→ the best day of my life.



→ they're all I've got.

Trois paire d'yeux. Trois petites têtes d'ange. C'est tout ce dont ils ont toujours rêvé. La concrétisation de leur union, la promesse d'une vie entière passée à deux. Enfin, à cinq plutôt. Émerveillés, aussi heureux que des gamins qui auraient découvert un nouveau jouet particulièrement fascinant, les parents très spéciaux des enfants Fitz-Kuhn regardaient leurs minuscules progénitures, gazouillant et ouvrant leur grands yeux sur le monde les entourant. Ils profitent tout deux de ses instants, chaque petite minute, chaque seconde, parce qu'ils savent à quel point ils sont chanceux. Le temps passe tellement vite, ils ont peur que tous ça leur échappe, alors ils savourent tout, avec leurs merveilleux triplés.
La presse sera bientôt informée, tout le monde les harcèlera pour avoir ne serait-ce qu'une petite information sur eux. Alors ils tâchent de profité de ces paisibles instants, dans cette chambre d'hôpital, penchés sur les trois berceaux, mains dans la mains. Élevés dans les strass & les paillettes, ils ne manqueront de rien, jamais. Et surtout pas d'amour. C'est la promesse qu'ils se sont fait. Malgré la célébrité, malgré les "ont dit", malgré leur homosexualité, ils sont parvenu à avoir des enfant. Enfin. Alors envers & contre tout, jamais ils ne manqueront d'affection.
Cette nuit là, ils vont dormir très peu. Et la nuit prochaine aussi. Et on recommence. Tout ça pendant quelques mois. Fatiguant, mais merveilleux. Aujourd'hui encore, ils se souviennent des premiers instants, des larmes, des cris, des caprices, des nuits blanches, des pleurs les réveillant au beau milieu de la nuit... Ils se souviennent de ça, et malgré tout, ils ne regrettent rien. C'est certainement la plus belle chose qui leur soit jamais arrivée.

→ Once you can love, you can hurt.




→ he's gone. forever.

→ I still have you.

Essoufflée, elle atteins le pas de la porte, et, avant de l'ouvrir, elle repris son souffle, la main posée sur son coeur. Les larmes avaient cessé de couler, et à la place, cela lui laissait des yeux bouffis, fatigués d'avoir trop pleuré. C'est avec une boule dans la gorge, et haletante, qu'elle franchit la porte de chez elle. Elle ne prit pas la peine de regarder autour d'elle, et rejoint directement les escaliers, elle les monte, s'engouffre dans un couloir, rejoint sa chambre, et claque la porte derrière elle, à l'aide de son dos, plaqué contre celle-ci. Levant les yeux vers le plafond, elle laisse son dos glisser contre la porte, pour finir assise. Elle enfouit sa tête dans ses mains, et reste ainsi, pendant longtemps, très longtemps. Elle ne se lève que pour mettre un peu de musique, du piano, lent et mélancolique. Puis son lit semble plus accueillant. Elle défait sa robe noire, enlève ses chaussures, et enfile sweat ayant appartenu à Rafael. Enfin, elle s'enfoui dans ses draps, et imprègne sans le vouloir son vêtement de sa propre odeur, celle de son défunt petit ami s’effaçant peu à peu, tout comme les souvenirs de la couleur exacte de ses yeux, du timbre de sa voix... Les notes de piano continuent de plus belle sur sa chaîne hi-fi. Sans s'en rendre compte, elle se remet à pleurer. Elle aimerait s'endormir, mais elle n'y parvient pas. Pendant trois jours, enfermée dans sa chambre, n'en sortant que pour aller à la salle de bain, ou pour refuser les petits plats que sa famille lui propose, elle ressemble à un zombie.
Elle n'a gout à rien, elle pleure tout le temps. Sa joie de vivre qui faisait d'elle une personne unique s'est évaporée, comme si sa personnalité s'était évanouie à la seconde même où elle a appris la mort de Rafael. Après tout ce qu'il lui a fait, après l'intensité de la douleur qu'il lui a fait ressentir, elle ne lui en veut même pas. Elle devrait pourtant. Mais elle ne lui en veut pas. Seul l'amour qu'elle a pour lui reste. Et le deuil qu'elle doit faire n'en est que plus difficile. Pourquoi fait-elle l'impasse sur ce qu'il lui a fait? Comment peut elle oublier, comment peut elle pardonner? Elle n'en sait rien elle même. Elle tient trop aux gens pour leur en vouloir. Pas assez rancunière, son plus grand défaut. Un peu trop naïve aussi. Son ventre grouille. Elle est recroquevillée sur elle même, sur sa couette. Elle pense à tout ça. A ce chaos qui s'empare d'elle. A la peine qui la submerge, par énormes vagues. A tout ce qu'elle va devoir traverser. A tout ce qu'elle a déjà traversé. Et les larmes coulent, inlassablement, comme une habitude.
Elle se lève soudainement, elle a faim, froid, mal au coeur, mal aux jambes. Elle trouve refuge devant son miroir, posé sur son bureau. Les mains posées sur ce dernier, lui permettant de se tenir debout, elle lève les yeux vers son reflet. Ce qu'elle voit en face d'elle, elle le hait. Elle se hait. Elle passe sa main dans ses cheveux, puis enfoui sa tête dans ses mains. Lorsqu'elle regarde à nouveau le miroir, elle est prise d'une colère intense, étrange, et subite. Tout ce mal qui lui a été fait, elle n'en a jamais pris compte, elle s'est toujours tue, parce qu'elle l'aimait, parce qu'elle savait qu'ils finiraient ensemble. Mais il est parti maintenant! Plus d'issue, plus d'amour, plus rien. Plus de Rafael. Et ses blessures sont à vif, encore brûlantes, à l'intérieur de son corps, de son coeur, de son cerveau. Elle regarde le cadre posé sur son bureau. Rafael, la tenant dans ses bras, avec ses cheveux blonds somptueux, et ses yeux verts brillant de malice. Elle a mal. Son poing part tout seul. En plein dans le miroir. Elle frappe, encore, encore, encore, et encore, plus de dix fois, son poing se met à saigner, une douleur vive l'habitude. Son miroir de brise, au bout de la treizième fois, enfin. Elle fait valser tout ce qui se trouve sur son bureau d'un revers de main, cassant certainement au passage quelques objets, tout sauf le cadre de Rafael et elle même. Puis la porte s'ouvre, elle n'y prête même pas attention, et une main lui agrippe le poignet, l'obligeant à se stopper. Elle tourne la tête pour apercevoir son frère. D'une voix tremblante, elle parle, pour la première fois depuis très longtemps. Il s'approche de Sam, ne prêtant aucune attention au bazar environnant, et il la serre dans ses bras.

Elle se débat, refusant cette étreinte, usant de ses poings ensanglanté dans le dos de son frère, bougeant comme une folle, lui hurlant de la lâcher, mais rien n'y fait, il est bien trop fort, et ses bras la serrent avec intensité. Elle finit par se calmer, pleurant de plus belle, et passant ses bras autour de son frère, enfouissant sa tête contre son torse. « Pourquoi moi? Pourquoi lui? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? Un putain d'accident de voiture! » dit-elle, d'une voix tremblante et étouffée, en jurant, ce qui est si rare chez elle. « C'est le destin Samy. Tu n'as rien fait, c'est la vie, c'est tout. » lui répond-il, en caressant ses cheveux, avec tendresse. « Mais j'veux pas! J'veux pas qu'il soit mort. » ajoute t-elle, de sa voix brisée, sanglotant, comme si elle prodiguait un appel au secours. « Tu ne peux rien y faire. Tu dois t'en sortir, compris? On est toujours là, nous. » répond il, d'une voix assurée, qui, dans un sens, rassure la jeune fille. « Tu dois lever la tête bien haut, et être forte. Ce garçon t'a toujours fait plus de mal que de bien, et tu le sais. Oublie le. Je t'en prie. » continue t-il, la serrant de plus en plus fort. « J'peux pas, Eli. » Il la lâcha soudain. Elle baisse la tête, séparée de l'étreinte de son frère. Il lui lève le menton, et la regarde dans les yeux. « Tu m'as redonné foi en ma passion lorsque j'étais au plus bas. Laisses moi te redonner foi en tes rêves. » dit-il, d'un ton très convainquant, qui, à lui seul, redonne à Sam le courage de se battre. « Mais j'ai peur moi... » ajoute t-elle. Il a un léger sourire, et donne un baiser sur le front de sa soeur, avant de la reprendre dans ses bras. « On a toujours peur. Ça va aller. Promis. » souffla t-il.
Cette étreinte semble durer des heures. Exactement ce dont elle a besoin, en cet instant précis. « On va nettoyer se bazar... » lance alors la voix d'un de ses père, d'un ton bienveillant. « ... ma petite Miss Catastrophe.» continue t-il, d'un ton amusé. Pour la première fois depuis longtemps, Sam rit, d'un rire sincère, pure, face à cette anecdote sur sa maladresse, avec laquelle ses papas adorent la taquiner. Lux et son autre père entrent à leur tour dans la chambre, assez timidement. Ils se joignent tout trois à l'étreinte de Sam et Eli. « Cââââââlin groupééééé. » lance Lux avec une bonne humeur contagieuse, qui fait rire Sam à nouveau.
C'est bon d'être avec sa famille. Sam comprend ça mieux que quiconque. Ils sont tout ce qu'elle a. Elle les aime plus que tout. « Que diriez-vous d'une bonne pizza?! » demanda alors son autre père, en rompant cette étreinte, comme s'ils mettaient tout ces mauvais moments derrière eux. « Bonne idée, je meurs de faim...! » lance Sam, en souriant, heureuse de pouvoir compter sur l'aide des siens pendant cette épreuve difficile. Ils descendent tous dans la salle à manger, pour commander cette fameuse pizza, à trois heures de l'après midi, sauf elle. Quelques instants, elle reste debout, dans sa chambre, à observer la cadre intact sur son bureau. Elle s'approche de celui-ci, ayant toujours dans l'esprit la phrase de son frère. "Il t'a fait plus de mal que de bien.... D'un mouvement lent, elle prend le cadre, et le range dans un tiroir de son bureau, de sa main non blessée, comme si elle mettait toute cette histoire sous la coupe du passé.
Puis elle descend elle aussi, rejoignant les siens, qui ne lui feront jamais rien d'autre que du bien.

→ i feel like i'm flying, finally..

Spoiler:

→ oh, oh, it's magic, you know.

Appréciant le doux couché de soleil de Septembre, assise dans l'herbe du Parc, Sam essayait de ne penser à rien d'autre qu'à l'année qui l'attendais. Sa dernière année. Rien avait changé, et pourtant, tout semblait différent. (...)« Tu vas bien?! » demanda t-il d'un ton amusé au garçon qu'il venait de sauver des griffes de mon camarade de Serpentard.

Merci ma Bonnie d'amour Aha, oui, je voulais tenir un peu compagnie à notre pauvre Pandora
Ma sooooooeeeeur de mon coooooeeeeeeeuuuuuur

Hihi
Quand tu dis ça, ça fait limite peur
Héhé, merci