dite la déjantée.






MISE EN SITUATION: aucun nombre de lignes imposé. Pour les élèves de Poudlard. Quelques jours après la rentrée, les nouveaux sont arrivés, s'acclimatent comme ils peuvent à cette nouvelle école. Vous êtes posés dans le parc, lorsque vous voyez un élève de septième année chambrer un première année qui vient de Salem. Que pensez-vous ? Racontez en bref les impressions du personnage quant à ses nouveaux camarades. Curieux ? Agacé ? Indifférent ? Excité ?

« Bon très bien, je t'attends dans le parc. Et prends ton temps surtout, comme tu sais si bien le faire ! » M'exclamai-je en riant alors qu'Ethan levait les yeux au ciel dans un geste dès plus théâtral. Je connaissais assez bien Charlie pour savoir qu'il perdait rapidement la notion du temps lorsqu'il se retrouvait sous l'eau. Et pour une personne comme moi, qui avait pour habitude de respecter les heures comme des lois inviolables, il était plutôt difficile de rester en place. Observant Charlie disparaitre dans les couloirs de Poudlard, montant d'un pas lent les marches de l'école en direction de sa salle commune, un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me retournais pour prendre la direction opposée. L'année venait de commencer et le ciel était encore dégagé. Une simple légère brise soufflait sur ma chevelure. Septembre. L'un des mois que je préfèrais. Il ne faisait pas encore assez froid pour devoir se couvrir jusqu'à ressembler à un cosmonaute, mais il ne faisait pas non plus trop chaud au point de suffoquer. C'était un temps parfait pour flâner dans le parc de Poudlard et Merlin savait que j'adorais y passer tout mon temps libre. Certains préfèraient rester dans le brouhaha des salles communes, d'autres aimaient le silence de la bibliothèque... j'avais une nette préfèrence pour la petite brise caressant nos visages du parc.

Resserant un peu plus le col de ma robe de sorcier, je m'enfonçais toujours plus loin à la recherche d'un endroit propice à la tranquilité. En dehors des heures de cours, de nombreux élèves se réunissaient par ici. Ce jour-là n'en était pas une exception. Des groupes de serpentards, probablement en train de préparer un mauvais coup - cliché mais tellement vrai lorsque l'on se rendait compte des regards entendus, lancés vers des jeunes poufsouffles inconscients - semblaient ne pas faire attention au couple de serdaigles qui s'échangeaient goulûmment leurs opinions, allongés près d'eux. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je reconnaissais un peu plus loin quelques amis, qui riaient d'une façon dès plus élégante. Même après quelques mois de vacances, rien ne changeait... « J'ai pas bien entendu, répète pour voir ? » (ec.)

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