oh, oh, it's magic, you know.

HISTOIRE: Je sais tout à fait à quoi vous vous attendez en lisant ces mots. Je sais que depuis votre enfance, on vous a habitué à lire des histoires de sorcier aux allures d’histoire improbable. On vous a compté la vie de nombreux sorcier aillant risqués leurs vies pour sauver un ami, une famille, un peuple .. Je sais aussi que tous ces héros ont quelque chose en commun : leur famille.

Pour la plus part, s’il ne sont pas orphelin de père, ou mère, ou dès deux tiens, ils vivent en famille recomposé, ils ont connu la mort d’une sœur, d’une tante.. Pour les plus chanceux, ils ont un parent au ministère de la magie, peut-être ont-ils surement également hérité de pouvoir extraordinaire, ou d’une fortune qu’un simple moldu ne peut même pas rêver. C’est bien souvent comme cela que l’on voit les super-magiciens, on sait qu’ils sont extraordinaires parce que même leur enfance n’a pas été banale. Alors autant vous le dire : Je ne fais pas partie de ces personnes là.

Pour commencer, je suis née un certain 11 novembre 2043, à Paris et je suis ce que l'on appelle ; un sang mêlé. Ma mère étant une sorcière anglaise et mon père un simple moldu. Inutile de vous dire que ça a chamboulé un peu toute ma famille lors de l'annonce de leur mariage. Pas que ma famille maternelle hurle haut et fort que le sang sorcier ne devrait être souillé de sang moldu, mais simplement parce que ce n'était jamais arrivé avant. Ma mère a toujours eu tendance à sortir du lot. Seule membre de la famille a être allé à la maison Serpentar lors de ses études à l'école de Poudlard, elle a également été la seule personne de la famille à participer au tournoi des trois sorciers. Ça c'était pour le côté 'cool' de ma vie. Pour la partie moins cool .. il y a mon père. Né d'un père maçon et d'une mère institutrice, il n'y a pas grand-chose à raconter. Je crois que ma mère a plutôt était séduite par son charme français que par le prestige de sa famille. Elle dit souvent que j'ai hérité du charme de mon père, mais regrette également le fait d'avoir hérité de son abominable accent français que l'on entend à chaque mot prononcé en anglais. Comme quoi, on ne peut pas tout avoir.

Je me souviens que mon éducation avait posé un problème à mes parents. Ma mère voulait absolument que je suive ma scolarité à Poudlard, quant à mon père, il ne supportait pas l’idée que j’aille étudier chez les British et en étant aussi loin de lui. Et ma mère refusait de venir habiter en Angleterre, considérant que la France était un bon moyen de me faire garder les pieds sur terre. Il ne restait qu’une seule solution : Beauxbatons. Je dois vous avouer qu’elle m’a tout de suite plu cette solution, mais je n’ai rien dit, préférant les laisser se disputer. Cette école me semblait une bonne alternative du fait qu’elle se trouvait en France, - et dans le Sud qui plus est- et que la réputation de l’école n’était plus à refaire. Et ça, pour avoir participé au tournoi des sorciers, ma mère en avait tout à fait conscience. La décision c’est alors porté sur Beauxbatons pour mon plus grand bonheur.

Ma scolarité s'est bien passé. J'ai toujours était fasciné pour l'histoire de la magie et beaucoup moins à l'herbologie, au grand désespoir de ma mère. J'ai suivi un parcours sans embuche, étant souvent qualifié de bon, voire très bon élève auprès de mes professeurs - sauf pour mon professeur d'Herbologie vous l'auriez compris. - Je suis arrivée jusqu'à ma sixième année et je dois avouer en avoir appris plus sur moi que je n'aurais pu l'espérer en école moldu, et j'en suis fière. Les cours de savoir-vivre et les cours de moral y étant pour beaucoup. Ce qui a réjouis ma mère d'ailleurs, et criait à qui voulait l'entendre que j'étudiais à Beauxbatons.

Jusqu'à ce que l'école ferme.

Et ça, ça été un choc pour tout le monde. Je dois dire qu'étudier à Poudlard ne m'enchantais par vraiment.. La vision que j'avais des Anglais me paraissait très mauvaise pour le reste de mes études. Mais inutile de vous dire que toute cette histoire à ravis ma mère - un peu moins en sachant que nous ne serions pas répartie dans les maisons, mais elle s'y est fait-. Et pour remédier à ce déshonneur, ma mère avait sa solution : « Tu seras préfète ma fille. » Aïe ! Inutile de vous dire que la pression était à son maximum.. Je savais pertinemment que j'avais toutes les cartes en mains pour remplir ce rôle à merveille. J'étais la meilleure élève en art de rhétorique, et mes cours de savoir-vivre et de moral ne pouvaient que m'aider dans mon but. Et sans prétention, j'étais certaine de pouvoir remplir ce rôle sans difficulté. Seulement, cela impliquait de la compétition, les Français étant tous né pour vouloir diriger. Mais la compétition, j'avais toujours eu horreur de ça. Si j'étais considérée comme l'une des meilleures élèves, c'est simplement parce que je ne cherchais pas à être meilleure que les autres, mais à être meilleure que moi-même. Mais je devais y arriver, pour ma mère, et pour le prestige de ma scolarité. J'y arriverais. « Je serais préfète maman. »