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ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin'

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ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' _
MessageSujet: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyDim 6 Mar - 2:02


« ROXANE & EZEKYEL »
« love is the only thing that's kept me believin' »


Est-ce que je suis quelqu'un de méchant ? J'en doute, cher Journal, j'en doute. C'est pas que je suis méchant, non. Je m'aime. C'est tout. Enfin non, je ne m'aime pas. Mais je veux être aimé. Voilà. Je ne sais pas comment dire, de toutes manières, ce n'est pas comme si tes pages vierges allaient me comprendre et commencer à bavasser avec moi. Parce que, oui mon beau, tu n'es qu'un journal que je peux jeter à tout moment ; comme tout le monde. Bon, évidemment, il y a des exceptions ; Pandora, Papa, Maman.. mais après cela, qui ? Personne, Journal, car je préfère être aimé sans aimer à mon tour.

Il regarda la feuille, comme s'il voulait s'y noyer corps et âme. Il ne savait pas quoi dire. Pourquoi cela ? Tout simplement car un nom, un seul, résonnait dans son esprit. Dumont. Ce n'était pas le prénom le plus beau qui soit, ni le plus moche ; certainement pas le plus anglais ou le plus exotique mais ce mot sonnait comme une mélodie assassine à ses oreilles. Un sourire conscient étira ses lèvres pâles, alors qu'il fermait son journal qu'on aurait pu qualifier d'intime et se levait. Dumont. Roxane Dumont. C'était pas qu'Ezekyel aimait cette personne – voyons, n'exagérons rien – ni même qu'il l'appréciât de quelque manière que ce fût mais apparemment, la connotation moderne et ridicule en avait fait sa petite amie du moment. Au fond, avoir mis une étiquette ainsi le rassurait car ça voulait dire qu'elle l'aimait, non ? Donc cela voulait dire qu'il avait de quoi être aimé donc il s'aimait – cette réflexion purement Ezekyelienne n'est pas faite pour être comprise. Il épousseta ses vêtements pourtant impeccable en glissant son journal à la couverture de cuir dans son sac en bandoulière, avant de commencer à marcher d'un pas sûr de lui vers Pré-au-Lard. Oui, Ezekyel était très, très sûr de lui. Enfin non.

A vrai dire, les trois soirées précédentes, il les avaient passés à se poser des questions, pour changer. Ils font quoi, les gens qui sont en couple ? Cette question, puérile et bizarre, lui revenait toujours. Ezekyel s'était documenté comme il pouvait en lisant des romances imbéciles à la bibliothèque, en questionnant quelques proches ou encore en envoyant un hibou express à son père ; mais aucune réponse ne l'avait convaincu. Oh, oui, Ezekyel était déjà sorti avec une ou deux filles – plus car c'était arrivé comme ça que par amour – mais il voulait tout faire bien avec Dumont. Elle avait l'air si naïve, si innocente que ça lui faisait presque du mal de jouer avec elle. Presque. Néanmoins, la savoir ainsi si transie à son égard lui était si bon qu'il respira fort, très fort, comme un gars heureux de sortir avec une fille. Il n'avait pas trop su quoi faire mais maintenant, c'était chose réglée. C'était un beau dimanche après-midi, où les oiseaux gazouillaient, le soleil brillait et.. stop ! Non, Ezekyel n'était pas amoureux mais la nature, aujourd'hui, avait apparemment convoqué toute sa beauté. Il avait envoyé, dans la matinée, un hibou à sa nouvelle dulcinée en y laissant un mot la conviant à Pré-au-Lard pour boire un thé, vers cinq heures. Le lieu l'avait beaucoup taraudé, il est vrai. Madame Pieddodus était réputée pour avoir un salon de thé tout adapté aux couples sauf qu'on lui avait conté que c'était rose et horrible à l'intérieur, trop mielleux à son goût, et c'était avec horreur qu'il avait juste décidé de lui donner rendez-vous devant les Trois Balais. Sur sa rétine, son imagination avait collé une image ignoble de ce salon de thé. Il n'aurait jamais pu y aller.

Ezekyel était de bonne humeur, l'air lui faisait du bien. Durant toute la semaine, il avait eut l'impression d'étouffer, enfin le jour de repos venait et il se sentait fichtrement bien, là, les mains dans les poches et le sourire aux lèvres. Il était arrivé à Pré-au-Lard, avait regardé ce petit hameau avec un air plein de bons souvenirs, de ceux, heureux, qu'on retrouve de moins en moins souvent sur les visages. Il s'avança, alors que ses pieds butaient sur le sol et qu'il sentit son assurance le quitter petit à petit. Il se demandait d'ailleurs pourquoi. Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Dumont n'aurait jamais dû lui faire cet effet et, pour se calmer, Ezekyel allait boire une Bièreaubeurre au point de rendez-vous qu'il avait donné à la brune. Ezekyel la trouvait mignonne d'ailleurs, cette française. Il aimait beaucoup les françaises, mais il faut dire que celle-ci avait un charme particulier ; presque enfantin. En plus, ses yeux étaient pour ainsi dire fantastiques. D'un bleu presque surnaturel, soutenu par un teint de lait et des cheveux sombres ; elle avait définitivement bien le physique mais pas le caractère que recherchait Ezekyel. Lui préférait les gens sceptiques, voire irritables – un peu à sa façon. Pensivement, il ressortit du mini-café et s'y appuya, pour attendre la jeune femme qui n'allait sûrement pas tarder. Il consulta la montre qu'il avait reçu à sa majorité.

      SOMEBODY Ҩ « On attend quelqu'un, Lockwood ? »


L'interpellé leva des yeux mi-désintéressés, mi-surpris vers son interlocuteur ; un serdaigle dont il ignorait le nom. Il devait l'avoir oublier. Il regarda autour de lui sans lui répondre, alors que ses lèvres se pinçaient légèrement et finalement, s'étiraient quand ses prunelles se posaient sur la silhouette de sa.. petite amie. Son interlocuteur suivit son regard et loucha légèrement sur la française tandis qu'Ezekyel s'approchait, ignorant le regard moqueur de cet inconnu. Il posa un baiser léger et furtif sur la joue de la brune, ne sachant pas quoi faire d'autre, et lui décocha un sourire en coin aimable.

      EZEKYEL Ҩ « Salut toi, murmura-t-il. »


Intérieurement, il sautait de joie qu'elle soit venue. Il lui prit la main, avec un naturel qui le surprit lui-même, et les enfonça un peu plus dans Pré-au-Lard, alors que sa joie étirait un autre sourire, plus franc et plus grand, sur son visage d'ange.

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Abigaëlle L. Blanc
Abigaëlle L. Blanc

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MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyDim 6 Mar - 4:01

    « Le monde de l’amour est celui du merveilleux mais aussi celui de la corruption. CRD »


« Roxane, arrêtes de rêvasser… ». Moi rêvasser ? Jamais. Je ne suis pas en train de rêvasser. « Roxane, je sais que tu penses à… » Ezekyel Lockwood ? Non, non et encore non. Je ne suis pas en train de penser à ce charmant Gryffondor. Ce n’est pas possible que toutes mes pensées soient rivées sur sa personne. Non, et non. Je maintiens. Enfin non. Mon interlocuteur avait raison. J’étais en train de penser à lui, une nouvelle fois de plus. Pour la ième fois de la matinée, je semble absente, ailleurs. J’avais cessé d’écrire mes devoirs, de lire mon bouquin ce qui est totalement étrange me connaissant. Une explication peut être ? Elle est toute simple, pourtant. Je sors avec Ezekyel Lockwood, ce Gryffondor de dix sept ans et je suis plus la même depuis le jour où il m’a embrassé pour la première fois, provoquant l’explosion de mon cœur… Ce jour là, la mort ne m’a pas eu mais de très près il faut bien le préciser. Je secoue la tête, souriant bêtement aux paroles de mon interlocuteur. C’est ridicule, je le sais. Mais j’y peux rien. J’aime ce Gryffondor âgé de dix sept ans. C’est comme ça, un point c’est tout. Rougissant légèrement suite aux deux réflexions de mon voisin, je bougonne quelques mots essayant de me défendre. « Non… Je… Je ne rêvasse pas. Et je ne pe… ». En vain. « Arrêtes de te justifier Roxane. Je sais tout. Cela se voit. Même trop, d’ailleurs. ». Ridicule, je peux vous l’avouer. Mais c’est ça l’amour.

« Prenez votre manuel de métamorphose à la page 56. » Cours de métamorphose, soit le dernier que j’ai avant de m’éclipser à Pré-au-Lard, pour rejoindre celui que je considère comme mon petit ami du moment – je précise que c’est mon PREMIER petit ami. Il va me paraître bien long, pour une première fois. J’ouvre d’un seul geste mon bouquin, me fichant bien de la page. Pensive, ailleurs, je n’ai pas la tête à travailler, ni à écouter ce cours qui se révèle très vite barbant. Tout ce que je voulais c’était entendre la voix du professeur dire « Fermez votre livre » ou encore « Vous pouvez sortir. » Hélas, il fallait que j’attende une bonne grosse heure… Posant mon menton sur ma main, je divague n’étant pas du tout concentrée sur le cours. Mon regard me trahit. Je suis en train de penser à lui, encore à lui, toujours à lui. Il me met hors de moi. Je suis tout simplement folle de lui. Ce regard, ce sourire en coin, ce charme… Il m’avait toujours attiré. Mais hélas, il n’était pas fait pour moi. Moi, une pauvre petite française qui a encore quelques difficultés à se faire comprendre, à parler anglais… Moi, une pauvre petite française qui ne cesse de dévorer les livres au lieu de dévorer les garçons. Moi, une pauvre petite française qui n’a que des yeux pour plaire… Moi, pauvre petite… « Roxane Dumont, pouvez-vous répondre à la question ? » Oh merde, quelle question ? Ma main tombe, sous l’effet de l’interpellation. Pratiquement tous les regards sont rivés sur moi. Quelle était la question posée ? Me réveillant – si on pouvait le dire comme ça – je regarde un instant ma voisine, qui soupire, désespérée – je suis prête à mettre ma main au feu qu’elle savait à qui j’étais en train de penser. Soupirant, j’admets que je suis vaincue. Je n’ai aucune idée de la question posée. Je n’avais pas du tout écouté le cours. « Mademoiselle Dumont, j’ai le regret de vous annoncer que vous êtes convoquée en retenue, en fin d’après midi. Comme ça, vous saurez la question posée et même la réponse. ». Je soupire, déçue.

« Salut toi ». Ce murmure. Cette voix. Ce souffle masculin. Cette odeur. Je suis morte. Ou bien, il aura ma mort prochainement, s’il n’arrête pas dans les prochains jours. J’évite l’évanouissement – chose qui m’arrivait souvent au début de notre relation. Je ne suis pas faible… Enfin presque. C’est tout simple, il me fait craqué. Rien de plus compliqué. C’était lui. C’est lui. Ezekyel. Mon petit copain. L’amour de ma vie. Je l’aime. Je suis amoureuse de lui. Je l’avoue. Pour moi, tout est rose. Je suis heureuse. Il me rend heureuse. Je l’aime. Je lui adresse un sourire amoureux, en coin puis lui réponds dans le même murmure. « Celui qui sera coupable de ma perte… » Je lui fais un clin d’œil, tout en riant doucement. Ce rire cristallin chaleureux, pourtant rempli d’innocence et de naïveté. Puis, je serre sa main lorsqu’il entrelaçe avec douceur ses doigts avec les miens. On est un couple. A ma plus grand satisfaction. Je suis euphorique. Il fallait l’avouer. Toujours souriante, fière d’être la copine de ce Gryffondor, je me blottis contre lui tout en reprenant la parole. « J’ai eu une retenue par ta faute… ». Une confession ? Certainement. Mais j’ai honte de cette confession.

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ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' _
MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyDim 6 Mar - 4:50


« ROXANE & EZEKYEL »
« love is the only thing that's kept me believin' »

Ezekyel se rendait parfaitement mais alors parfaitement compte de l'effet qu'il avait sur elle. Comment il l'a deviné ? Oh, le sourire de la belle brune en disait long. En coin, déjà, ce qui était mortellement indicateur. Et ensuite, éperdument amoureux. Si elle n'avait pas été là, le brun aurait sûrement rit de bon cœur, mais là, il gardait ce sourire niais sur son visage. A vrai dire, il ne savait pas trop pourquoi ils sortaient ensemble. Peut-être n'avait-il pas envie de la blesser, au fond. Ou peut-être pas, vu que leur séparation allait sûrement être éminente... Malgré tout, Ezekyel appréciait à sa juste valeur la française, qui le faisait beaucoup rire, quand même. Elle ne lui était pas désagréable, loin de là. Juste trop naïve, enfantine, quoi. Trop Roxane. Tout simplement. C'était un peu illogique, de sortir avec quelqu'un qui a tout ce qu'on aime pas dans le sang, mais Ezekyel était ainsi. Illogique. Totalement. Mais qu'est-ce qu'il l'aimait, quand même... Pas comme il faut, non, vraiment. Il l'aimait pas comme il faut, mais il l'aimait, à sa façon. Le seul et plus beau cadeau qu'il pouvait lui donner, c'était de ne pas (encore) lui briser le cœur. D'un côté, Ezekyel se dégoutait. Tout ça, ce n'était pas vraiment gentil de sa part.. Elle qui semblait si contente, si excitée de le voir en cet instant.. Lui, froid mais souriant. Qui y croyait ? Qui pouvait dire que ce couple allait durer ? Franchement, les commentaires avaient été nombreux, la plupart visant Ezekyel – qui était accusé de pédophilie, ah bah oui. Ezekyel n'éprouvait aucun besoin charnel envers Roxane, et c'était sûrement mieux ainsi. Mais forcément, un jour, ce besoin allait revenir... mais sans doute pas vers la jeune française. Et ils avaient pas précisé qu'il fallait être fidèle, rho ! Même si l'usage l'exigeait. Ezekyel détestait l'usage, en cet instant, mais n'en laissa rien voir, toujours souriant. Il la couvait des yeux avec affection et tendresse ; sentiments qui auraient très bien pu lui être étrangers.

      ROXANE Ҩ « Celui qui sera coupable de ma perte…, qu'elle a répondu sur le même ton. Ezekyel trouvait cela un peu bizarre comme nom, mais il ne dit rien, sentit juste son sourire se raffiner légèrement, sincèrement amusé. »


Elle lui décrocha une œillade, avant d'éclater d'un rire cristallin qui déclencha celui, discret, d'Ezekyel. Quand il s'interrompit, un sourire mi-fier, mi-détendu ornait ses lèvres fines ; il serra doucement sa petite amie contre lui, plein de tendresse et de douceur. Elle semblait hystérique, contente, super-over heureuse d'être là. Ezekyel, un instant, dû restreindre l'orgueil qui lui prenait la poitrine, de la voir ainsi sourire de manière niaise et injustifiée. Il n'avait pas honte d'être ainsi avec une pile électrique au bout du bras. Il n'avait pas honte de sourire franchement, en la serrant contre lui. Il n'avait pas honte d'être là, en est même content ; cela le changeait un peu de ses dimanches mornes et sans intérêt qui sont toujours de mise. Et puis, il aimait bien passer du temps avec la brunette, qui pouvait être à la fois drôle et ridicule par son infantilisme. Ses journées semblaient moins longues en sa présence, c'est sûr. Elle l'intéressait. Pas seulement car elle était française, mignonne ou encore car elle l'aimait. Non, elle l'intéressait franchement. Pas tout à fait idiote, ni forcément un génie ; c'était une juste milieu, une sorte.. de bouffée d'oxygène. Enfin, elle ne lui était pas indispensable. Elle était juste agréable. Réellement, Ezekyel n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qu'il aimait bien chez elle. C'était indescriptible et grisant à la fois ; mais il l'aimait bien. Point. Et c'était déjà trop ; la machine était en marche...

      ROXANE Ҩ « J’ai eu une retenue par ta faute… a-t-elle dit, et l'irlandais a deviné qu'elle avait un peu honte de dire cela. Ses sourcils se sont arqués. »


Il a ouvert la bouche, sans vraiment savoir quoi dire ; finalement, il a eut un petit sourire canaille sur les lèvres avant de s'arrêter et de la regarder dans les yeux. Ses incroyables yeux. A chaque fois qu'il faisait cela, il avait l'impression qu'il allait se noyer, tant leur bleu était intense ; horriblement intense. D'un côté, il n'aimait pas cela. Ses yeux lui donnaient une sorte de maturité qui allait si mal avec son petit caractère d'enfant ; mais ça faisait partie du charme Roxane Dumont qu'Ezekyel ne pouvait dénigrer. Ses lèvres ont rencontré le front de la jeune femme, presque rassurant. Une retenue ? Elle semblait honteuse, presque effondrée par la nouvelle – en exagérant un peu. Elle n'avait pas l'air d'en avoir souvent, aussi...

      EZEKYEL Ҩ « Oh, vraiment ? a-t-il murmuré, sans lâcher ses yeux. Et pourquoi cela ? Je n'étais pas présent, à ce que je sache.. Son sourire reste de même, toujours canaille et en coin. Et forcément ! C'est toujours de ma fauuuute-euuuh ! rajouta-t-il en riant franchement.»


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Abigaëlle L. Blanc
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MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyDim 6 Mar - 6:48

    « Le monde de l’amour est celui du merveilleux mais aussi celui de la corruption. CRD »


« Oh, vraiment ? ». Un court instant de silence, puis il reprend sans pour autant détacher son regard de mes yeux. « Et pourquoi cela ? Je n'étais pas présent, à ce que je sache… ». Ce sourire. Son sourire. Je sens mes genoux qui semblent défaillir rapidement. « Et forcément ! C'est toujours de ma fauuuute-euuuh ! ». Ce rire. Son rire. Mes genoux ne vont plus tenir s’il ne s'arrête pas de suite. J’aime entendre son rire. Il a une drôle de sensation sur moi : c’est comme s’il me réchauffait, c’est comme s’il me protégeait. Lui tout entier me protégeait. C’est juste une impression, je pense. Enfin, bref avec lui, je me sens bien. Je ris avec lui. Sincèrement. Franchement. Puis, je lui réponds gentillement secouant la tête, comme une gamine qui avait fait une bêtise. « Oui, oui… J’ai eu une retenue. » Pourquoi avoir honte, alors que ce n’est pas la première ? Etant une petite fouteuse de merde, j’en ai déjà eu quelques unes. Alors pourquoi avoir honte pour celle ci ? D’accord, étant donné qu’Aiden m’aide pour ne pas me faire choper lorsque je fais une connerie, j’ai peut être perdu l’habitude… Mais je doute que ça soit la véritable raison.

Je pense plutôt que j’avais honte d’avoir eu une retenue à cause de lui. Le fait d’avoir trop penser à lui pendant ce cours de rattrapage. Le fait d’être soumise à lui. Le fait d’être radicalement tombée amoureuse de lui en si peu de temps. Le fait de m’être attachée à lui. Je soupire doucement, baissant mes yeux – nouveau geste de soumission – et je reprends à nouveau la parole, dans un murmure. « Si t’étais là. Enfin… Dans mes pensées. Mais t’étais là, en quelque sorte. ». Puis, comme si de rien n’était, je relève mon regard et mon visage enfantin s’illumine d’un nouveau sourire. L’avantage chez moi, c’est que je change beaucoup d’humeur, de facette : je peux être triste mais deux secondes après, la tristesse peut s’effacer au profit de la joie. C’est étrange, je peux vous l’avouer. Ainsi, dans un air taquin, et dans le but de me venger de ce détournement de concentration que j’avais été victime, j’entrepris de lui faire des chatouilles tout en lui approuvant ses derniers mots. « Donc oui, c’est de TA faute ! » . Etant très habile comme fille, Ezekyel ne s’était pas du tout attendu à ce renversement de situation. Par conséquent, je le domine dans ce bref instant. Les chatouilles. Certes, un de mes points faibles mais un des siens aussi. Donc parfait pour une éventuelle vengeance, même si je sais que ca se retournera contre moi bien assez tôt. Je ris de bon cœur, tout en plongeant mon regard bleuté dans son regard étant consciente de leur effet sur mon petit copain.

N’appréciant pas le fait que je le domine, même dans un bref instant, et sachant que les chatouilles sont aussi un de mes points faibles, Ezekyel reprend le dessus tout en éclatant de rire. Je suis fichue. J’allais perdre. C’était inévitable. Mais j’ai envie de m’amuser encore. Pourquoi s’arrêter ? Non, et encore non. On n’allait pas arrêter tout de suite. Il fallait prolonger d’une certaine manière. Comme si le hasard venait d’entendre mon souhait, tous deux – Ezekyel et moi – tombons – glissons - au sol à cause d’un vulgaire tas de feuilles mortes glissantes. Le tableau pouvait sembler pathétique mais à la fois hilarant. Voilà que maintenant, on était par terre ! On allait rentrer au château dans un bel état ! Vive les chuchotements après… Bref, de toute manière je m’en fiche bien. La seule chose que je voulais est de passer du bon temps avec lui, mon petit ami et surtout, de gagner. Alors, très rapidement, avant qu’il se manifeste, je me mets en califourchon sur lui cessant les chatouilles. Approchant mon visage du sien, plongeant mon bleu dans son regard, je lui murmure tendrement : « Je pense que tu as perdu. » Finalement, je dépose mes lèvres sur les siennes lui donnant au passage un baiser langoureux dans lequel, on pouvait nettement goûter à mon amour que je lui portais depuis le début.

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MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyDim 6 Mar - 7:54


« ROXANE & EZEKYEL »
« love is the only thing that's kept me believin' »


Un peu gamine, elle secoua la tête ce qui arracha un sourire contenu de la part de son petit ami. C'était un sourire contenu, de ceux qu'on empêche pour éviter d'avoir l'air trop ingrat ; le a commissure des lèvres relevée mais néanmoins pincée. Ses yeux se plissèrent légèrement, alors qu'ils restaient plantés dans ceux de sa copine ; toujours aussi perdu. Il l'avait sentie trembler, à un moment, et avait eut peur qu'elle tombe – il ne voulait pas être responsable de quoi que ce soit si elle se brisait une jambe (Ezekyel aimait bien TOUT exagérer) – et c'était un peu rapproché, une lueur inquiète dans le regard et l'air un peu fier. Il l'a écoutée parler. Elle semblait si malheureuse, d'avoir été collée qu'il pinça légèrement des lèvres en se demandant si lui-même pouvait arranger cela ; bien qu'il sut cela impossible. Il se mordit la lèvre en réfléchissant mais elle interrompit ses pensées :

      ROXANE Ҩ « Oui, oui… J’ai eu une retenue. Ezekyel ne comprenait pas pourquoi cela la gênait tant que ça ; Roxane n'était pas une élève modèle, loin de là ; et souvent, elle était collée car il paraissait qu'elle dérangeait les cours. Du coup, le Gryffindor était un peu perdu car bon, il ne comprenais pas son anxiété. Elle a soupiré, a baissé les yeux et a murmuré : Si t’étais là. Enfin… Dans mes pensées. Mais t’étais là, en quelque sorte. »


Il a pensé sa tête sur le côté, pensif. Néanmoins, un fin sourire égayait d'ores et déjà son visage, alors qu'elle prononçait ces mots qui auraient pu, peut-être, passer pour innocents aux yeux et oreilles de tous. Il s'est esclaffé doucement mais n'a pas eu l'occasion de répondre d'un ton mielleux que lui aussi avait pensé à elle la plupart de la journée. Elle relevait un visage enfantin et souriant vers elle, comme si de rien n'était, et le pauvre voyant préféra ne pas se poser de question du comment elle faisait cela. Oh, évidemment, même si elle était bonne comédienne, Ezekyel l'avait remarqué mais, pensa-t-il, chacun a ses raisons. Il souriait toujours en coin, moins joyeux et plus intrigué et un rire lui échappa quand elle commença à le chatouiller, doucement. Ezekyel n'aimait pas grand fana des chatouilles – effectivement, il détestait rire de cette manière – mais ne fit aucun commentaire, riant de bon cœur et se tortillant pour essayer de protéger ses côtes déjà douloureuses. Mais pas trop fort, hein, juste pour qu'elle ait l'impression qu'il ne pouvait pas lui échapper – alors que s'il l'avait légèrement poussée, l'histoire était réglée.

      ROXANE Ҩ « Donc oui, c’est de TA faute ! Il prit un air faussement choqué tout en continuant de rire. Elle replongeait ses yeux dans les siens et il se sentit fondre, avant de prendre dans ses mains les deux poignets de sa dulcinée.
      EZEKYEL Ҩ « Nan mais genre c'est de MA faute si je suis irrrrrrésistible ! Il rit de bon cœur, comme s'il ne le pensait pas – alors qu'en fait, il le pensait mais alors vraiment. »


Il lâcha les deux membres de sa petite amie pour finalement la chatouiller à son tour en riant, heureux de reprendre le contrôle de la situation qui aurait bien vite pu déraper. Il sentait enfin le pouvoir lui revenir, il savait qu'il allait gagner, se venger, la tuer, la trucider, enfin, oui, il allait la faire mourir de rire ! Il souriait en coin, riait parfois, tandis qu'elle se débattait mais c'était peine perdue ; il la tenait fermement contre lui tout en la chatouillant. Alors qu'il sentait qu'elle allait complètement abandonner, il sentit la terre tourner autour de lui et enfin atterrir trop brutalement à son goût sur son dos, sans douleur néanmoins. Atterri sur un tas de feuilles mortes, il rit, peu mécontent de leur mésaventure. C'était quelque chose de simple, de naturel ; et Ezekyel n'avait besoin que de ça : de simple et de naturel. Et comme Roxane l'était – simple et naturelle – cela lui facilitait grandement la vie. Le fait qu'elle ait commencé à le chatouiller l'avait surpris et amusé à la fois ; c'était si rare. Avec grâce et classe, elle prit place sur le torse du jeune homme pour s'y asseoir, à califourchon alors qu'il souriait en coin, heureux de passer ainsi du bon temps avec ce petit brin de femme. Elle approcha doucement son visage du sien, plongeant ses yeux troublants sans ignorer leurs effets dans les deux iris pâles du Gryffindor.

      ROXANE Ҩ « Je pense que tu as perdu. Murmura-t-elle doucement avant de l'embrasser amoureusement. »


Plus par automatisme que par affection, Ezekyel répondit à ce baiser inattendu, glissant ses mains sur ses hanches pour venir, joueur, caresser le bas de son dos. Finalement, avec un petit sourire mutin de celui à qui on ne peut rien reprocher, il mordilla la lèvre inférieure de la jeune femme, comme il aimait bien le faire. Il aimait sentir ses lèvres contre les siennes, il aimait encore plus sentir cette proximité étrange qu'il partageait maintenant. Il détacha une main du corps gracile de la française et prit une poignée de feuilles mortes qu'il laissa tomber sur les épaules de sa petite amie. Ce n'était pas la chose la plus hygiénique qui soit mais c'était une marque d'affection, si, si. Il détacha ses lèvres de celle de la brune pour lui susurrer à l'oreille, se penchant un peu :

      EZEKYEL Ҩ « Imagine que c'est des pétales de roses.. et il l'embrassa tendrement. »


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MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyJeu 10 Mar - 8:25

    « Le monde de l’amour est celui du merveilleux mais aussi celui de la corruption. CRD »


Je l’aime. C’est peut être bête mais je l’aime. J’aime le garçon qui est en face moi. Je suis dingue de son sourire, de son odeur, de son regard, de sa peau, de ses doigts, de … Stop. Je ne vais pas m’étendre non plus. Vous savez déjà que j’aime le mec en face de moi, et je pense que c’est largement suffisant. Lorsqu’il me sourit, je sens mon cœur s’envoler. Lorsqu’il m’embrasse, je sens mon cœur exploser. C’est tellement… Etrange. Oui, étrange. Comment suis-je tombée amoureuse de cette personne ? De ce gars ? Car, si on réfléchit bien, on n’a rien en commun. Tout nous éloignait. En d’autres mots, rien ne pouvait nous rapprocher. Il est tellement beau, grand… Fort ? Et moi, je suis tellement… stupide, idiote, impulsive. Une petite française de rien. Même pas capable de parler correctement l’anglais. Une petite française de sang moldu contrairement à lui, qui est de sang pur il me semble. Je ne pensais pas tomber amoureuse de lui. C’était trop beau pour que ca se réalise. Certes, c’était un de mes rêves et on dit souvent de croire en nos rêves. Mais pour moi, c’était tout simplement impossible. Il ne s’intéressait pas à moi. Alors pourquoi si soudainement ? Et pourquoi on s’était si vite mis ensembles ? Je me souviendrai toujours de ce soir là, où il m’a embrassé pour la première fois, officialisant ainsi notre relation. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? ». Un silence. « Je sais pas. T’es beau, rien de plus simple. » Un nouveau silence. « Non, c’est toi qui es belle. » Et là, il m’avait embrassé. Mon cœur avait lâché à cet instant de la soirée. Je n’aurai jamais imaginé être en couple avec lui ! Etre avec un Dieu… Quelqu’un de si… Fabuleux, extraordinaire, fantastique… Unique. Un gars unique. Rien d’autre à dire, je l’aime. Je suis dingue de lui. Je suis folle de lui. Mon rêve s’est finalement réalisé. A mon plus grand plaisir.

« Imagines que c’est des pétales de roses. » m’avait-il murmuré après m’avoir jeté dessus quelques feuilles mortes. Certes, ce n’était pas très hygiénique, mais comme il vient de me le conseiller, j’ai plutôt imaginé des pétales de roses. Pour moi, je suis ailleurs. Je ne suis plus à Poudlard. Mais ailleurs, loin. Dans un monde imaginaire, dans lequel, je suis seule mais avec celui que j’aime. Ce brun ténébreux. Ce brun qui possède un regard à vous faire fondre, en quelques secondes. Ce brun qui possède un sourire à vous faire tomber dans les pommes. Dans un monde, avec des pétales de roses. Un monde, dans lequel, l’amour règne paisiblement. Un monde sans problème. Un monde sans tristesse. Ezekyel a le don de m’y envoler à chacun de ses gestes ; baisers, caresses, sourires… Etant dingue, c’est plutôt simple. Or, dans un sens, je ne me sens pas réellement avec lui. Je ne sais pas comment me l’expliquer ou même l’expliquer aux autres, mais il y a comme un décalage qui m’est encore inconnu. Certes, je l’aime et si on devait se séparer, je pense que ma fin serait approche… Cependant, c’est tellement beau, qu’il est impossible que je sois réellement avec lui. « C’est beau. ». Pour dire ce genre de choses, j’aurai très bien pu me taire. Mais je n’ai rien d’autre à dire. Je n’ai même rien à dire. Je me sens bien. Je veux juste profiter de ce moment, avec lui. Lui. Mon amour. Mon copain. Mon ange. Mon cœur. Ma vie. Dans un autre sens, je ne me vois plus sans lui. C’est devenu ma raison de vivre. Je lui souris, tendrement. Puis je l’embrasse à nouveau. Mes mains froides se frayent alors un passage sous la chemise de mon copain, afin de provoquer quelques frissons en lui. J’aime faire chier mon monde. Surtout lui. Je continue toujours mon baiser, d’une façon tendre et calme.

Finalement, je rompe le baiser et je lui murmure, près de son oreille. « Je t’aime. ». Je suis sincère. Je suis heureuse. Il me rend heureuse. Je n’ai rien d’autre à dire. Des fois, le silence parle à notre place. Alors, je le regarde. Ce n’est pas la première fois que je lui dis ces deux mots. Ces deux petits mots, qui ont pourtant une très grande importance pour moi. Et lui ? Porte-t-il une certaine importance à notre amour, à mon amour ? Je me pose souvent des questions. Qu’est ce qu’il ressent au juste, lorsqu’il est avec moi ? C’est vrai qu’il me prend souvent dans ses bras, qu’il m’embrasse... Mais que pense-t-il de notre relation ? J’ignore certaines choses. Et puis, notre couple va t-il durer ? Je ne sais pas. Peut être. Oui. Non ?

Je soupire doucement, puis je repose mon attention sur mon petit ami. Je lui adresse un nouveau rire, restant muette. De toute façon quoi dire ? Hein ?

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ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' _
MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyVen 11 Mar - 5:48


« ROXANE & EZEKYEL »
« love is the only thing that's kept me believin' »


Les remords. Ça le prenait, des fois. Pourquoi avait-il fait ceci ? Et pourquoi pas cela ? Pourquoi avait-il dit oui, alors qu'il aurait dû être clair en disant non ? Pourquoi elle, pourquoi lui ? Pourquoi l'amour frappait toujours au mauvais moment, pile au moment où votre bouche s'égare sur celle d'une autre ? Pourquoi votre cœur bat trop fort, en une seule présence singulière ; pourquoi votre cœur se brise si vite, après une phrase bien pensée ? Pourquoi eux, pourquoi lui, pourquoi elle ? Le destin en avait décidé ainsi. Peut-être aurait-il mieux fait de di... Ezekyel se ressaisit. Ses muscles, tendus par une seule et même raison, se relâchèrent légèrement alors que son regard reprenait de sa malice, de sa lubricité. De sa chaleur, aussi, à cette jeune femme pourtant insignifiante à ses yeux. Ezekyel ne comprit pas, tout d'abord, ce qu'il avait vu. Il ne comprit pas que la parcelle de futur qu'il avait aperçu était en fait si proche et qu'il le concernait directement ; Roxane aussi. Il ne se posa pas la question. La jeune femme, à quelques centimètres de lui, semblait elle aussi plongée dans ses pensées. Il ne l'interrompit pas, faisant passer sa fébrilité dans des ronds sans ordre sur la peau de la jeune femme. Son long index fin parcourait cette peau claire, y dessinant des formes impossibles à comprendre ou encore à deviner, d'un seul regard. Ezekyel, perdu dans ses songes les plus profonds, reprit bien vite conscience du présent. Il sourit à sa petite amie.

Ezekyel a beaucoup de vices. Mais le pire d'entre eux, celui qui fait de lui un sale type, c'est sans doute le fait qu'il n'a aucun remord à mentir. Il le fait tout le temps. Effrontément. Mentir est pour lui parler ; parler est mentir ou encore faire de l'omission de vérité. Rien ne semble traverser ce visage, lorsqu'il ment, qu'on pourrait presque le prendre pour un ange ; néanmoins, le presque persiste. Ezekyel n'a aucune gêne, aucun remord. Au fond, cela le mènera à sa perte car il se ment aussi à lui-même. Les quelques feuilles qui avaient décidé de se rebeller atterrirent avec grâce sur le sol, alors que les yeux du beau brun ne lâchaient pas les prunelles de sa petite amie.

      ROXANE Ҩ « C’est beau, commenta-t-elle et il sourit en coin, sincèrement. »


Ce genre de sourire était tellement rare de sa part qu'on aurait presque pu fêter Noël, à cet instant.. Ils s'embrassent, encore. Les mains froides de la française se cachent sous la chemise de son beau, alors que celui-ci frissonne ; effet désiré. Cela le frissonner d'indécence, mi-surpris de son initiative, mi de froid aussi. Les temps deviennent rudes mais, d'un côté, Ezekyel s'en fiche ; du moment qu'une chaleur féminine l'accompagne, le soleil continue de briller, pour lui. Elle se détache, se penche vers lui et lui murmure :

      ROXANE Ҩ « Je t’aime, avec un ton si sincère, si convaincu que Ezekyel manque de perdre pied. Coup de pot, il est allongé. »


Puis un long silence, qu'Ezekyel ne sait pas comment briser. Dans un geste d'une tendresse infinie dont il est habituellement étranger, le revers de sa main vient caresser doucement la joue de lait de Roxane, après qu'elle ait légèrement rit, encore indécise de questions. Ezekyel le voit bien, oui, et plutôt deux fois qu'une ; son corps se crispe légèrement mais rien d'autre. Son regard se vide doucement de ses dernières émotions, alors qu'il n'est déjà plus là. Sa mâchoire se serre, les petits muscles roulent sous sa peau. Finalement, il sourit en coin, revenant dans le monde mi-rose, mi-candide de la jeune femme. Il l'embrasse furtivement, juste le temps de poser ses lèvres sur les siennes et de faire retomber son bras à côté de lui, sans lâcher son regard, cette fois. Avec une conviction feinte, un jeu d'acteur hors normes, il murmure :

      EZEKYEL Ҩ « Je t'aime. »


Aucune indécision ne le prend, aucun remord ou encore réticence. Il le dit comme s'il le pensait, comme si Roxane était la seule au monde à ses yeux ; comme si il l'aimait réellement. Il y rajoute un petit sourire timide pour parfaire le tableau et finit par, du bout des lèvres, effleurer sa joue. Il la serra contre lui, avant d'enfouir le bout de son nez dans le cou de la donzelle, affectueux, et de fermer les yeux. Là, le baratinage numéro cinq de la saison pourrait commencer mais il lui fallait encore un peu d'inspiration. Il sourit, embrassa la peau gracile et déposa de légers baisers sur sa mâchoire, pour finalement baiser tendrement ses lèvres.

      EZEKYEL Ҩ « Tu ne dois pas en douter, lui murmura-t-il, comme une promesse. Tu ne dois pas douter de mon amour pour toi. Tu ne dois douter de rien. J'aime la manière dont tu souris ; j'aime la manière avec laquelle tu me regardes ; j'aime ton rire, ton infantilisme ; j'aime ta candeur et ta façon de vivre. Je t'aime, Roxane. »


Le baratinage numéro cinq sourit légèrement en coin, de la meilleure manière qu'il fut. Encore une fois, il l'embrassa furtivement de retirer ses mains de sous sa chemise, pour les presser légèrement avec une tendresse qui ne lui sied pas. Il ne croit pas un mot de ce qu'il dit. En fait si. Il se trouve si crédible qu'il serait apte à se croire lui-même (oui, Ezekyel s'aime beaucoup mais c'est un secret pour personne). Sa manière de mentir, si aisément, sans vraiment de gêne ou encore d'hésitation était une facette de lui-même ; une facette certes horrible mais néanmoins existante. La pauvre Roxane, dont la vérité allait lui courir si vite au derrière qu'elle n'allait rien y voir ou que du feu.. Ezekyel jouait avec son cœur, d'une manière perfide et totalement injustifiée. Et jamais il ne s'était regardé dans le miroir, trop maigre et trop pâle, pour regretter. Jamais il ne le ferait. Du moins, jusqu'aux dernières nouvelles. Et de toutes manières, il le verrait arriver alors pourquoi s'en soucier ?

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Abigaëlle L. Blanc
Abigaëlle L. Blanc

⊰ PARCHEMINS : 358
⊰ INSCRIPTION : 14/11/2010
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⊰ CRÉDITS : © pancake(avatar) & © tumblr (signature)
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MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptySam 12 Mar - 7:41

    « Le monde de l’amour est celui du merveilleux mais aussi celui de la corruption. CRD »


« Je t'aime. ». Deux petits mots. Deux mots magnifiques. Deux mots qui ont toute une importance pour moi. Il m’aime. Il vient de prononcer, devant moi, ces deux petits mots. Certes petits, mais tellement importants à mes yeux, pour mon cœur. D’ailleurs, celui-ci vient de faire comme un raté tellement ca me touche. Tellement que c’est beau. Tellement que je suis dingue de lui. Je sais que pour Ezekyel, c’est parfois difficile pour lui de déballer ses sentiments. Je ne l’oblige en rien. Je ne veux pas être une contrainte pour lui. Un poids lourd à porter. S’il ne souhaite rien me dire, ca ne me dérange pas. Enfin, j’aurai mal car je serais en quelque sorte dans une profonde ignorance concernant les sentiments qu’il me porte. Déjà que je connais pas beaucoup de choses sur lui, à ce sujet, encore moins. Ca fait juste mal. De temps en temps, j’ai peur que ça soit un amour à sens unique. Et si c’était le cas ? Et s’il faisait semblant de m’aimer ? Et s’il abusait de moi ? De nombreuses questions, mais aucune réponse. Ezekyel reste et restera toujours un garçon mystérieux. D’ailleurs, ce coté là m’attire terriblement… « Tu ne dois pas en douter » me murmure t-il, quelques secondes après ses premières paroles. Telle une promesse. « Tu ne dois pas douter de mon amour pour toi. Tu ne dois douter de rien. J'aime la manière dont tu souris ; j'aime la manière avec laquelle tu me regardes ; j'aime ton rire, ton infantilisme ; j'aime ta candeur et ta façon de vivre. Je t'aime, Roxane. ». Mes yeux brillent de mille feux. Mes yeux pétillent de bonheur. Mes prunelles resplendissent de joie, d’amour. Pour une fois, l’unique fois, la première fois, Ezekyel venait de déballer ce qu’il avait sur son cœur. Il venait de me faire une déclaration d’amour. Il venait de me prouver qu’il m’aimait. Qu’il aimait ma manière de faire, mon sourire, mon rire, ma candeur,… Il m’aime tout simplement. Il m’aime. Mon cœur a un second raté. Beaucoup plus long. Mais je reste en vie. Enfin, pendant quelques secondes, j’ai cru mourir. J’ai cru que mon âme allait s’envoler vers le Paradis, car à ces instants précis, vous vous dites que vous pouvez enfin mourir tranquille, car vous avez besoin de plus rien. Ezekyel m’aime. Je suis la plus heureuse de Poudlard. Joyeuse, amoureuse, je l’embrasse tendrement lui donnant tout mon amour, en guise de réponse à cette déclaration amoureuse. Selon moi, il y avait aucun mensonge, aucun remord, aucune hypocrisie.

Après ce baiser échangé, dans lequel, nos lèvres avaient dansé une sorte de salsa torride, je décide de prendre la parole. A mon tour de lui montrer ce que j’avais dans le ventre. A mon tour de lui faire une belle déclaration d’amour. A mon tour de lui dire que je l’aime, tout simplement. Le regard pétillant de douceur, de joie et de bonne humeur, le sourire amoureux en coin, les mots tombent un par un sur les feuilles mortes, au rythme de mon cœur qui ne cesse de battre à une vive allure. J’allais faire une crise cardiaque. J’en suis sûre. « Ezekyel, je t’aime de tout mon cœur, de toute mon âme. T’es le soleil de ma vie. T’es la prunelle de mes yeux. T’es ma vie, tout simplement. Je ne peux m’imaginer sans toi, désormais. Tu es mon cœur. Tu donnes, enfin, un sens à ma vie. J’aime ton regard, ton sourire, tes cheveux, ton odeur, ta peau,… Je t’aime tout entier. Je ne peux vivre sans toi. Je suis dingue de toi, je pense. Tu es l'assassin. Moi la victime. Ta victime, en quelque sorte. Car je te suis dévouée tellement que mon amour pour toi est fort. Tu es devenu mon escatsy, mon héroïne… Je suis dépendante de toi. Je t’aime, mon ange. ». Au fil des mots déballés, mon cœur s’était accéléré. Je n’avais jamais dis un aussi long discours. Je n’avais jamais fais une si belle déclaration d’amour à un garçon. En faite, c’est ma première. De plus, celle-ci est d’une très grande sincérité à faire pâlir la sincérité même. J’aime Ezekyel, c’est certain. Mais l’intensité… Elle ne cesse de grandir au fil des jours. Au rythme de mon cœur, les mots étaient sortis. Dès que mon cœur s’était donc accéléré, mes mots notamment. Au final, j’ai le souffle court. Je dois me calmer. Ainsi, pour clore ces mots, je dépose sur les lèvres de mon petit ami, un baiser langoureux. Mes yeux semblent trop pétillants. C’est normal, j’ai les larmes aux yeux. L’émotion. Je suis sensible. Je l’avoue. Hélas, j’y peux rien. On doit m’accepter comme je suis. De toute façon, cela témoigne ma sincérité à l’égard d’Ezekyel. Mes mains se perdent sous la chemise de mon petit copain, comme mon cœur, dans ceux de la personne que j’aime de tout mon cœur.

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MessageSujet: Re: ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' ROXXOR → love is the only thing that's kept me believin' EmptyDim 20 Mar - 2:02


« ROXANE & EZEKYEL »
« love is the only thing that's kept me believin' »


Ezekyel avait enfin mis le doigt sur ce qui le dérangeait chez lui. Il anticipait. Oh, bien sûr, son don de voyance l'aidait, mais pas maintenant, mais dans ce cas là. Ezekyel anticipait déjà le visage de sa belle et douce Roxane quand elle allait comprendre qu'il ne l'aimait pas. Il voyait déjà ses traits enfantins se décomposer, d'abord indécis, puis chétifs et enfin horrifiés. Quel bon acteur il faisait, songeait-il. Il les avait vus. Ses yeux, brillants de quelque chose qui ressemblait à de l'émerveillement. Il avait capté ce bonheur, simple et injustifié, à sa déclaration si bien récitée. Il la connaissait sur le bout des doigts. Mais non. Il ne l'avait pas récitée, en fait. Il y avait mis du cœur ; un cœur noir et perfide, certes, mais du cœur quand même. Il a senti la jeune femme, toute émoustillée de cette déclaration, et il tend un sourire pauvre, presque timide, qui ne lui correspondait pas tant que ça. On ne voyait pas souvent ce sourire de loveur, ce sourire d'acteur sur les lèvres fines d'Ezekyel. Mais Roxane ne semblait pas s'en rendre compte. Elle l'aimait. Et apparemment, il l'aimait aussi. Que pouvait-elle imaginer de mieux, de plus ? Elle se penchait et l'embrassait, avec toute autre attention pour les lèvres du brun. Quelque part, celui-ci se disait qu'il devrait peut-être arrêter net la mascarade. Car sinon, elle allait trop souffrir. Mais Ezekyel doutait un peu, quand même. Mieux valait la préserver, un tant soit peu. Oui. Un tant. Un temps. Juste un temps, se dit-il, repoussant une échéance déjà toute tracée. Elle semblait prête à dire quelque chose, lui garde son petit sourire. Pas triomphal, conquérant ou encore narquois, comme ce genre de sourire s'invite souvent à ses lèvres. Non. Timide. Voire pauvre. Fin. Un beau sourire d'acteur. Les mots venaient directement aux lèvres de Roxane, avec aisance. Le voyant s'en rendait compte. Cela lui donna un frisson intérieur. Aucun souci d'élocution, non. Pourquoi ? Elle l'aimait et dire cela semblait si simple, pour elle.. Elle allait vraiment tomber de haut.

      ROXANE Ҩ « Ezekyel, je t’aime de tout mon cœur, de toute mon âme. T’es le soleil de ma vie. T’es la prunelle de mes yeux. T’es ma vie, tout simplement. Je ne peux m’imaginer sans toi, désormais. Tu es mon cœur. Tu donnes, enfin, un sens à ma vie. J’aime ton regard, ton sourire, tes cheveux, ton odeur, ta peau,… Je t’aime tout entier. Je ne peux vivre sans toi. Je suis dingue de toi, je pense. Tu es l'assassin. Moi la victime. Ta victime, en quelque sorte. Car je te suis dévouée tellement que mon amour pour toi est fort. Tu es devenu mon ecstasy, mon héroïne… Je suis dépendante de toi. Je t’aime, mon ange, déclamait-elle, pleine d'amour. »


Les doux doigts d'Ezekyel dessinaient sur le corps de la brune, mi-pensifs mi-tendres. Quoi ? Non, Ezekyel n'éprouvait pas de tendresse pour la madame. Aucune. C'était ridicule. Pff, voyons. C'est une belle déclaration, pensait-il, bien qu'inattendue. Les feuilles achevaient de tomber dans un léger bruissement, à peine perceptible pour quelqu'un qui n'était pas contre, comme le couple l'était maintenant. Un bruissement, tandis qu'un mur s'effondre, quelque part. Un mur de froideur s'effondre dans le cœur d'Ezekyel alors qu'il tire un vrai sourire. Sincère. Attendrissant. La déclaration de la donzelle était attendrissante, d'après lui. Ses yeux, véritables sodas tant ils pétillaient, s'approchaient de ceux du brun qui brillaient d'un amusement et d'une affection sans limites. Il n'avait jamais ressenti cela pour une fille étrangère à sa famille. Jamais. Et le mot n'était pas fort, non. Jamais. Oui, on dit : ne jamais dire jamais. Mais c'était vrai, Roxane avait déclenché quelque chose en lui, une affection sans bornes. Malheureusement, ce n'était pas à cet instant que cette affection légèrement malsaine se changerait en amour.. Il était le soleil de sa vie, la prunelle de ses yeux, sa vie. Il était tout pour elle, et elle, qu'est-ce qu'elle était ? Un amusement passager.. sa victime. C'était si vrai. Certes, Dumont ne pensait pas à ce sens en se déclarant ainsi mais aussi, en entendant ces mots doux, Ezekyel avait sourit. Voilà d'où venait son sourire, en plus de son affection passagère. Il était l'assassin. Et en plus, ça ne faisait que commencer. Ah, si elle avait su. Et il était un ange, de surcroît. Ça aurait presque pu être ridicule, tant l'amour aveugle qu'elle portait pour lui crevait les yeux. Ça aurait presque pu être triste, tant la prévoyance démontrait qu'il allait briser son cœur qui lui appartenait. Elle l'avait dit, n'est-ce pas ? Ezekyel notait déjà ce qu'il allait dire comme : « je reprends ce qui m'appartient » avec l'air numéro cinq aka l'air froid. Oh oui. Ça pète, pensait-t-il en répondant avec langueur à son baiser. Il frissonna, quand elle glissa ses mains froides mais mignonnes sous sa chemise. Sourire contre ses lèvres, qu'il délaisse pour la regarder dans les yeux. Avec un air émerveillé, comme elle en a souvent, il dit :

      EZEKYEL Ҩ « C'est la chose la plus belle que l'on m'ait jamais dite, et il rit, content. »


Puis, légèrement tendre, assidument joueur, il passait sa main sur la joue de la jeune femme, avec un petit sourire rêveur, caressant de sa paume tiède la joue droite de la belle brune. Ses yeux plongés dans ceux de Roxane, il finit par s'esclaffer doucement, avant de continuer de caresser son visage, faisant le contour de ses yeux puis de ses lèvres.

      EZEKYEL Ҩ « Me fais pas une attaque, ma chère, ou je risque d'être embarrassé... Rire. Un autre. »


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