PARTIE 1; ewylan hortense dumonteil
« She's a dreamer, she's a king, She will never let it down, She will never ever let it down »
- Spoiler:
«
Ewylan Hortense Mélusine Juliette Dumonteil, Revenez tout de suite ici. » Le visage de la gamine aux cheveux d’or se décomposa. Prenant son plus doux sourire, le petit ange se retourna pour faire face à Lucie Deschamps. Sa bien aimée mère la regarda d’un air froid, la mine renfrogné. «
Ou pensez donc allez comme cela ? » La gamine prit un ton angélique pour répondre à sa génitrice. «
À la fête foraine, mère. » Lucie fronça les sourcils. «
Il en est hors de question. »Le sourire séraphique d’Hortense fondit comme neige au soleil. «
Mais s’il vous plait mère ! Il ne s’agit que de deux heures parmi les moldus ! Ce n’est que pour prendre des photos ! Je ne parlerais à aucun des autres enfants ! Je vous en prie ! » Lucie regarda sa fille d’un air sévère. «
Très bien, mais Louise vous accompagnera. Et vous serez de retour avant que le repas ne soit servit. » «
Grand-mère est bien plus gentille que vous. » Grommela Hortense. «
Qu’avez-vous dit ? Cessez donc de marmonner toute seule ! » «
Rien du tout mère, je vais chercher Louise… »
«
Je n’en reviens pas que Maman ait accepté ! Tout de même, tu n’as que dix ans ! » La remarque de l’aînée fit sourire la cadette. «
Tu sais bien qu’elle me préfère Louise » Le visage de l’aînée prit une teinte pourpre.
« Tu mens, Hortense. C’est très vilain. Quand Père le saura… » À ces mots la gamine s’arrêta. Son Père… elle en avait une peur bleue, et ça Louise l’avait bien compris.
’’Ses yeux sombres qui ne cessaient de la suivre, Hortense n’avait même pas besoin de se retourner pour en être pertinemment convaincue, elle sentait le poids de son regard. Les épaules de la gamine s’affaissent, ses mains se mettent à trembler, une sensation glacée envahis son corps, d’abord ses pieds, puis elle remonte vers sa tête. ‘’ Benjamin Dumonteil n’avait rien d’exceptionnel en soi. Il était un sang-pur français, riche, puissant. Marié depuis quinze ans à Lucie Deschamps, d’origine française également, elle possédait des origines vélanes. Ensemble, ils avaient eu deux charmantes filles : Louise Madeleine Antoinette Margot et Ewylan Hortense Mélusine Juliette. Si les prénoms de sa cadette étaient plus originaux que ceux de son ainés, c’était du au fait que Madame Dumonteil l’avait harcelé pour que leur second enfant porte le nom d’Ewylan , une vieille connaissance de Louise. Monsieur avait donc cédé au caprice de sa chère et tendre. Il fallait dire que leurs deux filles étaient aussi différentes qu’il était possible de l’être. Louise était brune, et ses yeux était aussi noirs que la nuit, elle ressemblait beaucoup à son père. Tandis qu’Hortense était blonde comme les blés et avait hérité de la beauté des vélanes. Ses yeux étaient pers et chacun s’accordait pour dire qu’elle était le portrait craché de sa mère au même âge. «
Ne le dit pas à Père s’il te plait…Il me confisquera encore mon appareil photo ! » Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Louise. «
C’est d’accord mais tu feras mes corvées pendant trois semaines ! » Hortense se mordit les lèvres.
« Deux semaines ! Pas plus ! » «
Marché conclu ! Bon tu viens, on y va à ta fête foraine ? » Un magnifique sourire s’empara du visage de l’ange blond.
PARTIE 2; facile est la chute
« The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love they leave me breathless»
«
Laisse-moi passer Louise ! » «
Elle ne veut pas de visite Hortense, elle a été très claire là-dessus. » «
Je ne vois pas pourquoi tu as pu la voir et pas moi ! » «
Tu as douze ans Hortense… J’en ai seize. Tu es encore trop jeune pour la voir dans cet…état. » «
Mais c’est ma mère tout de même ! ». La porte de la chambre parentale s’ouvrit lentement. «
Je peux savoir ce que vous faites ? Votre mère essaie de dormir je vous rappelle. » Les yeux des deux sœurs se tournèrent instantanément vers leur interlocutrice. Louise ouvrit la bouche pour se défendre mais Hortense fut le plus rapide. «
Grand-mère ! » La Benjamine s’élança dans les bras de Gabrielle. «
Grand-mère, laisse-moi aller la voir…S’il te plait. »Gabrielle dirigea ses yeux bleus comme un ciel d’été sur sa petite fille. «
Tu n’as pas besoin de me demander la permission Ewylan. » Gabrielle était la seule à appeler la gamine par son véritable prénom car dès son plus jeune âge, le patriarche avait décrété que tout le monde l’appellerait Hortense. Et tous s’étaient pliés à cette volonté si bien que rares étaient ceux qui savaient qu’elle s’appelait véritablement Ewylan. La gamine aux cheveux d’or ne se fit pas prier et entra dans la chambre sombre, malgré les protestations étouffées de son aînée. Elle l’aperçu bien assez vite.
Le visage pâle, le teint cireux, les yeux enfoncés dans leurs orbites… Malgré cela Lucie Deschamps restait superbe. «
Maman… » Un son étranglé sortit de la gorge d’Ewylan. Elle n’arrivait pas y croire… Tout était allé si vite… L’été dernier, ils avaient appris que Lucie était atteinte d’une très rare maladie, et malheureusement incurable… Elle allait mourir… Quand ? Ça même les spécialistes ne savait le dire…Dans une semaine ou dans un mois…Quelle importance ? Pour Ewylan cela revenait au même, sa mère ne serait bientôt plus à ses côtés.
(..)
«
Tu viens ? » Ewylan eut tout juste le temps d’apercevoir la tête de Louise dans l’embrasure de la porte. «
J’arrive » Murmura-t-elle, la voix brisée. Le moment que toute la famille redoutait tant avait fini par se produire. Lucie était morte, terrassée par la maladie. La porte s’ouvrit de nouveau, beaucoup plus violemment cette fois. «
Hortense ! Descends immédiatement ! » Papa… Le chef de la tribu Dumonteil…Hortense…Celle qu’elle n’était pas. «
Tu as entendu ce que.. » «
Ewylan ! » Le coupa-t-elle rageusement. «
Mon prénom c’est Ewylan. C’est maman qui l’a choisi, tu te souviens ? Alors « Hortense » tu te la garde pour toi ! Désormais, tu m’appelleras pas mon prénom ; Ewylan. Et Hortense je ne veux plus en entendre parler. » Sous le regard interdit de son père, Ewylan quitta la pièce sans un mot de plus.
« Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal»
« Salut Barbie. » Ewylan s’arrêta au son de la voix. De sa voix. Pivotant sur ses talons, la belle prit son sourire le plus angélique.
« Bonjour Emrys. » Cela faisait maintenant une semaine qu’elle était à Poudlard et cet endroit ne cessait de l’émerveiller de jour en jour. Bien vite elle s’était liée d’amitié avec nombres de jeunes anglais. Elle avait aussi rencontré sa petite cousine : Nymphadora Lupin, petite fille de la sœur de Gabrielle, la grand-mère d’Ewylan. Les choses n’avaient pas tardée en arrivant ici. À Beauxbatons, tous étaient habitués à l’effet qu’elle produisait sur les hommes –sang de vélane oblige- néanmoins à Poudlard, c’était autrement. Ewylan n’avait jamais voulu profiter de son « don » elle s’évertuait à croire qu’un jour, quelqu’un l’aimerait pour ce qu’elle était vraiment et pas pour l’image qu’elle renvoyait. Elle se réfugiait donc le plus souvent possible dans la bibliothèque où elle entrainait avec joie ses connaissances. C’est là qu’elle avait rencontré Emrys. Il était originaire de Cambridge et était scolarisé à Poudlard depuis ses onze ans. Contrairement aux autres garçons, il n’avait pas cherché à l’impressionner avec l’un ou l’autre maléfices, si bien que très bien les deux jeunes gens avaient sympathisés. Ewylan se sentait bien en compagnie D’Emrys et elle était certaine que c’était réciproque
.« Tu vas en cours ? » La question d’Emrys sonnait bizarrement comme une proposition aux oreilles d’Ewylan.
« Où voudrais-tu que j’aille ? » À l’expression du visage de son ami, la jeune française devina aisément que sa réponse avait déconcerté le jeune homme.
« Tu… Tu n’as jamais sécher ? » Ewylan trouva cette question assez ridicule mais y répondit tout de même.
« Jamais ! Je n’en trouve pas l’intérêt, tout le monde le pense mais personne ne le dit alors je vais te le confier : Beauxbatons est bien plus ennuyant que Poudlard. » Le jeune homme eut l’air surpris.
« Tu n’as encore rien vu de Poudlard, le plus intéressant se passe durant les cours ! Si tu permet que je te fasse une visite guidée…» Emrys lui tendis son bras comme pour l’inviter à danser. Ewylan se mit à rire et se saisit de ce bras. «
Je vous suis capitaine ! »
the best day of my life.
« Tu crois que leur château ressemblera au notre ? » Ewylan leva les yeux au ciel. Il était tout simplement improbable que le château de Poudlard ressemble à celui de Beauxbatons. Pour la simple et bonne raison que l’Académie de Beauxbatons avait été construit selon l’architecture d’avant la révolution française. Ewylan ne voyait donc pas la raison qui aurait put pousser le Collège de Poudlard à ressembler à Beauxbatons. Mais visiblement les deux commères qui parlaient n’e avait pas conscience. « Il parait que les anglais sont sacrément bien foutu en tout cas. » gloussa une brunette. Décidément le niveau intellectuel de ses deux jeunes dames laissait à désirer. Contrairement à certaines de ses condisciples, Ewylan n’en avait pas grand-chose à faire des garçons. Le château s’imposa bientôt à sa vue, Il paraissait immense, majestueux, mystérieux. Ewylan ne put s’empêcher de pousser un petit cri d’admiration… Elle fut bien la seule. « Oh dieu que c’est moche ! Avez-vous vu ? Que c’est sale ! » Finalement, le petit groupe pénétra dans le château, puis dans la grande salle. Le plafond magique était noir comme la nuit, parsemé de petites étoiles brillante. Encore une fois, Ewylan laissa s’échapper un soupir d’admiration. Tout était beau et majestueux. Beauxbatons l’était aussi mais d’une autre manière. Fascinée, Ewylan s’assit à une table où on lui souhaita chaleureusement la bienvenue. Décidément la jeune française commençait à se dire que Poudlard était peut-être même mieux que Beauxbatons. Les mets étaient délicieux et quoi que pouvait dire les autres élèves de Beauxbatons, cet endroit était magique. Très vite, de nombreux jeunes hommes commencèrent à lui parler dans un français approximatif, ce qui ne manqua pas de faire rire la belle. « Elles sont canons les petites françaises… » Le voisin de droite d’Ewylan avait lancé ça à un de ses amis, en anglais, sans se douter que… « Vous n’êtes pas mal non plus, vous les anglais. » Oh bien sur l’accent n’était pas parfait, mais Ewylan avait appris l’anglais avec sa grand-mère, Gabrielle. Les garçons la regardèrent, pantois. «Je vous souhaite une bonne nuit à tous. » conclut-elle en se levant de la table.
- Citation :
- TON PSEUDO:Mosaic
TON ÂGE: 16 ans ^^
TON AVIS SUR SONORUS? c'est assez clair?
SI JE TE DIS 'WHAT ELSE?' TU ME RÉPONDS: Attention aux pianos volants en sortant