→ nicotine et cigarettes
Je me dis qu'au fond, j'aurais dû t'écouter depuis le début. Parce que ça aurait été plus simple. Quand tu m'as dit de m'éloigner, de partir, de dégager, j'aurais dû te laisser dans tes pensées, me détacher de tes yeux imbus d'insolence et de ne pas m'en mêler. Mais c'est trop tard. Beaucoup trop tard. Et malgré tout, pour rien au monde, je voudrais revenir en arrière. Parce que maintenant, ma vie est vide de moi. Et pleine de toi.

Quand j'y repense, là, assise sur un de ces putains de sièges de bar, je me dis que c'était si simple. Presque trop simple et beau pour que ça dure. Parce qu'au fond, si on creuse bien, on est pareil. Voire presque trop. Parce que tu m'as brisé, comme je t'ai brisé, parce que petit à petit, on a finit par se détruire l'un l'autre. Mais bon sang que je t'aime Priam... On était là, ensemble, comme des sales gosses, appuyés sur les murs de ce maudit parc, respirant l'air libre comme si c'était un cadeau du ciel. A causer par-ci par-là, à espérer pouvoir un jour nous envoler de notre prison mutuelle, regardant désespérément voler les mouches et moustiques autour des fleurs de ce champs, et le pire, et le pire... C'est que maintenant que tu m'as perdu, que je t'ai perdu. Je pleure.

Il s'appelait Priam, je m'appelle Prim. On avait qu'une lettre de différence, et pourtant...Il s'était assit à côté de moi, comme ça sans rien demander, et je ne lui ais rien dit. Il s'était passé des jours et des jours comme ça, sans que je ne dise rien, sans que lui non plus. Et pourtant, il devenait vital. Au fil des jours, nos œillades se croisaient, et pourtant, je n'osais pas briser le silence déjà installé depuis maintenant des lustres. C'est lui qu'à tout rompu. En me jetant des petits grains de blés dessus. Ça avait été court, mais c'était le déclencheur, on s'est pourchassé dans les champs, se perdant dans les petits dédales inoffensifs de ce labyrinthe floral, jouant au chat et à la souris. Il me plaquait contre le sol, tout en souriant, pendant que moi, je me débattais tout en rigolant. J'avais beau bien faire, rien n'y faisait, il était beaucoup trop fort pour moi. Mes petits poings frêles et mon corps de moineau ne faisaient rien contre sa poigne de fer et son corps d'acier. On a joué comme ça pendant des heures, comme des parfaits gamins, qui, n'avant rien d'autre à faire, passaient leur temps dans les champs, à courir, à tomber dans les fleurs, et à rire. Au fond, je crois que je ne connaissais rien de lui, si ce n'est son nom et le fait qu'il aimait les violettes.

→ voltiges et saltimbanques

Le même rêve. Toujours celui là. J'étais seul au monde, devant un paysage divers qui changeait, changeait sans relâche, les déserts de sable, l'eau cristalline s'étendant à perte de vue, les oiseaux de malheur synonyme de vie s'envolant dès que je posais les pieds sur ce territoire, la solitude... la peur mêlée à l'angoisse. Mon coeur se serrant si fort dans une étreinte presque éternelle. Tout semblait.. si.. irréel. Et pourtant. Mes paupières se meuvent, je retrouve mes sens, puis j'ouvre mes yeux. Je sens une présence à mes côtés, elle est chaude et me rassure. Puis une voix. Salut toi... Mes yeux papillonnent alors que je croise son visage à quelques centimètres à peine de moi. Rien ne me revient pourtant. Si ce n'est le fait qu'il est dans le même lit que moi. Enfin que voulez-vous... C'est pas interdit de faire ça ici ? Dis-je en rigolant. Remarque ironique. Rien est interdit à Durmstrang darling. Au pire, on ira faire notre retenue ensemble Répondis-je avant que nos lèvres se frôlent. Le Priam que j'avais connu n'existait plus. Celui qui était devant moi, était comme moi. Comme la Prim d'aujourd'hui. La sale gamine caractérielle.

Durmstrang n'avait jamais été un rêve pour moi. Juste un endroit où j'apprenais.. quelque chose. Je n'avais jamais été très studieuse. Pour moi, les cours, c'était pour fumer juste après. Enfin bon... La grande discipline n'était pas faite pour moi. Je n'avais pas eus une enfance heureuse, ni même joyeuse d'ailleurs. Là-bas, en Pologne, on ne peut pas dire que ça soit une vie parfaite et paisible. Je n'avais jamais eus de chance, et je doute d'en avoir un jour. Mon père est mort quand j'avais pas même 1 mois, quand à ma mère, elle est folle... Et ma soeur, c'est sûrement la seule personne sensée que je connaisse. Elle n'a rien d'une princesse, bien au contraire, je crois qu'elle a prit de moi...

→ Perles de neige et décembre de glace

+1 pour ta célébrité ; +1 pour ton avatar ; +1 pour ton gif ; +1 pour ton prénom et nom...
&&& enfin BIENVENUE ! Et bonne continuation pour ta fiche !

PS : pitiée, une BB de plus ...