it was only just a dream. (UC)

**Invité** Invité

crédit cyprine.

→ FITZ-KUHN, DEPP SAM, dite Miss Catastrophe.

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Elle est née à Londres en ce beau jour qu'est le 13 février 2042 en tant que née moldu ; à présent elle vit à Londres, bien que la célébrité de leurs parents les fassent bouger partout dans le monde. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de cerisier, mesurant vingt-neuf centimètres et contenant une dent de strangulot. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un lamas. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : en bref ce que le personnage voit dans le miroir. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Elle voit sa famille, unie, heureux, mais sans elle. Elle se sent exclue de ce schéma familial à chaque fois qu'elle a affaire à un épouvantard. Cela traduit sa peur de ne jamais bien faire, de ne pas être à la hauteur, d'être rejetée, dans son cas., dans son cas.

→ i am ~~not~~ a robot.
ton pseudo : Kayàa, Syrius
ton âge : Quatorze ans.
ton avatar : NINA DOBREV it was only just a dream. (UC) 527287

ton avis sur sonorus : Nul. Archi nul. BEEURK. MAIS NON. Sonorus c'est ZE forum, le best des best, le plus beau, le plus doux, le plus frais. GEORGES. bref. Chut. Sono c'est ma famille magnifique rien qu'à moi hihi it was only just a dream. (UC) 461537

Et c'est le meilleur forum de tous les temps

Satisfait?
si je te dis what else ? tu me réponds : George est doux. George est frais. Mais George n'est VRAIMENT pas pratique...

Spoiler:

**Invité** Invité

→ the best day of my life.

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→ they're all I've got.

Trois paire d'yeux. Trois petites têtes d'ange. C'est tout ce dont ils ont toujours rêvé. La concrétisation de leur union, la promesse d'une vie entière passée à deux. Enfin, à cinq plutôt. Émerveillés, aussi heureux que des gamins qui auraient découvert un nouveau jouet particulièrement fascinant, les parents très spéciaux des enfants Fitz-Kuhn regardaient leurs minuscules progénitures, gazouillant et ouvrant leur grands yeux sur le monde les entourant. Ils profitent tout deux de ses instants, chaque petite minute, chaque seconde, parce qu'ils savent à quel point ils sont chanceux. Le temps passe tellement vite, ils ont peur que tous ça leur échappe, alors ils savourent tout, avec leurs merveilleux triplés.
La presse sera bientôt informée, tout le monde les harcèlera pour avoir ne serait-ce qu'une petite information sur eux. Alors ils tâchent de profité de ces paisibles instants, dans cette chambre d'hôpital, penchés sur les trois berceaux, mains dans la mains. Élevés dans les strass & les paillettes, ils ne manqueront de rien, jamais. Et surtout pas d'amour. C'est la promesse qu'ils se sont fait. Malgré la célébrité, malgré les "ont dit", malgré leur homosexualité, ils sont parvenu à avoir des enfant. Enfin. Alors envers & contre tout, jamais ils ne manqueront d'affection.
Cette nuit là, ils vont dormir très peu. Et la nuit prochaine aussi. Et on recommence. Tout ça pendant quelques mois. Fatiguant, mais merveilleux. Aujourd'hui encore, ils se souviennent des premiers instants, des larmes, des cris, des caprices, des nuits blanches, des pleurs les réveillant au beau milieu de la nuit... Ils se souviennent de ça, et malgré tout, ils ne regrettent rien. C'est certainement la plus belle chose qui leur soit jamais arrivée.

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→ once, i told my dads i wanted to fly.

Elle court, elle court. Elle se sent toute légère, comme une princesse. Comme si c'était elle qui venait de sauver la Chine toute entière, des mains des Huns. Elle rêve trop. Oh, oui, elle rêve beaucoup trop. Ce jardin est tellement immense qu'elle le parcours de long en large, à un rythme effréné, en se prenant pour Mulan, Cendrillon, ou Blanche Neige. Les contes de fées, c'est son registre. Ses papas ne cessent de lui répéter qu'elle en sera une vraie, un jour, une vraie princesse. La plupart du temps, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Quand elle sort avec ses papas, ils sont la plupart du temps assaillis par les paparazzis. Elle préfère le calme de la maison. Là, elle peut rêver, loin de tout ces flash, ces appareils photos, qui l'étouffent.
Elle sait qu'elle sera toujours éloignée de tout ça. Autant qu'elle le pourra. Elle court, comme si sa vie en dépendait. Lux et Eli doivent être dans la maison. Elle court, partout, nulle part. Elle atteint la balançoire. Elle laisse son corps aller et venir dans les air, comme une fée, ses cheveux bouclés volant au grès du vent. Elle pourrait faire ça pendant des heures. Une silhouette apparaît au loin, celle de son père. Celui qui a une voix merveilleuse, reconnu dans le monde entier pour son talent. Lux semble d'ailleurs avoir hérité de ce don. Sam sait chanter, elle aussi, mais pas aussi bien que sa soeur, qui a vraiment une voix d'ange, et qu'elle admire pour cela. Il avance, encore et encore, jusqu'à arriver près d'elle, avec un grand sourire. A sept ans, on ne comprend pas grand chose, mais en tout cas, elle parvenait à comprendre à quel point elle l'aimait, et combien sa famille était importante pour elle, combien elle le serait toujours. « Tu me pousses Papa? » demande t-elle, un sourire angélique posté sur son visage. Elle prononce le mot "papa" bien trop souvent. En même temps, elle en a deux, elle aime en profiter. Elle sait pourtant qu'il n'y aura jamais de présence maternelle dans leur maison, mais, et ce depuis toujours, elle s'en fiche. Sa famille est parfaite, elle ne pourrait pas être plus heureuse. « Bien sur, petite princesse. » lui réponds son père, en se postant derrière elle, et en commençant, comme elle le désire, à la pousser, pour qu'elle aille encore plus haut. La gamine rit, le père est aux anges. Il trouve que le temps passe trop vite, il a l'impression que c'était la veille que ses trois enfants ressemblaient à des poupons. Mais il est heureux, plus que jamais. « J'ai envie de voler. » crie Sam, riant de sa petite voix cristalline. « Mais tu voles Depp! » lui répond son père, très attaché au premier prénom de sa plus jeune fille. Il la balance, encore et encore, et leur rires s'unissent, dans une parfaite harmonie. Le bonheur, c'est ça. C'est la naïveté qui la pousse à faire de chaque instant un souvenir inoubliable, un moment de pure folie et en même temps d'amour. Elle est comme ça, et le sera toujours. C'est son bonheur.
Elle vole. Elle n'en a pas conscience, mais en fermant les yeux, elle lâche de plus en plus les cordes de la balançoire qui la maintiennent assise, en équilibre, sans tomber. Elle n'a plus aucune attache, et elle bascule en avant, sans que son père ne s'en aperçoive. Et... BAAAM.
« DEPP! » crie son père, s’apercevant enfin de la chute de sa fille, et qui est à quatre pattes par terre. Il court très vite vers elle, et s’assoit à ses côtés, pour mesurer l'ampleur des dégâts. Elle saigne aux genoux, et ses mains ne sont pas épargnées non plus. « Un chat retombe toujours sur ses pattes, Papa. » dit-elle en riant aux éclats, ses genoux et ses paumes la picotant avec une intensité déconcertante. Mais son père n'est pas dupe, il voit les quelques larmes perlant aux fin fond de ses yeux, les rendant brillant, et il la prend dans ses bras, comme une princesse, en se relevant. « T'es une vraie Miss Catastrophe toi. » dit son père avec un sourire affectueux, prévoyant de la ramener à l’intérieur de la maison, tandis qu'elle en profite pour se blottir tout contre lui.

**Invité** Invité

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→ Once you can love, you can hurt.

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→ he's gone. forever.

Une belle journée, au mois de Juillet. Le soleil rayonne intensément, et semble brûler la peau de Sam, qui demeure pourtant gelée. Elle a l'impression que son coeur ne bat plus, que son pouls n'existe plus, tant elle doit forcer pour parvenir à respirer. Elle saigne, intérieurement, et chaque mouvement qu'elle produit lui parait être un supplice complet. C'est une torture de se tenir debout, alors que la seule chose qu'elle aimerait faire, serait de plonger la tête la première dans la rivière qui coule tout près de ce cimetière, pour ne plus jamais refaire surface. Elle s'en veut. D'être si faible, si inutile, de n'avoir rien pu faire. Et surtout, elle s'en veut de n'être plus qu'une épave, un corps qui semble sans vie. Des larmes coulent, inlassablement sur son visage anormalement pâle. Elle ne peut pas les arrêter. Pour tout dire, elle ne veut pas les arrêter. C'est tout ce qui lui reste; pleurer.
Quelques roses dans les mains, elle marche, en tête du cortège, dont les personnes sont entièrement vêtues de noir. Pas de famille, juste quelques amis. C'était tout ce qu'il avait, de toute façon. Ses yeux sont rouges, épuisés d'avoir trop pleuré, elle a la gorge sèche, à force d'avoir si peu parlé ces derniers jours. Le monde semble s'écrouler à chaque pas qu'elle fait, à chaque mouvement qu'elle opère. Elle lève ses yeux aux ciel, cherchant une réponse, un signe, un ange même... Mais rien ne vient. Rien ne viendra jamais. C'est juste comme ça, c'est la vie, la mort. La différence entre les deux est si subtile. Un jour, vous avez tout, et le lendemain, vous avez tout perdu.
Son coeur se fait lourd, elle a l'impression qu'on est en train de le lui arracher, de le compresser, de le couper avec des lames extrêmement tranchantes. Ses sentiments sont une torture si pénible qu'elle aimerait ne plus rien ressentir, plus jamais. Elle marche, devant tous les autres, lentement, comme si elle voulait repousser cette barbare échéance. Mais le temps ne peut plus rien y faire. Il est mort. Parti. Pour toujours. Aussitôt qu'elle aperçoit la tombe de marbre, quelques mètres plus loin, elle s'arrête net, et pense à faire demi-tour, tremblante et secouée de sanglots. Elle sent alors la chaleur d'une main se posant sur son épaule. Tournant la tête, elle remarque la présence de son frère, à côté d'elle, avec Lux. Ils lui adressent un sourire dénué de tout bonheur, comme pour lui donner le courage de faire face à tout ça. Elle prend une grande inspiration, et se remet en marche. A mesure qu'elle avance, elle fait abstraction de tout. Elle ne voit plus ni le cortège, ni son frère, ni sa soeur. Elle n'entend plus le bruit des feuilles secouées par le vent, ou même le doux chants des oiseaux, et les pleurs de quelque uns de ses amis, derrière elle. Plus rien. Juste cette tombe de marbre, ornée d'un nom qui lui fend le coeur. ' Rafael Dawson '. Elle s'agenouille devant cette tombe, et dépose les quelques fleurs qu'elle porte dans ses bras, d'un geste tremblant. Elle ferme les yeux ensuite, comme si elle espérait que la peine allait s'envoler. Mais non. Elle reste là, tranchante, horrible. Elle pleure de plus belle. Encore une fois, une main vient se poser sur son épaule, cependant, cette fois, elle croit reconnaître celle de sa soeur, Lux. « Sam...» dit celle-ci, à court de mots, cherchant à lui donner un peu de réconfort. Cela ne lui fait rien du tout, et, au contraire, ce contact empire les choses. Elle se souvient de la douceur des mains de Rafael, de la chaleur de ses sourires, de l'éclat de son rire. Elle n'en peut plus. Elle croit exploser.
Soudain, elle se lève, et ses larmes redoublent d'intensité. Elle regarde autour d'elle, voit tout ses visages brisés par la peine, la tristesse, et elle ne tient plus. Elle se défait de l'étreinte de la main de Lux sur son épaule, jette un dernier regard vers la tombe, et se met à courir, vite, très vite, trop vite.
C'est la fin. La fin de tout. Rien ne sera plus jamais comme avant...

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→ I still have you.

Essoufflée, elle atteins le pas de la porte, et, avant de l'ouvrir, elle repris son souffle, la main posée sur son coeur. Les larmes avaient cessé de couler, et à la place, cela lui laissait des yeux bouffis, fatigués d'avoir trop pleuré. C'est avec une boule dans la gorge, et haletante, qu'elle franchit la porte de chez elle. Elle ne prit pas la peine de regarder autour d'elle, et rejoint directement les escaliers, elle les monte, s'engouffre dans un couloir, rejoint sa chambre, et claque la porte derrière elle, à l'aide de son dos, plaqué contre celle-ci. Levant les yeux vers le plafond, elle laisse son dos glisser contre la porte, pour finir assise. Elle enfouit sa tête dans ses mains, et reste ainsi, pendant longtemps, très longtemps. Elle ne se lève que pour mettre un peu de musique, du piano, lent et mélancolique. Puis son lit semble plus accueillant. Elle défait sa robe noire, enlève ses chaussures, et enfile sweat ayant appartenu à Rafael. Enfin, elle s'enfoui dans ses draps, et imprègne sans le vouloir son vêtement de sa propre odeur, celle de son défunt petit ami s’effaçant peu à peu, tout comme les souvenirs de la couleur exacte de ses yeux, du timbre de sa voix... Les notes de piano continuent de plus belle sur sa chaîne hi-fi. Sans s'en rendre compte, elle se remet à pleurer. Elle aimerait s'endormir, mais elle n'y parvient pas. Pendant trois jours, enfermée dans sa chambre, n'en sortant que pour aller à la salle de bain, ou pour refuser les petits plats que sa famille lui propose, elle ressemble à un zombie.
Elle n'a gout à rien, elle pleure tout le temps. Sa joie de vivre qui faisait d'elle une personne unique s'est évaporée, comme si sa personnalité s'était évanouie à la seconde même où elle a appris la mort de Rafael. Après tout ce qu'il lui a fait, après l'intensité de la douleur qu'il lui a fait ressentir, elle ne lui en veut même pas. Elle devrait pourtant. Mais elle ne lui en veut pas. Seul l'amour qu'elle a pour lui reste. Et le deuil qu'elle doit faire n'en est que plus difficile. Pourquoi fait-elle l'impasse sur ce qu'il lui a fait? Comment peut elle oublier, comment peut elle pardonner? Elle n'en sait rien elle même. Elle tient trop aux gens pour leur en vouloir. Pas assez rancunière, son plus grand défaut. Un peu trop naïve aussi. Son ventre grouille. Elle est recroquevillée sur elle même, sur sa couette. Elle pense à tout ça. A ce chaos qui s'empare d'elle. A la peine qui la submerge, par énormes vagues. A tout ce qu'elle va devoir traverser. A tout ce qu'elle a déjà traversé. Et les larmes coulent, inlassablement, comme une habitude.
Elle se lève soudainement, elle a faim, froid, mal au coeur, mal aux jambes. Elle trouve refuge devant son miroir, posé sur son bureau. Les mains posées sur ce dernier, lui permettant de se tenir debout, elle lève les yeux vers son reflet. Ce qu'elle voit en face d'elle, elle le hait. Elle se hait. Elle passe sa main dans ses cheveux, puis enfoui sa tête dans ses mains. Lorsqu'elle regarde à nouveau le miroir, elle est prise d'une colère intense, étrange, et subite. Tout ce mal qui lui a été fait, elle n'en a jamais pris compte, elle s'est toujours tue, parce qu'elle l'aimait, parce qu'elle savait qu'ils finiraient ensemble. Mais il est parti maintenant! Plus d'issue, plus d'amour, plus rien. Plus de Rafael. Et ses blessures sont à vif, encore brûlantes, à l'intérieur de son corps, de son coeur, de son cerveau. Elle regarde le cadre posé sur son bureau. Rafael, la tenant dans ses bras, avec ses cheveux blonds somptueux, et ses yeux verts brillant de malice. Elle a mal. Son poing part tout seul. En plein dans le miroir. Elle frappe, encore, encore, encore, et encore, plus de dix fois, son poing se met à saigner, une douleur vive l'habitude. Son miroir de brise, au bout de la treizième fois, enfin. Elle fait valser tout ce qui se trouve sur son bureau d'un revers de main, cassant certainement au passage quelques objets, tout sauf le cadre de Rafael et elle même. Puis la porte s'ouvre, elle n'y prête même pas attention, et une main lui agrippe le poignet, l'obligeant à se stopper. Elle tourne la tête pour apercevoir son frère. D'une voix tremblante, elle parle, pour la première fois depuis très longtemps. Il s'approche de Sam, ne prêtant aucune attention au bazar environnant, et il la serre dans ses bras.

Elle se débat, refusant cette étreinte, usant de ses poings ensanglanté dans le dos de son frère, bougeant comme une folle, lui hurlant de la lâcher, mais rien n'y fait, il est bien trop fort, et ses bras la serrent avec intensité. Elle finit par se calmer, pleurant de plus belle, et passant ses bras autour de son frère, enfouissant sa tête contre son torse. « Pourquoi moi? Pourquoi lui? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? Un putain d'accident de voiture! » dit-elle, d'une voix tremblante et étouffée, en jurant, ce qui est si rare chez elle. « C'est le destin Samy. Tu n'as rien fait, c'est la vie, c'est tout. » lui répond-il, en caressant ses cheveux, avec tendresse. « Mais j'veux pas! J'veux pas qu'il soit mort. » ajoute t-elle, de sa voix brisée, sanglotant, comme si elle prodiguait un appel au secours. « Tu ne peux rien y faire. Tu dois t'en sortir, compris? On est toujours là, nous. » répond il, d'une voix assurée, qui, dans un sens, rassure la jeune fille. « Tu dois lever la tête bien haut, et être forte. Ce garçon t'a toujours fait plus de mal que de bien, et tu le sais. Oublie le. Je t'en prie. » continue t-il, la serrant de plus en plus fort. « J'peux pas, Eli. » Il la lâcha soudain. Elle baisse la tête, séparée de l'étreinte de son frère. Il lui lève le menton, et la regarde dans les yeux. « Tu m'as redonné foi en ma passion lorsque j'étais au plus bas. Laisses moi te redonner foi en tes rêves. » dit-il, d'un ton très convainquant, qui, à lui seul, redonne à Sam le courage de se battre. « Mais j'ai peur moi... » ajoute t-elle. Il a un léger sourire, et donne un baiser sur le front de sa soeur, avant de la reprendre dans ses bras. « On a toujours peur. Ça va aller. Promis. » souffla t-il.
Cette étreinte semble durer des heures. Exactement ce dont elle a besoin, en cet instant précis. « On va nettoyer se bazar... » lance alors la voix d'un de ses père, d'un ton bienveillant. « ... ma petite Miss Catastrophe.» continue t-il, d'un ton amusé. Pour la première fois depuis longtemps, Sam rit, d'un rire sincère, pure, face à cette anecdote sur sa maladresse, avec laquelle ses papas adorent la taquiner. Lux et son autre père entrent à leur tour dans la chambre, assez timidement. Ils se joignent tout trois à l'étreinte de Sam et Eli. « Cââââââlin groupééééé. » lance Lux avec une bonne humeur contagieuse, qui fait rire Sam à nouveau.
C'est bon d'être avec sa famille. Sam comprend ça mieux que quiconque. Ils sont tout ce qu'elle a. Elle les aime plus que tout. « Que diriez-vous d'une bonne pizza?! » demanda alors son autre père, en rompant cette étreinte, comme s'ils mettaient tout ces mauvais moments derrière eux. « Bonne idée, je meurs de faim...! » lance Sam, en souriant, heureuse de pouvoir compter sur l'aide des siens pendant cette épreuve difficile. Ils descendent tous dans la salle à manger, pour commander cette fameuse pizza, à trois heures de l'après midi, sauf elle. Quelques instants, elle reste debout, dans sa chambre, à observer la cadre intact sur son bureau. Elle s'approche de celui-ci, ayant toujours dans l'esprit la phrase de son frère. "Il t'a fait plus de mal que de bien.... D'un mouvement lent, elle prend le cadre, et le range dans un tiroir de son bureau, de sa main non blessée, comme si elle mettait toute cette histoire sous la coupe du passé.
Puis elle descend elle aussi, rejoignant les siens, qui ne lui feront jamais rien d'autre que du bien.

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→ i feel like i'm flying, finally..

Spoiler:

→ oh, oh, it's magic, you know.
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Appréciant le doux couché de soleil de Septembre, assise dans l'herbe du Parc, Sam essayait de ne penser à rien d'autre qu'à l'année qui l'attendais. Sa dernière année. Rien avait changé, et pourtant, tout semblait différent. (...)« Tu vas bien?! » demanda t-il d'un ton amusé au garçon qu'il venait de sauver des griffes de mon camarade de Serpentard.