crédit (junie). → SVENSSON, INGA-LOVA, dite L'Acrobate. Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa cinquième année au collège. Elle est née à Malmö en ce beau jour qu'est le 19 novembre 2044 en tant que sang mêlé ; à présent elle vit à Poudlard. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de pommier, mesurant trente-cinq centimètres et contenant une plume de phoenix. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une chauve-souris. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : elle portant l'uniforme de l'équipe de quidditch de suède et défendant les couleurs de son pays pendant la coupe du monde. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. une immense vague d'eau s'abattant sur elle, dans son cas.

→ the best day of my life.
HISTOIRE. Sept cent mots minimum.

MELCHIOR - << c'est étrange, j'étais pourtant sûr que les sang-de-bourbe n'étaient pas acceptés à durmstrang. il faut croire que les bonnes vieilles habitudes se perdent. >>

Je n'avais pas besoin de lever les yeux pour savoir que l'on s'adressait à moi. Le feu de son regard incendiait tout mon être, mais je pris la peine de finir mon jus de citrouille avant de me redresser. L'insolent gamin, entouré de quelques sombres inconnus, était incroyablement beau, mais ses paroles m'avaient touché de plein fouet. Pourtant, j'étais restée impassible. Lorsque j'avais quitté Malmö pour rejoindre l'école pour sorciers de Durmstrang, ma mère m'avait fait comprendre que ce genre de remarques allaient devenir mon pain quotidien, mais qu'il fallait que je prenne cela avec le sourire, et que je reste fière de mes origines. L'école n'est pas connue pour sa tolérance m'avait-elle avoué. Croisant mes doigts sous mon menton, je décidais de jouer le tout pour le tout, et de le prendre à la légère.

INGA-LOVA - << techniquement parlant, je ne suis pas une sang-de-bourbe. mon père l'est. mais ma mère est une sorcière. alors, dans ce cas-là, il me semble que le terme le plus approprié est sang-mêlé. je me trompe ? >>

Je replongeais dans mon assiette, n'osant soutenir son regard. Ne m'en demandez pas trop ! Je n'étais alors qu'une petite première année, qui tentait déjà de survivre dans cette masse immense d'individus qui faisaient la renommée de Durmstrang. Et dans l'immédiat, je n'osais imaginer ce qu'il allait m'arriver pour avoir osé tenir tête à ces garçons, probablement déjà en troisième ou quatrième année. Mais si il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est bien ce rire qui parvint à mes oreilles. J'écartais le rideau formé par ma chevelure rousse et que j'utilisais le plus souvent pour me couper du monde, et penchait mon museau en signe d'incompréhension.

MELCHIOR - << tu parles trop, petite. mais je t'aime bien. je suis sûr qu'on pourrait faire quelque chose de toi. je m'appelle melchior. >>

Lentement, j'avançais ma main en direction de la sienne, qu'il me tendait avec malice. Je ne savais pas réellement comme le prendre. Se moquait-il encore de moi ? Mais lorsque je sentis sa poigne réconfortante secouer mon bras, je me dis que ça valait bien le coup d'essayer. Dans le pire des cas, il me resterait toujours sept ans pour me venger.

INGA-LOVA - << je suis inga, inga-lova. mais tout le monde m'appelle inge. ravie de te connaître, melchior. >>


La première fois que j'ai rencontré Freyja, j'ai vraiment cru qu'elle était la petite amie de Melchior. Nous jouions tous les deux aux échecs, et bien que ce jeu me passionna, j'étais plus intéressée par ses exploits au Quidditch qu'il me contais tout en faisant avancer ses pions. Soudain, il a arrêté de parler, et son geste est resté suspendu dans les airs. Comme si il l'avait sentie arriver. Un lutin blond comme les blés est venu se poser sur ses genoux, et elle m'a lancé un regard espiègle comme pour me dire : pas touche, celui-là, il est à moi. Mais à ce moment-là, je ne pensais déjà plus à Melchior. Mes hormones semblaient avoir décidé d'allumer un immense feu de joie au creux de mon ventre. La peau de mon visage devint aussi rouge que mes cheveux, et je m'enfonçais dans mon fauteuil, apeurée que j'étais par ce sentiment nouveau. Étrangement, il existe une sorte d'aura qui enveloppe les gens que l'on aime et qui nous donne l'impression qu'ils sont la beauté incarnée. C'est e qu'il m'arrivait avec Freyja. A mes yeux, il n'y avait rien de plus précieux. Je la dévorais des yeux alors qu'elle jouait avec les cheveux de Melchior, lui susurrant des badineries à l'oreille. Et en mon fort intérieur, je pleurais presque à l'idée que cette beauté ne serait jamais mienne. J'en vins à jalouser mon meilleur ami, alors que tout autour de moi aurait dû me prouver que j'avais tort. Je rageais de voir sa main emprisonner celle de Freyja, et j'appréhendais toujours le moment où ils s'embrasseraient. Ce moment ne vint jamais. Et alors que je n'arrêtais pas de me renfermer un peu plus sur moi-même, nourrissant mon amertume de ma solitude, Melchior, qui avait compris que quelque chose n'allait pas, me coinça un jour dans un couloir. Depuis quelques semaines déjà, je l'évitais, usant de tous les stratagèmes pour ne pas sentir le feu de ses yeux bleus s'insinuer en moi. Mais alors que j'accélérais le pas pour m'en éloigner au plus vite, sa main s'abattit sur mon bras, et il me propulsa dans un coin d'ombre, derrière une statue. Malgré ses assauts, je tentais de garder ma contenance, et de ne rien lâcher du terrible malaise qui s'était emparé de moi. Mais bien vite, je perdis pieds.

MELCHIOR - << qu'est-e qu'il se passe, inge ? tu sais que tu peux tout me dire. je suis comme ton grand frère. dis-moi e qui ne va pas ? >>
INGA-LOVA - << freyja ... >> lâchais-je dans un souffle.
MELCHIOR - << ... elle t'aime bien. tu devrais aller lui parler. >>

Mon coeur explosa alors que je le regardais s'éloigner, tentant encore de saisir l'impact de ces étranges mots.


MELCHIOR - << c'est étrange comme sur un balai, tu as l'air différente, inga. >>
FREYA - << c'est vrai. tu as l'air plus dure, et plus sûre de toi. c'est adorable. >>

Le rouge qui me monta aux joues passa inaperçu. Le grand air avait tellement rosi ma peau que n'importe quel malaise pouvait passer pour de la joie. Il suffisait de voir mon immense sourire pour en être convaincu. Je posais mon balai au sol et rejoignit mes amis dans les gradins. La main de Freyja vint se poser sur la mienne, mais je ne la retirais pas. Durant les premiers mois de notre relation, le regard des autres m'avaient gêné. Je refusais le moindre contact en public. Mais elle avait su m'apprivoiser, petit à petit. Ou peut-être étais-je simplement devenue accro à la douceur de sa peau. Je penchais la tête sur le côté pour protéger mes yeux du soleil.

INGA-LOVA - << c'est parce que je le suis. quand je suis là-haut, j'ai juste l'impression d'être protégée de tout. je ne risque rien, et je me sens bien. >>
MELCHIOR - << tu devrais postuler aux sélections de quidditch, je suis sûr que ça te plairait. >>

Mon rire s'étrangla dans ma gorge. Moi, du Quidditch ? Les deux mots semblaient incompatibles. Je restais pourtant songeuse. Avec le temps, je m'étais rendue compte qu'il suffisait parfois d'une seule phrase de la part de Melchior pour changer ma vie.


Je lançais un dernier coup d'oeil en direction du sombre château qui avait abrité mes premières années d'études. Dans quelques instant, je rejoindrais le fantomatique et imposant bateau de Durmstrang, et dans quelques heures, j'aurais posé le pieds sur les terres anglaises, dans mon nouveau "chez-moi". Au fond de moi, je savais que ce départ n'était pas définitif, et que j'aurais encore l'occasion d'étudier dans la faculté scandinave. Mais je n'en étais pas sûre. Alors je gravais chaque détail de mon ancienne vie dans ma mémoire. Juste au cas où. Je contractais ma mâchoire, en prévision des larmes qui couleraient probablement. Pourtant, elles ne vinrent pas. Depuis le temps, je m'étais endurcie. Et je ne parlais pas seulement de ma résistance face aux Cognards. Je n'étais plus la petite fille émotive qui faisait ses premiers pas comme élève-sorcière. Melchior et Freyja disent que je suis devenue leur parfaite semblable. On a fait un pacte du sang récemment pour fêter cela. Mais d'autres disent que j'ai depuis longtemps dépassé le maître. Ca n'a pas d'importance. Je suis fière de ce qui je suis. Et mes futurs petits camarades s'en rendront compte bien assez vite.

→ oh, oh, it's magic, you know.
MISE EN SITUATION. Pour les élèves de Beaubâtons, Durmstrang et Salem.

Ils avaient pris la décision de rentrer tous ensemble dans la grande Salle, comme une puissante vague déferlant sur Poudlard et ses élèves. Les sombres Durmstrang, dont on avait si bien cultivé l'individualité, se pliaient devant le vieil adage l'union fait la force. Vêtus de leurs imposantes capes rouges bordées de fourrure, ils patientaient dans le Hall alors que les derniers de leurs camarades, retardés par l'étrange architecture de leur nouvelle école, les rejoignaient. Inga-Lova était parmi eux. Elle s'était retrouvée aux prises avec un escalier qui semblait posséder sa propre volonté, car après y avoir posé le pied, il s'était mis à trembler puis à se déplacer pour atteindre un autre palier, perdant définitivement la jeune suédoise. Comme si le château s'y était également mis pour faire comprendre aux jeunes élèves étrangers que leur présence était indésirable ici. Si Inga n'avait été qu'une fragile Beauxbâtons, elle se serait probablement assise sur les marches pour pleurer de tout son saoul. Mais elle avait été élevée à la dure réalité de Durmstrang et de ce fait, il lui restait un semblant de dignité. Aussi s'était-elle contentée d'attendre que l'escalier veuille bien l'amener à bon port. Si calme et impassible qu'elle en devenait effrayante. Elle aurait pu s'énerver, pester contre cette stupide école anglaise, mais à quoi bon. Il n'y a pas grand chose à faire dans ce genre de situation, et elle refusait l'idée de se donner en spectacle. Jamais elle ne donnerait ce plaisir à l'un des élèves de cette si stupide école.

Lorsqu'Inga rejoignit enfin le clan de Durmstrang, elle se fondit dans les rangs, consolidant ainsi la force du groupe. Elle y rejoignit Melchior, Freyja et le reste de l'équipe de Quidditch de l'école scandinave. C'était pour elle comme une deuxième famille. Son talent plus ou moins grand lui avait permis de s'y intégrer mieux qu'avec n'importe quelle illustre généalogie ou une bourse bien remplie. Et lorsqu'elle avait commencé sa scolarité sorcière, c'est tout ce dont elle avait besoin. Une famille. Le groupe qui se mit en marche la sortit de ses pensées. Elle releva le menton et rejeta en arrière les pans de son manteau. Les immenses portes en chêne qui leur faisaient face s'ouvrit, et le groupe s'ébranla, avançant d'un même pas. L'imposant bataillon n'était pas l'incarnation de leur peur, bien au contraire. La peur d'arriver dans un nouveau lieu, inconnu et hostile, en avait peut-être effleuré plus d'un, mais aucun des scandinaves ici présent ne se l'avouerait. La force brute qui les animait était un avertissement. On ne cherche pas les gens du Nord. Inge retint un instant son souffle lorsque ses yeux se posèrent sur la voûte ensorcelée de la Grande salle. Le temps était clair, et des milliers d'étoiles brillaient dans un ciel noir comme de l'encre. Au fond d'elle, elle fut heureuse de comprendre que certaines choses seraient toujours les mêmes, quelque soit l'endroit d'où elle regarderait le firmament. Néanmoins, elle rebaissa bien vite le regard, pour se concentrer sur ce qu'il se passait dans la salle. La première présentation des Durmstrangiens ne passait pas inaperçu, mais la jeune rousse n'appréciait guère les regards que leur jetaient les autres maisons. Une sorte de voyeurisme pervers mêlé à une arrogance qu'elle leur aurait volontiers fait ravaler. Où croyaient-ils être, au zoo ? Elle contracta sa mâchoire pour garder son calme. Freyja n'aimait pas quand elle faisait ça, elle disait que ça lui donnait l'air d'un garçon. Son amie était juste à côté d'elle, elle pouvait sentir la chaleur de sa main alors quelle l'effleurait à chaque pas. A défaut de pouvoir la prendre dans sa propre paume, ce simple contact la calma. Au fond, tout ça n'avait pas d'importance. Dans six mois tout au plus, les problèmes rencontrés par les différentes écoles seraient réglés, et l'impétueuse suédoise retrouverait les lacs gelés et les montagnes glacées de son école préférée.

→ i am not a robot. ton pseudo : ton âge : 18 ans. ton avatar : Julia Hafstrom. ton avis sur sonorus : ça fait très longtemps que je ne me suis pas inscrite sur un HP, et là, j'ai craqué. ça devrait vous faire comprendre tout le bien que je pense de ce forum ! si je te dis what else ? tu me réponds : je crois que je me suis trompée par rapport à l'année et la date de naissance, mais j'avoue que j'ai toujours du mal avec ça xD du coup je doute, en étant née en novembre 2045, elle devrait plutôt être en quatrième ou cinquième année ?

WELCOME DEMOISELLE !
et bonne continuation pour ta fiche !

Bienvenuuuue !

BIENVENUE, bonne chance pour ta fiche
Et si elle est née en novembre 45, elle est en quatrième. (a)

Welcomeee :)

Bienvenue sur le forum !

OH MILLE PARDONS.
tout est parfait, donc tu es validée avec plaisir et désolée, je n'avais pas vu, en effet.