules de lumière qui, lentement, s'élevèrent dans la salle, et se mirent à flotter en direction des élèves. Chaque sphère, prenant une direction bien précise, s'arrêta au-dessus d'un adolescent en particulier. « Galadriel Weasley ... Pearlyne Dashwood ... Brandlyn-Ezra Scarlett ... Roxane Dumont ... Bonnie Callahan ... Judith Berkolitz ... Micah Simmons ... Pandora Thomas ... Arthur Ronsart ... Maïa Callahan ... Ivanka Ivanova ... Syrius Slyback ... » Une à une, les sphères se fondirent sur le torse des élèves pour devenir un pendentif en forme de bille transparente renfermant de mystérieuses volutes. L'air, qui semblait jusque là crépiter, redevint respirable. Il y eu un silence, jusqu'à ce que le directeur reprenne la parole. « Tous les élèves ayant à présent autour du coup un pendentif - que vous devrez garder en toutes circonstances jusqu'à la fin du tournoi - veillez vous lever et venir à mes côtés, je vous prie. » Un tonnerre d'applaudissements suivit les paroles du directeur...
INSTRUCTIONS : - seuls les membres inscrits à l'intrigue peuvent poster dans ce topic ! chaque participant est prié de répondre au moins une fois dans ce topic, en décrivant les impressions de son personnage durant l'annonce du directeur, ses sentiments lorsqu'il apprend qu'il est désigné par la coupe, etc. la longueur de son message est libre, dans ce sujet, mais évitez les pavés, pour garder le rythme. - il ne s'agit, ici, que de l'introduction, en quelque sorte. l'intrigue en elle-même commencera dès que tous les participants auront répondu ! si l'un des membres met trop de temps de à répondre, tant pis pour lui. - cette partie de l'intrigue durera deux semaines, c'est-à-dire jusqu'au vingt mars ! cette date dépassée, nous enchaînerons avec la partie suivante, tant pis si vous n'avez pas posté.
Sujet: Re: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons. Sam 5 Mar - 10:50
« Le courage fait l’audace. Mais sans courage, nous allons tout droit à l’échec. CRD »
Un nouveau repas. Un nouveau festin. Une nouvelle soirée. Je ne m’attends pas à ce qu’il va se passer dans quelques minutes. Je discute, sans réfléchir une seconde à ce qui pourrait m’arriver dans quelques minutes, à ce que l’avenir pourrait me réserver. Pour moi, c’était clair : après ce festin accompagné de jus de citrouille, j’allais me coucher dans mon lit. Je ris. Je souris. Je suis juste inconsciente. Pour moi, tout est banal. Le bruit me paraît habituel, le comportement des professeurs également. Je n’avais pas remarqué les traits du directeur, qui paraissaient beaucoup plus calme et sérieux qu’ordinaire. Mais je n’avais guère fais attention à ce petit détail. Selon moi, une affaire avec un élève avait mal tourné, rien de plus.
« Roxane, relèves ta tête de ton fichu bouquin. Le directeur va prendre la parole. ». Je relève donc mon nez de mon bouquin – que j’avais pris dès que j’avais fini de manger. Je tourne mon regard vers la longue table du fond de la pièce où étaient assis tous nos professeurs. Je croise le regard d’Aiden, celui que je considère comme mon tuteur. Puis celui de Tristan. Je leur adresse un rapide sourire. Enfin mon regard se pose définitivement sur le visage du directeur. Les bavardages se calment dès que notre cher directeur avait réclamé le silence. Mais pourquoi avait-il cet air ? Plus sérieux, plus calme que d’habitude. Qu’allait-il nous annoncer ? Que les cours de botanique allaient être annulé pendant un mois car le professeur avait été victime d’une grippe magique ? Que des extra-terrestres allaient débarquer chez nous et allaient séjourner à Poudlard pendant un certain moment ? Je divague. J’avoue. Mais je suis juste intriguée par ce sérieux inhabituel.
Le directeur prend enfin la parole. Le discours me paraît long. Bien trop long, en fin de compte. Où voulait-il en venir ? Le tournoi des maisons ? Plus les mots sortaient de la bouche du directeur, plus ma curiosité m’envahissait en moi… Je veux tout savoir. Ma curiosité me pousse même à vouloir y participer. Je suis tellement talentueuse que je pouvais, d’ailleurs. Je recommence à divaguer. Le discours semble s’éterniser. « Roxane Dumont » Mon prénom. Mon prénom venait de sortir. Mon prénom venait d’être prononcé par le directeur. A ma plus grande surprise, même s’il ne fallait pas trop exagérer. J’avais, selon moi, toutes les qualités à être prise. Cependant, sous l’effet de surprise – d’un coté j’y croyais pas tellement – ma voisine dut me pousser pour que je manifeste. « Roxane ? Peux-tu venir nous rejoindre ? » Le directeur avait posé son regard bienveillant sur ma personne, encore chamboulée. Je lui adresse un sourire, et je me lève rejoignant mes camarades qui avaient eu la chance d’avoir entendu eux aussi leur prénom et nom prononcés par le directeur. Mon cœur bat vite car finalement, si on réfléchit bien, je m’aventure sur un terrain que je ne connais pas. Qu’allait-il se passer ?
Rejoignant le groupe, j’entends quelques murmures : « Elle est trop fine pour réussir… » ou bien « Ce sont toujours les mêmes… » ou encore « C’est le piston, j’en suis sûre… » Je soupire mais à vrai dire, je m’en fiche. Je suis juste concentrée sur ce que l’avenir venait de me réserver… Ce qui n’avait pas été le cas, quelques minutes plus tard.
Spoiler:
je me suis permise d'y répondre car d'un, j'avais envie, de deux j'avais l'inspiration et de trois - surtout - j'avais le temps ! XD
Dernière édition par C. Roxane Dumont le Dim 6 Mar - 0:25, édité 3 fois
Galadriel E. Weasley
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Sujet: Re: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons. Sam 5 Mar - 13:06
« Weasley, vous ne pensez pas que j'apprécierais également avoir des vacances au lieu de superviser vos retenues superfétatoires ? »
Je lève lentement les yeux vers le professeur de métamorphose qui me persécute depuis aujourd'hui un mois. Ce rabat-joie n'a guère apprécié ma petite plaisanterie au sein de sa classe et depuis, il me le fait payer par des procédés plus mortels les uns que les autres : rangement, étiquetage, lignes à recopier. Aujourd'hui, il a fait dans l'originalité : « Weasley, vous allez me copier proprement le chapitre seize de votre manuel de métamorphose ». C'est dommage, moi qui avait prévu de ne déjà pas le lire pendant les vacances alors qu'il s'agissait d'un de nos devoirs pour la rentrée, voilà que j'avais de quoi le mémoriser complètement... D'ailleurs, ce machiavélique de maître semble s'en réjouir tout particulièrement « de cette manière, je suis certain que vous connaîtrez votre leçon, n'est-ce pas ? ». Devrais-je me retenir de lui déclarer que rien n'est sûr avec moi ? Que ma mémoire est plus que sélective ? En ce qui concerne les cartes de chocogrenouilles, les tours de magie qui font rire, les passages secrets du château et les accords de ma guitare, ça, je retiens très facilement et devient vite un expert... mais pour ce qui est de leçons aussi ennuyeuses... Mon cerveau le rejette, c'est... Biologique !
A mesure des dizaines de minutes qui s'écoulent, ma tête bascule dangereusement contre mon avant-bas, bien que ma plume continue nonchalamment à tracer des lignes sur ce pauvre rouleau de parchemin malmené qui se verra bientôt propulsé dans la corbeille à papier de ce bureau. Quel destin fatidique, orchestré par un professeur diabolique. J'essaie de prévoir l'heure actuelle, me demandant si, en vue du festin qui aura lieu à l'occasion de Halloween ce soir, Monsieur je fais souffrir mes élèves pédagogiquement se montrera clément. Je risque un regard vers mon bourreau qui lit paisiblement un livre, aussi étonnant cela me paraît. Soudainement, je rêve de retourner dans mon dortoir et me laisser mourir sur le matelas de mon lit, avant que Prongs se blottisse contre moi comme si j'étais un radiateur vivant et ajoute de la vibration avec ses ronronnements intempestifs. Dire que ce chat est parvenu à voler la corde de Fa de rechange sacrée de ma guitare et à la réduire en fumée. Je n'ai plus qu'à supplier mes parents pour qu'ils m'en envoient une autre... Ou plutôt mes grands-parents, en particulier ma grand-mère, qui s'avère un bon partie pour ce genre de requête. Mh. « Weasley, ce n'est pas le temps de rêvasser ». Certes.
Libération. Sans me faire prier ne serait-ce qu'une minute, je suis déjà loin du bureau où j'entreprenais cette néfaste retenue. Je gravis les étages jusqu'à la tour des Gryffondor où je m'évade jusqu'aux dortoirs et me laisse mollement tomber sur mon matelas après en avoir ôté ma guitare. Je ferme mes yeux quelques instants, jusqu'à ce que la voix de mon meilleur ami me rappelle que le festin a lieu dans une petite heure. J'ouvre un œil sur un Prongs version gros plan effrayant, et réfléchis. Un festin, faut être bien habillé, ou pas ? Visiblement, Syrius se pose la même question, et voilà qu'il farfouille dans sa grosse valise en pagaille depuis... Toujours. Je fais le mort pendant qu'il se prépare, et dix petites minutes avant l'heure fixée, je me lève et attrape mes habits les plus adaptés pour l'occasion. Je les enfile rapidement, évite plusieurs fois de marcher sur un Prongs collant et l'on finit par atteindre la Grande Salle où beaucoup d'élèves sont déjà présents. Dociles, on s'installe à la table des Rouge et Or et mes yeux se posent sur les assiettes immaculées. Mon ventre résume bien les pensées qui occupent mon esprit, et alors que plusieurs conversations animées suivent leur cours à la table des Gryffondor, je rêve que le Directeur finisse par libérer les plats des cuisines afin qu'on se remplisse l'estomac comme il se le doit. Un sourire se dessine finalement sur mes lèvres lorsque le Directeur se lève et prends la parole.
Une... Surprise ? La curiosité attisée à son maximum, je bois les paroles du maître de Poudlard tandis que celui-ci nous dévoile petit à petit des informations qui nous annoncent encore plus de mystères. Finalement, une coupe est apportée dans la Grande Salle et, au sein d'un majestueux feu aux différentes couleurs des maisons et écoles éclosent de petites sphères lumineuses. Je tourne les yeux vers Syrius qui semble aussi ébahit que moi. Si mon cerveau est encore fonctionnel, il y a là-dedans le nom de centaines d'élèves... La chance pour que l'un d'entre nous soit choisit est minime, probablement. Ce qui s'avère bien dommage, de cette manière, on pourrait mettre un peu d'humour au sein de ce château rabats-joie. Mes yeux s'arrêtent sur les professeurs attentifs, et finalement, les différentes boules s'évadent aux quatre coins de la Grande Salle, ayant chacune une destination précise. Deux d'entre elles s'élancent, déterminées, vers nous, et c'est les yeux écarquillés comme des soucoupes que je fixe celle trônant au-dessus de ma tête qui éclot en un fin collier qui se noue solidement autour de mon cou. Irrémédiablement, ma main saisit le pendentif et je l'observe de plus près, tandis que quelques élèves s'approchent de moi et Syrius qui a le même pendu autour de son cou. Attention Poudlard, il y a quelque chose qui se prépare, et cela risque d'être Galyriusous.
Syrius S. Slyback
▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
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Sujet: Re: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons. Dim 6 Mar - 1:41
« Ça m'énerve. » Ça avait le don de me mettre en rogne. Galadriel était en retenue, et pas moi! Visiblement, la majorité des professeurs avaient fini par comprendre que c'était une très mauvaise idée de réunir deux cerveaux machiavéliques comme les notre ensemble dans une même heure de retenue. C'était cruellement dommage d'ailleurs, car à nous deux, nous aimions faire tourner en bourrique les vilain professeurs qui nous punissaient. Tout de même, parfois, certains allaient à l'économie d'heures, et se disaient qu'il était bien embêtant de ne pas rassembler nos deux heures de retenu, ce qui leur aurait fait perdre une heure. Alors ils cédaient souvent, face à leur fainéantise. Et là, c'était amusant. Mais cette fois, non, Galadriel m'avait bel et bien laissé tomber pour rejoindre le professeur de métamorphose qui le persécutait ces derniers temps. J'étais donc en train d’errer dans les couloirs, ayant en tête de chercher quelque chose à faire. Visiblement, c'était peine perdue.
A cette heure-ci, les élèves les plus studieux étaient en train de faire leurs devoirs dans les Salles Communes ou alors à la bibliothèque, tandis que les petits rigolos comme moi étaient en retenu avec un professeur ou avec le concierge sadique. Et enfin il y avait une troisième catégorie, celle du "milieu", qui englobait tous les autres, et généralement ceux-ci étaient affalés dans leurs lits ou dans les sièges confortables de leur Salle Commune, en train de flemmarder après leur journée de cours soit disant "trop chargée". La seule chose que je parvenais à faire en cet instant, c'était de me dire que j'étais très franchement affamé, tout en marchant sans vrai but dans les couloirs de Poudlard. Je m'arrêtais parfois pour dire bonjour à deux ou trois tableaux avec lesquels j'appréciais parler. Le temps fila très vite, peut-être même trop vite. Si bien que dès que je me trouvais nez à nez avec une horloge, je me rendis compte qu'il était peut-être temps de retourner dans ma Salle commune, pour me préparer au festin qui allait prendre place dans pas très longtemps. Je passais dans la salle en pleins milieu de nombreux élèves, en faisant mine de ne pas les voir, tant je n'ai pas vraiment le temps de discuter. Je montais les escaliers, avant d'ouvrir doucement le dortoir dans lequel Galadriel et moi dormions, accompagnés de plusieurs autres camarades de sixième année. Comme je m'y attendais, mon fameux meilleur ami était affalé dans son lit, accompagné de Prongs. Celui-ci se leva d'ailleurs, pour aller saluer son maître adoré, avec de grand ronronnement. Il se risqua même à un miaulement rauque; Prongs n'avait jamais su miauler, le pauvre. Il partit ensuite se remettre à sa place, sur le torse de Galadriel, endroit qu'il semblait apprécier. J’annonçai à mon meilleur ami que le festin allait prendre place dans une demi heure, et je commençai à chercher quelque chose à me mettre. Finalement, Galadriel daigna se lever seulement dix minutes avant l'heure annoncé sur repas. On rejoignit ensemble la Grande Salle, déjà pleine à craquer.
J'adorais l'heure du dîner. C'était, de loin, mon moment préféré dans toute la journée. Pourquoi? Tout simplement parce que l'agitation qui régnait dans la Grande Salle me rendait tout fou, et de très bonne humeur. J'adorais être entouré de monde, parler, faire l'idiot, et surtout rire. Et j'étais d'ailleurs principalement connu pour mes frasques durant les heures des repas, seul ou avec Galadriel. Le repas fut servi, et après une bonne demi-heure de rigolade avec mes camarades de table en mangeant la nourriture délicieuse préparée par les elfes, le directeur pris la parole. Le silence régnait dans la salle, et seule la voix bienveillante du directeur résonnait à travers la Grande Salle. Tous, dont moi, était très intrigué par rapport à ce qu'il disait. Dès que le mot "Tournois des Maisons" fut prononcé, tous les élèves semblèrent carrément boire les paroles du directeur, impatients d'en savoir plus. Moi même, en temps que gros curieux, j'étais particulièrement envoûté par ses paroles. Deux de nos professeurs amenèrent une coupe magique plutôt vieille, de laquelle sortaient des flammes de différentes couleurs, qui éclairaient la Grande Salle. Lorsque le directeur annonça que tous les noms des élèves âgés de plus de quatorze ans avaient été déposés dans la coupe, je me dis que c'était impossible d'avoir été choisis. Il y avait tellement d'élèves que j'avais une chance sur cent d'être tiré au sort. Et puisque la chance n'était pas vraiment mon alliée... Une détonation retentit, et et quelques boules de lumière - douze eus-je le temps de compter- se répartirent un peu partout dans la Grande Salle. J'eus des yeux ronds lorsque l'une d'entre elle vint se déposer sur ma poitrine, en se changeant en un pendentif. Le silence était complet dans la salle, et l'air était lourd. Je remarquais avec joie que Galadriel avait le même pendentif que moi. Il y avait aussi quelques filles de Durmstrang qui en avaient eu un, d'après ce que je voyais, et je remarquais surtout que ma Pandora en avait reçu un également. Mon coeur se mit à battre un peu plus fort.
Le directeur demanda à ce qu'on le rejoigne sur son estrade, et c'est avec le cerveau brumeux, et ne réalisant pas trop ce qui m'arrivais, que je me levais, marchant dans l'allée, accompagné de Galadriel, un grand sourire aux lèvres, pour aller me placer à côté du directeur. J'étais tout de même parfaitement ravi d'avoir été choisis. Quoi que nous réservait ce tournoi, j'étais certain que ça allait être génial. Décidément, ça s'annonçait être fort en émotion... Surtout si, nous deux, Galadriel & Syrius, humbles Gryffondors, étions réunis, pour le pire, mais surtout pour le meilleur. Préparez-vous à trembler Poudlard, mouaha.
Spoiler:
YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIII
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Sujet: Re: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons. Dim 20 Mar - 8:02
Par cette douce fin d'après-midi d'automne, j'étais sortie couverte, comme nous l'avait conseillé notre si grande Geo.
Une fine bruine tombait sur le parc de Poudlard, faisant boucler les quelques petits cheveux qui s'étaient échappés du chignon qui surmontait mon crâne/ Je déambulais dans le parc, seule, enveloppée dans un épais gilet en laine que m'avait tricoté ma grand-mère avant mon départ pour l'Angleterre. Malgré les deux mois qui me séparaient de mon dernier jour en Norvège, la laine avait conservé cette odeur renfermée et chaleureuse qui régnait dans la petite maison de mes grand-parents. Les effluves de cannelle et l'odeur épicée du feu de bois faisaient remonter à la surface des souvenirs de mon enfance, qui, au bout du compte, semblaient bien loin aujourd'hui, bien plus loin que si je m'étais encore trouvée en Norvège. Les semaines avaient beau défiler à une vitesse folle, je ne parvenais toujours pas à retrouver l'ambiance chaleureuse de ma Norvège natale, malgré la présence des autres élèves de Durmstrang.
Les minutes s'étaient écoulées sans que je ne remarque que la nuit était tombée et qu'au loin, les lumières de la Grande Salle avaient étaient allumées, en même temps, sans doute, que les plats étaient apparu sur les tables ; j'imaginais parfaitement les élèves attablés, l'excitation muette et contrôlée qui devait régner dans la Grande Salle. Ce soir plus que tout les autres, j'aurais dû me trouver parmi eux, car nous savions tous que ce soir ne serait pas ordinaire - la rumeur courait depuis des jours que notre directeur allait faire une annonce qui allait rythmer les prochaines semaines. Eh merde. Je fis volte-face, et me précipitai en me retournant les chevilles sur le sol inégal sur parc. Quand je passai les portes du château, un léger bourdonnement me parvint de la Grande Salle ; mon souffle était court, mes cheveux désordonnés, et je risquais encore moins de passer inaperçu dans cet état-là. Je refis ma queue de cheval d'une main hésitante, inspirait profondément, puis pénétrait dans la Salle. Ses lourdes portes en bois massif eurent un grincement éloquent, et quelques têtes se tournèrent vers moi d'un air accusateur. Un silence empli de respect régnait dans la pièce, silence que je venais de troubler ; je bredouillai quelques mots d'excuses contrits, avant de me précipiter à la table des élèves de Durmstrang, les yeux rosies. Je ne cherchai même pas à retrouver Pearlyne, Micah ou une autre de mes connaissances - je ne souhaitai que m'asseoir et me fondre dans la masse des autres élèves. Le directeur semblait sur le point de prendre la parole quand j'étais entrée, aussi je me tus, ratatinée sur ma chaise. Au fil des paroles de notre directeur, un murmure approbateur envahit la Grande Salle et les élèves s'échangèrent des coups d'œil surpris et des coups de coudes complices. Un craquement sinistre retentit, et les flammes qui crépitaient dans la coupe dorée que les professeurs Carlyle et Ainsworth avaient apportée se divisèrent en une dizaines de petites boules de lumière, qui foncèrent à travers la salle, brisant de leur sifflement le silence anxieux qui nous avait envahi.
J'ouvris des yeux ébahis en contemplant la sphère lumineuse qui vint s'arrêter au-dessus de ma tête, et quand je la sentis se lover contre ma poitrine puis se transformer en un pendentif qui laissa une empreinte froide sur ma peau. Mon cœur se mit à battre à une vitesse folle et mes oreilles à bourdonner. Je serrai nerveusement la première chose qui me tomba sous la main, autrement dit, la main de ma voisine qui étouffa un gémissement de douleur. C'est pas croyable. Les paroles du directeur résonnèrent en arrière-plan, sans que je ne parvienne réellement à en distinguer le sens. Les applaudissement retentirent, recouvrant le bourdonnement de mes oreilles et quelques personnes que je ne connaissais que de vue me félicitèrent chaleureusement, avant que ma voisine de table, donc le visage me disait vaguement quelque chose, ne me pousse avec entrain en direction de l'estrade, où l'on nous avait appariement priés de nous rendre. Les mains crispées sur le pendentif, j'avançais à pas feutrés jusqu'à me retrouver serrées contre les autres futurs participants. Par un heureux hasard, Roxane, ma petite Roxane, ma protégée, se trouvait parmi eux, et je lui adressai un sourire hésitant avant de me glisser près d'elle et de serrer sa main dans la mienne. C'est génial que tu sois là aussi, félicitations, débitais-je machinalement. J'étais comme stone, sous l'emprise de l'un de ces trucs que devait sniffer Micah. Quelques commentaires étaient échangés par les élèves qui étaient restés à tables, pour la plupart assez peu flatteurs, mais personne sur l'estrade n'y faisait vraiment attention. Nous nous serrâmes les uns contre les autres, grisés par un étrange sentiments de compétition mais aussi de solidarité, et un sourire idiot se dessina sur mes lèvres tandis que je serrai un peu plus fort la main de ma protégée et que je contemplait la Salle d'un air stupéfait. Cela semblait totalement dément, et j'avais le sentiment que cela allait réellement le devenir. Dément.
Bonnie D. Callahan
▲ LE BONOBO DE LA JUNGLE commande une armée de poux tueurs.
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Sujet: Re: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons. Lun 21 Mar - 11:55
It is the end of the world,
as she knows it.
Elle détestait Poudlard. C’était une observation parcimonieusement objective, dénué de tout argument un tant soit peu logique. En réalité, Bonnie n’arrivait tout simplement pas à apprécier toute cette cacophonie momentanée résultant de l’arrivée des étrangers dans la Grande salle (elle omettait facilement qu’elle faisait partie desdits étrangers, s’accaparant les lieux comme s’ils étaient en sa possession depuis des siècles). Oui, après une ou deux semaines sur les terres britanniques, Bonnie se sentait déjà entièrement anglaise, probablement rassurée par ses quelques origines galloises qu’elle tenait de sa mère. Il s’agissait là d’une attitude irrémédiablement stupide, sans aucun bon sens, elle en était pleinement consciente. Comble du ridicule, la jeune femme prenait parfois l’accent british, ne serait-ce que pour paraître plus distinguée ou intelligente. Encore une chose stupide, mais cela n’était plus vraiment étonnant de la part de Callahan : depuis l’arrivée des américains à Poudlard, Bonnie n’était plus si adorable qu’auparavant. Plus cynique, et plus mélodramatique que jamais, elle ne se reconnaissait elle-même plus réellement, probablement aigrie par tous les évènements récents.
Contrairement à ce que certains pensaient, elle ne tentait pas vainement de renier ses origines américaines en se prenant pour une britannique. Même si elle avouait facilement que son pays était difficile à comprendre : si les Etats-Unis se voulaient le pays de la liberté, il n’en était rien, les discriminations en tout genre étant souvent de rigueur. Ainsi, la Grande Bretagne s’imposait comme l’absolution de toute une vie de déception, et elle aurait été excitée comme sa sœur Maïa en voyant Cohnaan (chose que Bonnie n’avait évidemment pas connaissance), si seulement il n’y avait pas cette sorcellerie constante. Immuable et imprévisible, les britanniques s’avéraient légèrement moins pédants dans la manière de pratiquer la magie que les français, son opinion en la matière laissait d’ailleurs de côté les nordiques, puisqu’elle ne parvenait guère à se forger un avis autre qu’un point-de-vue des plus neutres. Alors, en sachant tout cela, comment lui en tenir rigueur ? Si elle voulait se dire anglaise, qui pouvait l’en empêcher ? On ne pouvait que prétendre qu’il s’agissait là, une fois de plus, de ses petits rôles sans conséquence qu’elle se façonnait.
Les élèves enfin installés à leurs tables respectives, Bonnie put contempler avec délice les somptueuses décorations de la Grande Salle. Halloween avait transformé cette pièce, mais c’était spécialement la nourriture aux formes excessivement ingénieuses et originales sur les tables qui retenaient son regard. Elle n’avait jamais vu autant de sucreries et de couleurs pour un simple dîner. Sa petite sœur s’en donnait d’ailleurs à cœur joie, et il fallait bien avouer qu’elle aussi, Bonnie la grincheuse, appréciait tout particulièrement tous ces lipides, matières grasses qui lui provoqueraient sans doute un accident cardio-vasculaire dans une trentaine d’années.
Elle leva ensuite les yeux des plats de nourriture, constatant les réactions des autres personnes autour d’elle. La jeune fille ne savait plus qui regarder, amusée par la grande diversité de leurs expressions. Ce brassage inattendu de tant de culture était réellement impressionnant. Et même si tous étaient sorciers, les observer était toujours très divertissant. Les français avaient ce charme élégant, la gente masculine étant particulièrement appétissante (autant que les sucreries sur la table). Quant aux nordiques ? Leur prestance, et leur assurance était des plus intimidantes et subjugeantes. Les britanniques, eux,…disons qu’ils ressemblaient aux américains. En beaucoup plus polis. Et ouverts. Si…européens. Elle les aimait ces rosbifs.
Son observation méthodique fut néanmoins de courte durée, puisque le directeur de Poudlard prit la parole, d’un ton enthousiaste presque malicieux. La jeune Callahan jeta un bref coup d’œil à ses sœurs et son frère, assis à ses côtés. Lily continuait de baragouiner une de ses énièmes fantaisies, mais Bonnie lui intima avec douceur de s’arrêter. Elle suivit ensuite avec attention le discours du directeur, observant par la même occasion deux professeurs – tout aussi jeunes l’un que l’autre, et se demanda brièvement si le directeur ne s’était pas décidé d’embaucher le personnel au berceau. Un fil d’idée qu’elle délaissa cependant très rapidement en prenant conscience de quoi il en retournait : un tournoi ? Juge impartial ? Bien, que certains élèves tentent de concourir à cette farce stupide, c’était le dernier de ses soucis. Elle connaissait très bien le genre de danger auxquels s’exposaient régulièrement les sorciers. Tuer un troll, voler un œuf de dragon, ou plonger dans les profondeurs du lac et échapper de peu d’être bouffée par une créature magique sous marine….non merci, très peu pour elle.
« Voici notre juge. Il se chargera de la sélection des participants. Sachez que non seulement les noms de tous les élèves ayant au moins quatorze ans y ont été déposés, mais en plus, si la coupe vous désigne comme participant, vous n'avez pas le choix. Vous devez concourir... Et cette sélection, jeunes gens, à lieu tout de suite. »
Quoi ?! Bonnie n’eut guère le temps de réagir aux paroles du directeur, puisqu’une détonation éclata à travers les murs de la grande salle qui la fit sursauter. L’explosion des flammes la fascina et la terrifia, seule la surprise bloqua tout son dans sa gorge, la retenant ainsi de crier « à l’attentat, tous à l’abri ! ». Les boules lumineuses traversèrent la salle, et c’est la peur au ventre, que Bonnie entendit et vit les premières personnes sélectionnées. Quand une boule arriva à vive allure vers elle, la terreur la figea momentanément. Le souffle coupé, elle tenta d’esquiver la sphère qui se mit à se diriger vers sa poitrine. A gauche, bousculant son frère à ses côtés, puis à droite manquant de peu de renverser la crème anglaise sur sa soeur, elle finit par se jeter en arrière, trébuchant par dessus le banc sur lesquels ils étaient tous assis. Les quatre fers en l’air, la sphère finit par l’atteindre définitivement et emprisonna son cou grâce à un magnifique médaillon. Etourdie, Bonnie sentit plus qu’elle ne vit qu’on la redressa sur le banc, sans doute son frère Lewis. Trop choquée pour le remercier, la sorcière regarda à nouveau sa fratrie, et s’aperçut avec effroi le même pendentif au cou de sa sœur Maia.
« Ma’… ?» Murmura-t-elle.
Bonnie se mit alors à chercher désespérément le visage de son frère aîné à la table des professeurs, le regard alarmé. La jeune Callahan était excédée, mais surtout terrifiée par cette idée saugrenue. Elle, membre du tournoi ? Il s’agissait de l’une des choses les plus insensées qu’elle n’avait jamais vu dans le monde de la sorcellerie, et venant de la part d’une fille vivant sous le même toit qu’une gamine ayant coloré en jaune ses poupées pour tenter de les faire ressembler à une bestiole fictive moldue, et pour les avoir appelées sans cesse ‘Pikachu’…c’était quelque chose.
« Tous les élèves ayant à présent autour du coup un pendentif - que vous devrez garder en toutes circonstances jusqu'à la fin du tournoi - veillez vous lever et venir à mes côtés, je vous prie. »
Des cris d’enthousiasmes, des fervents applaudissements emplirent la grande salle, Bonnie se contentant de serrer avec une force étonnante la pauvre main de sa sœur.
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Sujet: Re: INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons.
INTRIGUE N°2 : le tournoi des maisons.
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