Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Ste Mangouste en ce beau jour qu'est le 01 avril 2044 en tant que sang pure ; à présent elle vit à Loutry Ste Chaspoule. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être moyen. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de Cerisier, mesurant vingt quatre centimètres et contenant un cheveux de leprechaun. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un Fennec animal. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : Elle, plus belle, puissante et sublime que jamais, elle est admiré et crainte de tous. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. elle déguisé en clown, dans son cas.
Spoiler:
→ i am not a robot. ton pseudo : Kiki. ton âge : 20 ans. ton avatar : Skye Stracke. ton avis sur sonorus : I'm lovin' it. si je te dis what else ? tu me réponds : No Martini, no Party. GEORGE
Dernière édition par Léonie N. Scamander le Jeu 28 Oct - 6:42, édité 5 fois
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: Ange ou Démon | Robert ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: Maïa K. Callahan
Sujet: Re: Parfois, il arrive que la pomme tombe loin de l'arbre... Lun 25 Oct - 6:41
crédit (NARCISSE).
→ the best day of my life.
Les bras croisés contre la poitrine, mes iris azurés toisaient avec froideur la scène qui se jouait. Penché sur ma pensine, ce foutu gamin qui me servait de voisin violait mes souvenirs, il s'en imprégnait, il s'en nourrissait, il me les volait sous mon nez. Je me faisais violence et je résistait difficilement à l'envie de lui bondir dessus afin de lui arracher les yeux avec d'une petite cuillère, peut-être même que je lui enlèverais l'ensemble de ses cheveux à l'aide de bande de cire chaude. Mais la vengeance, plus que tout autre chose, vient en temps et en heure. Cela ne devait pas se faire maintenant, ce serait trop facile, trop prévisible, et beaucoup trop gentil pour que j'en tire une quelconque satisfaction. Non, il fallait que je prenne sur moi. J'agirais plus tard. Je m'approchais sur la doucement, prenant bien soin de ne pas faire claquer les talons de mes escarpins sur le carrelage. Je me penchais sur la pensine pour m'y plonger à mon tour. Je me matérialisais dans mon souvenir, quelques pas derrière l'intrus. Il ne me vit pas, pas immédiatement du moins. Je scrutais rapidement les environs pour voir, pour savoir lequel de mes souvenirs avaient été dévoilé aux yeux de ce petit curieux.
Je me retrouvais bien des années auparavant, installée sur une chaise. Je ronchonnais, comme toujours, balançant mes pieds dans le vide. La pièce était remplie d'objets plus étrange les uns que les autres. Ma grand mère, lorgnospectre sur le nez, répandait une lotion sur ma chevelure blondine. Elle avait elle même préparé cette potion qui, selon elle, devait me débarrasser des Joncheruines qui infestait ma tête et menaçait d'embrouiller mon cerveau. Il fut un temps où j'avais cru aux sornettes que les membres de ma famille ne cessait de rabâcher. Particulièrement cette stupide quête du Ronflak Cornu. J'avais finis par grandir, aller à Poudlard et ouvrir les yeux sur la réalité. Tout cela n'était que des fables, des histoires pour enfant et j'avais été bien stupide de croire à tout cela. Aaaah ils m'agaçaient. Ce genre de récit complètement délirant les faisaient passés pour des fous et les bonnes fréquentations ne voulaient pas être vu en leur compagnie, et donc, en MA compagnie. Le fait qu'il puisse avoir accès à ce souvenir m'était insupportable, je ne voulais pas qu'il voit cela. j'avais tellement honte de porter le même nom que cette bande de taré, tellement honte d'être associé à eux. Je connaissais la fin de l'histoire et je refusais l'idée qu'il puisse en voir plus à mon sujet. Je refusais qu'il puisse apprendre que moi aussi, j'avais été comme le reste de ma famille. Émerveillé de tout et de rien, prête à tout pour découvrir toutes ses créatures dont personne ne connaissaient l'existence. Je ne voulais pas qu'il sache que si je me tortillais de la sorte, ce n'est pas parce que je détestais tout cela, mais parce que cette potion que Grand mère appliquait était extrêmement irritante.
Je fis un pas vers lui, venant glisser ma main dans la sienne. Il sursauta, reportant toute son attention sur moi, la véritable moi. L'instant d'après, nous étions de retour dans la réalité, loin de se souvenir. Je lui lâchais la main, avec une certaine violence je m'écartais de lui pour remettre se souvenir à sa place. Il ne dit rien, il savait qu'il valait mieux qu'il garde le silence. Alors, tu as trouvé cela intéressant? Je ne le regardais pas, fouillant dans les petites fioles transparentes après un souvenir que je voulais lui montrer, comme pour lui montrer celle que j'étais réellement, comme pour lui prouver que je pouvais lui faire mal, ... A moins que c'était à moi que je voulais le prouver.
Oh j'aurais pu lui montrer l'instant même où tout avait basculer, où j'avais compris que tout cela n'était que le fruit de mon imagination, de notre imagination à nous tous. Mais pour cela, il aurait fallu que j'avoue avoir été comme eux. Non, non, non et non. Jamais il ne verrait l'humiliation que j'avais subie lors de mon premier voyage à bord du Poudlard Express. Jamais il ne verrait l'instant précis où j'avais changer. En une fraction de seconde, j'avais tourné le dos à ma famille, je les avais renié pour m'accorder l'opportunité de m'élever dans la haute société du monde de la magie, j'avais envie d'être plus, tellement plus et par dessus tout, je ne voulais plus avoir à revivre cette affront et voir ce mépris dans les yeux des autres. C'était la seule façon de m'en sortir. A cette instant, j'avais compris que le cocon dans lequel j'avais grandis était bien loin, qu'à présent j'entrais dans la cours des GRANDS et que je ne pouvais plus compter que sur moi même pour trouver ma place. j'avais trop longtemps cru que les choses étaient simple et facile, que tout se passerait pour le mieux. J'étais idiote, complètement idiote et inconsciente de la réalité. Je n'étais rien, ni personne, pire, j'étais infréquentable, mais tout cela allait changer, je m'en étais faites la promesse et je ne m'étais pas trompée. Alors maintenant, maintenant que j'étais arrivé à ne plus être associer à cette famille, je refusais que l'on puisse découvrir que j'avais été comme eux. C'était mon plus gros secret, même si d'une certaine façon, j'avais finis par me persuadé que cela n'avait jamais été le cas.
Aaaah. Voilà la fiole que je cherchais, elle était juste sous mon nez. Je m'en saisissais à la hâte, ne pouvant réprimer mon sourire satisfait. Sans même porter mon attention sur lui, je glissais ma main dans la sienne à l'instant même où je laissais le souvenir rejoindre la pensine. A peine étions nous arrivé dans le souvenir que j'avais soigneusement choisi que je relâchais sa main pour aller m'adosser contre un mur, les bras revenant se croiser contre ma poitrine. Il me regardait, perplexe, et d'un mouvement du menton, je lui désignais la scène, à quelques pas de nous.
Nous étions dans une petite ruelle peu fréquenté de Pré-au-Lard. J'étais en compagnie de mon frère, mon frère cadet. Je marchais au devant de lui, sans même lui accordé un regard, comme si sa présence m'était inconnue. Lucien ne semblait pas avoir conscience de mon indifférence, ou du moins, il n'en montrait rien. Il parlait, inlassablement, comme si sa vie en dépendait. Un sourire illuminait son visage habillé de lorgnospectre comme celle que ma grand-mère portait dans le premier souvenir. Au bout d'un moment, j'en eu probablement marre de l'entendre car je fis volte fasse pour lui saisir la gorge et le plaquer contre le mur. Mon regard se plongea dans le sien, froid et sévère. Je serrais doucement et ne lâchais prise que lorsque je vis la peur déformé les traits de mon frère. Je lui arrachais tout de même ses lunettes stupides pour les jeter au sol et les écraser d'un coup de talon. Ensuite, je me détournais de lui pour reprendre mon chemin en toute innocence. Je le laissais derrière moi, les larmes aux yeux et les joues rougies par la peur.
Personnellement, je préfère celle-ci, pas toi!? susurrais-je à l'oreille de mon compagnon de route. En un instant, nous nous retrouvions à nouveau dans la réalité. J'étais satisfaite de ma petite démonstration, satisfaite de lui montrer ce que j'étais devenue et de prouver que je n'étais pas atteinte de la même folie que ma famille. Cette scène était l'apogée de mon changement. Elle représentait non seulement mon dénis vis à vis de ma famille, mais aussi, d'une façon peut-être détourné, de la place que j'avais réussi à prendre à Poudlard. Je n'étais plus celle dont on se moque, la descendante de cette famille loufoque et pitoyable. J'étais respectée, peut-être même admirée par les plus jeunes.
Mon meilleur ami ne semblait pas de cette avis. Il ne semblait pas aussi fière que moi de la petite scène que je venais de lui offrir en spectacle. Il m'avait violemment poussé contre le mur et se présentait à présent comme un barrage pour ne pas que je puisse bouger. Ses mains étaient posées de part et d'autre de mon visage, visage qui était proche du sien, trop proche sans doute. Non, ce n'est pas toi, Léonie. Je m'apprêtais à répliquer mais son regard me fit immédiatement refermé la bouche, me donnant des airs de poissons rouge. Tu vaut mieux que ça. Tu vaut mieux que tout ses Sangs Purs qui se prennent trop au sérieux. Tu vaut mieux que ce masque que tu ne cesses de porter. Je sais qui tu es, Léonie, et ce que je viens de voir, ce n'est pas toi. Non, toi, tu es cette fille déjantée et amusante que j'ai rencontré il y a quatre ans sur le toit du château.Tu es cette petite blonde au rire communicatif qui a réussit à me faire sauter de ce même toit, avec comme seule sécurité, un parapluie que tu avais ensorcelé à l'occasion Halloween. Tu es cette fille, complètement folle et amusante qui sort du rang pour faire ce genre de choses stupides mais inoubliables. Tu es cette fille excentrique qui, malheureusement, penses trop à ce que les autres peuvent penser d'elle. Et tu veux savoir le pire? C'est que cette fille est beaucoup proche de sa famille qu'elle ne voudrait bien le croire. Cette fille, elle aimerait encore pouvoir croire à toutes ses choses, à toutes ses créatures, un peu comme une gamine qui viendrait d'apprendre que le Père Noël n'existe pas. Alors, s'il te plaît Léonie, ne me mens pas à moi. Mens à qui tu veux, mais pas à moi, parce que je sais qui tu es réellement, même si tu ne t'autorises que très rarement à être cette personne.
J'étais troublée par ce qu'il me disait sur moi, plus encore par la véracité de ce qu'il disait. Il me connaissait mieux que je ne me connaissais moi même, mieux que ce que je voulais bien me l'avouer. Je détestais la façon qu'il avait de m'ouvrir les yeux. Je détestais cette impression de vulnérabilité qu'il avait provoqué en moi. J'avais finis par sourire, haussa les épaules avec un sourire amusé. Tu dis n'importe quoi. Contente toi d'être l'imbécile avec qui j'aime trainer. Mes mains se posaient doucement sur ses poignets pour qu'il baisse les bras et ainsi, pour qu'il me laisse partir. Je le laissais en arrière et quittait la pièce, non sans lui avoir lancé un regard complice avant de sortir. Il m'avait touché en plein cœur, mais cela ne changerait rien à mon comportement. Non, je continuerais à être cette pseudo Sang-Pure hautaine et méchante qui, de temps à autre, laissait échappé cette folie incontrôlable, pour le plaisir du jeu, purement et simplement.
Dernière édition par Léonie N. Scamander le Jeu 28 Oct - 4:26, édité 19 fois
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: Ange ou Démon | Robert ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: Maïa K. Callahan
Sujet: Re: Parfois, il arrive que la pomme tombe loin de l'arbre... Lun 25 Oct - 6:41
crédit (NARCISSE).
→ oh, oh, it's magic, you know.
C'était l'une de ses journées d'automne où le ciel est d'un bleu électrisant et les feuilles ont des magnifiques nuances orangés. L'alliance des deux était un spectacle merveilleux, je m'étais d'ailleurs abandonné à sa contemplation, couchée dans l'herbe, les rayons du soleil caressant délicatement ma peau trop pâle. Je m'amusais avec eux, levant mes doigts vers le ciel pour enfermer dans le creux de ma main une éclat de soleil. Une brise froide légère vint danser autour de moi, me murmurant le délicieux nom de l'automne. Hm. Oui, j'avais tendance à l'oublier. Soudain, un cri me parvint, troublant le calme de mon petit paradis. Un soupire exaspéré s'extirpa de mes lèvres alors que je me roulais sur le ventre pour voir de quoi il était question. Une moue enfantine et boudeuse s'empara de mes traits lorsque je découvris le fin mot de l'histoire. Lassée et ennuyée, je venais nicher mon menton dans le creux de mes mains, alors que mes coudes venaient prendre appui sur le sol. Yolin. ma voix lui parvint, caressante et doucereuse. L'un des protagoniste se tourna vers moi pour relâcher son étreinte du deuxième qui retomba lourdement sur le sol. C'est un gamin de Salem. Se défendit-il aussitôt en pointant du doigts sa pauvre petite victime qui ronchonnait en tentant de se relever. Je grimaçais aussitôt, toisant le petit nouveau avec réticence. Quelle année? Troisième. Sang !? Sang de Bourbe, évidemment. Oh... Et bien amuse toi... Je me serrais volontiers jointe à lui si seulement je n'avais pas cruellement envie de flemmarder tout le reste de la journée. Je n'aimais pas beaucoup les nouveaux venus, mais tant qu'ils ne me dérangeaient pas, cela m'était égal. Le problème, c'est qu'ils avaient traîné avec eux toutes cette marmaille de seconde zone. Comme si nous n'avions pas assez de Sang de Bourbe à Poudlard, NON, il avait fallu qu'il en débarque de nouveaux. Je laissais retomber ma frimousse pour rouler à nouveaux et ainsi retrouver ma position initiale. A peine étais-je repartie dans la contemplation du ciel que j'entendis un nouveau cris. Je laissais mes bras retomber le long de mon corps, hésitant à me redresser. Je me contenta de me hisser sur mes coudes pour préciser. EN SILENCE. J'attendis quelques instants afin de m'assurer qu'il n'y aurait plus de dérangement et je reprenais aussitôt ma place. Aaaah quelle belle journée pour paresser sous le soleil d'automne.
Dernière édition par Léonie N. Scamander le Jeu 28 Oct - 6:21, édité 5 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Parfois, il arrive que la pomme tombe loin de l'arbre... Lun 25 Oct - 9:15
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: KATE NASH & PAUL EPWORTH, foundations ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: le défoncé chronique.
Sujet: Re: Parfois, il arrive que la pomme tombe loin de l'arbre... Jeu 28 Oct - 8:24
la fiche est bien, pour la maison... Serpentard pour le masque qu'elle montre, Poufsouffle pour sa vraie personnalité ? Mais vu qu'elle choisit de montrer son côté "sombre" je pencherais plus pour le premier choix. des objections ?
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: Ange ou Démon | Robert ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: Maïa K. Callahan
Sujet: Re: Parfois, il arrive que la pomme tombe loin de l'arbre... Jeu 28 Oct - 8:36
AHA c'est mes deux maisons d'amouuuuuuuuuur ♥ Mais je pencherais plus pour Serpentard, parce que si elle décide de se montrer "sombre" c'est justement pour ne pas que l'on se moque d'elle, parce qu'elle veut être respectée et parce qu'elle VEUT une place importante, donc c'est surtout l'ambition qui prime. TOUT ÇA POUR QUOI? Pour dire que je suis d'accord avec toi petite Admin d'amour ♥ :)