⊰impulsive ⊰ maladroite ⊰ caractérielle ⊰ enjouée ⊰ tête en l'air ⊰ rusée ⊰ cultivée ⊰ impatiente ⊰ intransigeante ⊰ maladroite ⊰ souriante


Vingt et un avril deux mille trente-deux

Camélia, jeune sorcière de vingt-cinq ans, serait sa fille dans ses bras, les larmes coulant le long de ses joues. Elle se moquait bien de savoir que ce serait difficile, elle était heureuse de tenir sa fille dans ses bras, et de savoir que le père de l'enfant avait transplané le plus loin possible d'elles. Elle avait pourtant aimé cet homme plus que tout, malgré ce côté sombre qu'elle lui connaissait. Pourtant elle n'aurait jamais pensé qu'il deviendrait si dangereux, si violent, et même si ce fût difficile, elle réussit par le convaincre de quitter l'hôpital où ils se trouvaient, et de les laisser tranquille vivre leur vie. La jeune femme embrassa sa fille sur le front. «  Ne t'en fais pas, Azenor, tout se passera bien. Il ne fera plus partie de nos vies, et tu seras la plus brillante sorcière de Beauxbâtons, comme ta mère. Je t'aime, petit ange. »

Vingt et un avril deux mille quarante-deux

« Approche-toi ma chérie. Tu sais que je t'ai toujours dis que tu choisirais ce que tu veux faire de ta vie, même si tu es encore bien jeune pour savoir ce que tu souhaites vraiment. En ce cas, il y a quelque chose que je dois te dire, même si je risque de le regretter. » « Maman, tu m'inquiètes. » « On vient de recevoir un hibou … De la part de ton père. » La petite fille ressentit des frissons lui parcourir le corps. « Je veux pas savoir. C'est mon anniversaire maman. » Camélia embrassa le front de sa fille, comme elle l'avait fais dix ans plus tôt pour la rassurer. « Tu sais qu'il a étudié à Durmstrang, et qu'il y enseigne maintenant. Il souhaite que tu y fasses tes études. » « Je serai la meilleure élève de Beauxbâtons, comme toi. Comme on a toujours dit, hein maman ? » Elle savait que sa fille refuserait d'aller retrouver son père, étudier dans une école dans laquelle la magie noire était enseignée, mais ce qu'elle ignorait, c'était à quel point son paternel lui faisait peur. Azenor savait tout de lui, de ce mage noir, ce qu'il était avant, ce qu'il était devenu, et ce qu'il aurait aimé qu'elle devienne. Elle n'était peut-être qu'une enfant, mais elle connaissait déjà la peur.

Vingt et un avril deux mille quarante-trois

« Maman, maman, j'ai reçu ma lettre de Beauxbâtons ! Dis, tu vas t'en sortir sans moi au musée? Je pourrai revenir à Brocéliande pendant les vacances, hein ? »

Vingt et un avril deux mille quarante-huit

La cinquième année arrivait bientôt à sa fin, la période des examens approchait, mais Azenor n'était absolument pas nerveuse. Elle avait obtenu d'excellents résultats depuis son arrivée à l'académie française de sorcellerie, et elle avait l'intention de continuer ainsi jusqu'à l'obtention de son diplôme. Chaque vacances, elle rentrait à Brocéliande et aidait sa mère au musée de l'ancienne école. Elle adorait retourner dans la maison où elle avait grandit, et malgré le fait qu'elle était maintenant une jeune fille, elle avait gardé ses habitudes. Tous les soirs, sa mère lui lisait un chapitre de son livre des légendes arthuriennes, et chaque matins, elle se promenait dans la forêt.

« T'es insupportable, Cadwall. » « T'es un imbécile, Garrel. » « Et vous êtes carrément aveugles tous les deux ! Dîtes, ça fait quatre ans que vous vous hurlez dessus et que secrètement, vous voulez vous sauter dessus, alors ça va bien maintenant. » « Maëva ! » « Oh ça va, vous savez que j'ai raison. »
On peut peut-être dire qu'un changement dans sa vie arriva ce jour-là – même si sur le moment elle ne le savait pas, Maëva lui avait permis de connaître plus tard le plus beau moment de sa vie, apprendre qu'elle était enceinte.

Vingt et un avril deux mille cinquante-six

« Azenor chérie, réveille-toi. Tout va bien. » « Maman ? Où est Tristan? Qu'est-ce que je fais à l'hôpital? » A nouveau, Camélia embrassa le front de sa fille, et chercha au fond d'elle le courage d'expliquer à sa fille ce qui venait de se passer. « Allonge-toi, et surtout n'oublie pas que je suis toujours là. » Elle prit la main de son enfant, la serra très fort, et lui raconta l'accident, comment elle et Tristan étaient tombés de leur balai alors qu'ils se rendaient à Beauxbâtons pour voir d'anciens camarades. Tristan n'avait pas survécut, l'enfant qu'elle portait depuis trois mois non plus. Azenor eût l'impression qu'on lui laissait un sortilège de doloris tellement la peine qu'elle ressentit à cet instant fût grande.

Vingt et un avril deux mille soixante

Camélia ouvrit la fenêtre pour laisser entrer le hibou qui arrivait. C'est avec un grand sourire qu'elle ouvrit la lettre venant de sa fille. Elle lui expliquait qu'à la fin de sa quatrième année d'enseignement à l'école de Beauxbâtons, celle-ci allait fermer, mais qu'elle avait passé un entretient à Poudlard et, par chance, avait été acceptée. Elle précisait que tout allait pour le mieux, et qu'elle arrivait dans la soirée pour fêter son anniversaire avec elle.

Citation :

TON PSEUDO: LYLY
TON ÂGE: 22 YO.
TON AVIS SUR SONORUS? ENCORE MIEUX QU'UNE CARTE DE CHOCOGRENOUILLE.
SI JE TE DIS 'WHAT ELSE?' TU ME RÉPONDS: