| Sujet: Brother chat || Porter O. Mar 3 Jan - 9:22 | |
| Je soupirais en lisant encore une lettre de mes parents. Pourquoi ils m’écrivaient autant ces derniers temps ? Je n’avais jamais été le fils préféré, celui dont on prenait sans cesse des nouvelles et pourtant, c’était la deuxième lettre en une semaine. Il ne s’était rien passé de bien exaltant dans ma vie entre lundi et vendredi car à part les cours et les entraînements de Quidditch, je n’avais rien à raconter, surtout à mes parents. Je reposais la lettre en soupirant et en me promettant de répondre plus tard quelque chose qui pourrait leur faire plaisir mais j’ignorais encore ce que cela pourrait être. Je pris mes affaires que j’avais posées sur mon bureau quand l’hibou de ma famille avait frappé à la fenêtre de mon dortoir juste avant que je n’aille en cours. Regardant la lettre, je finis par la glisser dans ma poche en me rappelant que j’avais une heure de libre en fin de matinée et que j’aurais certainement le temps d’y répondre plus tard. Je filais en cours avec mes amis ne cherchant plus à savoir ce que j’allais répondre mais plutôt ce que j’allais mettre dans mon devoir de Défense contre les Forces du Mal. Ce n’était qu’un détail, à force d’écouter le prof parler du sujet ces dernières semaines je n’avais presque pas eu à réviser pour maîtriser le sujet. Je longeais tranquillement les couloirs pour aller déjeuner, j’avais hérité du gêne de la famille de ma mère côté nourriture, je ne pouvais jamais m’arrêter de manger mais jamais comme l’oncle de ma mère. Quand elle nous en parlait, j’éclatais littéralement de rire. Le déjeuner se passa très bien, comme d’habitude en fait. Je pus apercevoir Porter à la table des Serdaigle en train de parler de sa dernière trouvaille certainement car il avait cette petite lumière dans les yeux qu’il n’avait que lorsqu’il parlait de ses inventions. Je me demandais s’il parlait d’autre chose mais peu importait, mes parents le trouvaient plus intelligent et c’était plus important que d’avoir un quelconque don pour le Quidditch. D’ailleurs, je pensais sérieusement à en faire une profession mais je préférais attendre un peu avant de pouvoir en parler à mes parents. Les cours de vol étaient ceux où je pouvais battre mon frère sans problème. Il n’avait jamais été doué sur un balai mais il avait un don pour tout le reste par contre. Enfin c’était comme ça, j’étais content d’avoir une vie sociale un peu plus développée que mon grand frère tout de même et c’était à peu près tout ce que j’avais de plus. A la maison je n’avais rien de plus mais je m’étais fais une raison, mes parents m’aimaient à leur façon et j’avais pris l’habitude d’être solitaire à la maison et de faire tout ce que je voulais n’ayant que les repas pour me bloquer dans mon emploi du temps. Soupirant, je finis par me lever emmenant un muffin avec moi pour la route jusqu’au devoir de Défense contre les Forces du Mal. J’en avais deux heures et puis une heure de potions et je pourrais après m’occuper de ma lettre pendant que tout le monde irait manger.
Les cours se passèrent bien, le test aussi, j’aurais une note moyenne voire bonne pour le coup en tout cas à peu près la même qu’en potions, s’il y avait une chose dans quoi j’étais bon c’était être régulier dans toutes les matières. Voilà une chose que je savais bien faire. Je participais aux conversations autour de moi de temps en temps, quand on me demandait mon avis mais en général, je me contentais d’écouter le professeur en dessinant sur mon parchemin. Une fois ce fichu cours théorique de potions fini, je sortis et me dirigeais vers la volière où je comptais écrire ma lettre et la donner directement au hibou de la famille. Cependant, en relisant ma lettre, je me rendis compte qu’un PS se trouvait en bas du parchemin. Il me demandait si mon frère allait bien car ils n’avaient pas reçu de lettres depuis une semaine. Je soupirais, voilà la raison de cet acharnement de mes parents. Mon cher frère n’avait pas répondu. Très bien, je n’avais donc pas à répondre à cette lettre et ça m’arrangeait. Sortant de la volière, je me dirigeais à grands pas vers la grande salle. Je vis à la table des Serdaigle mon frère en train de trafiquer un truc en agitant sa baguette. Je m’approchais et lui dis : « Porter ! » Bon, quelques personnes s’étaient retournées sur mon passage. J’avais la lettre de mes parents dans les mains et ne put m’empêcher de lui dire : « Tu pourrais répondre aux parents au moins ça m’éviterai d’avoir dix lettres par semaine. Une par mois me suffit largement ! Pourquoi t’as pas répondu encore ? »
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