oh, oh, it's magic, you know.

J'entre dans la grande salle et je balaie lentement la salle du regard. Je cherche mon meilleur pote, la seule personne capable de réellement me supporter. Mes yeux s'arrête sur le septième année brun et je m'avance. Je le vois entrain de mater le derrière de cette fille et je dois dire qu'il fait pas dans le subtil. Ça n'a jamais été son cas. « Esry, arrête de mater le cul de cette fille. » Son regard se pose sur moi et il me frappe avec son poing légèrement fort. Je serais intimidé si j'étais pas plus grand que lui. On se ressemble, mais on diffère aussi dans un certain sens. Il se lève, parce qu'il sait pourquoi je suis là. C'est l'heure de notre retenue. Cette fois-ci pour ivresse sur le terrain de l'établissement. C'est pas de ma faute si je sais pas retenir mes boyaux et puis ... on a déjà fait pire. Peeves en est le témoins et l'admirateur, parfois. Il nous compare à ces Weasley. Ça fait un moment, mais quand même. « arrête de penser à la prof de potion, dans ce cas. » Je peux pas faire plus que ce que j'essaie, quand même. C'est pas de ma faute si elle est canon. J'en ai fait la remarque et étrangement, une fille m'a frapper. C'est à ce moment que j'ai réalisé que c'était sa mère. Je choisis de ne pas répondre et de partir vers la sortie. « ramènes-toi, on doit aller en retenue. » Esras se ramène et on rejoint rapidement le département de défense contre les forces du mal. Je ne sais pas ce qu'on va faire, mais je sais que ça ne sera pas réellement plaisant ... quoique on rends toujours un peu le tout motivant. Je vois rapidement un petit première année probablement perdu et j'ai envi de m'amuser un peu. « hey, petit ! » Il se retourne vers moi, malheureusement trop tard pour avoir le réflexe de se dégager du faisceaux de lumière qui le fait tomber par terre, alors que je me marre. J'ai toujours été le plus méchant. Ça me vient des Rosier, c'est naturel. « Vous allez le lâcher, merde ? » Une Gryffondor arrive en courant et rejoint le petit louveteaux. Bien, sa maman est arrivée. Je roule des yeux, alors que mon meilleur ami me donne une tape dans le dos pour m'encourager à avancer. « On se casse, Levi. »

oh, oh, it's magic, you know.

« merde, Rosier ! ramène-nous du bois, tu veux ? Collins est juste trop défoncé pour s'en rappeler. » J'retourne mollement ma tête vers Esras. Évidemment, il était trop bourré pour y aller lui-même, mais donner des ordres, ça il sait faire. J'ai envi de lui écraser le visage dans la braise pour voir si il réagirait, le connard. Je n'argumente pas, il est mon meilleur pote. Après tout, j'ai que vingt ans. J'sais rien de la vie et ces potes, ceux qui prétendent être mes amis, ils en savent plus. La seule et unique raison pour laquelle j'traine avec eux, c'est parceque ma copine y est. J'les connais tous plus ou moins puisque je joue au quidditch sauf peut-être Esras, il est le seul con que je suis capable de supporter. C'est l'équipe, quoi. De toute façon, j'suis quand même pas pour décliner de la bonne came, du whisky Pûr feu et ma girl. « J'm'en occupe. » Alors que j'passe devant lui, j'lui fait un doigt d'honneur. J'rigole, c'est clair. J'ai ingurgité beaucoup trop de whisky et j'ai fumer un peu trop de tout ce qui trainait. J'suis encore apte à aller chercher du bois. C'est pas comme si c'était vraiment compliqué ni rien. J'avance tranquillement dans les bois. J'suis encore à proximité du chalet et j'entends au loin Collins qui chante comme une casserole. Il est nul, merde. J'émets un léger rire. Il n'y a que lui pour avoir l'air aussi con. Il est le premier bourré, le premier défoncé. Je tiens ma baguette devant moi, afin d'éclairer mon chemin. J'entends du bruit. J'sais que c'est toujours comme ça que ça ce passe dans les nombreux livres d'histoire. Il y a toujours le beau gosse con qui part seul et se fait tuer à la première occasion. C'est dans ces cas que j'sais juste pas quoi faire. « Esry, si c'est toi, j'te jure que t'es un homme mort. » Je lance des menaces en l'air. Je ne sais pas qui est la personne qui s'amuse si hardiment à me foutre la frousse de ma vie. « et si c'est pas ton meilleur pote et que c'est la plus belle femme de la terre, tu dis quoi ? » C'est Felicia. La bombe blonde avec qui je sors depuis environ un ans. Je me détends. Je la serre dans mes bras et pose un baiser sur ses lèvres. « Allez, froussard. On va le chercher ce bois, oui ou non ? » Elle prend ma main et m'entraine derrière ses pas. J'ai pas eu le temps de voir. J'ai pas eu le temps de comprendre. Ce putain de monstre surgit de nulle-part. Je me pousse devant Feli, je veux pas qu'elle meure. Je la protège. C'est et ça sera toujours moi avant elle. C'est juste pas ça qui arrive, je sais ce que c'est. Un putain de Loup-Garou de mes deux, mais la bête ne me touche pas vraiment. Elle ne s'est attaquée à moi et apparemment, ne m'a que dégager de sa voie, sans le savoir réellement. Il l'a eu elle, pas moi. Je cours jusqu'à en perdre le souffle, chercher des secours, mais c'est trop tard.

Elle n'est plus là. Elle n'est plus là pour me guider, pour que je me sente en paix. Et c'est de ma faute. Ce n'est pas comme si je l'avais voulu. La mort vient prendre qui elle veut après tout. Mais je la voulais, elle. J'ai toujours été un homme, mais en ce moment, j'ai plus l'impression d'être une ruine. Une ruine que personne ne saurait reconstruire. Je bois. De la Tequila ou peut-être bien de la Vodka. Tous des trucs que les moldus affectionnent. j'm'en fiche. J'y vais au hasard. Je m'en sers une rassade. Je m'étouffe un peu, mais je reprend bientôt mes esprits. Je sens des bras qui m'entourent. Je sursaute parce que personne ne me fait cela. Je me détache subitement, mais j'attends un peu avant de me retourner. Si c'est un tueur en série, j'ai pas envi de voir la façon dont j'vais le crever, parce que je suis clairement plus fort que lui. « Et c'est comme ça que tu accueilles ta petite sœur ? » Je me fige. Ma sœur ne peut pas être là. Elle est toujours chez les parents et jamais dans mon appartement à Londres. Toutefois, cette voix moqueuse ne peut pas me tromper. Je me retourne d'un bloc et je confirme. C'est bel et bien ma petite soeur, la meilleure celle pour qui je ferais tout et tuerais n'importe qui. Je la serre trois fois trop fort dans mes bras, trop soulagé de la voir. « Tu sors encore avec cette fille, Felicia ? » Comment elle sait ça ? Elle a genre neuf ans, mais comme moi, elle est trop intelligente pour être ignorante. Je ne peux pas lui dire ce qui m'énerve, ce qui me chicotte. Elle est trop jeune. Elle ne peut pas savoir qu'un monstre a causé la mort de la femme de ma vie, un putain de Lycan. « Je ... Non. » Elle doit pas savoir. Elle pense encore au licornes et au petits lapins. La vérité lui ferait tout simplement peur. Elle est morte à cause de moi, Feli. J'ai pas pu la protéger, mais j'ai pas réussi. Il ne faut pas alarmer les gens et la version officielle ? Un accident, alors qu'elle a été déchiquetée par une bête. « Oh, Pokemon... » l'instigatrice de mon surnom. La seule personne dans la famille à porter un réel intérêt aux moldus et leur culture. Je la serre de nouveaux dans mes bras. Bordel que ça me fait du bien qu'elle soit là, sachant très bien que sa mère, ma belle-mère adorée, doit être entrain d'écouter notre conversation. « J'suis trop content que tu sois là, mini Rosier. »

oh, oh, it's magic, you know.

La vie est belle, je veux dire ... aussi belle qu'elle ne peut l'être. Ma soeur est un peu comme mon point de repère et je me focalise sur d'autres trucs. Assez pour ne plus penser à Felicia. Elle était celle que je pensais être la bonne, mais ce n'est pas le cas, elle est morte. Huit années. C'est encore douloureux, mais j'en ai fais mon deuil, j'imagine.« tu sais, tu peux être intelligent comme type. » Je suis étendu sur mon lit et ma soeur entre sans cogner. Elle saute sur mon lit et je grogne. La gamine de douze ans fait quoi, là ? J'aime tellement cette fille. Elle est pas exactement ma soeur. Elle est plus la fille du second mariage de mon père à une bimbo connasse de trente ans à l'époque. Elle a ... onze ans de moins que moi, mais tout ce que ça change, c'est que je la protège plus que n'importe qui sur cette putain de planète. Elle est mon joyaux et je ne veux pas que quelqu'un la touche ou lui fasse mal. Elle doit me demander la permission pour sortir avec des mecs, pas à notre père. Elle est une des seules choses qui est réellement importante pour moi. « Merci, gamine. » que je réponds, assez troublé par son commentaire. D'où ça sortait ce truc, merde. Elle pose ses pieds sur mes jambes et continue à dire des trucs qui ont pas vraiment de sens. « non, mais je veux dire ... t'es pas malade mental ni rien. » Je me redresse sur mes coudes, parce que là on dirait que c'est elle qui est tombée sur la tête. Petite soeur a toujours eu des idées originales, mais jamais à ce point. « pourquoi tu dis ça ? » Elle se relève un peu elle aussi et pose son regard dans le mien. J'aime pas quand elle fait genre qu'elle est sérieuse. Sa mère la laisse rarement venir dans mon appartement, alors je préfère profiter lorsqu'elle est là. « tu réagis comment si je te dis que j'ai un petit ami et que c'est sérieux ? » Je m'étouffe presque. Elle me dit quoi, la gamine ? Elle peut pas avoir un petit ami que j'ai pas analyser avant. C'est impossible. Elle me ferait pas ça. Elle sait très bien que je vais le réduire en cendre. En gros, avec moi, mini Rosier n'a pas de vie privée. L'honnêteté à toujours été importante entre elle et moi, elle le sait, pourtant. « J'en dis que s'il te touche, je le tue. » Je serre mes poings et je retrouve le chemin de ma baguette. Je murmure un simple Lumos, parce que oui, il commence à faire noir et j'aime pas ça. Je veux voir ses réactions. Savoir ce qui lui a prit. « ta gueule. » C'est à mon tour de rigoler un peu. Je m'appuie contre mes oreillers et je ferme les yeux. elle se rapproche de moi et pose sa tête sur mon torse. Je resserre les bras contre ma petite soeur et on reste comme ça pendant un moment. Jusqu'à ce qu'elle recommence à parler, évidemment. « Alors tu vas faire quoi de ta vie, maintenant que t'es revenue des States ? » Quelques mois au États-Unis et le retour à Londres étaient tout ce que j'avais besoin pour me rendre compte que je devais retourner au sources. Poudlard. Je savais d'ailleurs EXACTEMENT avec qui. Esras, qui d'autre. Un duo de choc, qui je crois ne se terminera pas de si tôt. « Je vais sûrement enseigner à Poudlard. » Elle s'étouffe et me frappe doucement le torse, connasse. Je la frappe en retour, mais elle ne riposte pas, c'est bien. Gentille fille. Elle sait que je peux toujours faire pire qu'elle. « Right, comme si t'étais capable de retourner dans cette école. » Je rigole et plante un baiser sur son front. Je la sens grimacer et je murmure doucement à son oreille. « ça sonne comme une invitation. »

Je rêve ou c'est Jensen? Et puis Leviathan comme prénom, la classe quoi!
En tout cas bienvenue le professeur, Syrius va te faire vivre un enfer ou pas si tu es gentil (a)

J'suis abonné aux heures de colles, c'est pas un problème un peu maso dans ma tête, moi.
Gniark

Leviathan Rosier a écrit:

Syrius, alors toi et moi on va s'entendre J'aimais beaucoup les retenues quand j'allais à Poudlard et maintenant, j'aime en donner


Mon cher, ne cherche plus, JE SUIS L'HOMME DE LA SITUATION! Enfin ça pourra aboutir à un lien tout ça, si tu as envie de faire de Syrius ton élève "oh tiens aujourd'hui j'ai envie de te foutre une heure de colle!", niaha!

"spoiler saison 7":