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Promenons-nous dans les bois. [Heron]

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AuteurMessage
Lowell I. Blackwood
Lowell I. Blackwood

⊰ PARCHEMINS : 234
⊰ INSCRIPTION : 12/10/2010
⊰ ÂGE : 31
⊰ CRÉDITS : Avatar : Rosendale ; Signature : Loseanhour
⊰ ÂGE RPG : 28 ans
⊰ PSEUDO : Fantomas
⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9775


STOP FOR A MINUTE
JUKEBOX:
RELATIONSHIPS:
DOUBLE-COMPTE: niet.
Promenons-nous dans les bois. [Heron] _
MessageSujet: Promenons-nous dans les bois. [Heron] Promenons-nous dans les bois. [Heron] EmptyDim 8 Jan - 8:17

Ce soir j'attends Madeleine.
J'ai apporté du lilas.
J'en apporte toutes les semaines ...

Ca allait le faire. Avant de quitter sa chambre, Lowell observa une dernière fois son reflet dans le miroir qu'il avait posé sur une malle qu'il n'ouvrait jamais. Il avait une bonne tête aujourd'hui, non ? Chemise bleu sombre et pantalon gris : aucune prise de risque vestimentaire. Il n'allait pas risquer de paraître ridicule auprès de la jolie garde-chasse. Comme à chaque fois qu'il devait mettre le nez dehors pour quelque chose d'un peu important, le professeur de vol tentait de se rassurer. Ce soir, il sortait avec Heron. Ce n'était peut-être pas une sortie au sens où il aurait aimé l'entendre, ils n'étaient jamais que des amis. Avec une légère attirance. Un point qui changeait tout et qui avait mérité quelques efforts pour soigner son apparence. Il ne se donnait pas autant de mal lorsqu'il donnait ses cours : avec la vitesse qu'on atteignait rapidement sur un balai, il ne jugeait pas bon de prêter attention à sa barbe -faussement- négligée de trois jours ou sa tignasse, réellement négligée puisqu'il avait abandonné ce combat. La pendule l'informa qu'il était vingt et une heures, et qu'il aurait eu l'air sacrément ridicule s'il arrivait en retard à ce rendez-vous semi-galant.

Il se demanda quelques instants ce que Heron pouvait bien être en train de se faire de son côté. Se pomponner ? Il la voyait pourtant mal passer des heures devant la glace et après en avoir fait de même, il aurait été d'autant plus mal avisé de juger ce comportement. Peut-être effectuait-elle une ronde dans le château ? Cela expliquerait pourquoi il ne l'avait pas croisée au repas. Lui-même n'était pas resté dans la grande salle bien longtemps. La déprime post-festivités de Noël. On n'avait pas encore remballé toutes les décorations et il mourrait d'envie de les balancer dans le lac. Qui sait s'il n'aurait pas rendu les calamars géants heureux par la même occasion. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il serait resté claquemuré dans sa chambre le temps qu'on oublie cette période et ne serait sans doute sorti que par sa fenêtre, sur son balai, pour voler un peu autour du château. Les cours avaient toutefois déjà repris, le froid n'étant pas assez mordant pour clouer les joueurs de Quidditch au sol. Vivement que la saison des matchs commence, tiens. Qui sait s'il n'aurait pas l'occasion de se rapprocher de Heron pour une raison ou une autre à ce moment-là aussi.
Stop. Plus de plans sur la comète. Il avait déjà essayé plusieurs fois de lire l'avenir dans des feuilles de thé, dans le vol de quelques oiseaux en sortant plus tôt dans la matinée et partout où il aurait pu l’entrapercevoir pour connaître ce que lui réservait cette sortie.

L'américain traversa le château silencieusement, son balai accroché dans le dos grâce à une sangle qu'il avait bricolée lui-même. S'il avait été gosse, il aurait eu l'impression d'être un cowboy moldu qui avait attaché dans son dos son maigre paquetage avant de partir à l'aventure. Etant adulte, il ne pouvait pas se permettre de faire cette observation sous peine de perdre définitivement toute crédibilité. En poussant les portes du château, Lowell frissonna malgré l'épais manteau qu'il avait pris en sortant de sa chambre. L'hiver anglais n'avait jamais été assez doux à son goût. Il se perdit dans la contemplation de la lune, se demandant ce qu'ils risquaient de trouver en s'aventurant dans la forêt interdite. Une partie de lui espérait tomber sur des centaures, qui parleraient peut-être de divination. D'un autre côté, ne voir personne et se contenter de tenir la main de Heron serait tout aussi bien. A condition qu'elle ne le repousse pas. Il se demanda si elle avait compris ses sous-entendus lorsqu'il ne se disait pas prêt pour quelque chose de sérieux. Il se voyait mal lui dire qu'il voyait régulièrement le professeur de sortilèges du château : il était lâche mais pas stupide au point de ruiner toutes ses chances avec elle.

Il sermonna quelques élèves encore dehors, sous prétexte que le couvre-feu était déjà passé. S'il ne l'était pas, ce n'était pas son problème. Pas la peine d'avoir des témoins lorsqu'on le verrait partir en balade romantique avec la jolie garde-chasse. Surtout si la balade était en pleine nuit dans la Forêt Interdite. Voyons voir, quelle heure était-il ? La cabane de la garde-chasse était déjà allumée, il pouvait donc frapper à la porte et retrouver la jeune femme. Soudainement mal à l'aise, le joueur de Quidditch resta planté là quelques temps. Il ne savait pas s'il oserait se présenter devant elle les mains vides. Heron méritait bien qu'on lui offre des fleurs et il se sentait stupide de n'y avoir pas pensé.

« Orchideus » souffla-t-il en sortant sa baguette magique d'une poche de sa veste.

Peu doué en sortilèges, il n'obtint qu'un bouquet de fleurs blanches et roses assez communes. Pourquoi n'enseignait-on pas le langage des fleurs dans les cours de Botanique ? Espérons qu'elle ne le trouve pas trop stupide. Il avait presque l'impression d'être un élève de deuxième année à son premier rendez-vous galant. Hésitant et ridicule. Le genre de personnes qu'il s'était presque toujours vanté de ne pas être. S'approchant de la cabane, il jeta un oeil à ce qu'il se passait de l'autre côté d'une vitre. Heron se préparait-elle ? Impatient de donner un sens aux mouvements qu'il apercevait, Lowell franchit les quelques pas qui le séparaient encore de la cabane, un sourire aux lèvres. Jusqu'à ce qu'il lui vienne l'envie subite d'éternuer. Le professeur de vol se décala rapidement et frappa à la porte de la cabane avant d'éternuer. En espérant qu'elle ne l'aie pas vu sous sa fenêtre quelques secondes auparavant.
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