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| you saw me at the worst (maïa&ben) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: you saw me at the worst (maïa&ben) Lun 26 Déc - 12:42 | |
| Benjamin n’avait jamais aimé l’astronomie. Il ne connaissait rien aux étoiles, ne s’y intéressait pas, ne croyait pas aux astres et toutes les conneries qui s’y rapportaient. Il n’avait jamais fait semblant de s’y intéresser. Il n’avait pas essayé de le cacher, il l’avait même avoué au professeur qui s’en chargeait. C’était sans doute pour cette raison qu’il se retrouvait à ranger la salle d’astronomie après ses heures de cours journalières. Ce rangement était censé être une activité bénéfique pour lui, mais pour l’instant et sans doute pour toujours, il le voyait plus comme une punition qu’autre chose. D’accord ses notes n’avaient rien d’excellentes. Il était loin d’être le plus brillant élève de Poudlard. Il n’avait jamais voulu ce rôle. Mais évidemment, il fallait que la punition de rangement tombe sur lui. C’est avec une pile de livres entre les bras que Benjamin se maudissait encore mentalement d’avoir avoué la vérité sur sa fausse passion des étoiles. S’il avait menti, comme tout élève normal l’aurait normalement fait à sa place, peut-être ne se serait-il pas retrouvé dans les couloirs à faire des allers retours entre la tour et la bibliothèque. Il ne s’était jamais rendu compte à quel point il y avait des choses complètement inutiles dans cette salle. Des livres sur la magie noire, des vieux parchemins datant d’au moins cinq ans, ou encore un balai.. Des choses sans aucun intérêt pour le jeune Weasley qui lui, rêvait seulement de pouvoir regagner son dortoir et passer le reste de la soirée, seul. Le sorcier poussa la porte de la bibliothèque avec le pied, regardant rapidement autour de lui. Il se dirigea directement vers le bureau de la vieille documentaliste et se planta devant en silence. Il ouvrit la bouche pour prendre la parole, mais se reteint, ayant peur de la déranger. Dix secondes, vingt secondes, trente secondes. Cette attente interminable aurait pu durer une éternité. Ça, Benjamin en était intimement convaincu. Et c’est pour cette raison qu’il se racla la gorge une fois sans faire trop de bruit. Silence. Il compta jusqu’à dix dans sa tête et recommença son action une seconde fois, mais avec un peu plus de vivacité. La bonne femme ne prit pas la peine de lever la tête. Elle le regarda par-dessus ses lunettes sans rien dire. Le jeune homme afficha un sourire et attendit encore. Il ne comprit qu’après qu’un long moment de lourd silence que c’était à lui d’entamer le dialogue. « C’est.. Enfin, j’ai.. Ces livres. » Elle le fixa un instant de plus avant de regarder la pile qu’il tenait entre les mains. Elle pointa un meuble à côté d’elle avec son stylo, reposant son regard sur Benjamin. « Posez-les là. » Il s’exécuta un lui faisant un nouveau sourire alors qu’elle venait de reprendre son travail. Il secoua légèrement la tête : et les gens se demandaient encore pourquoi il ne pouvait pas supporter les personnes autour de lui.
Weasley se remit en route pour regagner la salle d’astronomie. Il avait réussi à se débarrasser de cette pile de livres, mais ce n’était qu’un début. Il lui restait encore les trois quarts de cette maudite pièce à ranger. Après que cette bonne action serait terminée, il pourrait faire passer l’astronomie dans la liste des choses rayées. Cette liste énumérait toutes les activités, personnes, objets, journées, dates, dont il ne voulait plus attendre parler. Qu’il détestait en résumer. Elle s’étendait de plus en plus depuis qu’il avait douze ans. Depuis qu’il l’avait commencé, en y inscrivant en premier le prénom de son ancien ami imaginaire. Pour lui, cette inscription représentait une déclaration de guerre. Il ne se souvenait même plus pourquoi il l’avait fait disparaître de sa vie. Benjamin se dépêcha de monter les escaliers et de passer dans les couloirs. Baissant la tête à chaque fois qu’il passait à côté de quelqu’un. Les chances pour qu’il croise quelqu’un qu’il considérait plus qu’une connaissance étaient minimes. Les chances pour qu’il croise quelqu’un qu’il ne voulait pas voir étaient elles, beaucoup trop grandes. C’était de sa faute à lui s’il fallait toujours qu’on vienne l’enquiquiner ? Tout ce qu’il voulait, c’était être tranquille. Qu’on le laisse seul pour qu’il n’ait pas à parler. Il avait depuis sa plus tendre enfance, un sérieux problème avec les relations humaines. Il n’avait jamais su se comporter normalement, avoir une relation normale, ou tout simplement, une discussion normale. Il réussissait toujours par le plus absurde des moyens à faire dégénérer les choses, à quelques exceptions près. Benjamin se mit à sourire en entrant dans la salle d’astronomie. Mission réussite. Il était encore seul et n’avait adressé la parole à personne. Il se dirigea vers le grand meuble en bois posé près de la baie vitrée et commença à essayer de le pousser. Sans grand succès. Il répéta son geste trois fois avant de renoncer. Il soupira et recommença. Du moins jusqu’à ce qu’il attende un bruit derrière lui et qu’il sursaute en poussant un léger cri. Il se retourna précipitamment, stoppant ce qu’il était en train de faire. Il se retrouva nez à nez avec une élève. Il ne savait pas qui elle était, il ne souvenait plus si oui ou non il la connaissait, il ne savait pas ce qu’elle faisait là, il ne savait pas depuis combien de temps elle y était, mais il savait juste qu’il venait encore une fois de passer pour un idiot. Il passa ses mains derrière son dos et la dévisagea légèrement paniqué. « Tu et.. Euh je.. C’est que.. Et toi tu.. » Silence. « Tu m’as fait peur. » Il ne bougea pas d’un pouce, n’espérant qu’une seule chose mentalement, qu’elle s’en aille. |
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⊰ PARCHEMINS : 313 ⊰ INSCRIPTION : 07/11/2010 ⊰ CRÉDITS : Avatar : © psychozee. | Signature : © bazzart ⊰ ÂGE RPG : 17 ans ⊰ PSEUDO : Kiki. ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9771
| Sujet: Re: you saw me at the worst (maïa&ben) Mar 27 Déc - 23:56 | |
| Installée dans un fauteille de la salle commune de sa maison, Maïa envoie promener tout ceux qui ont le malheur de s'approcher d'elle. Une bouteille de Whisky moldu posée sur la table, un verre bien trop rempli dans sa main, elle a le regard vide. Elle scrute les allées et venues des uns et des autres, s’intéressant tout particulièrement à cette petite garce de cinquième qui avait eut le malheur de parler de Cohnaan devant elle. La colère s'était emparée de son être, se propageant à travers ses veines, elle l'avait envahie. La blonde rage. Elle n'est nullement en droit de s'approprier le jeune homme. C'est une torture. Elle ne supporte pas ses piaillements et ses couinements. pauvres connes, comme si elles avaient la moindre chance de le séduire. C'est qu'en plus la petite brune se vante de pouvoir l'avoir quand elle le veut. Un rire jaune et amer s'extirpe de la demoiselle Callahan. Elle vide le contenu de son verre d'une traite. Ses jambes se décroisent. Elle se redresse, posant le verre vide sur la table basse pour emporter la bouteille avec elle. Elle prend un malin plaisir à passer au milieu de l’attroupement féminin, bousculant sans ménagement la greluche en question. Elle se tourne, soutenant son regard, elle hausse vaguement les épaules en guise d'excuse, comme si elle ne l'avait pas fait exprès. Par Merlin. La voilà au dehors de cette salle commune. Elle escalade les marches, à la quête d'un peu de tranquillité. Hm. Elle s'élève, elle prend de la hauteur et se retrouve à la porte de la tour d'astronomie. Elle entre, silencieuse, sans se douter que la pièce est déjà occupé. Elle devine une silhouette. Elle s'avance, sans prendre spécialement le soin de ne pas se faire remarquer. Mais le garçon ne se retourne pas. Il ne l'a probablement pas entendu. Elle s'avance encore, s'immobilisant à quelques centimètres de lui. Elle se racle la gorge pour se faire entendre, pour l'avertir de sa présence. Un sursaut et un cri, elle manque de lâché sa pauvre bouteille. Non, mais c'est quoi son problème? Elle fronce les sourcils lorsque le garçon se tourne vers elle.
Tu et.. Euh je.. C’est que.. Et toi tu. La blonde hausse un sourcil, perplexe quant à la capacité du jeune homme à communiquer de façon à être compris de tous. Elle ne dit rien, elle garde le silence. Elle glisse le goulot contre ses lippes, penche la bouteille afin que le liquide ambrée ne s'écoule dans sa bouche. Elle ferme les yeux, appréciant les délices de cette boisson qui lui brule la gorge. Elle se détruit chaque jour un peu plus, tombant dans une décadence qui lui échappe. Elle se perd dans ses travers, abusant d'alcool et de sexe pour remplir le vide de son cœur. Elle voulait garder le contrôle de sa vie, se sentir vivante, se sentir exister, mais Maïa n'est plus que l'ombre d'elle même, une poupée articulée dont la vie se consume. Elle s'est perdue en chemin. Et ce vide qu'elle croyait pouvoir comblé dans ses abus n'est rien de plus que le néant. Et tout cela au nom de l'Amour. Aaah. L'amour. Elle aurait du passé son tour. Elle aurait du faire comme elle l'a toujours fait, passer son tour. Elle savait pourtant que l'amour était une lame acérer qui peut vous donner énormément, mais qui peut aussi tous vous prendre. L’amour lui a tout pris, même sa fierté. Tu m’as fait peur. Elle boit une nouvelle gorgée et lui file la bouteille, la poussant contre son torse. Elle la lâche, sans attendre qu'il ne s'en saisisse. Elle ne l'oblige pas à boire, non, elle veut juste qu'il tienne la bouteille de whisky. Elle le contourne, sa main se glissant contre son épaule pour le faire pivoter. Maïa est fringuée comme en plein été, à croire qu'elle ne ressent pas la chaleur et le froid. Un short en jeans et une blouse, à longue manche, mais légère. Elle glisse une main dans sa poche pour en sortir des clopes moldues et un briquet. Toutes ces petites manies de moldu, elle les doit à sa sœur, Bonnie. Elle glisse le tube de tabac entre ses lippes et l'allume sans plus attendre. Elle tire un coup, remplissant ses poumons de cette fumée nauséabonde avant de l'expulser. Elle range le briquet et revient vers lui pour reprendre la bouteille. Désolée. Finit-elle par dire, revenant se planter en face de lui. T'es le cousin d'Antown, non? Son regard se pose sur lui sans la moindre gène. Son regard le transcendante. Insolente et sauvage, elle le fixe, simplement, soutenant son regard. Elle le toise, indomptable, elle n'a aucune pudeur. Elle tire à nouveau sur sa clope sans quitter ses yeux. Si t'es un aussi bon coup, on peut s'y mettre tout de suite. L'américaine sourit. Elle a beau être vulgaire et sans gène, elle ne se serait pas permis un tel discours si elle n'avait pas ingurgité autant d'alcool.
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| Sujet: Re: you saw me at the worst (maïa&ben) Jeu 29 Déc - 1:47 | |
| Benjamin était de ces personnes à faire attention à tout ce qui se passait autour de lui. Il prenait toutes les précautions qu’il pouvait pour ne pas risquer de croiser quelqu’un. Et cela avait toujours été ainsi. Plus les années étaient passées, et plus son problème de communication avec le monde extérieur était devenu important dans son existence. Il n’avait aucune conversation, ne savait pas aligner trois mots sans perdre le fil de sa phrase, ne savait jamais quoi répondre ou comment se comporter. Face à des inconnus, il perdait complètement le contrôle de lui-même et devenait cet imbécile qui ne savait pas se comporter en public. Face à cette jeune sorcière, visiblement soûle, Benjamin n’était même pas capable de s’y prendre en une fois pour prononcer une phrase. Il n’était même capable se souvenir si oui ou non il la connaissait. Le jeune Weasley soupira lentement avant de reprendre son souffle. Il la regarda boire dans sa bouteille et la coller contre son torse. Le regard de Benjamin se posa sur la bouteille, puis la fille, puis la bouteille, puis encore une fois la fille. Quand il comprit qu’il devait l’attraper, elle l’avait déjà lâché. Il la rattrapa de justesse et poussa un soupir de soulagement. Si cette bouteille s’écrasait sur le sol, la corvée de nettoyage serait encore une fois pour sa pomme. Après tout, il était là pour ça. Il apporta le goulot jusqu’à ses narines et sentit le contenu. Il l’éloigna rapidement, reconnaissant l’odeur du whisky qui venait chatouiller ses orifices nasal. Il ne put d’ailleurs pas s’empêcher d’éternuer.
Benjamin se laissa guider par la jeune fille et se retourna en même temps qu’elle. Il attrapa la bouteille par son goulot et la lui tendit, la tenant avec l’extrémité de ses doigts. Il dut attendre qu’elle ait fini d’allumer sa cigarette pour s’en débarrasser. Une bonne chose de faite. Weasley regarda ses mains avant de s’essuyer les doigts sur son sweet, grimaçant légèrement. « Désolée. » Y’a de quoi, pensa-t-il sans pour autant ouvrir la bouche. Avant de jouer les difficiles -ce qu’il ne comptait pas faire de toute façon- il fallait avant tout qu’il sache de quoi cette fille était capable. « T'es le cousin d'Antown, non? » Benjamin leva son regard qui était encore posé sur la bouteille pour la regarder. « Euh.. Oui. » Premier point positif de cette rencontre, ils ne se connaissaient pas. Il aurait aimé que les choses restent comme ça. Il n’avait pas envie de la connaître, il n’avait pas envie de lui parler, il n’avait même pas envie de connaître son prénom. Tout ce qu’il voulait lui, c’était finir de ranger cette tour pour retourner dans son dortoir. Loin de cette jeune fille. « Si t'es un aussi bon coup, on peut s'y mettre tout de suite. » Benjamin écarquilla les yeux et se mit à tousser. Il faillit s’étouffer avec sa quinte de toux mais réussit néanmoins à articuler : « Qu.. Quoi ? » Il se recula d’un pas, fuyant le regard de son interlocutrice. « Non.. Non.. Ça va aller. » Il se retrouvait encore plus déstabilisé qu’au départ. Face à des inconnus, il perdait toute sa raison, mais face à une allumeuse, son cas s’aggravait. Il n’avait jamais eu d’expérience avec les filles. Les histoires sentimentales, ou seulement physiques, ne l’avaient jamais intéressé. Il savait que s’il s’y était mis, il aurait récolté plus d’ennuis qu’autre chose. Cette blonde qui lui faisait face risquait d’être déçue, c’était certain. Antown et Benjamin avaient beau être de la même famille, ils avaient beau passer du temps ensemble et se connaitre depuis toujours, ils étaient deux opposés. Le Nord et le Sud, le feu et l'eau, le chaud et le froid, l’aimant à fille et l’inconnu de service. C’était triste à dire, mais c’était la seule et unique vérité, Benjamin n’avait rien d’un meneur. Il contourna la jeune fille et se remit à sa place initiale, c’est-à-dire devant son grand placard plus fort que lui. « J’ai euh.. Je dois.. Ranger, alors.. » Si tu veux partir, c’est le moment. Il se maudissait intérieurement d’avoir si peu de confiance en lui. Si seulement il avait pu avoir le courage et la détermination d’Antown, il ne se retrouverait pas à balbutier comme un idiot pour se faire comprendre. Il l’aurait fait sortir de la salle sans chercher à comprendre le reste, ou il aurait tout simplement cédé à ses avances. Ce qui ne rentrait pas dans les règles du jeune Weasley.
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