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cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault »

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Lewis E. Callahan
Lewis E. Callahan

⊰ PARCHEMINS : 114
⊰ INSCRIPTION : 07/11/2010
⊰ CRÉDITS : .Reed
⊰ ÂGE RPG : seize ans
⊰ PSEUDO : addie
⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9543

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MessageSujet: cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » EmptyDim 25 Déc - 11:33

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Les six heures sonnent au clocher de l'église et c'est à peine si le jeune homme emmitouflé dans sa couverture bronche. Il ne dort pas, il a les yeux bien ouverts, pourtant, ce n'est pas pour autant qu'il esquisse le moindre mouvement. Ses rideaux sont tirés, comme l'habitude le dicte en ce moment, et il tourne le dos à la porte d'entrée de sa chambre qu'il a précautionneusement fermée durant la nuit, malgré les réprimandes de son père qui refuse que les portes soient verrouillées dans sa demeure. Cependant, désobéir à son père est bien le cadet des soucis du jeune homme. Il se fiche éperdument de lui tenir tête et de le décevoir. Il est totalement indifférent à celui qui a contribué à son existence. Ce n'est ni de l'amour, ni de la haine, c'est un néant total. Probablement le feinte-il, mais de toute façon, il n'en a cure. Amour ou pas, du moment qu'il peut rester dans son lit à ne rien faire, il est « heureux ».

Mais le garçon sait pertinemment que si le reste de la tribu Callahan ne rentre que dans quelques heures, son père ne va pas tarder. Comme d'habitude, il va jeter ses clefs dans la coupe du hall, il va délacer ses chaussures, ôter son manteau. Il va probablement se servir un verre d'eau dans la cuisine puis le placer dans l'évier. Il va monter les marches de l'escalier, commençant à parler à son fils qui ne lui répondra pas. Il partira alors dans la salle de bain, puis dans sa chambre. Il fera des allers et retours d'usage tout en racontant les épisodes de sa vie au benjamin de la famille qui encore une fois, ne lui répliquera pas le moins du monde. C'est le petit manège de cet été, la nouveauté de la saison estivale.

Lewis entend les pas de son père s'approcher de la maison, comme il l'avait auguré, puis la porte d'entrée grincer entre les gonds. Son père l'appelle quelques minutes plus tard, sans recevoir de réponse. Il reste plus longtemps que d'habitude dans la cuisine, si bien que le jeune homme redoute qu'il prépare un dîner ou quelque chose du genre où il clamera que sa présence est obligatoire du début à la fin. Son père est doué en ce moment pour s'intéresser étonnement à lui. Oh, il ne dirait pas que son père ne l'aime pas ou quelque chose s'y apparentant, mais disons seulement qu'il a l'habitude d'être oublié de temps à autres pour son silence légendaire. D'une certaine manière, son géniteur a compris que cette fois-ci, ce n'était pas un silence suite au caractère réservé de son fils mais un silence plus dangereux et plus sombre.

« Lewis ? » Son prénom n'a jamais dû être prononcé autant de fois dans une journée. Son père finit par monter les marches de l'escalier et ses pas s'approchent dangereusement de sa chambre. Le jeune homme fait un compte à rebours dans sa tête jusqu'aux réprimandes de son père. Alors qu'il aperçoit que la porte est close, un grognement file déjà entre ses lèvres et l'adolescent ne peut s'empêcher de sursauter lorsque la poignée de la porte se tourne violemment son succès. « Lewis, je t'ai dit que je ne veux pas que tu fermes cette porte. Ouvre-moi tout de suite. » Son ton est à la fois catégorique, fâché et inquiet. Un mélange qui pourrait faire sourire Lewis, s'il en avait quelque chose à faire. « Lewis, ouvre-moi cette porte où je l'ouvre par moi-même. Je te laisse trois - » La porte s'ouvre finalement devant les yeux d'un père ébahit. Son fils se contente de se recoucher, visiblement satisfait d'avoir évité tout un bataclan pour rien de la part de son paternel. Celui-ci dévisage la petite chambre d'un mur à un autre et finit par s'orienter vers les rideaux qu'il ouvre brutalement. Löthar, le rat du jeune homme, se plaint à sa manière dans sa cage tandis que Miétek file sous un pan de la couverture. « Tu devrais sortir, un peu. Tu es blanc à faire pâlir un mort. » L'adolescent inspire profondément, fermant les yeux comme pour éviter les éclats d'une insulte. « Les filles sont parties se promener, tu aurais pu aller avec elles. Ou même avec Cohnaan, il voulait faire quelque chose avec une plante... » Le jeune homme ouvre ses yeux, sans fixer néanmoins son père, qui semble bien interpréter étonnement sa réaction. D'une voix pâle, il prononce « C'est vrai, tu n'aimes pas les plantes... ». Minutes de silence. Son père tourne et vire dans la pièce, impuissant. Le garçon devine qu'il essaie de trouver quelque chose à lui dire, une quelconque formule magique pour le faire sortir de cette inertie mais la sensation que quoi qu'il fasse empire les choses l'inhibe à se lancer à l'eau. Finalement, il sort promptement de la pièce, prononçant d'un ton faussement menaçant et plutôt hésitant : « Je veux pas que cette porte soit fermée. Tu connais les règles, Lewis. N'est-ce pas ? »

Les yeux rivés sur le réveil qui lui fait face, le jeune homme attend patiemment que les huit heures piles apparaissent avant de se lever. Lorsque cela fut le cas, il saisit à deux mains son courage pour filer sous la douche et s'habiller assez chaudement en vue de sortir du dortoir et s'en aller pour la Grande Salle dans le but de prendre son petit déjeuner. Un samedi à une heure si matinale, il y a très peu de monde, et le trois quart des dortoirs sont encore profondément dans les bras de Morphée, ainsi, l'adolescent pourra disposer de toute la solitude qu'il désirera. Enfilant non sans difficulté un pull de laine, le jeune Callahan attrapa son sac à bandoulière qu'il jeta sur son épaule et descendit les quelques étages jusqu'au rez-de-chaussée où il put rejoindre la Grande Salle. De toute évidence, les préparatifs de Noël n'étaient pas achevés au sein de la pièce. Un professeur décorait toujours un sapin et quelques élèves s'amusaient à ajouter leurs touches personnelles en ensorcelant des découpages de guirlandes. Lewis en évita un de justesse et s'assit à la table des Salem. Passant une main dans ses cheveux mal coiffés, il se servit un verre de jus de citrouille afin de se réveiller. Il n'avait strictement rien à faire aujourd'hui, si ce n'était que manger. Depuis le début de l'année, il avait sérieusement relâché la bribe au niveau de ses devoirs et avait des résultats plutôt moyens. Si bien que les professeurs étaient persuadés qu'il faisait exprès de se rater. Tout comme les devoirs à rendre qu'il rendait rarement, préférant les faire en retenue plutôt qu'à la bibliothèque pour les remettre à l'heure. Voilà donc ce qu'il avait à faire aujourd'hui, d'ailleurs : sa retenue par le maître des potions, parce qu'il n'avait rendu qu'un seul devoir depuis le début de l'année et que le professeur était persuadé que c'était nuire à son potentiel dans la matière. Ce qui était, à son avis, ridicule.
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Cohnaan C. Callahan
Cohnaan C. Callahan
▲ LE COCOTIER DES ILES jette des cocos bombes atomiques.

⊰ PARCHEMINS : 86
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MessageSujet: Re: cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » EmptyLun 26 Déc - 9:42

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I don't know what I can do anymore...


Perdu, désorienté, désemparé. C'était tout ce qu'il était. Triste, aussi, perpétuellement. Mais cette fois, il ne pensait pas à Maïa. en cet instant précis, il n'y avait que Lewis dans son esprit. Oui, son petit frère, et ce comportement qu'il avait envers Cohnaan, qui le blessait. Comment une simple révélation avait-elle pu tout changer? Peut-être était-ce prévu pour se passer ainsi. Après tout, Lewis n'avait jamais plus été le même depuis la mort de leur mère, il avait beaucoup changé, Cohnaan ne pouvait pas prétendre que c'était leur conversation, à elle seule, et ces secrets révélés, qui avaient eu une influence sur leur relation. Non, cela remontait à bien plus longtemps que ça... La mort de Madame Callahan était une plaie qu'aucuns des trois enfants n'étaient pas complètement parvenus à panser. Mais Lewis était, sans aucun doute, celui qui en avait le plus souffert. La preuve, trouver un moyen de ramener leur mère à la vie, était devenu une obsession chez lui, ce qui effrayait Cohnaan plus que n'importe quoi d'autre. C'était à propos ce ça qu'avait tourné leur conversation, il y a maintenant près d'un an, conversation qui avait encore aggravé les choses. Depuis cette dernière, Lewis était de plus en plus distant, à mesure que le temps passait, et Cohnaan avait horreur de ça. Tout ce qu'il voulait, c'était que Lewis se sente bien, aille mieux, et ne le haïsse pas. Car oui, l’aîné Callahan était absolument persuadé que Lewis le haïssait, ou du moins lui en voulait à un très haut point, d'abord pour n'avoir pas pu aider sa mère, et ensuite pour ne pas le comprendre. Ce qu'il ne savait pas, était que Lewis ne le détestait pas le moins du monde, mais avait plutôt honte, d'avoir avoué tout ça à Cohnaan. Quoi qu'il en soit, les choses étaient faites, et Cohnaan avait peur d'avoir perdu son petit frère, d'avoir brisé quelque chose dans la relation qu'ils entretenaient.

Assis dans un des canapés de sa salle commune, un livre de Botanique entre les mains, qu'il lisait sans trop y faire attention, il pensait à Lewis, alors qu'il était plus de trois heures du matin, et que l'endroit était parfaitement désert. ' L'acacia est un petit arbre d'environ quatre à six mètres, couvert de feuilles, et composé de fleurs dont la couleur peut varier de la couleur blanche à or' Je n'ai pas envie que ça se passe comme ça avec Lewis, pensa-t-il. Je ne veux pas qu'il me déteste, je veux qu'il m'aime, comme il m'aimait, avant la mort de maman, comme un grand frère, qui le protégerait de tous les malheurs de la vie. ' Cette plante est originaire du Sénégal et de Mauritanie, et est utilisée depuis plus de cinq cent milles ans par les sorciers les plus expérimentés.' Mais qu'est-ce que je peux faire pour tout arranger? se demanda t-il. Aller lui parler, et lui demander si ses plans sont toujours d'actualité?' L'acacia est un symbolisme du chemin après la vie. Les fumets de cette plantes permettent de rendre plus clair les visions de sorciers voyants, et était très utilisée par les mages de l'Ancienne Egypte, ainsi que par les Indiens d'Amérique. ' J'ai envie que tout redevienne comme avant, se dit-il alors, bien décidé à trouver une solution. Qu'était-ce, l'Acacia, déjà?

Janvier 2050. Un tableau plutôt normal se dresse devant vos yeux, celui de deux frères, affalés sur un canapé banal, regardant un dessin animé. Il s'agit du salon familial des Callahan, qui a été équipé d'une télévision, à la demande expresse de Bonnie. Il fait nuit, les volets sont fermés. Il n'y a aucune trace de vie, en dehors des deux jeunes garçons, Lewis et Cohnaan, collés l'un à l'autre, regardant avidement l'écran de la télévision, qui passe la Belle et la Bête, un dessin animé recommandé par leur soeur. « Badamidibou. » lance Lewis, visiblement stressé quand à l'issue du long-métrage. "Ça va mal finir" Ce langage est bien propre au petit garçon, et seul Cohnaan, et parfois Bonnie, parviennent à le comprendre parfaitement. « Oh, tu crois? » demande Cohnaan, qui n'a jamais regardé le dit dessin animé. Il sent Lewis trembler, son petit corps secoué par la peur, serrant Franck dans ses petits poings, de toute ses forces. « Babadipo, kariufragiou! » "Il va le tuer, regardes!" Gaston, vilain Gaston, touches pas à la Bête! Lewis est vraiment terrorisé. « Ne sois pas pessimiste, petit lou(p), je suis certain que ça va s'arranger! » lui répond Cohnaan. « Bidi bou! Kadui modadi. Padadou? » "J'ai peur. La Bête est gentille pourtant! Pourquoi il fait ça?" Cohnaan embrasse sur la joue, pour le rassurer. « Tu n'as pas à avoir peur, promis. » répond Cohnaan, qui, d'un naturel optimiste, sait bien que tout finira bien. Quelques minutes plus tard, le dessin animé se termine, sur une note joyeuse. « Tiens, tu as vu? Tout s'arrange! » dit alors Cohnaan à son petit frère, en lui ébouriffant les cheveux avec tendresse. Le petit sourit. « Allez, au lit! » lance soudain Cohnaan, qui a promis à sa mère de mettre Lewis au lit, une fois qu'ils auraient fini de regarder la télévision. Il prend la main de Lewis, qui ne bronche pas, et l'emmène jusqu'à sa chambre, où il l'aide à aller dans son lit, le borde, puis éteint la lumière. « Bonne nuit Lewis. » dit-il, avant de partir, d'un ton doux, déposant un bisous sur le front de son frère, son petit ange. Il fait quelques pas vers la sortie. « Coco dou? » entend-il la petite voix de Lewis prononcer. "Mon Cohnaan?" « Oui mon chou? » demande le dit Coco dou. « Tabadibou? » "Tu restes avec moi?" La demande est simple, claire, et précise. Cohnaan ne peut pas lui refuser. Le plus grand des deux garçons va donc rejoindre son petit frère, se glisse sous la couette, et le câline. « Fais de beaux rêves. »


Se remémorant ce souvenir particulièrement heureux, Cohnaan souriait, pour la première fois depuis plusieurs jours. Il n'avait pas beaucoup l'occasion de faire marcher son sourire, ces derniers temps. Lutant contre la fatigue pendant quelques minutes, essayant de lire son bouquin, il ne se sentit pas partir, tandis que le sommeil le prenait, sans qu'il ne puisse y échapper. Le livre lui glissa des mains, et tomba, ouvert, sur le sol. Il dormait.


(...) Le matin, il se réveilla très tôt, son dos parfaitement endoloris par le peu de confort que lui offrait le canapé sur lequel il venait de passer une nuit entière. Il s'étira longuement, retourna dans son dortoir, pour aller prendre une douche, s'habilla, puis retourna dans la salle commune, toujours déserte, en cette heure si matinale. Il ramassa son livre, laissé par terre, puis se mit à le lire, tout en quittant la salle commune, dans le but de rejoindre la Grande Salle. Il ne regardait pas le moins du monde où il allait, ses pas le guidait. Après presque quatre mois passés entre les murs de ce château, il avait eu le temps d'explorer bon nombre de ses recoins, et connaissait presque par coeur le chemin qu'il devait emprunter. Comme prévu, il arriva donc à la Grande Salle sans embûches, et après avoir lu la description de l’Absinthe, de l'Acore et de l'Actée. La salle était quasiment vide, à deux ou trois élèves solitaires, dispersés, et un professeur qui mettait en place les décorations de Noël, somptueuses. Soudain, ses yeux furent attirés par le seul élève présent à la table de Salem, qui n'était autre que Lewis, son petit frère. Refermant son bouquin, il décida de mettre son plan à exécution, et d'aller lui parler. Avec délicatesse, il s'assit sur le banc, en faisant face à Lewis. « Lewis... » commença Cohnaan, d'un ton qu'il voulait assuré, mais qui était bien loin de l'être. « ...il... il faut qu'on discute, toi et moi. » continua t-il, d'un ton hésitant. Voilà, c'était dit. Qu'allait-il advenir, à présent?


Dernière édition par Cohnaan C. Callahan le Lun 26 Déc - 11:42, édité 1 fois
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Lewis E. Callahan
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MessageSujet: Re: cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » EmptyLun 26 Déc - 11:30

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« Adam ? » Ève entre dans la cuisine des Callahan deuxième génération, un air inquiet tirant les fins traits de son visage. Elle observe son époux produire les cents pas dans la pièce, remuant la sauce qui bout dans une casserole puis sortant couverts et assiettes des buffets. « Adam, est-ce que tout va bien ? » Son mari finit par tourner la tête vers l'employée de Sainte-Mangouste, se rendant finalement compte de sa présence. Il grimace puis rumine, attrapant des verres. « Sa porte était fermée, je n'aime pas qu'il ait sa porte fermée. » Un des sourcils de la mère se lève, visiblement intriguée que son époux fasse tout un fromage pour une simple porte. Selon elle, il s'agirait plutôt d'une provocation typiquement adolescente, mais après tout, son domaine se limite un peu à Maïa, qui est une rebelle dans l'âme. Elle suit son époux dans la salle à manger où il dispose les assiettes, qu'elle aligne derrière lui correctement. « Dans la famille de sa mère, il y avait des cas, tu sais. » Un nouveau haussement de sourcils. Parler de la mère de Cohnaan, Bonnie et Lewis est loin d'être un sujet de prédilection pour Adam et Ève. Pas que ce soit un domaine épineux à aborder, mais seulement qu'ils ne leur viennent pas spécialement à l'esprit d'évoquer le passé quand il ne l'est pas nécessaire. Et depuis des années, ça n'a jamais été obligatoire. « Son frère est mort dans de drôle de circonstances qui laissaient penser que ce n'était pas spécialement si accidentel que cela. » Les lèvres de Ève s'entrouvrent, bien qu'elle ne soit pas sûre de comprendre ce que son interlocuteur veut lui faire assimiler. Adam prend un air plus agacé alors qu'il jette presque les couverts sur la table. « Je ne veux pas que Lewis ait ce genre d'idées qui lui traversent l'esprit. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose que j'aurais pu arrêter. » Il soupire, l'énervement remplacé alors par un air désemparé. Ève pose sa tête sur l'épaule de son époux, tentant de le réconforter par ce simple geste. « On trouvera bien une solution. On s'en est plutôt bien sorti jusqu'ici, tu ne trouves pas ? » Un air peu convaincu passe sur le visage de Monsieur Callahan. Il ignore s'il est un bon père, comme il ignore s'il a su gérer la situation auprès ne serait-ce que de ses autres enfants. Bonnie est une fanatique des moldus qui n'apprend rien à Poudlard et Cohnaan semble lui cacher quelque chose, ce qui n'est pas dans l'habitude de son premier fils qui est d'ordinaire plutôt opaque comme ouvert. « Je ne sais pas quoi faire avec lui... J'ai rarement su quoi faire avec lui. » « Mais tu l'aimes, c'est tout ce qui compte. Fais moi confiance. L'amour résout tout. »

***

L'adolescent de Salem retourna négligemment un pancake froid dans son assiette. Il ne l'avait même pas garni, et d'une certaine manière, il n'était pas sûr d'avoir faim. Il se contenta de porter une nouvelle fois son verre de jus de citrouille à ses lèvres et d'en boire une gorgée. Des éclats de rire provinrent de la table des Poufsouffle et Lewis fut rapidement rejoint à celle des Salem. Il leva les yeux quelques instants, assez pour reconnaître aussitôt son frère aîné, Cohnaan. Celui-ci s'assit directement en face de lui, ce qui empêchait d'une certaine manière son cadet de lui tourner la tête discrètement. Le jeune homme ne glissa mot, se contentant de baisser les yeux de nouveau sur son pauvre pancake martyrisé par sa fourchette. « Lewis... » L'adolescent inspira profondément, devinant les prochaines paroles de son aîné. « ...il... il faut qu'on discute, toi et moi. »

***

Le jeune homme sursauta légèrement lorsqu'il entendit les rideaux de sa chambre s'ouvrir brutalement. Il plissa les yeux, aveuglé par le soleil levant, la silhouette de son père déjà à l'autre bout de sa chambre. « J'ai décidé qu'aujourd'hui tu allais bouger de ton lit, fils. » Rapidement, la couverture du jeune homme se déroba de son lit et Lewis étouffa un soupir, se contentant de s'asseoir sur son matelas, à moitié réveillé. Un vif coup d'œil au réveil : sept heures. L'adolescent regarda son père s'évertuer à lui trouver des habits de ville dans sa commode à enfiler pour paraître déjà plus présentable. Il finit par lui jeter un t-shirt à manche longues, un pantalon puis une paire de chaussettes, que Miétek réceptionna en pleine tête, répondant à cette attaque par un crissement désagréable. Son père ne s'attarda pas à cette plainte animalière, réservant ses forces pour celles de son fils. « Bien, je veux que tu t'habilles et que tu descendes prendre ton petit-déjeuner avec moi et ta mère. » « Ce n'est pas ma mère. » « Tu as cinq minutes. » Devant l'absence de réactivité de sa progéniture, Adam encouragea d'un ton ferme : « Allez. » Lewis passa une main dans ses cheveux, dégageant son front généralement couvert par ses mèches épaisses. Son père se contenta de tirer la porte derrière lui, descendant les escaliers en vue de rejoindre la cuisine à l'étage inférieure. Lewis profita de l'absence de son paternel pour attraper sa couverture et s'en entourer, se perdant dans ses pensées. Quinze minutes plus tard, son père poussait de nouveau la porte, surprenant un Lewis silencieux et songeur. L'air impatient de son visage se transforma en un aspect interrogateur et soucieux. « Je ne sais plus quoi faire avec toi, Lewis. » L'adolescent sursauta, émergeant de ses réflexions. « Qu'est-ce que tu as ? Tu ne fais rien. Tu ne dis rien. Tu parles à personne. Même Cohnaan, tu le repousses. » L'adolescent serra les dents, peu enclin à recevoir ce genre de réprimandes de la part de son interlocuteur. « Tu restes dans cette chambre, dans le noir. Ce n'est pas bon, tu sais. » Le silence s'installa, l'adolescent se contenta d'enfiler son t-shirt à manches longues sans grande conviction. « Je n'aime pas te voir comme ça. Personne n'aime ça. Ta mère - » « Arrête. » Un air étonné apparaît sur le visage du père. « Arrêtez quoi ? Ça va faire neuf ans qu'elle est -. » « Arrête. » Lewis lève un regard froid, le défiant presque de continuer. « Je vais descendre, c'est bon. Pas besoin d'en faire tout un cinéma. » Le père de famille effectue quelques pas en arrière en vue de sortir de la chambre, mais il est bientôt vite arrêté par son épouse intriguée qui vient d'apparaître dans la carrée de porte. Elle glisse sa main dans celle de son mari, prononçant à l'adresse de son beau-fils : « Ton père et moi pensons que tu dois parler à quelqu'un, Lewis. » C'est au tour du jeune homme d'emprunter un regard inquiet, presque apeuré. Son regard passe d'un parent à un autre, articulant d'une voix grave : « Vous voulez vous débarrasser de moi, c'est ça. » La colère s'installe progressivement dans le jeune homme qui d'ordinaire est tout sauf teigneux. « J'allais descendre dans votre foutue cuisine ! » Il se lève, Miétek s'enfuyant sous sa couverture. « C'est complètement injuste ! Y'en a qui se droguent, y'en a qui couchent à droite et à gauche dans cette maison, y'en a qui font bien pire que moi ! » Le visage d'Ève se ferme, visiblement peu impressionnée et prête à croire ce que lui dicte l'adolescent. « Ce n'est pas des autres que nous parlons. » « He bien ça devrait ! Ça devrait ! Vous devriez vous occuper des autres pour changer ! » Un juron file entre ses lèvres, ce qui arrache un rictus à son père. « Mais regarde-toi, tu n'es plus du tout le même, tu as complètement changé, t'agis comme un... Comme un... Comme un fou ! » Un rire faux et bref s'extirpe de la gorge du jeune homme. « Ça doit être ça, je suis complètement cinglé. » Il se retourne, tournant le dos à ses parents. « C'est vrai, qu'est-ce que je pourrais bien être de plus qu'un fou ? » Il se retourne, jaugeant les deux adultes visiblement ignorant comment réagir du regard. « Tu as raison, je suis un fou. Tu es satisfait ? Ton fils est un fou. Un cinglé, un détraqué, un dégénéré, un timbré, un taré. Félicitations. » Il se retint d'applaudir, favorisant croiser les bras solidement contre sa poitrine. « Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? Me confisquer mon lit ? Ma porte ? Ma fenêtre ? Ma chambre ? Ou m'installer dans une cellule psychiatrique, peut-être ? » Sa main passe dans ses cheveux, dégageant promptement sa vue de mèches rebelles. « Ça n'aidera pas. Rien n'aidera. » Son regard planté dans celui de ses parents silencieux, il ouvrit les bras, comme pour annoncer le clou de son spectacle d'une manière des plus théâtrales : « Je suis désespéré. Un fou... Désespéré ! » Il se retourne de nouveau, faisant accidentellement glisser ce qui reposait sur sa commode jusque sur le sol. « Lewis, arrête, tu vas te faire du mal. » Un nouveau rire faux. Le jeune homme se penche, ramassant les bouts de verre de manière brusque pour les jeter dans la corbeille à papier. « C'est donc ça, ce que tu crains ? Que je me « fasse du mal » ? » répéta-t-il en singeant la voix de son père et jetant quelques bouts de verre dans la corbeille. « He bien, le mal est fait. » Il saisit un bout de verre plus long que les autres. « Il est fait depuis bien longtemps. » Son père soupire, sachant pertinemment que son fils cadet évoque le décès de sa première femme. « Mais si les vieilles blessures ne te conviennent plus, je peux très bien en renouveler pour te faire plaisir. Si y'a que ça pour te faire plaisir et avoir la PAIX. » Sans reculer le moins du monde, en toute provocation et impulsivité, le jeune homme fit glisser avec force le bout de verre sur son avant-bras, de son poignet au coude. Instinctivement, sa belle-mère se précipita sur lui, lui arrachant son arme. « Tu ne vas pas bien, Lewis. Tu as besoin d'aide. » Des larmes roulent sur ses joues, sa belle-mère l'attire contre elle dans une étreinte.

***

« ...il... il faut qu'on discute, toi et moi. » « Je t'écoute » prononça finalement Lewis, le petit frère redoutant autant que le grand la conversation qui suivrait. Depuis qu'il avait confié à son aîné ses plans de ramener leur mère d'entre les morts, le jeune Salem ne savait plus à quoi s'en tenir. La honte s'était propagée en lui d'une manière fulgurante lorsqu'il avait croisé le regard impuissant et inquiet de son frère. Il ne voulait pas être une tare, un boulet à ses yeux ; c'était la dernière chose au monde qu'il souhaitait. Mais depuis ses aveux, il avait l'impression que sa relation avait radicalement changé. Il n'était plus le petit frère innocent et calme que Cohnaan avait pu aimer, il était un monstre. Un fou qui avait passé des années en vue de commettre l'irréparable, en vue de réaliser l'inconcevable. Il avait perdu son frère, selon lui, il l'avait déçu. Il pourrait pleurer toutes les larmes de son corps à ressasser ce qui s'était passé après leur conversation, il pourrait pleurer la perte de son frère des années durant, mais il n'en avait même plus la force. Tout comme il ignorait comme il pouvait se racheter auprès de Cohnaan. Il avait beau lui demander pardon des dizaines de fois comme il l'avait déjà fait, il avait l'horrible impression que ses excuses étaient vides, qu'elles ne servaient à rien, qu'elles équivalaient à poser un pansement sur une jambe de bois, en quelque sorte. Que pouvait-il bien faire pour récupérer ce qu'il avait été aux yeux de son frère durant toutes ses années, même celles où il lui mentait sur son désir de ressusciter leur mère ? Il était impuissant, lui aussi, devant la perte du frère qu'il avait toujours tant aimé et admiré.
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Cohnaan C. Callahan
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MessageSujet: Re: cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » cohnaan&lewis ϟ « there's a thousand ways for things to fall apart but it's no one's fault » EmptyMar 27 Déc - 10:20

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« Je voulais pas... Mais... Je pensais juste... Je... Voulais arranger... les choses. » commença t-il, en éclatant en sanglot, qu'il semblait ne pas parvenir à réfréner, c'était plus fort que lui. Sur le point de dévoiler un secret qui avait recouvert la plus grande partie de sa vie, le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher d'appréhender, certainement, la réaction de son grand frère, lorsque celui-ci découvrirait ce qu'il lui avait caché. Il pesait certainement ses mots, à mesure que des larmes coulaient sur ses joues, signe de son désespoir le plus total, enivrant à la fois son esprit tout entier, mais aussi son corps. Et le grand frère se tenait là, réceptif, et ayant peur de la suite des évènements. Les secrets, il détestait ça, et pourtant, sa vie était noyée dedans. D'abord, ces sentiments parfaitement indignes qu'il avait envers sa demi soeur, et puis les choses que Lewis lui cachaient. Tout cela semblait régir son existence, le laissant vide, incapable de se sentir libre. « Je voulais que la magie arrange les choses. » continua Lewis, avec difficulté, comme s'il avait une boule dans la gorge, qui l'empêchait de parler normalement. Cohnaan, muet comme une tombe, les yeux étrangement brillants, sentit son esprit réfléchir à toute vitesse. Merlin, il n'avait qu'une chose en tête, que ce que Lewis essayait de dire ne soit pas ce à quoi il pensait. « Mais elle ne peut pas. J'ai cherché pendant dix ans. Et elle ne peut pas. » La phrase resta bloqué dans l'air. Le cerveau de Cohnaan mit un certain temps à accepter l'idée que Lewis avait, durant toute ces années, cherché à ramener leur mère à la vie, avec acharnement, sans s'arrêter, ayant une sorte d'obsession envers ce but fou, et tellement inaccessible. Ces quelques mots, Cohnaan le savait, allaient tout changer. Lewis lui en voulait, il en était certain, de n'avoir rien fait pour éviter cet accident stupide qui avait enlevé la vie à leur mère, si bien qu'il avait ressenti le besoin de réparer lui-même les choses, avec sa propre magie. "Pourquoi t'as rien fait Coco? Pourquoi t'as pas sauvé maman? Pourquoi tu l'aimais pas non plus?... ", furent les seuls mots qui résonnèrent dans l'esprit de l’aîné des Callahan, alors qu'il apprenait ce que son petit frère avait eu en tête, ces dix dernières année. Il s'agissait de la phrase exacte que Lewis lui avait hurlé, des années auparavant, après la mort de leur mère, blâmant le grand frère de n'avoir rien fait pour empêcher l'accident tragique. Depuis ce jour, Cohnaan, tout comme Lewis, n'avait plus jamais été le même. Il n'avait de cesse de penser qu'il aurait pu faire quelque chose, qu'il aurait dû rester avec sa mère, après le divorce de leur parents, et qu'elle serait toujours en vie si ça avait été le cas. De la torture, voilà ce que ça avait été, dans son esprit. Comment vivre, après un drame pareil, dont il s'était efforcé d'endosser la culpabilité sur le dos? Comment regarder Lewis en face, le câliner, lui donner tout son amour, alors que celui-ci lui avait hurlé des paroles qui allaient alors le marquer à jamais? Impossible de vivre. Exister, oui, peut-être. Mais vivre après ça, c'était impossible.

Et, encore une fois, un poids lui tomba sur les épaules, celui de ces dix années, que Lewis avait gâché à cause de lui, bouffé par cette hantise de ramener leur si douce mère à la vie. 'Tout est de ma faute', pensa Cohnaan. '...Tout'. Des images lui vinrent en tête. Sa mère, lui tendant une plante qu'elle venait d'acheter. Lewis, qui venait quémander un câlin, Franck à la main. Son père, embrassant sa mère, avec passion, avant que leur amour s’effrite. Bonnie, le visage joyeux, paisible, tenant la main à Cohnaan, regardant tout deux un films moldus. Puis cette image, Lewis, quinze ans, les yeux pleins de larmes, en cet instant précis, blâmant l'incapacité de la magie à rendre sa vie meilleure. Cette image était plus forte que tout, plus poignante, et le marquait plus que tout ce à quoi il avait pu assister dans son existence. La détresse de son frère était telle qu'il aurait donné sa vie s'il avait pu l'effacer. Mais le mal était fait, il n'y avait aucun retour en arrière. Mais ils savaient tous deux que ce mal les rongeait, qu'il finirait par les engloutir, s'ils n'y prenaient pas garde. « Qu'est-ce que je peux faire, maintenant ? » avait-il conclut, sans aucun espoir...Si seulement la magie avait le pouvoir de tout résoudre.

(...)

Retour vers le présent, qui était tout aussi noir que le passé. Un an s'était écoulé. Et rien n'avait changé. Il y avait toujours cette peine, flottant dans l'air, cette sensation de regret, habitant les regards des deux frères, et surtout un froid intense, inattendu, meurtrier. « Lewis... » Il crevait d'envie de l'appeler Loulou, mais il se sentait indigne de le surnommer ainsi, en cette période si sombre de sa vie. Il ne méritait pas d'être son frère. Il l'avait tellement blessé qu'il se sentait horriblement honteux, et osait à peine se regarder dans un miroir, être abject qu'il pensait être. « ...il... il faut qu'on discute, toi et moi. » Voilà, c'était dit. Il observa Lewis, qui, cette fois, ne regardait plus son pancake. Cohnaan ne le quittait pas des yeux. Il savait à quel point cette conversation allait être difficile, pour eux deux. « Je t'écoute » répondit Lewis. Il n'avait jamais été un grand parleur, et n'aimait pas trop en dire. Un silence tomba, volontairement orchestré par l’aîné, déposant une assiette devant lui, avant d'entreprendre de se servir un pancake, auquel il ne toucha pas. Il prit une grande inspiration, désireux de ne faire aucun faux pas. Il chercha le regard de Lewis, il voulait absolument qu'ils aient un contact visuel. « Je veux qu'on discute de ce que tu m'as confié, il y a un an. » continua t-il, brisant le silence, de la voix la plus douce qu'il pouvait avoir. Il ne voulait pas que Lewis se sente agressé, ou quoi que ce soit dans ce genre. La dernière chose qu'il voulait, c'était bien d’aggraver les choses. Allait-il y parvenir? « J'ai besoin qu'on arrange tout ça. » confia t-il, sans dévoiler complètement le fond de sa pensée. Il espérait que Lewis comprendrait ce dont il parlait, qui n'était autre que leur relation. Bien sur, Cohnaan voulait savoir ce qu'il en était par rapport aux plans de Lewis, désireux de trouver un moyen magique de ramener leur mère à la vie, mais, plus que tout autre chose, ils voulaient qu'ils discutent de leur relation, et de cette haine que Cohnaan pensait que Lewis avait contre lui. La seule chose dont il avait besoin, c'était que leurs échanges redeviennent stables, et sains, et plus basés sur des non-dits. Il avait besoin de retrouver son petit frère fragile, qui ne cessait de le coller, et qui l'admirait tant. C'était extrêmement égoïste, il en avait bien conscience, cependant, c'était vital pour lui. Lewis était l'une des personnes qui comptaient le plus pour le plus grand des Callahan, et il s'en voudrait à jamais s'il ne faisait rien pour arranger la situation.
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