crédit (regina). → SUMMERS, ELLIOTH, WENDY, dite la tornade. belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Elle est né(e) à York, Angleterre en ce beau jour qu'est le 22 juin 2043 en tant que sang mêlée ; à présent elle vit à York. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de chêne, mesurant vingt-sept centimètres et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un cheval. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : un mari, et trois enfants, au coeur de la campagne anglaise. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un serpent géant, dans son cas.

Ca tenait toute l’école sous son joug. Ces étrangers, venus de tous les coins du globe. Pour une fois, Ellioth Wendy Summers n’était plus le soucis majeur des professeurs. Et ce n’était pas pour lui déplaire. Avec la débandade qui avait suivit l’arrivée de ses étrangers, c’était un peu - disons beaucoup - (et pardonnez l’expression) le bordel. Personne ne savait ou donner de la tête, si bien que les bêtises du groupe d’Ellioth passait presque inaperçu. Elle savait que ça n’aurait pas été du goût de ses frères, mais qu’importe, c’était elle aux commandes désormais, et même si Poudlard semblait ne plus se soucier des coups-bas et autres fantaisies de la jeune femme, ça ne saurait tarder. Alors que Elly était appuyée contre un arbre, profitant des rayons du soleil de septembre pour terminer son devoir de potion, des éclats de voix l’interpelèrent. Intriguée, elle leva les yeux de son parchemin. Un élève de septième année, un serpentard visiblement, selon la mémoire de la jeune femme, fustigeait un nouveau venu. Elle fronça les sourcils. Le septième année l’accusait de marcher dans son champ de vision. Elle ouvrit des yeux ronds, aberrée par son comportement.

Elle rangea son parchemin, se promettant de le finir dès le soir même. Elly se leva, et s’approcha du serpentard, qui foudroyait l’élève de première année du regard. « Taybard, c’est ça ? Fais-moi le plaisir de disparaître avant que ma légendaire colère ne s’attaque à toi. » Surpris, le serpentard se retourna vers Ellioth, le regard flamboyant. Elle sourit. Ah, ce regard-là, elle ne le connaissait que trop bien. « Summers, fit-il, c’est pas tes affaires. » Elle haussa un sourcil. « Vraiment ? Si je te dis qu’il est mon petit-cousin, t’en dis quoi ? » « Balivernes ! Ce microbe ne peut pas être de ta trempe … » Un sourire s’installa sur les lèvres d’Ellioth. Elle lança un clin d’œil au première année. « Et pourquoi pas ? C’est juste parce qu’il est plus courageux que toi, c’est ça ? T’façon, c’est bien connu que, toi, t’es un froussard, Taybard. C’pas toi que j’ai vu courir l’autre soir, comme si tu avais le diable aux fesses ? » Le visage d’Ulysse Taybard devint écarlate. Il leva un doigt menaçant, se ravisa, et fixa Ellioth. « Tu me payeras ça, Summers. » Sur ce, il tourna les talons et s’en alla dans le château. Ellioth haussa les épaules. « C’est ce qu’ils disent tous … »

Wendy se tourna vers le première année avec un sourire chaleureux aux lèvres. « Merci bien, fit-il, c’était sympa de ta part, mais j’aurais pu le transformer en crapau en moins de deux. » Elle éclata de rire. «  Peut être bien, mais lui et moi, c’est une vieille bataille. » répliqua-t-elle avec un sourire malicieux. « Et qui gagne ? » A nouveau, elle pouffa. « Disons que c’est assez serré. Je suis Ellioth Summers. » Il hocha la tête. « Ton nom ne m’est pas inconnu, affirma-t-il. Je m’appelle Blake Burman. Je viens de Salem. Je dois te laisser, j’ai cours, mais au plaisir de te revoir, Ellioth. » Il sourit, et partit en direction des serres. Elle le regarda s’éloigner, songeant que cette année risquait d’être pleines de rebondissements …

Le réveil sonna. Un grommèlement étouffé parvint de sous les couvertures, suivit par un coussin qui écrasa le réveil contre le mur dans sa chute. Le réveil cessa sa sonnerie, et alors que la jeune Ellioth Wendy Summers ne puisse se rendormir, ses trois grands-frères déboulèrent dans sa chambre, et tirèrent les couvertures. A regret, la petite fille qu’elle était alors dû se résoudre à se lever.
« Allez, bouge-toi, Wendy, on a pas que ça à foutre !
- Gnii tais-toi James, tu me vrilles les tympans !
- Mais il a raison ! Tu devrais être debout depuis une heure au moins ! Tu sais ou on va, aujourd’hui, hein !
- Ouais, ouais … »
Sans grande conviction, elle quitta son lit, et se rendit dans la salle de bain. Pour sûr qu’elle n’avait pas oublié.

Ellioth était la dernière née des Summers. Devant elle, il y avait les jumeaux, Jimmy et James, et leur grand-frère, Peter. Autant dire qu’une vie avec trois garçons déjantés, ce n’était pas toujours facile, surtout pour une fille. En réalité, elle n’était que leur demi-sœur, mais ça avait peu d’importance à ses yeux. Elle n’avait jamais connue sa mère, morte peu de temps des suites de son accouchement douloureux. Son père était un sorcier, sa mère elle, n’avait été qu’une moldue qu’il avait profondément aimée. Toutefois, il s’était remarié, et avec sa nouvelle femme, était arrivé trois garçons barjos au premier abord. Ellioth avait découvert qu’en fait cette femme était aussi une sorcière, et que ce n’était pas la célébrité de son père qui l’intéressait. Oui, car Jesse Summers est connu dans le monde de la sorcellerie comme étant un inventeur de génie, et surtout, surtout, un musicien et compositeur de haut talent. Il avait d’ailleurs écrit plus d’un titre pour les Bizzard Sisters. Et ces trois jeunes hommes, étaient tous des sorciers. Ils lui parlaient sans arrêt de Poudlard, l’école de sorcellerie ou ils allaient chaque année, laissant la petite Wendy seule, bien qu’ils revenaient à chaque vacances dans leur manoir de York.

Et aujourd’hui, elle était sensée aller acheter ses fournitures pour l’école Poudlard. Elle n’avait jamais pensé qu’elle serait un jour une sorcière, ayant toujours cru qu’elle serait comme sa mère, une moldue. Pourtant, quand, sous le coup de sa terrifiante colère, le lustre du manoir avait explosé dans une gerbe d’étincelles, il devint clair qu’elle avait hérité des pouvoirs de son père. Et chaque fois qu’elle était frustrée ou en colère, la magie se manifestait, toujours de manière explosive et démesurée. Son père lui assurait que c’était normal, toutefois, elle l’avait entendu parler avec sa femme. Il n’avait jamais vu un tel pouvoir. Peu de temps après, la fameuse lettre était arrivée, et ça avait été l’explosion de joie pour ses frères. Ils avaient toujours craint qu’elle ne soit jamais une sorcière. Ils allaient pouvoir commencer son « éducation ».

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Les trois garçons s’enfuirent en courant, hilares. Il entrèrent dans une salle de classe, et en fermèrent aussitôt la porte derrière eux. Ils reprirent leur souffle, mais tous n’arrivaient pas à enlever ce sourire de leur visage.
« Tu crois qu’elle nous a vu ?
- Elle est notre sœur, je te rappelle, et laissez-moi vous dire un truc, c’est qu’on est dans la merde si elle nous as vus.
- Elle n’oserait quand même pas s’en prendre à nous trois ?
- Elle est capable de tout, James ! »
Ils avaient raison de s’inquiéter. Peu de temps avant, ils avaient surpris Ellioth, alors âgée de quatorze ans, dans les bras d’un sixième année, dans une salle de cours désaffectée. L’un d’eux avait fait du bruit, et ils avaient aussitôt claqué la porte et s’étaient enfuis. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’Ellioth savait qu’ils étaient là, et qu’elle allait leur faire payer. C’était presque devenu un jeu, un gigantesque jeu, qui impliquait toute l’école. Le but consistait à faire le plus de dégâts possibles, sans en subir les conséquences. Bien entendu, ils avaient leurs fournisseurs officiels. Et ils ne disaient à personne - en dehors des Summers - qui étaient ces derniers.
La vengeance d’Ellioth ne se fit guère attendre, et les trois garçons regrettèrent bien vite de s’en être pris à leur sœur, ne serait-ce que pour un jeu. Ils savaient tous que c’était une sorcière redoutable, et ce, même à quatorze ans ; elle avait ensorcelé leurs balais, qui devenaient fous dès qu’ils décollaient, mais pas seulement ; le moindre de leur vêtement avait rétréci, et ils furent la risée de toute l’école.

« Alors ? Vous vouliez me parler ?
- Oui. Tu sais que l’année prochaine, nous ne serons plus là. Peter est déjà parti, et bientôt, ce sera nous ..
- Il nous faut quelqu’un pour nous remplacer. Faire rire les gens. Tu crois que tu saurais t’en charger ? Après tout, tu es notre sœur, et nous t’avons enseigné tout ce qu’on savait. »
Dubitative, Ellioth fixa un moment les jumeaux. Puis, un sourire s’afficha sur ses lèvres.
« Les gars, vous pouvez compter sur moi. Poudlard sera mon terrain de jeu. »
Ils sourirent, et ébouriffèrent les cheveux de Wendy, qui protesta bruyamment. Elle tenta de les frapper, mais ils lui échappèrent et s’enfuirent dans le couloir. La jeune femme soupira, et tenta de remettre ses cheveux en place. C’était peine perdue, elle le savait bien. Parfois, ce qu’elle pouvait haïr les jumeaux. Mais elle était fière de la mission qu’ils lui avaient donné, et ils savaient qu’il n’y avait pas de meilleure personne pour ce qu’ils lui demandaient. La fête allait commencer, see you soon….

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