STOP FOR A MINUTE ⊰ JUKEBOX: Ange ou Démon | Robert ⊰ RELATIONSHIPS: ⊰ DOUBLE-COMPTE: Maïa K. Callahan
Sujet: All I want for Christmas is You Lun 26 Déc - 23:59
All I want for Christmas is You
FEAT Lewis Callahan & Léonie Scamander
Léonie, il faut sérieusement qu'on parle. La petite blonde soupire, enfilant une écharpe en laine fourrée par de la fourrure synthétique extrêmement douce, presque comme de la peluche. Elle replace sa chevelure par dessus le morceau de tissus. Léo, s'il te plait, parle moi, tu n'es plus toi même. Elle tourne les talons pour lui faire face, un sourire doux et tendre figé sur ses lippes rosée. Elle s'approche de lui et réajuste le col de sa chemise, ainsi que le nœud de son cravate. Concentrée, elle ne le regarde pas vraiment. Ce n'est qu'une fois sa tâche terminée qu'elle relève son regard azure vers celui du garçon de Serpentard. Elle prend prétentieusement sa tête entre ses mains. Pour la première fois depuis longtemps, je suis moi. Ouvre les yeux Milo, je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Ses mains toujours posées contre ses joues, elle l'oblige à penché sa tête pour qu'elle dépose un baiser sur son nez. Il la toise avec sévérité, mais au fond de lui, une lumière s'est éteins. Le Serpentard la toise avec sévérité, il ne parvient pas à s'adoucir face à la candeur de sa partenaire de toujours. Il a toujours ce qu'elle était, mais ce qui les liait, c'était cette double personnalité. Il aimait l'ombre torturée qu'elle était devenue. Il supportait la Lovegood en elle, parce qu'il savait qu'il finirait par récupérer l'autre Léonie, mais aujourd'hui, cette autre Léonie a disparu. Il ne reste qu'une ombre, une ombre lumineuse, trop lumineuse. Elle est pleine de saveur, mais il ne parvient pas à en apprécier les nuances. C'est à cause de Slyback? Ce morveux de Gryffondor. C'est Weasley? Ces morveux de Gryffondor. Elle semble flotter sur le sol, elle est légère et aérienne. Elle se tourne, cet horrible sourire ampli de sincérité étirant ses lèvres et allumant des étoiles dans ses orbes océanes. Parle-moi. Il la supplie. Elle soupire, penchant sa frimousse, elle finit par hausser les épaules. Il n'y a rien a dire. Rien que tu ne saches déjà. C'est sans appelle. Elle ne s'emporte pas. Il n'y a aucune froideur, aucune agressivité, aucune violence caché dans ses propos. Il le regrette. Elle part, il ne sait pas s'il doit la retenir. Elle ne marche pas, elle danse. Elle quitte la salle commune, elle lui laisse un goût amer et fade.
Léonie souriante, prend d'assaut les escaliers. S'arrêtant ici et là, elle cède au moindre de leur caprice sans s'agacer. Elle prend la peine de parler joyeusement aux tableaux accrochés au mur. Elle laisse sa main se promener sur la rampe, trimballée d'étage en étage par les escaliers qui n'en font qu'à leur tête. Elle échoue finalement au septième étage. Elle sautille joyeusement d'un carrelage à l'autre, prenant bien soin de ne pas mordre l'un des joins de carrelage. Elle évolue sur la pointe des pieds, soucieuse de ne pas faire de faux pas. Elle y est enfin. Léonie est face au mur. Elle lève le menton, regardant les hauteurs. Elle se sent bien petite. Elle place ses mains contre ses yeux. Elle passe devant le mur, à trois reprises, puis s'immobilise à nouveau. Une jolie petite porte de bois est apparue. Un sourire espiègle s'empare aussitôt de ses lippes, ravie que la salle sur demande n'ait pas déménagé depuis le temps de sa Grand Mère. Non, mais vous savez, avec Pouldard, il faut s'attendre à toute sorte de bizarrerie. Des pièces qui changent d'emplacement, cela arrive régulièrement. C'est l’œuvre des Raviolis. Rien à voir avec la nourriture moldue, non, non, non, les Raviolis sont des petites créatures à cinq pattes, étranges et poilues qui s'amusent à jouer toutes sortes de tour aux sorciers. Vous n'avez donc pas lu le dernier chicaneur? Léonie prend une inspiration profonde et ouvre la porte. Wouah. Ses yeux émerveillées découvrent pour la toute première fois les capacités de cette salle. Elle avait bien entendu parlé des exploits que celle-ci engendrait, mais elle n'avait pas imaginé que le résultat serait aussi parfait. Elle entre dans la salle et tourne sur elle même, dévorant du regard chacun des détails de cette pièce pour en garder un souvenir fiable.
Non, vous n'êtes pas dans l'atelier du Père Noël, vous êtes dans la Salle sur Demande. Un grand sapin s'élève, garni de boules, d'illumination et de guirlande blanc et rouge. Le feu crépite dans la cheminée, cheminée devant laquelle est disposé un grand tapis recouvert de coussin. Un canapé, plus que confortable, on dirait un oreiller géant, rempli de plume. Sur un établit, une ribambelle de papiers cadeaux et de nœuds en tout genre. Des cupcakes, des macarons et du chocolat chaud, dans lequel sont plongée des marshmallows. Une des fenêtre s'ouvre à la volée, laissant entrer cinq hiboux des neiges avant se refermer. La pièce est chaleureuse, elle est garnie de part et d'autre dans les mêmes nuances que le sapin. La porte est restée ouverte, après tout, Lewis doit la retrouver et il n'est pas certain qu'ils se retrouveraient dans la même pièce. Ses mains se portent contre son cœur, elle se balance doucement, ravie de ce résultat. Elle s'accorde parfaitement à la pièce, sa jupe rouge, son pull blanc, sa grosse écharpe, ses chaussettes lignées vertes et blanches qui lui remontent jusqu'au dessus du genou. Sa jupe vole joyeusement autour d'elle, au rythme de ses bercements. Pas besoin de sortir de Poudlard pour faire ses courses de Noël, il y a tout ce qui leur faut ici.
Lewis E. Callahan
⊰ PARCHEMINS : 114 ⊰ INSCRIPTION : 07/11/2010 ⊰ CRÉDITS : .Reed ⊰ ÂGE RPG : seize ans ⊰ PSEUDO : addie ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9543
Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 2:54
« Mon vilain ? » Le « vilain » en question n'a pas le temps de se réveiller convenablement qu'une masse écrabouille douloureusement ses genoux. Les lèvres de Delia s'enfoncent dans son cou, avant que ses bras lui saisissent les épaules et le forcent à se relever en position assise, donnant au garçon l'image d'une vulgaire poupée de chiffon. L'adolescent ne grogne pas, émergeant encore de ses rêves, anesthésié par le chute vertigineuse qu'il vient de faire des bras de Morphée jadis si confortables. Une Delia discrètement maquillée se tient devant lui, et lorsqu'il ouvre ses deux yeux plus ou moins complètement, elle saute sur le sol, l'air satisfait, ses escarpins produisant un « clac » à en faire sursauter Miétek qui crache sur elle de peur. Elle n'en porte pas grande attention, se contentant de tourner sur elle-même, demandant à son meilleur ami « Alors, qu'est-ce que tu penses de ma tenue ? » Lewis se redresse davantage, faisant couler ses yeux sur la robe de soie bleue que porte la Salem. Machinalement, comme à chaque fois que la jeune femme lui pose la question, Lewis répond : « Elle est jolie. » Un air satisfait orne le visage de la Salem qui se rassoit sur le lit de son ami, argumentant ses propos d'un « Bien. » Elle passa sa main dans ses cheveux rouges quelques minutes tandis que Lewis se frotte les yeux, peu réveillé. « En fait, tu sais, il est très tard... » Un regard plein de malice de la part de l'américaine. « Tu vas arriver en retard à ton rendez-vous. » Un véritable électrochoc anime le garçon. Il jette un coup d'œil au réveil : ce n'est pas une blague, son amie a réellement raison – malheureusement. Il récite le dictionnaire des gros mots entre les rires amusés de Delia et s'extirpe de son lit non sans difficultés. Il manque de peu de se retrouver étalé contre le sol mais par un certain miracle, il tient encore sur ses deux pieds. « Va prendre ta douche, je vais choisir ta tenue. » Un regard alarmé de la part de Lewis, de toute façon, il n'a pas le temps de riposter sinon il arrivera affreusement en retard et il ne veut pas perdre la moindre seconde passée avec Léonie Scamander. Sa Léonie. Sa merveille du monde. Il jette un dernier coup d'œil à Delia qui s'est vite enfoncée dans la pagaille organisée de sa valise et qui s'en met à cœur joie avant de filer sous la douche. Quelques minutes plus tard, le jet d'eau coulant finalement sur sa peau, il entend l'incorrigible Delia le questionner. « Et vous allez faire quoi, en fait ? Parce que c'est important pour choisir ta tenue ! » Un jour, il faudrait réellement qu'il confie à la jeune femme qu'il n'est guère une poupée. En attendant, il tente de sauver les yeux du savon de son shampoing. Un goût artificiel dans la bouche, il rétorque : « Euh, des cadeaux de Noël. » Un « Oh » intéressé provient de l'extérieur de la douche et il entend à son plus grand bonheur la porte de la salle de bain du dortoir des garçons se refermer derrière Delia. Désormais, il sait qu'il aura intérêt à bien cacher le cadeau qu'il réserve à l'adolescente qui risque de faire sa fouine plus que d'habitude en vue de gâcher sa surprise. Les gosses d'aujourd'hui...
« Voilà, c'est parfait ! Léonie ne saura te résister, mon chou. » Autant mouillé que sec, Lewis baisse les yeux sur la tenue étalée sur son lit, se préparant au pire. Étonnement, Delia a joué dans la sobriété – enfin, ça reste plus original que l'uniforme de Poudlard que Lewis a tendance à mettre tous les jours, mais ce n'est pas aussi excentrique que ce que la jeune femme a déjà voulu lui faire mettre. Lewis sèche ses cheveux aussi promptement que possible sous les éclats de rire de son interlocutrice qui finit par se retourner pour lui laisser plus d'intimité pour s'habiller, intimité réduite qu'au niveau visuelle car l'américaine n'a trouvé mieux que de lui prononcer un « Alors ? » impatient toutes les trente secondes. Finalement, le calvaire prend fin. « C'est bon. Mon sac... » L'adolescente tourne vivement sur elle-même, cherchant à avoir une vision globale d'une ombre de Callahan qui cherche les quelques cadeaux qu'il a déjà fait qu'il fourre dans son sac à bandoulière. Il lui en reste encore énormément à trouver, mais au moins, il pourra s'amuser à se couper les doigts sur du ruban à papier entre deux cadeaux à rechercher. « C'est pour qui ceux-là ? » Parfois, Lewis a vraiment l'impression d'avoir Lily-Robin à côté de lui. Enfin, seulement quelques jours, parce qu'étant donné que Delia change de personnalité comme de paires de chaussettes... Il faut dire qu'il ne peut pas vraiment se lasser d'elle. « Pas pour toi en tout cas. » « Stop ! » Lewis s'arrête, une chaussette dans une main, son sac dans l'autre. « Voilà, tu es parfait. » Le jeune homme baisse les yeux sur sa tenue comme s'il voulait y lire quelque chose. Une chemise bleue de la même couleur que ses yeux, un pantalon marron : il n'y a rien qui casse franchement des briques. Mais bon, ce n'est pas comme s'il essayait de chercher à comprendre les filles non plus. Il dépose un baiser sur la joue de Delia en guise de remerciement et file, jetant sa chaussette inutile après avoir quitté le dortoir.
Deuxième étage. Troisième étage. Cinquième étage... Lewis sort la missive de sa poche. « La Salle sur demande ». Évidemment, est-il bête... Il tourne sur lui-même, la panique envahissant son visage. Non, il ne veut pas demander à quelqu'un où elle se trouve. Plutôt mourir. « Excuse-moi, la Salle sur demande... ? » Il se décompose à vitesse grand V, comme quoi, il est capable de tout pour elle. « La quoi ?! » Tous les traits de son visage s'évanouissent alors que l'élève le dévisage. Il doit lui reparler ?! Non. Pas possible. Il tourne les talons et continue de monter les étages. Sait-on jamais, peut-être a-t-il de la chance aujourd'hui ? Sixième étage, septième étage. Il passe rapidement devant une salle d'où émane une douce odeur de chocolat. Il revient sur ses pas, jette un coup d'œil à la pièce. Voilà, il s'en serait douté. Léonie est là.
Il demeure au seuil de la salle quelques minutes, complètement subjuguée par la jeune femme qui tournoie sur elle-même, arborant un accoutument toujours aussi exceptionnel. Ses yeux filent de la coiffure de l'adolescente à ses collants à rayures vertes et blanches, et il se rend compte lorsqu'elle s'arrête de virevolter sur elle-même et qu'il rougit qu'elle l'ait surpris à la fixer qu'elle s'accorde en fait avec la décoration de la salle. A ce moment précis, il se dégonfle totalement. Il aimerait lui dire un truc spécial, qui en jette, qui la fera sourire, ou peut-être même rire ! Mais il ne trouve rien. Son cerveau est gelé, complètement hors service. C'est l'effet qu'elle lui procure à chaque fois, si bien qu'il ne trouve rien de mieux à prononcer que des « Waw » et des « Tu es magnifique ». Il les pense, bien évidemment, mais disons qu'il se dit que c'est tant mieux que Léonie ne s'attende pas à de longs discours établit de sa part, parce qu'il serait franchement malheureux comme mal barré. Au moins, jusqu'à présent, il a évité le pire avec les phrases « toutes faites ». Après quelques minutes de silence, il finit simplement par prononcer : « Tu es... » Il s'arrête, se décidant à rentrer dans la salle et fermer la porte derrière lui, bien qu'il n'ose pas s'aventurer davantage dans la large pièce qui lui rappelle étrangement l'atelier du Père Noël. « Magique » Un léger et bref éclat de rire file entre ses lèvres, trouvant son mot peu expressif vu leur environnement, pourtant, tout ce qu'il voit autour de lui s'apparente à l'autre magie, la vraie, la discrète, mais la sublime. Celle en laquelle il a encore la foi.
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Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 4:13
Elle se stoppe. Elle a vaguement vu une silhouette se dessine à l'embrasure de la porte. Lewis. Elle titube légèrement, les tours sur elle même lui on fait perdre le sens de l'équilibre. Son rire s'élève et lézarde les murs, explosant tel un carillon. Sa main s'élève pour se poser sur sa tempe droite, elle en loucherait presque. Elle se demande ce qu'il attend pour entrer, il semble pétrifier sur le pas de la porte. Elle penche sa frimousse sur la droite, elle n'a même pas remarqué les rougeurs qui s'emparèrent des joues de l'américain. Tu es... Il se décide enfin à passer le seuil de la porte, porte qui se referme sur son passage. Magique. Elle s'avance, elle s'empare de ses mains, marchant à reculons, elle l'entraine au centre de la pièce. Elle ne le prend pas pour un compliment, du moins, pas pour elle. Ce qui est magique, c'est la pièce. Ce qui est magique, c'est la traduction exacte de ses pensées dans cette pièce. Pas elle. Elle, elle est juste Léonie, elle ne se trouve rien d'exceptionnelle. Elle n'a rien avoir avec cette salle, cette pièce... Oui, magique c'est le mot. Elle scrute à nouveau la pièce, avant d'une revenir au jeune homme. Elle souri, soulevant ses épaules, elle relâche ses mains. Magique... Oui. Elle réfléchit quelques instants, reportant une fois de plus son attention sur ce qui l'entoure. Elle en revient toujours à lui. Oui. Magique, c'est exactement ce mot là. Elle n'aurait pas trouvé un meilleur mot pour décrire l'aménagement de l'espace. En fait, elle n'en cherchait pas spécialement. Elle ne pense pas qu'un mot change quoi que ce soit. La pièce pourrait être "pop corn" que cela n'en atténuerait pas la beauté. "Pop corn", c'est un mot moldu. Léonie le trouve particulièrement drôle, même si elle ne sait pas ce dont il s'agit. Ce sont tes cadeaux? Léonie s'empresse de lui prendre son sac en bandoulière pour le trainer jusqu'à l'établi. Elle renverse son contenu sans ménagement, mais faisait tout de même attention à ne pas casser quoi que ce soit, on ne sait jamais qu'il y ait des objets fragiles. Léonie scrute les objets avec intérêt. Elle les étoiles sur le plan de travail, caressant délicatement chacun d'entre eux du bout des doigts. Alors, dis-moi tout. Tout c'est tout. Elle veut savoir l'histoire de chacun de ses objets, elle veut savoir à qui ils sont destiné. Elle veut savoir quels cadeaux il n'a pas encore. Tout, c'est tout. Léonie ne peut pas être décue, elle veut tout savoir, tout, c'est tout, c'est aussi des petits riens du tout. Elle se contentera d'un simple détail. Les objets semblent tous plus merveilleux les uns que les autres aux yeux de la demoiselle. Elle ne prend même pas conscience de la valeur de certains d'entre eux... Une punition? Mais non, c'est une merveilleuse lettre. Elle redresse d'ailleurs sa frimousse vers lui, dubitative. Tu es certains que tu avais besoin de moi? Oui, parce que des cadeaux, il y en a déjà pas mal. Oui, elle imagine qu'il ne s'agit que de cadeau. Aussi nul soit-il, un cadeau est un cadeau, peu importe s'il est petit ou simple, un cadeau, ça a de la valeur, tout simplement parce que c'est un cadeau.
Elle déliasse alors l'établi, lui saisissant la main, elle l'entraine cette fois près du feu. Elle se laisse tombé contre la montagne de coussin. Elle semble voleté joyeusement, une plume qui se pose contre un nuage. A peine-est-elle assise, qu'un petit carnet et une plume s'élève et vienne se poster auprès d'elle. Elle tient toujours le poignet du garçon de Salem, obligeant celui-ci à s'asseoir pas trop loin d'elle. Si elle peut se permettre d'être aussi spontanée avec lui, c'est parce qu'elle ne pense absolument pas aux sentiments qu'elle éprouve à son égard, non, ceux là, elle les garde pour elle. Il n'a pas à le savoir. Elle ne veut pas l'ennuyer avec des sentiments qu'elle ne partage pas. Avoir Lewis comme amis, c'est déjà mieux que rien elle ne voudrait pas perdre cela parce qu'elle a eut la bêtise de se déclarer à lui. En plus, les déclarations, elle n'y connait rien. Non, c'est très bien comme cela. Elle n'a pas réellement besoin de plus, la présence du jeune homme lui suffit, tout simplement. Elle se risque pourtant à relever le regard vers lui, à admirer ses traits délicieux et parfaits. Si elle ne rougi pas, c'est uniquement parce qu'elle a la certitude que rien ne se passera. Non, Lewis est juste une merveille, une œuvre d'art qu'elle peut admirer à sa guise, un visage dont elle peut admirer la beauté en silence. Il est beau. Il y a quelques choses de touchant chez lui, d'émouvant. Il y a aussi quelques choses de mystérieux. Il y a des choses qu'il ne dit pas. Il y a des secrets qui l'entoure, qui le recouvre. Il en est le seul détenteur. Il y a une tristesse inavouée qui demeure, dans la profondeur de ses si beaux yeux. Aaaah parce que oui, ils a des yeux magnifiques. Elle s'extirpe de sa contemplation, de peur d'être découverte. Ses lippes se pincent délicatement. Alors, on commence par qui? Oui, parlons cadeau. Occupons nos pensées.
Lewis E. Callahan
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Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 5:01
« Tu es... Magique ». L'adolescent scrute la réaction de Léonie, comme s'il redoutait qu'elle explose, qu'elle se mette en colère ou quoi que ce soit qui ferait que leur relation aille dans le négatif plutôt que dans le positif. Honnêtement, il n'est pas spécialement doué socialement. Il a de plus en plus tendance à dire des trucs méchants aux gens sans se rendre compte qu'ils sont méchants... Il manque de tact, il est vrai, franc, sans artifices. Ça ne plaît pas forcément. « Toute vérité n'est pas bonne à dire », comme le somme l'adage. Alors, avec Léonie, il aimerait faire les choses bien. Oh, c'est déjà drôlement parti puisqu'elle possède ce drôle de pouvoir sur lui qui le rend totalement vague et confus. Toutefois, il ne peut malheureusement pas faire grand-chose contre ce genre d'état, c'est tout simplement une réaction véritable suite à la présence de la demoiselle. Ce n'est pas comme s'il était faux... C'est plutôt comme s'il était trop vrai, en fait. « Oui. Magique, c'est exactement ce mot là. » Un fin sourire étire ses lèvres discrètement, sourire qui s'évanouit alors qu'elle attire de nouveau ses grands yeux bleus sur lui. « Ce sont tes cadeaux? » Le garçon de Salem baisse les yeux sur son sac à bandoulière que Léonie s'empresse de saisir. Elle vide son contenu intégral sur l'établit et en quelque sorte, le jeune homme découvre en même temps qu'elle tout ce qu'il emmagasine dans ce sac qu'il traîne partout. D'un mouvement vif, il attrape les quelques emballages de patacitrouilles qu'il dépose dans la corbeille à papier à côté de l'établi, tandis que les yeux de la jeune Serpentard analysent scrupuleusement chacun des objets, si bien que ses joues empruntent une nouvelle fois le rose. « Alors, dis-moi tout. » Ses doigts glissent sur les différents objets. « Tout ? » L'adolescent hausse les sourcils, l'air interrogateur. A vrai dire, il ignore quoi lui répondre, même si la question est simple. Ses yeux s'attardent sur le papier étonnement connu à Lewis que les doigts de la jeune femme effleurent. « Hum... » Promptement, il saisit le bout de parchemin qu'il enfonce dans une poche de son pantalon. Il avait beau se moquer de collectionner les punitions depuis le début de l'année puisqu'il rendait aucun devoir en temps et en heure, il ne voulait pas spécialement que Léonie en soit consciente. « Tu es certain que tu avais besoin de moi? » Les lèvres du jeune homme s'entrouvrent alors qu'il fourre dans son sac les objets qu'il ne compte pas spécialement offrir. Au final, la quantité de présents reposant sur la table est relativement bien diminuée. « Oui, bien sûr. Et je vais aussi pouvoir t'aider en même temps. » Il referme son sac, se rendant compte que son ton était plutôt catégorique. « Enfin, si tu le veux bien, bien sûr. »
Pour toute réponse, sa main se referme sur la sienne pour l'entraîner vers le coin où la cheminée prône. La chaleur réchauffe automatiquement le jeune homme tandis que Léonie se laisse tomber sur un coussin. Il l'imite et observe une plume ainsi qu'un carnet s'orienter vers la Serpentard. « Alors, on commence par qui? » « Hum. » Le garçon réfléchit, faisant voyager ses yeux sur les différents magazines à ses pieds. Il faut qu'il trouve un cadeau pour son père, sa belle-mère et son frère. Oh, et Delia et Léonie. « J'ai fait mes sœurs, il reste juste à les emballer. Oh, et Miétek et Löthar aussi » Étonnant, que pour une fois il ait trouvé ses sœurs en premier. Miétek et Löthar, respectivement son chat et son rat sont plutôt faciles à plaire, ainsi ils ne posent jamais vraiment de quelconques problèmes à l'adolescent. La plupart du temps, c'était cependant exactement les cadeaux des filles qui lui donnaient du fil à retordre. « Il me manque mon frère, mon père, ma belle-mère et deux amies. » Ses mains attrapent un magasine au hasard, voilant son regard qui se noircissait à l'image de son frère. « Enfin, mon frère se fichera sûrement d'avoir un cadeau de ma part. Ça l'enquiquinera probablement plus qu'autre chose, d'ailleurs » acheva-t-il d'un ton étonnement glacial qui ne lui ressemblait aucunement. Il déposa délicatement le magazine parmi les autres, interrogeant son interlocutrice sans pour autant la regarder dans les yeux, d'un ton doux cette fois-ci. « Et toi, tu as qui sur ta liste ? »
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Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 5:55
Surprise, elle voit les objets disparaître les uns après les autres. Ce qu'elle croyait être des cadeaux ne sont que des objets... De simple objet devant lequel elle s'est émerveillée, comme une gamine qui découvrirait les cadeaux couchés sous le sapin, un matin de Noël. Oui, bien sûr. Et je vais aussi pouvoir t'aider en même temps. L'aider? Un sourire vint vendre ses lippes. Elle n'ose pas lui avouer qu'elle attend juste que ses cadeaux soient livrés. Elle doit les recevoir aujourd'hui, il ne lui restera plus qu'à les emballer, à ajouter des jolis rubans et des étiquettes nominatives. Elle n'ose pas lui dire tout cela, parce que ce serait lui avouer qu'elle avait juste envie d'être auprès de lui et cela, elle ne se le permettrait jamais. Enfin, si tu le veux bien, bien sûr. Qu'est ce qu'elle peut bien lui répondre? Elle n'a pas réellement besoin de lui, si ce n'est pour tenir le papier collant et... Elle ne se voit pas du tout lui dire cela. Non, elle ne le veut pas. Lewis vaut tellement plus que... Tenir du papier collant. Que dire? Que répondre? Elle ne veut pas mentir, mais elle craint qu'en disant la vérité, il ne soit déçu, ou quelques choses dans le genre. Mais elle ne se démonte pas, s'il veut l'aider, il l'aidera, elle trouvera une solution. C'est Lewis, elle ferrait n'importe quoi pour lui faire plaisir. Sinon, on ne serait pas là. Elle lui demandera son avis... Voilà, simplement son avis. Pourquoi chercher compliqué lorsque l'on peut faire simple? Elle le guide vers le nid de coussin. Ses mains dans les siennes. C'est agréable, elle pourrait s'y faire. Ses mains, douces et chaudes. NON. Elle ne doit pas penser à lui de la sorte. Elle chasse ses pensées, craignant que ses joues ne prennent des couleurs rosées. Sa peau contre la sienne. C'est agréable. Trop agréable. Mais il y a cette pudeur qui l'empêche de faire quoi que ce soit. Mais il y a cette méfiance qui l'empêche de croire en un future commun. Elle se contente de savourer ses petits instants, avant qu'elle ne le voit s'éloigner avec une autre qu'elle. Elle sait que cela finira pas arriver, elle le redoute. Mais que peut-elle y faire? Rien. Rien du tout. Léonie n'a pas le cran, du moins pas pour cela.
Elle croise ses jambes, s'installant en tailleurs. Elle écoute avidement le récit du jeune homme, alors que la plume s'agite, ne perdant pas une miette du récit, inscrivant les noms des personnes à satisfaire. J'ai fait mes sœurs, il reste juste à les emballer. Oh, et Miétek et Löthar aussi. Ses sœurs. Elle les connait... Non. En fait, elle voit de qui il s'agit, mais elle ne connait pas. Les sœurs Callahan. Maïa, la blonde. Maïa est tout ce qu'elle n'est pas. Maïa attire les regards, elle est belle, tellement belle. Elle use et abuse des charmes que la nature lui a offert. Elle est impressionnante... Oui, Léonie est admirative, mais aucunement jalouse, elle ne pourrait pas être comme Maïa. Il y a aussi Bonnie. Bonnie, c'est l'amoureuse des moldues. Elle est... Amusante. Pour ce que Léonie en sait. Et la petite dernière, c'est Lily-Robyn... Elle lui a parlé, une fois. De Pokémon. Le Chicaneur devrait penser à faire un article sur ses petites créatures dont ne cesse de parler la cadette des Callahan. Léonie s'imagine sincèrement qu'il s'agit de créature réelle, aussi réelle que les raviolis. Miétek et Löthar... Elle ne connait pas. Hm. Peut-être des connaissances de Durmstrang... La blonde ne savait même pas qu'il fréquentait des élèves de Durmstrang. Pas le temps de commenter quoi que ce soit, Lewis énumère les cadeaux manquant. Il me manque mon frère, mon père, ma belle-mère et deux amies. Deux amies. L'une doit être la rousse que Léonie voit toujours en la compagnie de Lewis et l'autre? Elle n'en a aucune idée. Hm. Par Merlin. Voilà que son cœur se serrait. Elle se refusait d'éprouver de la jalousie à l'égard de ses demoiselles qu'elle ne connaissait pas. Puis, Lewis ne lui devait rien, il avait parfaitement le droit de fréquenter qui il souhaitait. Enfin, mon frère se fichera sûrement d'avoir un cadeau de ma part. Ça l'enquiquinera probablement plus qu'autre chose, d'ailleurs... Tient, tient, conflit avec son grand frère? Cohnaan, si Léonie en croyait ses souvenirs. Cohnaan. Oui, le gars dépressif qui ne sait plus se servir de son don de métamorphomage. C'est plutôt triste... Peut-être est-ce a cause de sa dispute avec son cadet. Et toi, tu as qui sur ta liste ? Ptit Lu, galoche, Sy, mes parents, ma Grande mère, mon grand père et... C'est plus ou moins tout. Non, ce n'est pas tout, il y a aussi un cadeau pour lui, mais elle ne risque pas de le lui avouer, sinon, ce ne serait pas une surprise. le cadeau serait posé sous le sapin des Salem, il ne le découvrirait que le jour de Noël. Qu'est ce qu'il se passe avec ton frère? Ça concerne son problème de métamorphomage? Elle 'na pas conscience de l'impact que pourrait avoir cette question sur lui, elle cherche juste à le connaître à en savoir plus, à ce qu'il soit heureux, simplement heureux. Les cadeaux... On en reviendra plus tard. Elle s'empare d'un coussin et le serre contre elle. Elle le toise, encore, elle ne s'en lasse pas. Il est tellement beauté, une beauté effarante et troublante. Une beauté qu'il est le seul à détenir.
Lewis E. Callahan
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Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 6:53
Lewis tenta non sans difficultés de chasser ses pensées allant vers Cohnaan. Il savait que songer à son frère aîné le rendait d'une humeur massacrante, et il valait mieux éviter cela en compagnie de Léonie. Il ne voulait pas lui imposer une si désagréable compagnie. Ainsi, il préféra opter pour un changement de sujet radical, s'intéressant davantage à la jeune femme qu'aux cadeaux qu'ils devaient trouver pour Noël. Et puis, il aimait écouter Léonie parler, et le fait qu'elle parle d'elle risquerait fort de lui faire changer les idées, n'est-ce pas ? « Et toi, tu as qui sur ta liste ? » « Ptit Lu, galoche, Sy, mes parents, ma Grande mère, mon grand père et... C'est plus ou moins tout. » L'adolescent écouta les noms, prenant quelques secondes supplémentaires pour mettre un visage sur les appellations. Pendant un court instant, il se demanda ce qu'on pouvait bien offrir à un grand-parent, lui n'ayant jamais eu à faire ce genre de cadeaux dans sa vie. Il allait s'apprêter à lui poser la question, mais la jeune Serpentard le devança. « Qu'est ce qu'il se passe avec ton frère? Ça concerne son problème de métamorphomage? » Le jeune homme leva les yeux vers son interlocutrice, un air aussi surpris que confus sur le visage. Cohnaan avait un problème avec son don de métamorphomage ? Voilà qui expliquait l'absence de changements chez lui. Son frère avait l'habitude de changer souvent de couleurs d'yeux et de cheveux et être assez excentrique d'ailleurs, mais il était vrai que depuis quelques mois, il était demeuré lui-même physiquement. Un Cohnaan au naturel. Lewis ne s'en était pas spécialement préoccupé, supposant que cela venait d'une demande d'un professeur ou d'une simple décision volontaire prise par son aîné. En aucun cas, cela ne devait composer un problème à ses yeux. Voilà que ses remords grandissaient en lui si bien que sa gorge se serrait de manière exponentielle. Et le fait que ce soit Léonie qui lui fasse prendre conscience de la situation n'arrangeait pas les choses. Il baissa les yeux, prétextant une soudaine fascination pour ses lacets. Il finit par répondre, d'une voix enrouée « Non, enfin, je ne pense pas. »
Un air triste se posa son visage alors qu'il refusait toujours de regarder Léonie dans les yeux. Il se contenta d'attraper une feuille de papier cadeau en vue d'emballer le carnet qu'il comptait offrir à sa sœur Maïa dans quelques temps. Parler de ses différends avec Cohnaan à Léonie ne lui semblait pas spécialement une bonne idée. Il n'était pas là pour l'assommer avec de la négativité et tout ce qui allait avec. Pourtant, la seule chose qui occupait ses pensées était désormais Cohnaan. Comment avait-il pu être aussi stupide pour se rendre compte qu'il avait perdu l'usage de son don ? Leur relation s'était réellement détériorée, et désormais, tout cela était de sa faute. Tout cela avait toujours été de sa faute. Il était une erreur, du début à la fin. Il ne faisait que des erreurs, et même lorsqu'il pensait bien faire, c'était mauvais. Il avait un sacré problème en lui, il était fait à l'envers, il était un monstre, probablement. Finalement, il rectifia : « Ce n'est pas à cause de son problème, mais disons que j'en suis la cause. » Soudainement, il se sentit tout sauf clair. Il ajouta : « De son problème. » Il leva finalement les yeux, les sourcils froncés. Les remords pouvaient facilement se lire dans ses yeux expressifs. Il avoua : « Je lui ai confié quelque chose. Quelque chose que je n'aurais jamais dû lui dire. Je pensais que ça allait aider. Que ça allait nous aider... » Il grimaça. « Mais ça ne sert à rien d'être honnête, parfois. Ça crée que des... Problèmes. Ça brise tout. »
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Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 11:42
Non, enfin, je ne pense pas. Les lèvres de la demoiselle se pince délicatement l'une contre l'autre. Elle a mis les deux pieds dans le plat, elle s'en rend compte à présent. Lewis ne semblait pas savoir les problèmes que rencontraient son frère... Elle connaissait ce sentiment, malgré elle. Elle savait exactement ce que cela faisait d'être dans cette position, de n'être qu'un spectateur dans la vie de son propre frère, d'être incapable d'aller vers lui, ne serait ce que pour s'excuser du mal qu'elle lui avait infliger. Lucien était tout pour Léonie, mais elle ne savait pas comment revenir vers lui. Elle ne savait pas comment le retrouver. Elle ressentit un pincement lui étreindre le cœur, l'espace de quelques secondes seulement. Penser à son frère jumeau était douloureux. Mieux valait se focaliser sur Lewis... Oui. Lewis. Il avait l'air si... Malheureux. La détresse se lisait, au plus profond de son regard, elle était ancrée en lui. C'était insupportable. Elle aurait voulu pouvoir faire quelques choses pour lui venir en aide, mais elle ne savait pas trop comment si prendre, elle ne savait pas trop quoi lui dire... La vérité, ce serait peut-être un bon début. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras, simplement, elle voulait qu'il sache qu'elle était là pour lui. Mais pour toute seule réponse, elle posa sa main contre celle du jeune homme et lui souris, doucement, tendrement. Simplement pour qu'il sache qu'il n'était pas seule. Elle se sentait terriblement coupable d'avoir parlé de chose qui ne la concernait pas... Elle aurait du tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de dire quoi que ce soit. Elle regrettait amèrement d'avoir parler. Alors, elle se gardait bien de dire quoi que ce soit. Elle se contenta de resserrer ses doigts contre la main du jeune homme et de lui sourire. Simplement. Elle était là pour lui.
Ce n'est pas à cause de son problème, mais disons que j'en suis la cause. Elle compris alors que le malaise qui existait entre les deux frères étaient bien plus important qu'elle n'avait pu le croire... Bien plus destructeur, bien plus profond. Il n'osait même plus la regarder. Lewis souffrait et Léonie souffrait avec lui, malgré elle. De son problème. Comment pouvait-il croire une chose pareil? La bouche de la blondinette s'ouvrit et se referma aussi tôt. Tout cela ne la regardait pas. Elle devait se taire. Elle avait déjà suffisamment fait de mal comme cela. Il y avait cette sensibilité qui se dégageait de lui, cette aura doucereuse qui l'enveloppait, elle ne voulait pas que cette beauté s'évapore, elle ne voulait pas qu'il laisse place à cette océan de tristesse qui s'emparait doucement de son être. Léonie se sentait complètement inutile. Elle n'était plus qu'une spectatrice. Je lui ai confié quelque chose. Quelque chose que je n'aurais jamais dû lui dire. Je pensais que ça allait aider. Que ça allait nous aider... Une grimace déforma les traits angéliques de l’Apollon américain. Il y avait de la douleur et des remords dans ses grimaces. Mais ça ne sert à rien d'être honnête, parfois. Ça crée que des... Problèmes. Ça brise tout. Non, s'en était trop. Elle ne pouvait le regarder se détruite sans rien faire. Sa main quitta celle du jeune homme. Ses deux mains s'emparèrent de la frimousse du jeune homme, l'obligeant par la même occasion à relever son regard vers elle, à affronter son regard. Je t'en supplie Lewis, ne laisse jamais personne te persuader que la vérité n'est pas bonne à entendre. Douce et tendre, son regard se plongeait dans celui du garçon. Il la troublait à un peu qu'il n'imaginait même pas. Elle prit une inspiration profonde. Il faut toujours dire la vérité, toujours, même si elle fait mal... Le mensonge et l'ignorance laisse plus de trace, même invisible. Elle savait de quoi elle parlait. Les mensonges avaient failli la détruire et l'ensevelie, elle s'était perdue d'en ceci, elle s'était persuadée que les mensonges valaient mieux que tout le reste, elle s'était persuadée de tellement de chose et elle s'était perdue en chemin. Elle ne voulait pas qu'il lui arrive la même chose. Si tu mens aux autres, tu finiras par te mentir à toi même. Le son de sa voix était toujours doucereux, mais il y avait quelques choses de grave. Elle s'était soulevée sur ses genoux, ses mains posées contre ses joues. Elle caressa délicatement son visage avant de laissé retomber ses mains. Elle lui sourit alors. Tu as quelques choses de particulier, c'est en toi, ne laisse personne changer cela, surtout pas toi. Il fut la première étonnée de ce qu'elle venait de lui dire. Elle ne s'était pas attendue à se livrer à ce point, elle ne s'était pas attendue à être aussi sincère avec lui, elle ne s'était pas attendue à cela. D'un impulsion, spontanée, elle l’enlaça. Le plus simplement du monde. Elle le serra contre elle, comme pour lui enlever toute cette peine, toute cette rancœur qu'il y avait en lui.
Lewis E. Callahan
⊰ PARCHEMINS : 114 ⊰ INSCRIPTION : 07/11/2010 ⊰ CRÉDITS : .Reed ⊰ ÂGE RPG : seize ans ⊰ PSEUDO : addie ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9543
Sujet: Re: All I want for Christmas is You Mar 27 Déc - 15:21
L'adolescent soupira. Il ne voulait pas trop en dire à Léonie, il ne désirait pas reproduire la même erreur qu'avec Cohnaan. Il ne souhaitait aucunement perdre la jeune Serpentard, elle signifiait tellement pour lui et l'idée d'avoir à tirer un trait sur une autre grande personnalité de son existence était inconcevable. Il redoutait de lire dans les yeux de la jeune femme non plus le bonheur et l'émerveillement mais le dégoût et la crainte. « Je t'en supplie Lewis, ne laisse jamais personne te persuader que la vérité n'est pas bonne à entendre. » Il ne leva pas les yeux. Faire du mal aux gens n'est pas spécialement quelque chose de bon, alors, que doit-on faire lorsque l'on sait que l'on blessera quelqu'un par sa franchise ? Toute vérité est-elle vraiment bonne à dire ? Le mensonge n'est certes pas quelque chose de recommandé, et d'une certaine manière, il pouvait avoir la conscience tranquille d'avoir tout avouer à Cohnaan : il avait un poids de moins sur les épaules. Néanmoins, il avait aussi un énorme trou au niveau de l'estomac qu'il ne parvenait à combler. Il se sentait vide. Inutile. Indésirable. Monstrueux. « Il faut toujours dire la vérité, toujours, même si elle fait mal... Le mensonge et l'ignorance laisse plus de trace, même invisible. » Un rictus étira ses lèvres. Il ne mettait pas en doute sa parole comme il ne souhaitait pas la contredire, mais en attendant, il payait le prix de son honnêteté. Une facture vraiment salée. « Si tu mens aux autres, tu finiras par te mentir à toi même. » C'est un sacrifice qu'il se pensait apte à prendre, de ce point de vue. Si ça l'autorisait à ne pas finir honteux et seul. Il sentit Léonie se lever à ses côtés puis caresser son visage, contact physique qu'il avait très peu l'habitude de connaître. Toutefois, il ne la repoussa pas pour autant. « Tu as quelques choses de particulier, c'est en toi, ne laisse personne changer cela, surtout pas toi. » C'était exactement le genre de paroles qui lui rappelaient la candeur, la beauté, l'innocence de sa mère. Il aurait voulu y croire, il était né pour y croire. Mais on l'avait bousculé de tous les côtés, on l'avait martelé pour le faire voir la vie d'une manière manichéenne, puis seulement obscure. Il déglutit alors qu'il sentit Léonie réduire considérablement l'espace entre eux et l'enlacer. Gauche, il ignora comment réagir, si bien qu'il ne répondit pas vraiment à sa marque d'affection, même s'il ne la déteste pas du tout.
Son parfum s'envola, elle distança son corps du sien. Il sourit doucement, sans grandes convictions, attirant son attention ailleurs. Il ne désirait pas spécialement s'aventurer davantage sur ce terrain glissant, ce drôle de sujet de conversation. Il se racla la gorge, questionnant : « Tu as une idée de quoi offrir à tes parents ? » Il leva ses yeux bleus vers elle, attendant une réponse. Puis, l'idée du bal de Noël qui se préparait lui vint à l'esprit. Il entendait encore Delia lui sommer d'inviter Léonie, tout comme lui clamer que ce rendez-vous était la parfaite occasion pour cela. Elle n'avait peut-être pas tord, son double chromosome X l'aidant sans doute. Toutefois, c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Lorsqu'il croisait le regard azuré de la Serpentard, il se sentait totalement empoté – ou en tout cas, bien plus que d'habitude. Il se racla de nouveau la gorge, se lançant : « Léonie ? » Voilà, il trompait l'orteil dans l'eau. Suffisait de se lancer. Il osa un nouveau regard à la jeune femme. « Je me demandais. Enfin. C'est stupide. Et c'est plus par curiosité qu'autre chose. » Il se maudit. Elle venait de lui vanter le mérite d'être sincère, et voilà qu'il lui mentant en pleine face ! Le but du jeu était de se jeter à l'eau, non pas sur les cailloux piquant bordant l'étendue d'eau « Un peu par curiosité. » rectifia-t-il. « Et beaucoup par envie » pensa-t-il très fort. Ha, c'était vraiment stupide. Est-ce que lui, Lewis Callahan, le translucide, le paumé, le coincé, le raté de Salem, osait vraiment parler d'un bal à une fille ?! C'était le monde à l'envers. Jamais il n'aurait cru qu'il ferait ce genre de demande... Il avait l'impression d'être totalement faux, prodigieusement à côté de la plaque. Elle allait sans doute se moquer de lui... « Est-ce que tu... » Allez, un peu de courage, soit intrépide, maintenant que tu as commencé... Ce n'est pas comme si tu allais lui demander le ruban adhésif... Quoi que ça serait une bonne option. Certes très bizarre, mais hautement envisageable. Il plissa les yeux, jetant la bombe : « Vas-tu au bal ? » Delia, je te méprise.
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Sujet: Re: All I want for Christmas is You Lun 2 Jan - 12:30
Tu as une idée de quoi offrir à tes parents ? Sa réponse la désarçonne complètement. Son cœur loupe un battement. Elle ne s'attendait pas à un tel revirement de situation. Elle ne s'attendait pas à un tel changement de sujet. Le jeune américain n'a aucune réaction sur ce qu'elle lui a dit, comme si cette conversation avait été occulté, qu'il ne voulait pas en tenir compte, c'était à se demandé si elle avait eut lieu. Il préfère nier plutôt que d'affronter. Comment pourrait-elle le lui reprocher, la fuite est tellement plus simple que la confrontation. Elle n'est pas à l'aise à l'idée que son mal être reste en lui, qu'il ne le partage avec personne. C'est mauvais et destructeur. Elle veut l'aider, elle veut faire plus, mais elle ne sait pas comment s'y prendre, elle ne sait pas comment faire pour passer cette carapace qu'il se forge, elle ne sait pas comment la transpercer sans le blesser. Les lèvres de la blonde se pince, délicatement l'une contre l'autre. Elle le toise, inquiète. Elle s’assied, rétablissant la distance entre eux. Léonie ? Elle sursaute, légèrement, ne s'attendant pas à ce qu'il l’interpelle de la sorte. Elle hausse un sourcil, perplexe. Une moue s'empare de sa frimousse. Elle penche la tête et le toise, attendant la suite. Je me demandais. Enfin. C'est stupide. Et c'est plus par curiosité qu'autre chose. Elle s'inquiète. Le jeune homme ne semble pas être à l'aise. Les sourcils de la demoiselle se fronce. Un peu par curiosité. En quoi sa curiosité pouvait avoir être piquée... Léonie ne se souvenait pas avoir fait quoi que ce soit qui ait pu l'attiser. Peut-être était-ce au sujet de son passé, de ce qu'elle était, avant leur première rencontre. Lewis ne l'avait jamais connu comme cela, il avait eut cette chance, mais peut-être qu'il avait eut vent de l'une ou l'autre anecdote qui ne la mettait pas à son avantage. Cette idée la cloua sur place. Par Merlin, elle avait honte de ce qu'elle avait été, elle ne voulait pas qu'il la voit de la sorte... cela gâcherait tout. Léonie baissait son regard, évitant soigneusement son regard de peur de la question qui pouvait s'abattre sur elle à tout moment. Est-ce que tu... Est-ce qu'elle avait réellement été cette fille dont tout le monde parlait? Oui... Oui, elle l'avait été. Est ce qu'elle le regrettait? Oh oui, elle le regrettait amèrement. Mais le passé était le passé et même s'il était peu élogieux, il avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Elle le regrettait, mais elle ne pouvait pas le nier, ni le masquer. Vas-tu au bal ? Elle laissé échappé un soupire d'aise. Elle respirait mieux. Elle eut un rire nerveux, se sentant particulièrement idiote de s'être fait de tel film. Puis soudain, elle se rendit compte de la réalité de la question. Elle écarquilla les yeux, grandement, ouvrit la bouche, la referma et ce, à plusieurs reprises. Ses joues s'empourprèrent, elle détourna le regard.
OMM.Oh my Merlin. Ses mains tremblaient. Par Merlin, était-ce Lewis qui venait de lui parler du bal. Elle était troublée et excitée... Elle se faisait de nouveau film. Il ne lui avait même pas demandé si elle désirait y aller avec lui, non, il lui avait juste demandé si elle y allait. Elle s'était pourtant promis de ne rien espérer de lui et pourtant, la voilà, rougissante, incapable de le regarder ou de dire quoi que ce soit. Quelle idiote. Une parfaite idiote. Elle crevait de chaud et elle sentait les palpitations de son cœur cognant contre sa poitrine. Elle respirait, profondément. Ses doigts jouaient contre le coussin, trahissant sa nervosité. Euh. Oui... Oui, j'y vais. Un sourire figé, elle se risqua à relever son regard vers lui, quelques secondes seulement. Lèvres pincées, elle se raccrocha à sa première question, celle qui, jusque là était restée sans réponse. Le cadeau de ses parents. Oui. En fait, j'ai déjà le cadeau de mon père, c'est... Elle se releva, retourna près de l'établi pour s'emparer de ce qui ressemblait à un album photo. Un album photo dont certains parchemins avait été ajouté et dans lequel il avait été collé toute sorte de chose. Elle se réinstalla à la place qu'elle avait abandonnée, tenant le cadeau de son père entre ses doigts. Elle le tendit à Lewis, prenant un soin particulier à ne pas frôler ses doigts. Non, elle devait éviter ce genre de contact, cela éveillait en elle l'espoir et elle ne pouvait se le permettre, cela la transformant en une cruche incapable de s'exprimer. Elle le laissa explorer son cadeau. C'était des recherches sur des créatures inconnues, le genre de créature dont le chicaneur parle. C'était des recherches qu'elle avait fait, alimentant les travaux que son père avait déjà éllaborer. Un sourire, elle haussa les épaules. Ce n'est pas grand chose mais... On trouvera peut être un Ronflax Cornu... Ou même autre chose. Elle le croyait réellement. Une lueur malicieuse et intelligente brillait au plus profond de ses orbes azurés. Elle était passionnée, cela se sentait, cela se voyait. Elle couvait des yeux son livre, mais aussi Lewis. Le cadeau de ma maman va... Arriver. Un regard vague vers l'extérieur. Lewis. Elle pinçait ses lippes, hésitante. Et... Euh... Sinon... Tu vas au bal, toi? Il était occupé à inspecté le cadeau de son père, de ce fait, il ne remarquerait probablement la rougeur de ses joues. Léonie allait au bal avec Genêt... Elle ne devait pas l'oublier. Elle devait se focaliser la dessus. Enfin... Genêt était un ami. Non, non, non. Lewis aussi était un ami. Rien de plus. Elle ne pouvait pas penser à lui différemment. Elle respirait. Elle avait des bouffées de chaleur.
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All I want for Christmas is You
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