Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Beauxbâtons pour entamer sa septième année au collège. Il est né à Paris en ce beau jour qu'est le 28 juin 2043 en tant que sang pur ; à présent il vit à Paris. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, il s'est procuré une baguette faite en bois de cerisier, mesurant 25cm et contenant un coeur de dragon. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un tigre blanc. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : lui, devenu un homme puissant, craint de tous. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Le cadavre de sa défunte soeur, dans son cas.
→ i am not a robot. ton pseudo : BABYD0LLS ton âge : 15 ans ton avatar : Francisco Lachowski ton avis sur sonorus : Dieu sait que je n'aime pas les forums sur HP et pourtant celui-là m'a frappé en plein coeur. si je te dis what else ? tu me réponds : Nespresso ! J'ai gagné quoi ?
Dernière édition par Ambroise Duranceau le Dim 31 Oct - 4:37, édité 1 fois
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Sujet: Re: AMBROISE ♦ Certaines personnes m'appellent le cowboy de l'espace, ouais ! Dim 31 Oct - 2:40
→ the best day of my life.
Je suis allongé dans l’herbe, les mains derrière la tête, je ferme les yeux et respire l’air frais de la campagne, cet air de prairie mélangé aux arômes de la rivière qui se situe à un bon mètre de moi. Je n’ai jamais été aussi bien, aussi reposé qu’en ce moment même. J’ai onze ans, je viens d’entrer à Beauxbâtons et c’est enfin les vacances de Noël, depuis le temps que j’attend ça. C’est le meilleur moment de l’année pour moi. Nous sommes le 25 décembre et demain matin j’ouvrirais mes cadeaux, j’espère que j’aurais ce train magique que je désire tant et aussi ce livre sur toutes les sciences du monde. Ce soir il y aura de la dinde au repas, du fois gras et du saumon fumé puis, je l’espère, un énorme gâteau au chocolat. Je souris à cette simple pensée de nourriture puis je pressens une ombre au-dessus de ma tête. « Tu penses à moi ? » J’ouvre les yeux et regarde ma petite sœur d’un an ma cadette. « Non. Pourquoi penserais-je à toi ? » Elle fait mine de réfléchir en tapotant ses lèvres roses. « Parce que tu m’aimes et que je suis ta princesse. » Je souris. « Et moi ? Qui suis-je ? » Elle soupire et s’allonge à mes côtés, posant sa tête délicatement sur ma poitrine. « Tu es mon prince voyons. Plus tard tu m’épouseras et on deviendra les maîtres du monde, promis ? » Je passe ma main dans ses boucles brunes. « Promis. » Hyacinthe est ma joie de vivre, celle pour qui je me lève tous les jours. On se ressemble aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental, c’est mon double féminin. Je l’aime d’un amour inconditionnel, elle est la prunelle de mes yeux et pour elle je donnerais ma vie. Si elle n’existait pas il faudrait l’inventer, c’est la moitié de mon âme, elle fait partie de moi, sans Hyacinthe je suis éteint, elle est ma lumière. Même nos parents ne comprennent pas notre complicité. Je la sens se dégager de mon emprise pour retourner jouer, probablement, avec ses poupées. Un sourire se dessine sur mon visage, je suis heureux, un bonheur que je ne saurais expliqué. Je sens une brise caressait mon visage, le temps se couvre et mon prénom retentit. Je me relève d’un bond et vois ma sœur au milieu de l‘eau vaste, elle panique et n’arrive pas à revenir vers le bord. Je cours et saute dans l’eau sans réfléchir. Celle-ci est gelée, elle me glace jusqu’au sang et j’essaye tant bien que mal d’avancer. Je ne sais pas nager. Le courant devient de plus en plus fort et parfois, ma tête s’enfonce sous l’eau. Je ne vois plus Hyacinthe, je l’appelle mais aucune réponse ne me parvient. Dans un nouveau courant ma tête est plongé sous l’eau tumultueuse, je rencontre un rocher et perd connaissance. A mon réveil je suis dans mon lit, était-ce un mauvais rêve ? Je cherche ma sœur du regard, mais je ne la vois nul part. Une migraine atroce ravage mon crâne, je me dirige vers la chambre de ma cadette. Mes parents et une dizaine de personnes entoure le lit de celle-ci. Ma mère pleure, elle a l’air dévasté, mon père a un air grave et terrorisé à la fois. Je me faufile parmi la foule et vois le corps de ma sœur, inerte, ses lèvres autrefois roses devenues bleues. Je pousse un cri, tombe à genoux et des larmes me brûlent le visage. Ma mère m’attire dans ses bras et me serre très fort. Hyacinthe est morte, une partie de moi avec elle.
Voilà maintenant quatre ans que Hyacinthe nous a quitté, qu’elle m’a quitté moi. J’ai quinze ans, je suis en cinquième année à Beauxbâtons et je suis l’un des meilleurs élèves de l’école. Après la mort d’un être cher, la vie suit son chemin et tout le monde oublie le défunt. Je n’ai pas oublié Hyacinthe, elle reste encrée dans mon esprit, il ne se passe pas une seule seconde où je ne pense pas à elle. Des fois j’ai l’impression que même mes parents ont oublié leur fille. Comment peuvent-ils arriver à sourire après ce drame ? Je les déteste, ils pensent seulement à faire bonne image aux yeux des autres. Nous sommes ainsi dans la famille Duranceau. Des gens fières et propres sur eux qui ne laisse rien paraître. Nous sommes des sangs purs depuis la nuit des temps et nous le seront encore dans les générations à venir. Nous ne sommes pas bons, c’est inscrit dans nos gênes d’être destiné à être mauvais. Je ne suis pas une âme charitable, je juge les autres facilement et je ne pense qu’à moi. De toutes façons je suis supérieur, je suis le meilleur et je le serais toujours. Personne ne peut m’égaler et malheur à celui ou celle qui essaye de se mettre en travers de mon chemin. Je suis dépourvu de pitié tout autant que je suis dépourvu de cœur. Le bonheur n’existe pas, seul les battants arrivent à de grandes choses. J’aime le regard envieux des garçons sur ma personne, leur jalousie fait grandir mon ego déjà surdimensionné. J’aime le regard désireux des filles quand je traverse un couloir. Ma beauté allège la noirceur de mon âme, mon intelligence manipule ceux qui m’entourent à ma guise. Je suis le maître d’un jeu dont seul moi connais les règles. Je n’ai peur de rien ni de personne, je sais ce que je veux et quand je veux, j’obtiens. Dans mon monde, il n’y a pas de place pour les sentiments. Personne ne vaut rien à mes yeux, le monde est cruel et injuste. Il m’a enlevé l’unique personne que j’aimais, comment pourrais-je lui pardonner cette erreur ? Un jour viendra où j’aurais ma revanche, je vengerais Hyacinthe de cette vie monstrueuse qui a décidé d’écourter aussi vite son existence. Je deviendrais le pire monstre de l’univers s’il le faut, mais je jure que je vengerais ma petite sœur.
Dernière édition par Ambroise Duranceau le Dim 31 Oct - 4:14, édité 7 fois
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Sujet: Re: AMBROISE ♦ Certaines personnes m'appellent le cowboy de l'espace, ouais ! Dim 31 Oct - 2:40
→ oh, oh, it's magic, you know.
« Prêt pour ta rentrée dans cette école ? » Je regarde ma mère, elle semble soucieuse. « Oui. » Je n’ajoute rien de plus. « Du changement te feras du bien, puis l’Angleterre est un pays magnifique. » Voilà où elle voulait en venir. Comme ci un changement allait changer quelque chose. « Peu importe le changement de pays ou d’école, ça ne me fera pas plus de bien que de mal. » Elle se raidit sur sa chaise et baisse les yeux. « N’oublis pas que les Duranceau sont une famille influente, tu n’es pas n’importe qui mon fils. » Comme si j’avais une basse opinion de moi-même, ça me fait bien rire. Beauxbâtons vient de fermer ses portes, tout comme deux autres écoles. Pourquoi ? C’est un grand mystère mais ça ne m’empêche pas de dormir. Poudlard, quel nom horrible et pourtant cette école est la plus prestigieuse du monde à ce que j’ai entendu dire. Je suis assez excité d’y aller, je vais pouvoir montrer à tous ces petits anglais que je les surpasse. Comme à mon habitude, je serais le meilleur. Le voyage se passera bien et je ne verrais pas passer le temps. Me voilà arriver à destination. Je vois des élèves de Beauxbâtons et d’autres que je ne connais pas encore, des étrangers à entendre leur langue. Nous sommes accueillis par un grand homme barbu qui nous emmène jusqu’à l’école. J’observe tout ce qui m’entoure, ma mère a raison, c’est vraiment magnifique. Il se pourrait bien que je me plaise dans cet endroit. Nous entrons dans une grande salle magnifiquement décorée, un silence prend place et des centaines de têtes se retournent vers nous. J’avance pas à pas, inquiet. Et si je n’y arrive pas ? Si je n’arrive pas à me faire une place ici ? Je me reprend, je suis un Duranceau, j’y arriverais. Je remarque déjà des filles bavardais à mon propos, me souriant avec quelques clins d’œil rapides. Alors je reprend aussitôt confiance en moi. Oui, j’y arriverais et je deviendrais le meilleure. Je dois le faire, pour Hyacinthe.
Dernière édition par Ambroise Duranceau le Dim 31 Oct - 4:36, édité 2 fois
STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: niet.
Sujet: Re: AMBROISE ♦ Certaines personnes m'appellent le cowboy de l'espace, ouais ! Dim 31 Oct - 4:59
Bienvenue, monsieur-François-le-français-bien-hautain ! Pas brillante, cette fiche ? Mais si, té ! C'est rudement bien fait de réussir à nous attendrir au début avec le type qui perd sa sœur avant de nous montrer qu'en fait, ça va, il se prend pas pour autant pour n'importe quoi.
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Sujet: Re: AMBROISE ♦ Certaines personnes m'appellent le cowboy de l'espace, ouais ! Dim 31 Oct - 5:04
OMG ! Tu viens de me mettre la chanson dans la tête. C'était pour amortir la chute. xD