Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur de Potions depuis maintenant près de trois ans. Il est né à Cambridge, en ce beau jour qu'est le 18 août 2031 en tant que né moldu ; à présent il vit à Londres. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était proche de l'excellence. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois de chêne, mesurant vingt-neuf centimètres et contenant un ventricule de coeur de dragon. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un griffon. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : retrouver celle qu'il a aimé il y a des années, vivante et épanouie. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Voir sa fille adoptive le haïr, et lui reprocher la décès de sa mère, dans son cas.
→ i am not a robot. ton pseudo : biiiiip. ton âge : dix-huit ans ½ ton avatar : Bradley Hottie James, mais j'hésite : il y a trop d'avatars libres, c'est pô juste. Attendez vous peut être à voir le pervers James transformé Jensen Ackles, ou en folle tyrannique prof Leighton Meester, voire en maladroite et simplette Karen Gillan. z'êtes prévenus. Vous n'avez pas de préférence d'ailleurs ? Ça m'aiderait pas mal au lieu de lorgner déjà sur l'idée d'un DC. ton avis sur sonorus : Je suis fan du design ! Je ne sais pas comment vous avez fait pour la bannière, mais on a une impression de profondeur, et tout ça qui fonctionne merveilleusement bien avec le fond du fo', c'est génial. A quand un autre design, j'ai envie de dire. si je te dis what else ? tu me réponds : Geoooooorges, i love you so FUCKING much.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 3:37
Here's the day you hoped would never come, It’s in the ABC of growing up.
« Je vais mourir. » « Je sais... » Murmura-t-il, presque inaudible. « J'ai peur, Tristan. » « Moi aussi... »
Le jeune homme serra douloureusement la main fragile de la moldue, en guise de réponse. Ne sachant que dire, le silence s'installa à nouveau autour d'eux, complétant astucieusement l'atmosphère lugubre. Il jeta un bref regard circulaire, pour observer vaguement la chambre dans laquelle sa meilleure amie et lui se trouvaient. Les murs étaient tapissés d'un blanc uni aussi pur que la neige, trois chaises en formica au gris aluminium éclatant étaient posées - avec une symétrie effarante - sur le parquet beige aux carreaux si ordonnés, qui lui donnèrent un haut le cœur. Quant à l'immense fenêtre dépourvue de rideaux, celle-ci n'aidait aucunement à faire disparaitre la tension palpable, et la présence d'une fin imminente. Le décor était froid, austère, horrible.
Le visage accablé, il reposa ses yeux azurs sur elle, allongée sur le lit aux draps blancs. Le teint cireux, les cernes prononcées lui donnaient un air tout aussi effrayant que la pièce, et ternissaient son regard habituellement transcendant et si pétillant. Elle n'avait plus rien de la petite fille avec laquelle il avait grandi à Cambridge. Pourtant malgré les apparences, cette moldue si chère à son cœur était encore là, présente à travers le fin sourire qu'elle tentait d'afficher. Il ressentait sa peur, mais surtout cette sorte d'acceptation. Comme si elle parvenait à entendre l'appel de la fin, comme si elle sentait autour d'elle que la Mort la guettait, l'attendait d'un air implacable. Elle semblait certaine qu'elle n'allait pas résister à son appel, qu'elle sombrerait dans les ténèbres. Et par Merlin, ce qu'il détestait ça !
Il aurait désiré la revoir débordante de joie de vivre, voir son sourire divin qui le désarmait à chaque fois, toucher à nouveau ses magnifiques et parfaites boucles brunes, mais surtout qu’il y ait des putains de couleurs dans cette putain chambre d'hosto. Du jaune pétant, du rose flashy, du bleu-ciel. Qu’importe, tant que ces couleurs lumineuses leur procure, simplement, des sensations qui leur auraient permis de se perdre délicieusement dans un univers chaleureux et insouciant. Il ne voulait pas de cette odeur d’éther qui empestait tout le bâtiment, non. Il souhaitait une odeur de vanille qui aurait planée dans cette chambre, et lui aurait fait soupirer d’aise. Une immense baie vitrée aurait reflété une magnifique nuit étoilée, donnant accès à un balcon époustouflant décoré par diverses fleurs parfumées, qui auraient été plantées au printemps dernier. De ce balcon, ils auraient pu apercevoir un parc aux plantes luxuriantes, et un lac où le reflet de la lune se serait baigné avec élégance sur la surface. Quelque chose de formidable, un lieu où la plénitude aurait régnée en maîtresse absolue. Oui, cela aurait été une magnifique chambre d’hôpital, une chambre idéale. Malheureusement, ce désir ne restait qu’une vulgaire illusion, sortie tout droit de l’imagination fantasque du jeune homme. La chambre semblait toujours aussi froide, toujours aussi mortuaire. En cet instant précis, Tristan se sentait capable de violer toutes les règles de la communauté magique, exclusivement pour améliorer l’état d’esprit de sa meilleure amie. Pour lui donner un endroit qui lui ressemblerait.
« J'ai peur, mais je ne regrette rien. » Leur regard se croisèrent, et elle reprit, toujours aussi calme. « Je veux dire, j'ai une merveilleuse petite fille. Un meilleur ami sincère, qui est toujours là pour moi. »
Une grimace apparut furtivement sur le visage de Tristan. Elle se trompait, il n'avait pas toujours été là pour elle. Ils ne s’étaient vus que sporadiquement, depuis qu’il avait été admis secrètement à Poudlard.
« A propos de ça...écoute, je...» ...Je suis un sorcier avec la baguette magique, le balai, et tout ce qui s'en suit. Je n'ai jamais été scolarisé dans un pensionnat pour surdoués depuis mes onze ans, mais à Poudlard l'école de sorcellerie britannique. Oh, et je ne me suis jamais lancé dans une carrière de chimiste moldu, mais de maître en Potions. Je manipule tous les jours des yeux de grenouilles, et tout autre truc dégueulasse que tu as toujours tenu en horreur. Et si tu ne me voyais plus réellement malgré l'obtention de mon diplôme à 17 ans, c'est parce que je me terrais constamment dans mon sous-sol à chercher inlassablement, une quelconque amélioration sur les effets d'une potion appelée le Veritaserum. Je me suis mis à jouer les casaniers, d'où mon teint encore plus blafard depuis quelques mois. Alors si j'ai toujours fait en sorte de trouver du temps libre pour toi, j'aurais tout de même pu faire mieux. «...Je...hum, tu vas me manquer. » finit-il par dire, lamentablement.
Il n'oublierait jamais cette fillette aux yeux brillants qu'il avait rencontré en maternelle. Ni des après-midis qu'ils passaient près de la crique, ou à flâner sur le campus de l'université moldue de Cambridge, ni leurs rêves inassouvies qui consistaient à y entrer un jour. Oh oui, elle allait manquer à Tristan. Mais cela, la jeune femme le savait déjà. Il déglutit péniblement, sous le regard inquisiteur de son amie.
«…Et je...» …Et je t'aime. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Et ça fait mal, encore plus que d’avoir vécu pendant toutes ces années, en sachant que ce que je ressentais n’était pas réciproque. Si tu meurs, tu emporteras une partie de moi avec toi.
« Arrête de te torturer, Harry.» Souffla-t-elle de son timbre si doux, coupant net à la réflexion du jeune homme. Tristan grimaça à nouveau. Elle l’avait appelé Harry. Il avait répudié son véritable prénom lorsqu’il avait appris qu’un Harry Potter s’avérait être l’égérie de toute la communauté magique. En entrant à Poudlard, le jeune homme avait eu pour ambition de prouver ardemment ce dont il était capable, qu’il puisse être digne de ce nouveau monde malgré ses origines. Certes, sa meilleure amie n’avait jamais compris ce tel rejet si brusque - pauvre moldue qu’elle était - mais elle avait tout de même fini par l’accepter au fil du temps.
« J'aimerais que tu me rendes un service...» Un rire léger s’échappa de ses lèvres. «...je devrais reformuler en disant plutôt que j’aimerais que tu accomplisses l’une de mes dernières volontés. »
Sa tentative de plaisanterie fut infructueuse, Tristan ne réagissant guère. Elle souffla, exaspérée par son comportement. Elle n’avait certainement pas besoin de ça, mais c’était plus fort que lui. La jeune femme n’avait jamais pu supporter le voir ainsi, aussi abattu. Ici, dans la chambre 324 du Cambridge NHS Hospital, son fidèle ami ne devait montrer aucune de ses faiblesses. Il était fort son petit gars. Sa meilleure amie allait mourir, mais lui allait se retenir, elle en était convaincue. Elle l'espérait, du moins. Sa lèvre inférieure trembla légèrement, et elle inspira profondément.
« J’aimerais qu’Alice prenne ton nom. » « Quoi ? » s’étonna-t-il, son visage n’exprimant que la plus pure des confusions. « Je veux que tu t’occupes d’elle. Donne-lui la famille qu’elle n’a jamais pu avoir. » Clarifia son amie, la voix ferme mais les yeux implorants.
Tristan ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. S’occuper de sa fille, s’occuper d’Alice ? Avait-il réellement entendu ? Elle ne pouvait certainement pas penser qu’il ferait un parfait tuteur, n’est-ce pas ? Certes, il n'était plus que la seule personne en qui la jeune femme avait encore confiance, sa famille - de fervents catholiques - l'ayant rejetée lors de sa grossesse impromptue à l'âge de 16 ans, et sans pouvoir leur donner le nom d'un père potentiel. Mais tout de même....Le choisir, lui ? Un type qui avait toujours été si indépendant et...enfantin ? La petite Alice, âgée de six ans, l’avait d’ailleurs incroyablement intimidé à chacune de leur rencontre. Son regard si clair semblait transpercer l’âme de Tristan, elle avait l’attitude d’une adulte, d’une fillette beaucoup plus mature et clairvoyante que toutes les autres de son âge. Tristan s’était toujours senti mal à l’aise avec elle, ayant le don de voir à travers lui.
« Je...» Hésita le sorcier. Il s'arrêta un instant, observant l'espoir qui se lisait sur le visage de porcelaine de la moldue. Il sut alors qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la contenter. «...te le promets. » Par une simple phrase, tu viens de sceller ton propre futur, Tristan.
Elle poussa un soupir de soulagement, et lui fit un sourire exprimant toute la reconnaissance qu'elle ressentait à son égard. A cette vue, la gorge de Tristan se serra. Le désespoir l'encercla, ses yeux devinrent peu à peu humides. Le sentiment d'injustice le saisit si douloureusement que son cœur rata quelques battements. Par cette attitude, il ne fit cependant que confronter davantage son amie à ce qui allait lui arriver. Le visage de la belle s'assombrit. Elle inspira à nouveau, tandis que ses doigts serrèrent étroitement les draps blancs. Et elle explosa.
« Écoute-moi bien...je veux que mon nom synonyme de joie, tu m’entends ?! Je veux que tu ris en pensant à nos souvenirs, en pensant à toutes mes conneries, à tout ce que j’ai pu t’apporter aussi infime cette chose soit-elle ! Alors si tu n’es pas capable de retenir un quelconque sanglot et garder cet air morne sur son visage, de te comporter comme d’habitude, j’veux que tu dégages immédiatement de ma chambre ! »
Ses cris résonnèrent dans la pièce. Elle haletait, son corps fragile tentait de reprendre une respiration normale après sa courte tirade. Malgré la vive douleur que tentait de calmer la haute dose de morphine qu'on lui transfusait depuis quelques jours, elle fixait Tristan sans ciller, et d’un œil acéré. Ce dernier baissa rapidement la tête ne pouvant soutenir son regard déterminé. Les paroles de la jeune femme l’avaient poignardé en plein cœur, il essayait vainement de reprendre son sang froid. Le silence se fit pesant. Tristan gesticula maladroitement sur sa chaise, frottant ses paupières closes.
« Comment peux-tu me demander une chose pareille...» La voix est faible, un murmure presque inaudible malgré la quiétude qui avait envahi la chambre. « Si jamais je te perd-»
« Rectification mon cher, quand tu me perdras. Un hypothétique si n’est plus à inclure dans l’équation de ma vie. J’ai beau être dans un excellent hôpital, je doute fortement qu’ils réussissent à me trouver miraculeusement un remède au cancer généralisé dans les jours qui vont suivre. » Elle n’en démordait pas, son ton était implacable et sans équivoque. Dans un sens, peut-être avait-elle saisi davantage l'ampleur de la réalité que ne l’avait fait Tristan, qui avait été pourtant présent à chaque stade de détérioration de son état. Il n’y avait pas de coup de chance soudain et inespéré qui l’aurait sauvée d’une mort certaine. Ils n’étaient pas dans un de ces films ou romans dont elle raffolait tant, où le destin était de connivence avec l’auteur.
Une vingtaine de secondes se passa dans le silence, avec les yeux de Tristan toujours rivés au sol. Pensant que son meilleur ami ne le remarquerait pas, elle ferma alors les yeux, éreintée par le seul fait d’avoir tenu une conversation de plus de cinq minutes.
« Tu as besoin de te reposer...je vais y aller, les visites sont terminées d’ici cinq minutes. » Dit doucement Tristan, en déposant un furtif baiser sur son front. Les paupières lourdes, elle lutta cependant pour rouvrir ses yeux perçants. Elle voulut un instant le contester, lui demander si la raison pour laquelle il partait était véritablement sa fatigue, ou au contraire était-ce simplement pour éviter la suite du sujet qu'ils étaient en train d'aborder. La fatigue eut raison d'elle, les mots moururent à la commissure de ses lèvres.
« Je reviendrai demain, je te le promets. » Ne tiens pas des promesses que tu ne peux tenir, Tristan.
Un dernier regard pour elle, et la porte se referma lentement derrière lui. Elle entendit les pas du jeune homme s'éloigner dans l'interminable couloir. Elle était seule.
« Adieu, mon Harry. » Chuchota-t-elle.
A bout de force, la première larme coula. Rapidement, d’autres apparurent et sillonnèrent son visage. Elle porta ses deux mains couleur ivoire sur ses lèvres, étouffant un cri. Adieu, ma petite Alice.
A Quatre heures quarante cinq du matin, le téléphone fixe de l'appartement de Tristan sonna. Et on lui annonçait qu'elle était morte. Il ne reverrait plus jamais son premier amour. Et il ne s'en remettrait jamais.
Dernière édition par H. Tristan Ainsworth le Dim 10 Oct - 23:56, édité 22 fois
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 3:38
Goodnight & go.
Les volutes se dessinaient dans l’air, créant des arabesques étranges, et, nuançant avec le blanc immaculé des rares nuages. Lentement, il porta à nouveau la cigarette à ses lèvres, aspirant avec un dédain affolant. Son expression reflétait une indifférence désarmante face au monde qui l’entourait, comme s’il se fichait éperdument du lieu où il se trouvait. Un endroit chargé d’histoires, de tensions, d’espoirs, de rires et d’accomplissement. Il passa une main dans ses cheveux blonds, un éclair de nervosité se lisant un bref instant sur son visage composé. C’était sa manière de gérer le stress : rester impassible alors qu’intérieurement, ses pensées s’entrechoquaient à une allure ahurissante.
« Je ne t’ai jamais vu fumé auparavant. »
Le jeune homme haussa vaguement les épaules, un fin sourire s’étirant sur ses lèvres rosées. Il n’eut guère le besoin de se tourner pour savoir qui elle était. Sa rivale d’antan, et à présent enseignante à Poudlard. Elle avait longtemps été une passionnée des Potions, et avait jalousé le parcours brillant qu’avait connu Tristan dans ce domaine, dès leur sortie de Poudlard. Ses recherches rigoureuses sur les philtres en tout genre, mais surtout sa trouvaille étonnante sur le perfectionnement du Véritaserum, avaient propulsé le jeune homme d’une vingtaine d’années parmi les maîtres de Potions contemporains les plus connus. On murmurait même qu’il était sur le point de découvrir un élément révolutionnaire sur un philtre pouvant simuler avec exactitude les effets d'un retourneur de temps, dévoilant ainsi un nouvel accès aux mystérieux voyages à travers les époques. Elle avait toujours su qu’il était passionné par toutes ces conneries, alors pourquoi s’être précipité aussi vite dès que le poste de professeur de potions s’était libéré ? Pour quelles raisons était-il revenu à Poudlard ? Pour empoisonner son existence, abandonner par la même occasion son rêve de gamin, cette vie de rêve qu'il vivait et qu'elle enviait tant ?
« C’est la troisième fois de ma vie, pour tout avouer. » « Et la dernière j’espère ?» rétorqua-t-elle, d’un ton mordant.
La brunette n’eut aucune réponse de sa part, si ce n’est un énième haussement d’épaules. Elle le contempla quelques instants, et se perdit momentanément dans les reflets ors que le soleil répercutait sur ses mèches blondes foncées. Elle se devait de l'avouer, cet homme était attirant – venant d’une femme qui n’avait jamais aimé les blondinets, ce compliment valait quelque chose – et elle craignit un bref moment, la façon dont certains adolescentes de Poudlard réagiraient lorsqu’elles verraient leur nouveau professeur de Potions, à tenter qu’il passe l’entretien avec succès d’ici quelques minutes.
« Tu connais le chemin jusqu’au bureau du directeur. »
Il acquiesça lentement, et elle partit sans préambule, sans même qu’il n’eut le temps de la remercier. Il écrasa les mégots de sa cigarette, et quitta le mur en pierre sur lequel il s’était adossé. Il avait besoin de sentir une dernière fois l’air pur lui fouetter le visage, avant de se préparer au rendez-vous.
« C’est parti, Tristan. »
***
« Il y a un point que j’aimerais éclaircir, Monsieur Ainsworth. » « Je vous en prie Monsieur le directeur, dites. J’essaierai de répondre le plus sincèrement possible. » « Pourquoi décider subitement d’enseigner les Potions ? Et ne me déballez pas les tirades pompeuses que j’ai eu l’habitude d’entendre de la plupart. »
Pris de court, Tristan inspira légèrement, la bouffé d’air lui remémorant l’odeur du tabac qu’il avait fumé un peu plutôt, et qui lui laissait à présent un goût acre sur la langue. Il parvint néanmoins à ignorer cet inconvénient si désagréable, et se concentra sur la question si simple en apparence. Il hésita un moment à répondre par l’une de ses habituelles plaisanteries, quelque chose dans le ton d’un « pour répandre la débauche parmi les jeunes damoiselles. Satisfaire leurs hormones insatiables. », Mais il se retint, sachant pertinemment qu’il s’agissait là d’une demande sérieuse, et non pas pour satisfaire un quelconque besoin de curiosité maladive. Et la première question que Tristan se posa à lui-même fut : en était-il seulement capable ? Lui, homme de vingt-neuf ans qui avait encore l’esprit d’un gamin de seize ans. Avait-il la force de garder ses distances avec ses élèves ? De jouer le professeur sérieux et sévère, alors qu’il nourrissait constamment cet impétueux désir de faire rire tout le monde, et de jouer le « bon pote cool » ? Lui, qui riait face aux farces de certains ? Lui qui, au lieu de répandre la morale dans des sermons interminables, encourageait sans cesse à continuer les conneries ? Est-ce que le mantra qu'il aimait répéter à tous - sur le fait que la persévérance et la patience étaient les clefs de tout éclat de génie en Potions - réussirait à faire de lui un professeur compétent ? Pour la première fois depuis neuf ans, la gorge de Tristan Ainsworth se serra douloureusement à l'idée de son hypothétique échec.
Par ailleurs, le jeune maître en Potions s’était évidemment attendu à ce qu’on lui demande pour quelles raisons un chercheur si prometteur, et ayant déjà un nom parmi les plus éminents experts en Potions, désirait inculquer le savoir faire rigoureux de ce domaine à d’innocentes frimousses. Pour quelles raisons se décidait-il à se poser environ dix mois au même endroit, enfermé dans un château austère, alors que l’aventurier qu’il était avait toujours voyagé dès qu’il le pouvait, participant à des conférences un peu partout dans le monde ? Lui, qui avait vécu au Caire, à Paris, Rome, Sidney puis Salem ? L’Ecosse paraissait bien triste en comparaison à l’aura mystérieuse des pyramides et à la chaleur aride de l’Egypte, au soleil rose de l’Australie, ou au romantisme esthétique qu’incarnait Paris. Comment un nomade pouvait-il décider, du jour au lendemain, de tout plaquer pour une vie sédentaire ? Et un salaire peu gratifiant, par la même occasion ? La réponse était la même depuis des années. L’esquisse d’un sourire au coin des lèvres, Tristan n’eut, cette fois, aucun instant d’hésitation.
« Je fais ça pour Alice. »
Tout pour son Alice. La prunelle de ses yeux.
Dernière édition par H. Tristan Ainsworth le Jeu 7 Oct - 23:57, édité 6 fois
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 3:42
Owiii <3 Un prof Welcooome Perso j'préfère Leighton Meester
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 3:46
FUCKING BRAAAAAA(...)AAADLEEEEE(...)EEEY EN PROF DE POTIONS EN PLUS, ÉPOUSE-MOI MON DIEU hmm, oui, les admins sont toujours impartiaux et objectifs, pourquoi... ? merci pour les compliments, dis donc. l'effet de profondeur était mais alors là absolument pas calculé, tu me fais découvrir là un autre de mes nombreux talents. bref, bienvenue, et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 3:46
Bienvenue J'aime pas Jensen Ackles, et je dirais aussi Leigthon Meester. Mais j'aime bien Bradley James aussi.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 4:37
GEORGIE ; On se le partage, Georgie. S'il te plaîîîîîîît ? (même si on sait tous qu'il a une romance cachée avec Angel Coulby....bah ouais, c'est obligé. (a))
NOX ; En plus il n'y a pas beaucoup d'épisodes (13 par saison, il n'y en a que deux entières pour le moment. Comparés aux autres séries dans l'ensemble, ça va.) Et puis, ça devient épique vers la fin de la saison deux. Et ça se regarde très facilement. Et, et, et....voilà.
CLEOPHEELIA ; Une Malfoy. Merci. ^.^
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 4:54
Bienvenue
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 5:00
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 5:01
H. Tristan Ainsworth a écrit:
GEORGIE ; On se le partage, Georgie. S'il te plaîîîîîîît ? (même si on sait tous qu'il a une romance cachée avec Angel Coulby....bah ouais, c'est obligé. (a))
C'est bien parce que c'est toi, hein. (a) Oui, mais Angel, elle se fait Santiago Cabrera, donc c'est pas très grave.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 6:14
Bienvenue :)
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 3 Oct - 6:25
BIENVENUE & bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Lun 4 Oct - 7:44
Bienvenue Tristan !
(et Angel Coulby est une sacré veinarde, n'empêche... Santiago ET Bradley, la coquine^^)
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Ven 8 Oct - 1:53
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Ven 8 Oct - 2:51
Pandora ; je retourne le compliment : Summer Roberts, je suis fan. Georgia ; c'est bien gentil de ta part. (a) Ow Santiago, c'est vrai. Liven ; elle l'est, mais bon Angel est si jolie, on ne peut que facilement lui pardonner. n_n Esperanza ; OMG² Potter.
& Merci à tous.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Ven 8 Oct - 4:36
Oui oui, une potter.
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Ven 8 Oct - 4:36
Prof de potions je vais te martyriser je pense (a)
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Sujet: Re: ♦ every time I close my eyes, i see my name in shining lights. Dim 10 Oct - 11:32
Rhoan ; Bon courage alors vu qu'il prend toujours tout à la rigolade et qu'il a un sang froid du tonnerre. Quoique tu peux vraiment réussir à le martyriser en t'en prenant à sa fille adoptive Alice. Merci.