| Sujet: ESPERANZA is a motherfucking princess. ♣ Jeu 24 Mar - 7:51 | |
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→ the best day of my life.
Il arrive de temps en temps qu'on aie des flashs. Vous savez, le genre de trucs qui vous arrive inopinément. On se promène, ou on fait quelque chose, on pense à rien en particulier, et on se met à penser à ça. Au passé. Des souvenirs remontent à la surface, comme ça, sans prévenir, sans suite logique, les uns après les autres, comme un grand et joyeux bordel ou tout se mélange. Ça m'arrive plutôt souvent en ce moment. C'est grave, docteur ? Je devrais me faire soigner, j'suis pt'être sous Imperium. Tout ça pour dire que, y'a des fois, on se souvient de trucs qui nous importaient peu il y a de ça quelques heures auparavant. L'esprit humain, c'est complexe. L'esprit sorcier l'est encore plus. Autant vous faire partager ces souvenirs en question, vous apprendrez peut être à me connaître à travers ça. Entrez dans mon cerveau, venez braves gens, approchez badauds, vous voilà partis pour une promenade fantastique et étrange.
| (700 mots.)« CHER JOURNAL. »Purée, c'est aujourd'hui la rentrée. Je suis si stressée. Après tout, je ne sais rien de Poudlard. Enfin si, je sais pas mal de choses. Toute ma famille m'a bercée d'histoires à propos de ce lieu magique. Mais c’est la première fois que j'y vais en vrai. Je me demande dans quelle maison je vais aller. Presque toute ma famille était à Gryffondor, sauf Papa, il est allé à Serpentard, lui. Et si j'allais à Serpentard ? Grand mère Ginny me disait toujours que les Serpentard, c'était les méchants. Ceux qui n'avaient pas de scrupules, qui voulaient le pouvoir, et qui n'aimaient pas les autres. Elle disait aussi que j'ai toujours aimé la solitude, tout avoir pour moi, et que déjà bébé, j'embêtait les autres enfants. Si c'est vrai, je comprends pourquoi Papa et Maman n'ont pas eu d'autre enfant que moi. Mais revenons à nos moutons. Je sais vraiment pas si je veux aller à Serpentard ou pas, en fait. Si j'y vais, ben ma famille sera pas très contente. Je pourrais aller à Serdaigle. On dit que c'est les plus intelligents, mais je ne pense pas faire partie de cette catégorie. Ou Poufsouffle. Mais ça ne me dit rien. Gryffondor paraîtrait plutôt logique. Enfin bon, advienne que pourra. Grand Tonton George m'a dit que c'était un vieux chapeau qui parlait qui décidait, de toute façon. Alors il faudrait que j'arrête de m'inquiéter pour rien. Je devrais plutôt m'inquiéter de choses comme... Ma réputation par exemple. Depuis toujours, on m'appelle « Le garçon manqué. » Ça commence à me gaver, sérieux. j'ai l'air d'un mec ? J'EN AI L'AIR ? Ok, quand j'étais petite, je m'habillait souvent en mec, mais ce n'est pas ma faute, mes parents s'attendaient à avoir un petit garçon, et ils m'ont eue moi. Et comme ma famille ne gagne pas des mille et des cent, ils ont gardé ce qu'ils avaient acheté. Soit des vêtements de mec. Mais pour aller à Poudlard, fini Espé le garçon manqué. Place à Espé, la fille qui va tous les faire tomber ! (Oui, ma rime est pourrie.) Sachant que la plupart des gens que je connaissait petite vont à Poudlard en même temps que moi, je sais que je garderai ce surnom. mais je vais tout faire pour qu'ils l'oublient. Il serait peut être temps que je parte à la gare, sinon je vais rater le train. Ma mère me crie depuis déjà 20 min que je dois descendre, mais je ne l'ai pas écoutée. Dépêchons nous. Un dernier coup de magico-crayon sur les yeux, j’attrape ma valise, faite la veille. Je dévale les escaliers, en avant vers l'aventure ! Je suis prête. Je sais que je suis prête. Et l'avenir peut me réserver ce qu'il voudra, je l'attends. Je l'attends même avec impatience. Nous voilà à la gare. Direction Poudlard. J'embrasse mes parents une dernière fois, et monte dans le train qui siffle le départ imminent. Je trouverais bien un ou deux cousins avec qui squatter, de toute façon, la moitié des gens de Poudlard sont de ma famille. J’exagère peut être un peu, mais je peux vous assurer que dans ma famille, ils sont tellement nombreux que j'ai mis plusieurs années à retenir le prénom de tout le monde. On se reproduit comme des lapins. C'est pas méchant, hein, ce que je dis là. Juste réaliste. Enfin bref. Tout en pensant à ça, je me dirigeai à travers les couloirs étroits du train, traînant ma grosse valise comme une pauvresse. Ca commençait à me faire mal aux mains, cette histoire. Tournant la tête à gauche, je vis un compartiment, vide. Tant pis, j'en avait marre de cette valise, j'entrai donc. Posant ma valise (avec difficulté, j'en conviens, je suis peut être un garçon manqué, mais j'ai pas de muscles) au dessus de moi, je m'affalait sur la banquette, usée mais confortable. Tout en regardant le paysage défiler, je me posais des questions. Du genre, combien de personnes se sont assises ici avant moi ? Que s'est il passé dans ce compartiment ? Si ça se trouve, c'était celui où Papi Harry s'était fait tabasser par Drago Malefoy. Ou alors celui ou Papi Harry, Grand Tonton Ron et Tatie Hermione ont vu des.. c'est comment ce mot déja ? Des détraqueurs ? Ca doit être ça. Des créatures qui aspiraient tout bonheur en nous et qui volaient nôtre âme. Rien que d'y penser, j'ai des frissons. Heureusement que nous vivons en paix maintenant. Pas comme au temps de mes grands parents. N'empêche, ça aurait été super cool. Je me vois bien, ma cape de sorcière au vent, en train de lancer des sorts sur les mangemorts en face de moi. J'aurais la classe. Mais bon. Je peux toujours rêver. Petit journal, depuis le temps que je sais écrire, je te nourris avec mes histoires de malade mentale. Si un moldu lisait mes récits, je suis sûre qu'il aurait peur. C'est sûrement en peu normal. Tu lis quelque chose : «Hey salut, je m'appelle Espéranza, j'suis une sorcière, et toute ma famille a lutté pour sauver le monde ! Sinon, ça va ?» Je pense que t'as quand même un peu peur, ou t'es inquiet un minimum.
Undercooooooo (encore, je sais, je suis très très lente. --') → oh, oh, it's magic, you know. « Profitons de l'été encore présent, l'automne arrivera bientôt. Bientôt, les feuilles des arbres tomberont, il pleuvra, il fera froid. Bientôt, nous aurons des tonnes de devoirs à rendre. Oui, bientôt. Mais en attendant, je suis bien là où je suis.» Les yeux fermés, une légère brise caressant mon visage, assise en tailleur sur un banc de pierre sous mon saule fétiche, je souriais toute seule, et chaque instant passé à respirer l'air frais du parc où je me trouvais m'emplissait d'une joie immense. Tout était calme. Je me sentais bien. Mais tout à coup, on vint troubler ma solitude et ma tranquillité. Trois garçons venaient vers là où je me trouvais. Les deux premiers étaient à Serpentard, en dernière année. Ils étaient connus pour être les "brutes" de l'école. En même temps, ils avaient de quoi : Grands et baraqués, leurs muscles devaient peser 10 fois plus que leurs cerveaux. Ils aimaient martyriser tout le monde, et se moquer lourdement d'eux par la même occasion. Leur cible du jour était un première année, à vue d'oeil. Petit et frêle, des cheveux blonds en bataille, il portait l'uniforme de Salem. Les deux gorilles semblaient le mettre mal à l'aise. Je me rapprochai sans qu'ils me remarquent. J'ai le don pour ça. Des bribes de conversation me parvinrent. « Alors, le nain, tu connais pas les coutumes de Poudlard ? » Le petit bégaya que non, il ne connaissait encore rien. Les deux costauds se regardèrent et ricanèrent. « Les p'tits nouveaux comme toi, on les donne à manger aux Hippogriffes, ou on les plonge dans les toilettes de Mimi Geignarde ! » Le garçon semblait impressionné et terrorisé. il ne prononçait que des mots à peine audibles, je n'entendais que les grosses voix des lourdaux qui le brutalisaient. Soudain, le plus grand des deux souleva le première année de terre, l'empoignant par le col de sa robe de sorcier un peu trop grande pour lui. « On va te montrer ce qu'on en fait, nous, des nouveaux ! » Il fallait que je fasse quelque chose, et vite. Sans y réfléchir à deux fois, je me hâtai vers les trois garçons, affichant une mine de défi que tout le monde à Poudlard me connaissait. « Vous allez le lâcher, bande de trolls ! » Sous le coup de la surprise, l'élève de Salem se retrouva lâché sur le sol. Il détala à toute vitesse en direction du château sans demander son reste. Avec un sourire de satisfaction, je le regardai courir. Les deux Serpentard se dirigèrent sur moi au lieu de le poursuivre. « Tiens, Potter le garçon manqué, encore en train de prendre la défense des opprimés ! » « Que vois- je ? Tu as appris le mot "Opprimés" ! C'est bieeeeen, tu sauras peut être bientôt écrire un parchemin de botanique correctement ! Je suis si fière de toi ! » répondis-je à la brute qui se moquait de moi. Ce dernier devint aussitôt rouge de colère, et commençait à s'approcher dangereusement de moi, mais son compère le tira par la manche. Il brandit le poing vers moi, et je lui fit un grand sourire énervant, du genre qui prouve que l'on a pas peur des représailles. Les deux élèves s'éloignèrent d'un pas d'éléphant, et je retournai à mon banc, m'apprêtant à savourer mon calme enfin retrouvé. Et si ces bourreaux voulaient recommencer, je n'hésiterai pas à user de ma baguette.
→ i am not a robot. ton pseudo : Pandora. ou Lola, accessoirement. ton âge : s3iiz3 3yiit0iil3$ ! *sors*. Non, sérieux, j'ai seize ans. ton avatar : Kaya, obviously. ♥ ton avis sur sonorus : Omondieu, enfin un forum HP qui a l'air bien, avec un graphisme terrible, et avec Kaya de libre ! si je te dis what else ? tu me réponds : Nespresso. Bon, ok, originalité = 0; mais c'est la première chose qui me soit venue à l'esprit.
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Dernière édition par Esperanza Ginevra Potter le Sam 2 Avr - 2:12, édité 10 fois |
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