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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
⊰ PARCHEMINS : 572 ⊰ INSCRIPTION : 10/10/2010 ⊰ ÂGE : 28 ⊰ CRÉDITS : class whore/tumblr. ⊰ ÂGE RPG : Seize ans. ⊰ PSEUDO : winged syrius. ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 10480
| Sujet: here we go again ✿ GALY Mer 27 Oct - 8:37 | |
| Galadriel Weasley & Syrius Slyback inutile de vous le décrire pendant trois heures, mais je vais néanmoins aborder le sujet, c'est important. je venais tout juste de rentrer à Poudlard, après un été qui avait été, à bien des égards, plus qu'éprouvant. alors oui, moi, j'étais pas mal sur les rotules tout de même. j'avais subis, ces dernières heures, des embrassades en tout genre, des étreintes. j'avais fait la bise à un nombre incalculable de personnes, j'avais serré des mains, j'avais été affublés des éternels "oh, c'est bon de te revoir!", j'avais sorti au moins trois conneries par minute, j'avais été victime de moqueries à propos des bleus que j'avais sur le visage, qui étaient dû à la colère maladive de mon cher paternel. évidemment, j'avais été une vraie pile électrique durant le trajet du Poudlard Express, et pendant le banquet, parce que c'était vraiment de revoir tout les élèves avec qui je partageaient mon quotidien avant les fameuses vacances. j'avais juste retrouvé mon petit monde, mon univers. je pensais être regonflé à bloc, mais visiblement, je me trompais. après m'être bien remplis l'estomac, avoir observé les tas de nouveaux élèves, et avoir suivit le mouvement de la foule se dirigeant vers leur salle commune, je m'étais retrouvé tout seul, je ne savais trop comment d'ailleurs. il me semblait bien que j'avais été bien trop vite, au risque de semer mes amis, et par conséquent les autres élèves de la maison. j'allais bien, parfaitement bien, même. ma bonne humeur ne me quittait jamais, en toutes circonstances. je sifflotais même gaiement un refrain du tube de l'été, chanté par les 'weird cauldrons'. mais je crois néanmoins que gravir les marches -les unes après les autres, n'osant même pas les compter tant les furent nombreuses- , c'est ça qui m'acheva. en arrivant devant la grosse dame, bien que j'eus tout de même le courage de m'exclamer « vous n'étiez pas censée faire un régime cet été? », je sentais la fatigue tirailler mes membres, et me triturer le cerveau. mes jambes étaient en compote, et mon dos n'aurait pas refusé que je m'étende longuement jusqu'à dégager de lui un craquement de satisfaction. c'est sous le regard noir de la 'très' grosse dame que je me rendis compte que je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était le mot de passe cette année. « le mot de passe? » amusant. c'est à ce moment là qu'un gnome vint me sauver la mise. il courrait comme un dératé, pour on ne sait quelle raison, et arriva tout essoufflé à mes côtés, n'arrivant même pas à s'exprimer tant sa respiration était saccadée. apparemment il était content d'être arrivé avant ses amis, l'idiot.« mot de... » « j'm'en charge, le tableau! » la coupai-je. « ô, toi, jeune et hardi Gryffondor. mot de passe? » lorsqu'il eut repris son souffle, il marmonna quelque chose, terminant en "ae", ce qui avait visiblement satisfait le tableau qui s'ouvrait à présent, me laissant passer pour retrouver notre bonne vieille salle commune. elle n'avait pas changé. toujours aussi chaude et accueillante. je m'étais alors dit que j'aurais bien d'autres occasions de contempler la beauté de cette salle, alors je finis par me diriger vers les escaliers, menant au dortoir des sixième année. tout était déjà là. mes valises, et même mon chat, Prongs, qui vint directement se mettre dans mes pattes dès qu'il me vit. « c'est un bon toutou ça! » il m'accompagna même jusqu'à la salle de bain, dans laquelle je pris un grand plaisir à me mettre dans un pyjama bien confortable. non, pas l'un des vieux bouts de tissus emblématiques de la maison à laquelle j'appartenais, juste un vieux jogging gris et un T-shirt représentant une équipe de rugby, un sport moldu. je m'attardai un instant devant le miroir, pour contempler mon visage, que mon père c'était donné grand plaisir à démolir. sur chaque pommette, j'en avais les marques. elles s'étaient quelques peu effacées, mais pas complètement, si bien qu'elles étaient encore bien visibles. c'était tout bleu, mais ça virait un peu au violet sur les bords. si j'avais su, il s'en serait pris en retour des coups ce vieux fou à moustache. non mais! lançant un dernier coup d'œil à ma tête de rescapé de guerre, je refis mon entrée dans le dortoir qui, ô malheur, était toujours vide. pourtant on entendait bien l'agitation en bas. ils n'allaient pas tarder. j'entrepris de déballer mes affaires, rangeant consciencieusement mes affaires dans mon armoire, et déposant Pookie sur ma couette, lorsque j'entendis la porte grincer. quelqu'un entrait. |
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Jeu 28 Oct - 7:26 | |
| Mon été avait été des plus... Ordinaires, ou plutôt, traditionnelles. Comme d'habitude, j'avais passé la majorité partie de mes vacances chez mes grands-parents. Allez savoir pourquoi, j'étais plus proches d'eux que de mes propres parents, bien qu'ils habitaient à Tinsworth, en Cornouailles lorsque mes parents s'étaient installés à Cardiff, aux pays de Galles. Mais peu importait, j'aimais bien trop Shell Cottage, j'aimais Tinsworth, j'aimais tout ce qui se rattachait à l'univers que mes grands-parents s'étaient dressé. Petit, nos expéditions dans la famille sonnaient à mes oreilles telles de magnifiques voyages, et il faut dire qu'avec une grand-mère française qui utilise sa langue pratiquement toujours afin que l'on hérite de celle-ci, et un grand-père marqué par le loup-garou Fenrir Greyback lors de l'ultime bataille contre le Seigneur des Tenèbres, j'étais littéralement propulsé vers un univers qui me semblait des plus merveilleux, alors qu'à l'époque, il était abominable. En quelque sorte, je promettais ce fameux devoir de mémoire, mais ma vision des choses se rapprochait trop de l'héroïsme pour que je vois tout ce passé, toute cette lutte par nos ancêtres pour notre bien-être, comme horrible. J'étais un peu leur fan. Mais surtout, j'aimais Fleur et Bill encore plus que mes propres parents.
C'était d'ailleurs grâce à Fleur que je m'étais passionné par la musique. Un truc qui semble bien moldu aux yeux de certains sorciers, ce qui peut être expliqué par la présence de très peu de groupe de musiques dans le monde sorcier. Mon favoris demeurait encore et toujours The Weird Sisters, dont je conservais telles la prunelle de mes yeux les cartes de sorcières et sorciers célèbres à l'effigie des membres. Myron Wagtail, Kirley Duke, Donaghan Tremlett, Heathcote Barbary, Herman Wintringham, Gideon Crumb, Orsino Thurston et Merton Graves figuraient mes dieux, pour connaître pratiquement toute leur vie par cœur. Ainsi que, bien entendu, toutes leurs chansons – connues ou pas – jusqu'au moindre accord et la moindre virgule. Un fou, oui, je l'étais. C'est comme ça que j'avais commencé à jouer de la musique alors que je n'avais que sept années, et comme toutes choses qui me passionnent, je parvenais rapidement à évoluer afin de frôler l'excellence, puis la perfection. J'étais un sale gosse, j'aimais soit à la folie, ou je n'aimais pas. Ainsi, en cours, j'étais loin d'être un excellent élève bien que j'étais intelligent et j'avais les moyens. Ça ne me plaisait pas, il n'y en avait rien à tirer de moi. Par contre, tous les sorts qui me fascinaient, tous les passages secrets et moindres recoins de Poudlard qui m'envoûtaient, et la musique qui m'envoyait illico-presto au septième ciel, pour ça, j'étais le caïd.
Mais quoi qu'il en soit, mon été avait loin d'être palpitant. J'avais joué de la musique, j'avais composé, j'étais resté avec mes aïeuls, j'avais visité le reste de ma large et grande famille et pour ainsi dire, mes parents étaient plutôt restés sur la touche. Enfin, ils avaient eu tout le loisir de profiter de mon aîné, Liven, qui avait préféré Cardiff à Shell Cottage. De toute manière, Liven et moi étions de parfaits contraires. Aucun point commun nous unissait, si ce n'est celui du sang qui coulait dans nos veines. C'en était parfois déstabilisant, que deux frères puissent être aussi contraires. Divergence qui pouvait se résumer en un seul point à Poudlard : alors que j'étais à Gryffondor, il était à Serpentard. Oh, il n'avait rien d'une horrible vipère, et valait mieux pour personne de le malmener, car bien que je suis d'un tempérament doux comme un agneau, vaut mieux pas chercher des noises à mes amis au risque de bien vite tomber sous son maître – soit, sans aucune prétention, moi. -
Mais comme tout bon été qui se respecte, je n'avais pas étudié. Ma sentence avait donc été des cinquantaines et cinquantaines de jours d'école ferme... Guitare sur le dos, embrassant mes proches et le sac bourré de nourriture comme si ma mère craignait que je meurs de faim dans le Poudlard Express, le collège de sorcellerie avait rapidement fait son apparition dans mon champs de vision, ainsi que de nombreux visages familiers... Et bien moins. Nouveautés de l'année : les élèves de Salme, Durmstrang et Beauxbâtons. J'en connaissais un petit rayon sur la dernière école, grâce à ma grand-mère. Je pouvais même m'exprimer dans leur langue natale... Peut-être cela s'avérait un bon outil de drague, avec les gouttes de sang de vélane qui naviguaient dans mon organisme ? Et bien sûr, ma guitare. Oh yeah. Enfin, les filles, ça reste chiant.
Grande salle, premières années traumatisés, BANQUET. Inutile de le cacher, la bouffe de Poudlard m'avait horriblement manqué. L'on dit que pour attirer un homme, ça passe par son estomac... hé bien, les cuisiniers m'avaient conquis. Le moindre petit pois était succulent – contrairement à lorsque mon père avait la folie de vouloir nous cuisiner un truc qui s'avérait rapidement carbonisé ou... In-identifié. - Le banquet terminé, j'en venais à chercher – pour la énième fois de la journée – mon cher meilleur ami Syrius. Le jeune Slyback était mille fois plus populaire que moi, ça n'en valait dire. Et de cette manière, beaucoup plus de gens l'appréciaient que ceux qui se risquaient à m'approcher... Peu importe, Syrius méritait grandement à être connu, alors qu'il faut l'avouer, j'étais plutôt un névrosé psychotique en liberté, avec une guitare moldue à Poudlard. Je me levais néanmoins parmi la foule intense d'élèves. Les préfets faisaient leur boulot, et je suivais nonchalamment le troupeau, me perdant parfois dans mes pensées si bien que je me retrouvais au beau milieu d'un étage sans trop comprendre pourquoi. Au moins, au bout de la troisième fois, j'étais tombé nez-à-nez avec un groupe d'élèves de Beauxbâtons. Une belle brochette de filles dans leur petit uniforme bleu séduisant. Impassible, je leur jetais un rapide coup d'œil alors que je tendais l'oreille pour assimiler leur français. Une d'entre elles semblaient complètement paniquée, perdue et abhorrait déjà ce « châteaux froid et lugubre ». hé, cocotte, t'es au cinquième étage... Vaut mieux pour toi que t'ailles pas aux cachots ! Alors qu'une crise d'hystérie monumentale guettait l'adolescente, je m'éclaircis la gorge, informant en bon français sans accent – merci grand-maman - :
« Pardonnez mon interruption, mesdemoiselles, mais vous avez gravit un étage de trop. Ici, c'est le cinquième. »
Je réprime une puissante envie de sourire devant leur air désabusé. Visiblement, elles avaient – naïvement – pensé qu'aucun britannique n'était apte à parler la langue française. Ou du moins, à vouloir la parler. Néanmoins redescendant sur Terre au bout d'un certain moment, une d'entre elles s'exclama :
« Hé bien voilà ! On aura pas tout perdu ! » « Faut qu'on descende un étage... » « ...Et avec ces foutus escaliers ! » « C'est quoi l'idée de faire de tout ce qui est dans ce château complètement déjanté ?! »
Coupant courts aux sacrilèges qu'insinuaient la dernière demoiselle, je proposais :
« Voulez-vous que je vous accompagne jusqu'au quatrième étage ? » « Ce seriez bien aimable ! » « Ça changerait... » « Elyanna, commence pas. Il est bien gentil, l'envoie pas bouler, nom d'une gargouille. J'ai mal aux pieds et... »
D'un geste du bras, je les invite à emboîter le pas.
*** Ha, la douce salle commune des Rouge et Or. L'heure était à la fête et la bonne humeur, si bien qu'un brouhaha des plus forts régnait entre les murs. Je naviguais entre les élèves, en rencontrant certains sur mon passage, ne quittant pas ma recherche de monsieur Slyback. Finalement :
« Weasley, Syrius est parti s'coucher, j'crois. Il avait pas bonne mine. » « Pas bonne mine ? » « Ouais. »
Devant l'explication des plus limpides de mon camarade de classe, je fronçais les sourcils, avant de tenter un chemin vers le dortoirs des garçons.
« Tu t'barres ? Attends, c'est la fête avant les cours ! »
J'évite de répondre à mon ami, sachant pertinemment qu'il n'entendra rien, et me contente de le saluer de la main vaguement. Descendant bravement les marches vers les dortoirs, croisant par-ci par-là quelques premières années excités, je lis rapidement les noms marqués sur les portes, jusqu'à celle où, comme toujours, Weasley talonne Slyback. Je pousse la porte boisée, apercevant rapidement le chat de mon meilleur ami qui, automatiquement, s'étire pour s'orienter fièrement vers moi et réclamer quelques caresses ; puis mon meilleur ami, étonnement ordonné, défaisant ses bagages.
« Bah alors, trop fier pour m'attendre à la Grande Salle, mon pote ? »
Je souris, heureux de retrouver Syrius. Un été sans lui, c'est vachement moins coloré, cela va sans dire. Surtout que l'innocente idée d'avoir des nouvelles de lui se proclame impossible voire décommandée, vu ses parents... J'avais essayé depuis mon été entre ma première et deuxième année de lui envoyer des messages, par tous les procédés aussi inventifs les uns que les autres, aucun ne passait vraiment. Son père était un vrai garde de prison. Et encore, en prison, on a une demi-heure de loisirs, ce que Syrius n'avait jamais vraiment. Ainsi, je ne comptais plus les fois où je l'avais invité chez moi, avec Sadélye, bien entendu – bien que dans son cas, ce serait à ses risques et périls -, mais disons qu'encore une fois, ça n'avait pas été très fructueux... Décidément. Quoi qu'il en soit, mon ami se retourne, ses blessures de guerre sur le visage qui me font esquisser une légère grimace compatissante.
« Arf, il t'a pas loupé. »
Je me penche, attrapant un Prongs miaulant au passage, le prenant dans mes bras pour le caresser machinalement, sous ses ronrons d'une sonorité exponentielle. Puis, mimant un « Oh ! », je me dirige vers mes bagages et tire d'une des poches de ma grande valise un paquet que je lance à mon meilleur ami.
« Tiens, cadeau. »
Dernière édition par Galadriel E. Weasley le Jeu 28 Oct - 9:48, édité 1 fois |
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Jeu 28 Oct - 9:29 | |
| sauf que c'était pas mon Galy qui venait me rendre visite, c'était juste un camarade banal, venu chercher quelque chose dans sa valise. ce quelque chose, je parvins à l'identifier comme l'un des nombreux objets trouvés chez Zonko, généralement interdits dans l'enceinte de l'établissement. j'en possédais moi même quelques uns, comme des pétards, parfois normaux, parfois poursuivants une personne en particulier, à la manière d'un cognard. j'en avais fait acquisition lors de notre dernière visite à Près au Lard, un peu avant les grandes vacances. aller dans ce village était de loin l'une de mes activités favorites, lorsque je me trouvais à Poudlard. ces journées là étaient bien plus amusantes, et regorgeaient de bien plus d'opportunités que les journées habituelles. et puis ça permettait de changer un peu d'air. vous vous imaginez bien que je ne pouvais pas me permettre d'oser dire que cet été j'avais pu me détendre de cette façon, avec les saletés de parents que j'avais. oui, décidément, ces deux là, s'ils pouvaient être présents à certains de mes matches de Quidditch, je leur enverrais volontiers quelques cognards en pleine tête. pourquoi? premièrement, à cause de mon père, alias monsieur moustache le tyrannique, (non mais sérieusement, la moustache c'est dépassé, on dirait qu'il sort d'un film moldu en noir & blanc) j'avais la tête de quelqu'un qui vient de faire une chute dans les escaliers (remarquez, c'est la raison "officielle", que j'ai donné à tout le monde quasiment, pour ma tête de balafré). deuxièmement, j'étais resté cloitré chez moi pendant presque deux mois, m'occupant comme je le pouvais avec ma sœurette adorée. et troisièmement, pour la énième fois, je n'avais pas pu voir mon Galy de tout l'été.
bref, en gros ça avait été une vraie horreur. les deux premières semaines, avec Sadélye, on était plutôt content, on s'amusait bien. mais avec le retour de mon père, et le manque d'activité dans notre minuscule chambre, on avait fini par saturer. et pis c'est vrai quoi, le manque de mon meilleur ami s'était fait ressentir. et le pire, oui, je dis bien le pire, c'était que je n'avais absolument aucuns moyens de lui faire parvenir une lettre. comme un con moi en première année j'avais préféré m'acheter Prongs, mon chat, plutôt qu'un hiboux. et comme Sady partageait sa chouette avec les jumelles... voilà! alors, vous pouvez pas imaginer combien j'avais été tout fou en revoyant Galadriel. sans même prendre le temps de dire au revoir à ma mère (ce qui ne l'a pas dérangé le moins du monde d'ailleurs) , j'avais foncé droit sur Galy dès que je l'avais aperçu. et puis surtout qu'il était de tourné, sans m'avoir vu au préalable, et que je lui avais littéralement sauté sur le dos. vous vous imaginez l'air surpris qu'il avait eut en se demandant si c'était sa guitare qui pesait tout d'un coup si lourd. en clair, c'était vraiment un soulagement de le revoir. deux mois sans lui, c'était intenable.
où en étais-je? oui, le garçon qui débarquait pour prendre des achats interdits. il m'aperçut, près de mon armoire, et il du certainement trouver bizarre,voire irréel, de trouver Syrius Slyback, à cette heure-ci, en pyjama (si on pouvait appeler ça un pyjama), alors qu'une fête semblait se préparer en bas. « ben, tu viens pas? » merde, je savais pas qu'ils faisaient une méga fiesta de la mort qui tue moi. « la grosse dame a rompu. elle m'a avoué qu'elle avait fricoté avec le chevalier du rez de chaussé. j'arrive pas à m'en remettre. » il rigola « mec, t'es trop fort. en tout cas tu loupes quelque chose. » dit-il en ouvrant la porte et en s'engouffrant à l'extérieur. petit à petit, de plus en plus de bruit ce fit entendre d'en bas. je mourrais d'envie de retourner m'habiller pour aller faire la fête avec eux, mais j'étais décidément trop exténué ce soir. et puis en plus, je rangeais mes chaussettes, alors... et là, la porte grinça, à nouveau, et puisque que Prongs se précipita vers l'entrée, j'en déduisis sans même avoir à jeter un coup d'œil qu'il s'agissait bel et bien de Galadriel. « bah alors, trop fier pour m'attendre à la Grande Salle, mon pote? »
je lui renvoyai le sourire qu'il m'adressait, en me tournant vers lui. décidément, savoir qu'il serait là chaque jour avec moi jusqu'à la fin de l'année me remontait grandement le moral. comme si j'avais besoin de ça, mon moral était toujours bloc. disons que c'était encore un petit supplément de bonheur. « moi? fier? mais non voyons, j'ai juste bavé en me disant que je pouvais prendre un bain de foule. croches pieds, et tout. enfin tu vois le tableau quoi. je crois même qu'il y en a un qui s'est ramassé dans les escaliers à cause de moi. c'est triste. » d'ailleurs c'était un serpentard de quatrième année. j'avais bien ris. ces genre de coup foireux, c'était ma spécialité, à moi, l'emmerdeur professionnel. quoi qu'il en soit, en voyant mon visage blessé, il adopta une moue compatissante. « Arf, il t'a pas loupé. » il avait raison. mais moi, avec ma manie de toujours dédramatiser la situation, je dis, avec un énorme sourire: « oh, ça avait l'air de lui faire plaisir. » avant d'ajouter « tout ça parce que j'avais collé des photos de moldus sur les murs. aucun sens de l'humour l'moustachu! » j'en rigolais, parce que ce n'était pas du tout mon genre de m'apitoyer sur mon sort, mas au fond, cette histoire m'avait quand même marqué, et je savais que Galadriel l'avait senti.
ce dernier, d'ailleurs, s'empara de mon Prongs d'amour, qui poussa un miaulement (le chat hein, pas Galy!). puis tout d'un coup il s'exclama avec avec un grand "OH!", se diriga vers sa valise, et en sortit un paquet qu'il me lança aussitôt. « Tiens, cadeau. » moi, au début, j'étais surpris sans savoir quoi dire, puis après lui avoir dit « non, sérieux? waa, t'as pensé à tonton Syri'! » je me levai (parce que oui, jusque là, j'étais par terre), pour m'asseoir et ouvrir le cadeau qu'il venait de m'offrir. qu'étais-ce? mystère! |
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Jeu 28 Oct - 10:36 | |
| Ah, Poudlard, à vrai dire, je n'étais pas fâché de retrouver le château. Certes, j'adorais l'été, le fait qu'on ne doive pas se lever le matin pour aller en cours, affronter les lourdeaux et s'exercer en calcul avec les escaliers interminables de l'école – enfin, merci quand même aux passages secrets -, mais le château me manquait vite. L'ambiance qu'il y régnait, ce genre d'air bon qui nous met du baume au cœur. Et puis, aucun adolescent de seize ans normalement constitué cracherait sur le fait d'être sans parent à plusieurs kilomètres de sa maison à pouvoir faire à peu près n'importe quoi... Oh, les professeurs ne tarderaient pas à envoyer quelques missives salées à mes géniteurs, mais en fait, au bout d'un moment, ils commençaient à s'en moquer. Ils se concentraient sur l'essentiel, soit, l'obtention de mes ASPICS pour l'année prochaine. La sixième année, quelle splendide année, tout de même. Les BUSES sont derrière moi, et les ASPICS bien devant. La seule chose que j'avais à faire était de choisir sur quels cours me focaliser et... Trouver accessoirement une voie. Ma matière favorite était de loin celle des potions, sauf que je me voyais mal devenir un maître des potions fou plus tard. J'aimais aussi ceux de soins aux créatures magiques, mais encore une fois, je voyais mal vers quoi cela pourrait me conduire. Puis, les sortilèges et enchantements, les métamorphoses... Même la botanique. Parfois même l'histoire de la magie. En fait, ça promettait pas aussi simple que ça... Parce qu'à y réfléchir, j'avais bien aimé aussi l'étude des runes, l'astrologie, l'arithmancie... La seule matière que je n'aimais pas était celle de défenses contre les forces du Mal. « Forces du Mal », ça fait flipper, non ? Comme quoi faut se préparer à trouver un Inferi ou un Mangemort à chaque coin de rue... Et puis, tabasser un épouvantard, très peu pour moi. J'suis un drôle de Gryffondor, faut l'avouer. Je ne veux pas être un brave auror, ce que je veux être c'est... Probablement vivre au loin, avec des animaux magiques, un chaudron, une baguette, ma guitare, et créer plein de nouveaux trucs pour améliorer encore le monde et le rendre encore plus amusant. Ce qui commence sérieusement à exaspérer mes parents, vu que ce n'est pas le genre de vocation qu'on trouve dans une brochure... Et si je dis ça à la Directrice de Maison, je doute qu'elle me prenne vraiment au sérieux. - Parce que, je lui avoue jamais vraiment mon premier choix, soit celui de faire carrière dans la musique, ce qui la ferait étouffer de rire et me rendrait coupable de la mort prématurée d'un respectable membre du personnel de Poudlard - « Weasley, vous avez des capacités et des intérêts dans certaines matières, veuillez prendre au sérieux votre avenir et revenez plus tard ! » « Plus tard », ça fait depuis mes cinq ans que j'ai décidé... J'vais pas croiser un mage qui me fera changer de cerveau entre temps ! Enfin, j'ai beau leur dire, ils ne comprennent pas. Ils finissent par me raconter l'histoire de mes ancêtres, comme quoi peut-être devrais-je m'en inspirer. Ça me dit franchement rien de compter des gallions en Egypte, devenir Auror ou m'avancer dans le Ministère de la Magie. Enfin, j'suis un peu mal barré, quoi. Mais je ne m'en soucie pas réellement. Qui vivra verra et... On réfléchira à traverser la rivière lorsqu'on y sera...
Je retrouve avec grand plaisir l'humour de mon meilleur ami et ris gentiment lorsqu'il explique qu'il l'avait provoqué en collant quelques affiches de moldus sur ses murs. Ça me fait doucement marrer, certes, mais je sais aussi qu'il s'en est prit une raclée, ce qui est bien moins distrayant. J'avais conscience du fait qu'il valait mieux relativiser, mais je ne perdais pas l'ampleur de la situation de vue pour autant. Question de trouver un certain juste milieu, comme d'habitude...
« tout ça parce que j'avais collé des photos de moldus sur les murs. aucun sens de l'humour l'moustachu! » « Ha, j'en ai rencontré des trop cool, des moldus cet été ! Il sait pas c'qu'il râte, l'discriminant ! Tant pis pour lui ! »
Ce qui me fait justement penser qu'il y a quelque chose dans ma valise pour mon cher interlocuteur. De toute manière, dans notre famille, j'ignore d'où ça vient, mais on est toujours pour penser à tout le monde et leur faire des cadeaux, parfois sans réelles raisons. Allez savoir. Mais là, franchement, quand j'ai vu ça, c'était marqué « SYRIUS » en grandes lettres scintillantes cyan pétant. Fallait que je le prenne, obligé, même si ma chère grand-mère n'a trouvé mieux à dire que « Je te comprendrais jamais, mon enfant. » De toute manière, la première personne qui y arrive, chapeau de sorcier aux plumes argentées !
« non, sérieux? waa, t'as pensé à tonton Syri'! » « Haha, pas l'choix. »
Je m'installe sur un lit, Prongs sur mes genoux, observant la face de celui-ci, caressant ses grosses joues, puis son cou, comme il adorait tant. Je n'avais pas d'animaux, on a beau avoir la possibilité d'en avoir un en première année, je n'en avais pas forcément voulu. Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas, au contraire, j'ai toujours été captivé par leur façon d'être, de vivre, leur certaine dignité et simplicité. Mais, d'une certaine manière, je voulais pas être responsable à proprement parler d'une vie. J'aurais été capable de culpabiliser pendant des années après la mort d'un simple crapaud, alors... Avoir un animal de compagnie qui s'étouffe en essayant de manger une chaussette, très peu pour moi. - Imaginez même pas si j'deviens père un jour, le gosse, ce sera mon pire cauchemar. -
« Bah dit donc, t'aurais pas un peu abusé des mulots, grosse bête ? »
Pour ultime réponse, je reçois des ronronnements, et je jette un coup d'œil à Syrius, toujours dans ses chaussettes.
« Tu peux l'ouvrir avant Noël, tu sais. Oh. Faut trop que j'te raconte, d'ailleurs, où j'l'ai trouvé. Alors, j't'explique. »
Je pose Prongs sur le lit, comme s'il me fallait une grande étendue d'espace pour mimer et raconter une simple histoire. Bienvenue dans le monde excitant de Galadriel Elmir Weasley.
« Ma grand-mère voulait aller en France, pour leur fête nationale en juillet, et vu que j'ai passé l'été chez eux, comme d'habitude tu vas m'dire, on y est allé. On a rencontré plein d'français sorciers, et de françaises, et puis, plein d'autres trucs. Mais là-bas, c'était complètement cinglé, parce que leur fête, on y est allé mais du côté moldue avant. Et ils savent y faire. Y'avait des gens hippies sur une des plus petites places, avec plein de mômes qui dansaient et tout et un orchestre. Et ils faisaient plein de trucs artisanaux, avec tout et n'importe quoi. Trop doués quoi. Et puis ils faisaient ça. »
Je pointe le cadeau de Syrius, soit une sorte de collier avec une chaîne plutôt discrète et bien tissée, soutenant une fine pierre plutôt intriguante, un S³ discrètement incrusté, avant d'ajouter :
« Et du coup, j'en ai prit un pour toi. Après, y'a ma mère qui t'a rajouté plein de trucs comme quoi tu mourrais de froid et de faim en plein hiver et j'sais pas trop quoi. Enfin, c'est elle qu'a fait le paquet. Mais revenons à la France. Donc, après, on est allé du côté des sorciers, et y'avait une fille de Beauxbâtons qui faisait aussi plein de trucs, question d'impressionner les gens, et ça marchait assez. Du coup, j'lui ai demandé si elle voulait bien m'en montrer, et elle m'a envoyé bouler, mais après elle m'a regardé comme si j'étais un Chapeau-rouge à trois têtes et elle a bien voulu. J'sais pas, j'ai pas bien comprit, mais elle m'a enseigné pas mal de tours qu'on va pouvoir faire sur les profs et les préfets. D'ailleurs, j'espère que t'as pas été nommé préfet cet été hein. Quoi que. Si c'est le cas, tu pourras jouer aux infiltrés ! Enfin bref. J'ai lancé un sort sur ton collier, mais j'te promets que ça va pas prendre feu, ou ça va pas t'annihiler, ou nuire à ta réputation ou te tuer. Tu verras au bout d'un moment ce que ça va faire. Mais j'te garde la surprise. »
Je récupère Prongs sur mes genoux, celui-ci légèrement frustré du fait d'avoir été relayé au second rang, et ajoute.
« Oh, et la fille, elle était cinglée. Elle n'a pas arrêté de m'envoyer des lettres pendant tout l'été et tout. J'espère qu'elle fait pas partie des filles de Beauxbâtons qui squattent le quatrième étage... Enfin bref, si t'aimes pas, c'est pas grave hein, j'ai juste trouvé ça cool sur le coup, même si j'étais à peu près l'seul... » |
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Jeu 28 Oct - 12:41 | |
| j'adorais ça moi, les surprises. vos savez, du simple "Bouh", qui surprends mais qui fait bien peur, jusqu'aux fêtes organisés derrière notre dos, ou comme aujourd'hui, par exemple, un petit cadeau. fallait croire que c'était noël avant l'heure, avec lui. j'aurais eu envie de lui dire que mon anniversaire était déjà passé, qu'il s'était manifestement trompé dans les dates, en guise de blagues, mais j'étais tellement pressé d'ouvrir mon cadeau que je ne fis aucunes remarque que j'aurais fait habituellement. on aurait dit un gamin qui découvre ce qui se trouve en dessous du sapin le matin le vingt-cinq décembre. enfin, moi je ne connaissais plus ça depuis longtemps, et Sadélye non plus d'ailleurs, puisqu'avec cette fâcheuse affaire de famille, nous ne rentrions même plus durant les vacances e noël, et que nos parents ne se préoccupaient visiblement pas de nous couvrir de cadeau. une simple lettre aurait suffis d'ailleurs. mais non. eux ne voyaient plus en nous des enfants, la chair de leur chair, leur progénitures, ils voyaient en nous des traites, des infâmes créatures indignes de vivre sous leur toit, et surtout indignes d'être aimées. grand bien leur fasse. j'avais abandonné depuis bien longtemps l'idée d'avoir un vrai noël en famille. et Sadélye aussi visiblement. mais elle semblait bien plus affectée qu'elle ne voulait bien le montrer par cette absence soudaine de fête familiale depuis un certain temps. elle semblait ne pas supporter de pas avoir de parents dignes de ce noms. vous savez, le genre qui vous prennent dans leurs bras lorsqu'ils vous retrouvent enfin après des mois de séparations à la gare Kings Cross, ou qui dépensent une fortune rien que pour voir votre sourire émerveillé le matin de noël. je voyais aussi dans ses yeux la déception lorsqu'elle voyait revenir nos deux sœurs, se ventant d'avoir été traitées comme des reines, avec des tas de présents. au fond, les fêtes, pour moi, depuis un certain temps,ça se résumait à rester bien tranquillement à Poudlard, à aller à Pré-au-Lard acheter des truc bien cool pour la fêter, et aussi se gaver de cochonneries, ce qui restait l'une des meilleures facettes, tout de même.
pas besoin de vous le décrire pendant trois heures, j'avais réellement l'air d'un gamin avec mon paquet entre les mais, mais au final, j'aimais bien ça. « Bah dit donc, t'aurais pas un peu abusé des mulots, grosse bête ? » la remarque, adressée au chat, eut pour effet un simple ronronnement de la part de ma grosse bête. mais dans ma tête, c'était pas tout clair. tiens, j'aurais bien envie de me faire un p'tit mulot là. « eh, tu me vexes là! j'ai pas pris un gramme cet été! et pis j'bouffe pas de mulots mec! » sourire espiègle. et là,moment intense d'hésitation. d'un côté, mes chaussettes m'appelaient. elles m'ordonnaient de rester auprès d'elles, de ne pas les laisser tomber comme des vieilles chaussettes. et de l'autre côté, c'était le paquet qui m'appelait, avec un truc du genre "ouvre moi, ouvre moi, ouvre moi!". on se croirait dans un d'action dans lequel le héros ne sait pas quel choix il doit faire. la vie ou la mort? la blonde ou la brune? le cadeau ou les chaussettes? « Tu peux l'ouvrir avant Noël, tu sais. Oh. Faut trop que j'te raconte, d'ailleurs, où j'l'ai trouvé. Alors, j't'explique. » mais ne me brusque pas! merde, c'était trop dur. sérieux je perdais la boule. quel malade! « mais j'en ai rien à cirer moi, des chaussettes! » m'exclamai-je d'un air indigné, en saississant le cadeau. « oui, vas-y, dis moi tout. » j'adorais ses petites histoires. j'avais appellé ça les "Chronique d'un Galy fantastique". en plus ça rimait. le pied.
« Ma grand-mère voulait aller en France, pour leur fête nationale en juillet, et vu que j'ai passé l'été chez eux, comme d'habitude tu vas m'dire, on y est allé. On a rencontré plein d'français sorciers, et de françaises, et puis, plein d'autres trucs. Mais là-bas, c'était complètement cinglé, parce que leur fête, on y est allé mais du côté moldue avant. Et ils savent y faire. Y'avait des gens hippies sur une des plus petites places, avec plein de mômes qui dansaient et tout et un orchestre. Et ils faisaient plein de trucs artisanaux, avec tout et n'importe quoi. Trop doués quoi. Et puis ils faisaient ça. » ah, la France. Paris. les françaises. la Seine. les bateaux. le romantisme. les french kiss. sa grand-mère. QUOI? SA GRAND-MÈRE? Eurk. mais merde, qu'est-ce qu'il m'était passé par la tête? il me montra du doigt. malpoli. non, rectification; il montra du doigt le paquet que je tenais tout serré contre moi, sans même l'avoir ouvert. n'en pouvant plus d'attendre, je me mis à défaire le bel emballage, pour y découvrir une sorte de médaillon très fin, portant un pendentif fait d'une pierre très jolie et fine, sur laquelle on pouvait lire l'inscription "S³" « Et du coup, j'en ai prit un pour toi. Après, y'a ma mère qui t'a rajouté plein de trucs comme quoi tu mourrais de froid et de faim en plein hiver et j'sais pas trop quoi. Enfin, c'est elle qu'a fait le paquet. Mais revenons à la France. Donc, après, on est allé du côté des sorciers, et y'avait une fille de Beauxbâtons qui faisait aussi plein de trucs, question d'impressionner les gens, et ça marchait assez. Du coup, j'lui ai demandé si elle voulait bien m'en montrer, et elle m'a envoyé bouler, mais après elle m'a regardé comme si j'étais un Chapeau-rouge à trois têtes et elle a bien voulu. J'sais pas, j'ai pas bien comprit, mais elle m'a enseigné pas mal de tours qu'on va pouvoir faire sur les profs et les préfets. D'ailleurs, j'espère que t'as pas été nommé préfet cet été hein. Quoi que. Si c'est le cas, tu pourras jouer aux infiltrés ! Enfin bref. J'ai lancé un sort sur ton collier, mais j'te promets que ça va pas prendre feu, ou ça va pas t'annihiler, ou nuire à ta réputation ou te tuer. Tu verras au bout d'un moment ce que ça va faire. Mais j'te garde la surprise. »
Il commençait à sérieusement m'embrouiller l'esprit, plus qu'il ne l'était déjà d'ordinaire. je n'eus même pas le temps de répondre qu'il surenchéri ; « Oh, et la fille, elle était cinglée. Elle n'a pas arrêté de m'envoyer des lettres pendant tout l'été et tout. J'espère qu'elle fait pas partie des filles de Beauxbâtons qui squattent le quatrième étage... Enfin bref, si t'aimes pas, c'est pas grave hein, j'ai juste trouvé ça cool sur le coup, même si j'étais à peu près l'seul... » inspire. expire. « wo-wo-wo-woa! tout doux, tout doux. pourquoi ta mère veux que je crève de faim en hiver? » j'étais en train de réfléchir profondément pour me souvenir de tout ce qu'il venait de me dire. « une fille? coquin va! raconte! et le collier? mais il est trop bien, la France ça te réussit. j'adore !mais bon, j'aurais aimé que tu me ramène une française aussi. mais ça va, j't'en veux pas. tiens d'ailleurs, en parlant de française, qu'est-ce qu'elle t'a appris? dis voir, tu veux quand même pas faire de moi ton cobaye, Galy? » yeux de chien battu. « eh, non, je ne suis pas préfet. les profs ne sont visiblement pas si suicidaire que ça... » tiens, je les avais presque oubliés ceux-là. j'aurais rêvé d'être préfet, rien que pour pouvoir une fois gouter au bonheur de leur salle de bain légendaire. visiblement, jamais cela n'arriverait. à vrai dire, c'était plutôt normal, je n'étais pas réellement un exemple à suivre. « oh, et puis allez, si je me retrouve couvert de pustules, je te tues dans ton sommeil Galadriel Elmir Weasley! » et, sans y réfléchir, je passai la collier autour de mon cou. voyons ce qui se passe.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Ven 29 Oct - 1:30 | |
| J'étais à peine prolixe quand je m'y m'étais... Non non, je ne soulais personne avec mes paroles incessantes et souvent incohérentes. Enfin, bien que je n'ai pas des masses d'amis, cela n'était pas dû à ma timidité. J'étais un grand sociable sauf que j'étais aussi... assez bizarre. Ce qui brise, forcément, le mythe. Quoi qu'il en soit, je racontais avec grand enthousiasme mon séjour en France à Syrius, bien qu'il fallait l'avouer, ça aurait été encore meilleur s'il avait été de la partie. Je l'observe hésiter entre ses chaussettes et le paquet, pour finalement opter pour le second choix. Sage décision. Et moi, en attendant, je continue mon roman, enchaînant les phrases sans m'arrêter, de quoi en essouffler plus d'un. Je m'arrête finalement à l'épisode du collier, regardant mon ami y déposer le regard, contemplant le bijou, quand j'ajoute l'épisode sur la certaine française, dont j'espérais, ne faisait pas partie du lot des Beauxbâtons présentes. Ou plutôt, avait terminé ses études. Le récit achevé, j'entendis Syrius demander :
« wo-wo-wo-woa! tout doux, tout doux. pourquoi ta mère veux que je crève de faim en hiver? »
Je ris doucement, me calant contre le mur, le chat de mon meilleur ami se mettant à ses aises sur mes cuisses, fermant déjà les yeux, comme si le voyage avait pu le fatiguer ou quoi que ce soit d'autre. Je rétorque :
« Non non. Mais tu la connais, elle veut toujours te donner des trucs, à toi et à ta sœur. C'est plus fort qu'elle. D'ailleurs, c'est Liven qu'a un truc pour ta sœur. J'suis pas resté assez longtemps pour le prendre, il n'était pas finit. »
Mais retour aux choses sérieuses :
« une fille? coquin va! raconte! et le collier? mais il est trop bien, la France ça te réussit. j'adore !mais bon, j'aurais aimé que tu me ramène une française aussi. mais ça va, j't'en veux pas. tiens d'ailleurs, en parlant de française, qu'est-ce qu'elle t'a appris? dis voir, tu veux quand même pas faire de moi ton cobaye, Galy? »
Je rougis légèrement lorsqu'il évoque la fille – comme si, c'était honteux, idiot – et souris lorsque Syrius m'avoue apprécier son cadeau. Oh, lui ramener une française ? Il en aurait vite eu marre, je crois. Vu la différence de mentalité entre les français et les britanniques... Rien que pour la preuve, beaucoup de gens de ma famille ne pouvait voir Fleur – affectueusement surnommée Fleurk - en peinture. Je me redresse, proclamant aux différentes questions se suivant de mon interlocuteur :
« Ha, toutes mes excuses ! Je pensais pas que tu voulais une française EN PLUS de toutes celles qui se sont pointées cette année ! Va, je t'apprendrais le français, tu pourrais leur dire « bonjour » ».
Je ris doucement, trouvant que finalement, ça jure assez, de mélanger l'anglais et le français dans la même phrase, rien qu'avec les accents, ça donne une certaine impression de parler le Détraqueur puis le Chartier en même temps. J'ajoute :
« J'te montrerai ce dont je suis capable de faire quand on rencontra des indésirables sur notre chemin, n'aies crainte. Pour le côté cobaye... »
Je plisse légèrement les yeux, signe de réflexion. Ouais, en fait, il n'avait pas si tort. Peut-être que ça lui ferait pousser quelques furoncles pendant la nuit, j'avais pas prit la peine de vérifier. Oh, et puis, en espérant que non. Et au pire, y'a toujours l'infirmerie. Pour le côté du meurtre, par contre... Faudra négocier, hein ! J'articule néanmoins d'une voix mal assurée :
« J'oserais jamais, voyons... »
Je me lève, me dirigeant vers ma précieuse guitare qui me fait vite rappeler qu'il me faudra voir la chère directrice de notre maison pour notre « emploi du temps » en fonction de nos BUSES, dont on avait reçu les résultats pendant les vacances. Revenant vers mon lit avec mon instrument, j'interroge le maître des chaussettes :
« Mais dis-moi, comment ça s'est passé, tes BUSES ? » |
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Sam 30 Oct - 1:18 | |
| « Ha, toutes mes excuses ! Je pensais pas que tu voulais une française EN PLUS de toutes celles qui se sont pointées cette année ! Va, je t'apprendrais le français, tu pourrais leur dire « bonjour ». » était-il en train d'insinuer que je ne connaissais pas un mot de Français? mais c'était une insulte, un affront, une crasse verbale, proliféré à l'égard de son meilleur ami. comment osait-il douter de mon talent à parler une autre langue que la mienne? bon, en même temps, c'était vrai. je ne m'étais jamais réellement intéressé à autre chose que... je m'intéressais à quoi, au juste? pas grand chose, en quelque sorte. néanmoins, je m'étais trouvé bien con, il y a quelques heures de ça, dans le Poudlard Express. j'avais voulu m'adresser à une jolie française, du genre lui dire qu'elle avait des beaux yeux. sauf que j'avais ouvert la bouche, et je m'étais rendu compte que je n'étais pas Galy, parce que généralement, si ça sentait le français dans l'air, c'était sur lui que je me reposais. alors j'avais gentiment refermé la bouche, je m'étais excusé en anglais pour l'avoir importuné, et j'étais tranquillement retourné dans le compartiment que je partageais avec quelques "topains" de Gryffondor. eux au moins parlais la même langue. quoi que, j'aurais pu tenter d'aller me trouver une fille de Salem. mais elles ont l'air bien moins raffinée et un peu plus loufoques que les françaises, ces américaines. et puis c'était vrai qu'une fille m'occupait l'esprit en ce moment, une vraie anglaise, pure souche. mais ne nous avançons pas sur ce sujet. « c'est vrai que j'en aurais bien besoin. ou pas d'ailleurs. » avec tout ces nouveaux élèves, je venais de me rendre compte qu'il y aurait trois fois plus de monde à rencontrer. donc trois fois plus de monde à apprécier. mais trois fois plus de chances de se faire des ennemis. et, en conclusion, trois fois plus de chance de pouvoir expérimenter nos méfaits, nos potions, et nos sorts quelques vilains soviétiques, quelques vilains hamburger, et quelques vilains frenchy. j'en bavais d'avance. les heures de colles seraient certainement bien plus nombreuses cette années. mais, pensais-je, il y avait tout de même un moyen de les éviter, peut-être en soudoyant quelques préfets. généralement, les gens m'aimaient bien, moi. il me fallait juste les noms... je me promis d'aller vérifier les fiches "officielles", pour vérifier qui je devrais me mettre dans la poche cette année, histoire d'avoir un peu moins de retenues. bien sur, les professeurs, ces immondes et infâmes traitres, seraient certainement toujours aussi viles et cruel envers nous deux, pauvres Gryffondor trouvant du réconfort dans l'humour et les mauvais tours. HA, ça rime.
« J'te montrerai ce dont je suis capable de faire quand on rencontra des indésirables sur notre chemin, n'aies crainte. Pour le côté cobaye... » comme toujours d'ailleurs. notre passe temps favori était bel et bien jeter à tout va des sorts bien marrants, ou expérimenter des potions, et spécialement sur ceux que nous ne pouvions pas voir en peinture. notre duo, ça me rappelait un peu Fred & George Weasley, ayant vécus au temps du grand Harry Potter. Galadriel m'avait parlé d'eux un jour. bon, au final, nous n'étions pas jumeaux, mais c'était tout comme. et puis, tout comme pour eux, de notre part, il fallait s'attendre à tout. au pire, comme au meilleur. c'était comme ça. POUAH, penser à ça m'avait rappelé que j'avais pensé très sérieusement à monter une affaire, dans le but de créer un magasin de farce et attrapes, un peu comme ils l'avaient fait, des années auparavant. je lui en parlerai certainement, un jour, à ce bon vieux Galy, à moins qu'il ne le mentionne avant. « J'oserais jamais, voyons... » il ne semblait pas très sur de lui. « GALY! » m'exclamai-je, indigné, en lui lançant une paire de chaussette que j'avais roulé en boule.
mais lui semblait se diriger, avec une démarche majestueuse, vers sa guitare. ô, douce guitare. qu'elle était jolie. évidemment, je ne savais pas en jouer, un de mes grand oncle m'avait appris à jouer au piano, il y a des années lumières de ça. je me voyais bien ramener mon piano, comme un idiot... « Mais dis-moi, comment ça s'est passé, tes BUSES ? » généralement, les examens, les cours, les notes, les contrôles, pour les garçons de mon âge, c'est the sujet qui fâche. et bien non. pour moi, c'était le contraire. j'avais toujours manifesté un espèce de don dans toutes les matières. j'avais bien l'air du garçon qui ne foutait rien, mais honnêtement, j'avais d'excellentes notes un peu partout. et puis j'avais tellement d'heures de retenues, de travaux supplémentaires, que j'avais abordé certains sujets des centaines de fois. j'étais un vrai pitre, mais un pitre qui travaillait, même si généralement j'arrivais sans trop de problèmes à cacher mon côté "intello" « Juges en par toi même! Je l'ai gardé exprès, parce que je savais que tu ne me croirais pas! » lui dis-je, en lui lançant la lettre, sur laquelle je savais qu'il était marqué:
- Citation :
- astronomie : A
soins aux créatures magiques : E sortilèges : O défense contre les forces du Mal : O divination : A botanique : E étude des moldus : O histoire de la magie : P potions : O métamorphose : O
« Au début, mon père croyait que tu étais devenu plus rusé, et que tu avais piqué une lettre à Poudlard pour me faire passer des petits mots. Il voulait arracher la lettre cet abruti. » dis-je, alors qu'il était en train de lire la lettre attestant que j'avais obtenu neuf BUSES sur dix. « Et toi, vieux frère, ça a donné quoi? » lui demandai-je, avant de retourner à mes chaussettes, tout en attendant une réponse bien juteuse de la part de mon interlocuteur. MEUH, il m'en manquait un paire -celle que je venais à l'instant de lancer à Galy-, et à cause de laquelle Prongs fut soudainement extrêmement excité, puisqu'il se mit à jouer avec, en le trainant dans tout les sens. c'est con, un chat.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Sam 30 Oct - 3:22 | |
| J'évoque l'obtention de nos BUSES tout en calant ma guitare sur mes genoux. Les moldus et autres connaisseurs avaient toujours trouvé bizarre la façon dont je jouais de la guitare, que ce soit celle de la poser sur mes genoux ou même d'y jouer ; mais comme à peu près tout ce que je fais depuis ma naissance, je respecte rarement les normes. Et puis, ça ne m'en rendait pas mauvais, au contraire. Ça devait être la seule et unique chose dans laquelle tout mon talent était concentré. J'étais un fin joueur, avait l'oreille musicale et une voix en or. En somme, si j'étais un moldu américain, j'aurais pu poster des vidéos de moi-même sur Youtube, recevoir assez de commentaires pour me faire repérer et peut-être devenir célèbre... Mais ce n'était que du domaine du rêve. Un songe naïf et idiot pour tout le monde. La musique était dès mon plus jeune âge casée dans la catégorie « temps perdu », alors que j'y vouais toute ma vie. De quoi vous désenchanter.
Je saisis le papier de mon meilleur ami alors qu'il me raconte que son père avait manqué de déchirer la missive, croyant que j'étais devenu « plus rusé ». Bah merci, qu'il me traite de tête de gland pendant qu'il y est. Je garde le silence, lisant les résultats de mon interlocuteur. Deux Acceptable, deux Effort exceptionnel, cinq Optimal. Il n'y avait pas photo, Syrius avait vachement mieux réussi que moi. Enfin, comme d'habitude. Pour ma part, obtenir un O témoignait de... L'irréel. J'étais loin d'être un paresseux ou un idiot, mais j'étais bien trop sélectif. J'excellais dans ce que j'appréciais, et je me fichais de ce qu'il ne me charmait pas. En d'autres mots, je naviguais éternellement entre l'Acceptable et l'Effort exceptionnel pour mes meilleurs jours. Et puis, j'avais beau m'intéresser à un grand nombre de matières, je me focalisais sur ma favorite, si bien que je pratiquais rarement les autres. Les potions, j'en étais dingue. Si dingue que je ne pouvais même pas suivre des instructions à la lettre, il fallait toujours que j'en fasse à ma tête de mule. Bien heureusement, ça réussissait pratiquement toujours – et mieux -. Mais bonjour la haine des examinateurs et la note en « préparation des ingrédients ».
« Et toi, vieux frère, ça a donné quoi? »
Bof. Si le sujet des BUSES ne fâchait pas Syrius, disons qu'il était loin d'être mon préféré. J'avais eu assez pour passer en sixième année et, par la même occasion, ne pas vraiment avoir à choisir mes cours pour l'année à venir. Mais, sinon, j'avais assez entendu les désagréments de ma mère quant à mes notes pour en rajouter à Poudlard.
« Disons que ma mère aurait préféré que tu sois son fils, question notes. Surtout avec les résultats de Liven. »
Quand on a Liven comme aîné, qui arrive à avoir des notes comme « Optimal + » dans toutes ses matières, on est rapidement renvoyé à la case de « bien moins bon ». Je m'en fichais un peu, faut l'avouer. Ça ne m'intéressait pas, j'assumais mes notes. Mais j'aurais quand même préféré qu'on se contente de ce que j'ai plutôt que de souhaiter l'impossible meilleur.
Je dépose ma baguette magique sur mon matelas et laisse jouer mes doigts sur mes cordes afin de faire résonner dans le dortoir une de mes nouvelles compositions. Ce qu'était cool, pendant l'été, c'était de jouer dehors sous les étoiles et s'en moquer de l'heure à laquelle on devrait se lever le lendemain pour retrouver les têtes ridées de nos enseignants. Et accessoirement, de ne pas recevoir des plaintes de la part des préfets pour « tapage nocturne ». Comment peuvent-ils oser qualifier ça de tapage nocturne ? Ils devraient commencer à écouter de la musique, franchement. C'est pas parce qu'elle a été interdite il y a des années pour être ensuite ré-autorisée mais piètrement utilisée qu'il faut se montrer répugné à la vue d'un quelconque instrument. |
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Dim 31 Oct - 9:35 | |
| « Disons que ma mère aurait préféré que tu sois son fils, question notes. Surtout avec les résultats de Liven. » en cet instant, je n'étais pas en train de me dire qu'il disait des bêtises, j'étais juste en train de penser combien il aurait été fantastique d'avoir des parents comme ceux de Galadriel. eux, c'était ce qu'on pouvait appeler des "vrais" parents, si je pouvais me permettre. les Weasley étaient une famille que j'adorais complètement. et pas seulement pour la branche de Galy, qui était de loin le garçon que je préférais dans tout l'univers, mais aussi pour d'autres membres. ses parents, par exemples, étaient vraiment géniaux. certains de ses ancêtres, n'étaient pas négligeables non plus, comme, Fred & George Weasley, auxquels nous ressemblions mentalement Galadriel et moi. mais aussi Ron, le Ron. dans un tout autre registre, il y avait Pandora. elle devait être une cousine de Galy, il me semblait. en tout cas, s'il y avait bien une fille mythique dans leur famille, c'était elle. rien qu'à y penser, j'avais une boule au ventre, moi, le grand abruti. on était ami, ouais. mais je ne pouvais pas me mentir à moi-même, j'aurais bien aimé un petit quelque chose de plus entre nous deux. même si, visiblement, elle était complètement aveugle envers mes sentiments. et puis c'était peut-être mieux comme ça, au final. vous savez, mieux vaut se taire et attendre, plutôt que de brusquer la situation, et risquer de la perdre. alors je me contentais de lui parler le plus souvent possible, me taper des fixes en observant sa beauté dans la grande salle, ou même en cours, et être toujours agréable à son égard. et même un brin jaloux envers les autres garçons. merde. j'étais amoureux. changement de sujet mental, changement de sujet mental! « haha, ouais, on échange nos parents? » je croise les doigts, prenant une pause s'apparentant à une prière, lâchant au passage mes chaussettes, prenant un air de chien battu.
si seulement c'était possible. Sadélye et moi n'aurions pas dit non pour se faire adopter par les charmants parents de Galadriel. « hum, hum, tu m'as toujours pas parlé de la française. aurait-elle été victime du "ô combien charmant " Galadriel Weasley? ou elle était vraiment cinglée de chez cinglée? » il avait passé ce sujet sous silence, mais je ne comptait pas lui faire du cadeau, du moins pas tant qu'il ne m'aurait pas tout avoué à propos de cette relation croustillante -ou pas- dont il avait fait acquisition durant cet été. c'était comme ça avec moi. j'analysais toutes les paroles, cherchant des failles quelque part, généralement pour le faire avouer des choses que jamais il n'aurait pensé avouer à une personne. en même temps, j'adorais l'écouter parler moi, une vraie fille! non mais, sérieusement, j'ajoutais ma touche d'humour à tout les problèmes, les tracas, les rendant tout de suite bien plus délirants. tout en le conseillant, évidemment, sinon mon rôle serait abaissé à celui d'un simple pitre. « et puis, faut qu'on se trouve des personnes sur lesquelles on pourrait tester ce que la française t'as appris. parce que notre taux d'ennemis se réduit considérablement avec la nouvelle année qui débute, et tout les anciens septièmes années partis. faudra faire une p'tite recherche. » généralement, ça allait plutôt vite à trouver des personnes qui ne nous aimaient pas. il aurait fallu sonder les rangs des Serpentards, faire une remarque désobligeante, et nous avions un tas de serpents sur lesquels tester nos sorts, potions, articles de farces et attrapes...
« ou peut-être que celui que j'ai fait tomber tout à l'heure m'en voudra, et cherchera à se venger. dans ce cas, on a d'or et déjà trouvé un cobaye. » ajoutai-je, d'un air pensif. c'était vrai qu'il s'était bien vautré, celui là. et puisque je n'avais pas du tout caché mon rire, à travers la foule, il a du lui être simple de deviner que j'étais derrière ce croche pieds désobligeant. « pas contre, compte pas sur moi pour essayer de porter de collier tant que je ne saurais pas ce qu'il cache. NAH! » dis-je, en montrant le collier déposé sur le lit, que j'adorais déjà. cependant, pas question de l'essayer tant que je ne saurais pas ce qui se cache derrière les magouilles de mon Galy d'amour.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Lun 1 Nov - 5:25 | |
| Il était vrai que mon nom avait une histoire, des références héroïques, culturelles et même contre-exemplaires. Les sorciers vivant bien trop longtemps, ils voyaient toutes les générations de cette chère famille se suivre, cherchant inlassablement des ressemblances. Lorsqu'un pauvre bébé vient de naître, même pas une heure est-il dans ce monde, que de grands et gros visages s'approchent du sien, le faisant frémir par le froid de dehors qu'ils lui apportent si généreusement, commençant à partager chaque partie de son petit visage pour définir « quoi appartient à qui ». J'en avais toujours été indifférent, bien que curieux. Cette frénésie de comparaison rongeait pourtant beaucoup d'entre nous. Le désir d'être du même niveau, et que même si l'on fait quelque chose de meilleur, ça ne se remarquera à peine, parce que quelqu'un l'a fait avant soi. C'était ça, pour mes notes. Si j'obtenais un optimal en défense contre les forces du mal alors que j'avais un « piètre » lorsque j'étais chanceux, personne ne m'en félicitera. Je suis « sensé » avoir de telles notes, pour être le descendant d'une famille qui a vaincu le Seigneur des Ténèbres. Je suis sensé avoir ça dans le sang. Et ne pas être bon, c'est de la mauvaise foi. Oui, bien sûr, c'en était une grande partie, j'abhorrais cette matière. Mais la question était plutôt cette notion de déjà vu qui vous rendait si banal, peu importe vos exploits personnels. Il n'y avait jamais de records, pour nous. Et d'un côté, ce n'était pas si mal. On m'en laissait tranquille, allant plutôt chercher des réponses chez mon frère aîné.
Frère aîné qui avait d'ailleurs atterrit à Serpentard. Un Weasley à Serpentard, cette vieille famille qui ne donnait naissance qu'à des Gryffondor ! Je me rappelle encore, sur la voie neuf et trois quart, lorsque j'accompagnais mon frère à sa première année au collège de sorcellerie tandis que je devrais encore rester chez moi. C'était un solitaire, mon frère, et je voyais bien qu'il était à la fois impatient mais soucieux à l'idée de partir à Poudlard. Et moi... Bah...J'avais la haine. J'allais être tout seul avec mes parents. Du coup, aucune chance de faire l'impasse sur les repas désastreux de mon père... Les yeux de mes parents seraient irrévocablement tournés que sur moi. Flippant, en fait... Ses paroles a mon égard avait été plus que minimes, je n'étais même pas très sûr qu'il voulait me réconforter ou me faire rager... Quoi qu'il en soit, je me souviens aussi très bien des questions que j'avais lancées, telles des bombes, à mes parents. Me raconter encore l'histoire des quatre maisons, l'histoire de la coupe, l'histoire des passages secrets – même si « Galadriel, nous recevons un hibou de la part de l'école sur ton cas, et tu reviens directement à la maison » -, celle de la forêt interdite - « on apprend que tu y es allé, tu peux dire adieu à tes vacances chez tes grands-parents » -, des serres, de la bibliothèque, de la réserve - « par Merlin, ne t'en approche jamais » -, des tours, du stade de Quidditch - « Oh, Louis, tu te rappelles, du match contre les Serpentard […] ! » et tout ce dont il me passait par la tête. Et finalement, Liven nous avait envoyé une missive, question de nous assurer qu'il était toujours en vie. Il avait même fait l'effort de m'en écrire une, où il me faisait rêver sur ses péripéties et ses premières impressions de Poudlard. Puis, la note fatidique « Serpentard. » La tête de mes parents ! J'avais à peine le temps de dire quelque chose que j'avais été expédié dans ma chambre. Enfin, j'avais surtout campé dans le couloir pour entendre ce que racontait mes parents. Mais il faut dire, qu'ils me connaissaient assez pour que je n'entende presque rien. J'avais alors harcelé mon grand père.
« Grand-père, c'est vrai que tout le monde a été à Gryffondor ? » Devant le regard incrédule de mon aîné, j'ajoute : « Je veux dire, dans la famille. »
J'observe avidement mon interlocuteur, cherchant une faille dans leur histoire qui s'avéra vite...
« Hé bien, à ma connaissance, tout ceux qui ont été à Poudlard, sont allés en effet à Gryffondor. Dans ma génération. Mais... »
… Sans failles. Je ne lui laisse pas le temps de répliquer. Sachant pertinemment que de mon côté, mes parents sont de nobles lions, et que sans vouloir me risquer, la plupart de mes oncles et tantes aussi.
« C'est vrai que tout ceux qui sont à Serpentard finissent mauvais ? C'est ce que grand-oncle Ron dit. »
Mon grand-père ouvre la bouche, comprenant où je veux en venir. Mais aucun son ne sort, que je lui coupe la parole :
« Parce que, de toute manière. Y'a plus de mauvais, non ? Je veux dire. Vous nous rabâchez toujours que tout ça, c'est finit. Que les gens sont morts contents d'être morts pour offrir à leurs enfants un monde meilleur. Alors, si y'a plus de méchants. Et si Serpentard, c'est la maison des méchants. Alors... Pourquoi y'a encore la maison des Serpentard à Poudlard ?! Si y'a plus rien de méchant ? Si y'a plus de mage noirs et tout. Pourquoi pas avoir fermé la maison et laisser les trois autres ? Parce que comme ça, Li... »
Je m'arrête, devant l'air légèrement dépassé de mon grand-père, et surtout que je ne voulais pas annoncer la moindre crainte vis-à-vis de mon frère qui faut l'avouer, je n'ai jamais vraiment cessé d'admirer.
*** « haha, ouais, on échange nos parents? »
A choisir, je voudrais plutôt que le père de Syrius donne aux miens mon meilleur ami et sa petite sœur. De toute manière, ce serait tout bénef pour lui, non ? Syrius deviendrait un traître de son sang Weasley, ils auraient une bouche de moins à nourrir, et probablement vivrait-il plus longtemps, son cœur ne s'accélérant pas à chaque remarque lancée par mon ami. Ce serait le rêve. Ou même, juste un été complet avec Syrius et Sadélye. Le rêve complet. J'imaginais déjà tout ce que je pouvais leur faire montrer, tout ce que je pourrais partager en plus avec ceux. Je les emmènerais, partout, je pense, voulant faire de leur séjour quelque chose d'inoubliable. Un excellent été pour compenser tout ceux qui ont été déplorablement désastreux. Je partais longuement dans mes rêveries, imaginant toutes les rencontres, toutes les farces, tous les matchs de Quidditch que l'on pourrait faire. De plus, l'an prochain, nous atteindrions notre majorité, nous serions totalement libre. Plus aucune restriction vis-à-vis de la magie hors Poudlard. Nous pourrions être de bons sorciers, vivant loin des moldus question de faire tout grand sans avoir peur de se faire repérer et se retrouver en comparution immédiate devant le Ministère. Inventer de nouveaux tours, élever des créatures magiques pour se déplacer, faire de grandes fêtes sur balais volants. Oh oui. Le rêve. Je sursaute légèrement lorsque Syrius reprend la parole, tellement plongé dans mes pensées que j'en avais oublié le monde réel.
« hum, hum, tu m'as toujours pas parlé de la française. aurait-elle été victime du "ô combien charmant " Galadriel Weasley? ou elle était vraiment cinglée de chez cinglée? »
Un sourire assez vague étire mes lèvres, alors que je repense à cette française. Par Merlin, elle était belle, tout de même. Si je savais dessiner, j'aurais voulu faire un portrait d'elle pour ne jamais l'oublier. Mais... C'était une française. De Beauxbâtons. D'un autre monde. Qui n'aimait même pas les fish'n'chips. J'ignore si ce qu'on avait partagé dans l'été pouvait relever de la romance, mais de toute manière, ça serait étrange, en si peu de jours où l'on était sur le même pays. J'aurais pu l'inviter chez moi, certes. Ma grand-mère s'en serait fait une joie, voyant cela comme... Fleuresquement idéal. Mais j'avais coupé court aux hiboux. En fait, je n'y répondais plus, en recevant de plus en plus. Elle n'était pas dupe, le hibou déposait forcément les missives, alors, elle savait que ça venait que de moi. Peut-être qu'à l'heure actuelle, elle m'en veut terriblement. C'était à peu près pour ça que j'espérais qu'elle ne soit pas à Poudlard cette année. Je répondais lentement à mon ami, cherchant les mots, accessoirement embarrassé :
« Victime, je sais pas. Mais, j'ai surtout arrêté de lui répondre, alors, elle s'est un peu énervée question hiboux envoyés... »
Silence. Je baisse piteusement mes yeux sur ma guitare, pas forcément fier de cette partie de mon été. Je débute une mélodie doucement, jusqu'à ce que la voix de Syrius m'atteigne.
« et puis, faut qu'on se trouve des personnes sur lesquelles on pourrait tester ce que la française t'as appris. parce que notre taux d'ennemis se réduit considérablement avec la nouvelle année qui débute, et tout les anciens septièmes années partis. faudra faire une p'tite recherche. »
Je souris, ce sera pas difficile à faire, ça. Déjà que je me faisais des ennemis aussi facilement que je mangeais une patacitrouille en moins de cinq secondes. D'ailleurs, en parlant de patacitrouilles... Je saisis mon sac, extirpant une boîte de Dragées surprises de Bertie Crochue. Depuis notre première année, avec Syrius, notre grand plaisir gamin constituaient à en mettre le plus possible dans notre bouche – pour une explosion de saveurs... Assez... Singulière – et tout avaler... Le genre de jeu qui répugnait les filles et faisait sourciller les préfets. Je lançais la dite boîte à mon ami, alors qu'il ajoutait :
« ou peut-être que celui que j'ai fait tomber tout à l'heure m'en voudra, et cherchera à se venger. dans ce cas, on a d'or et déjà trouvé un cobaye. » « Ne t'en fais pas, on va pas tarder à en trouver d'autres... Rien que dans les nouveaux préfets... » d'un geste du menton, je désigne la boîte. « Ils ont en ajoutés des nouveaux, faut que tu goûtes ! »
Syrius enrichit à propos du collier, délicatement posé sur le matelas. Petite nature. C'est un Gryffondor trouillard ! Il n'a même pas confiance en moi, va ! Enfin, après... Il n'avait pas très tort... Je n'étais pas vraiment quelqu'un à qui il faudrait confier quelque chose de fragile et/ou d'important... j'étais maladroit, et assez tête en l'air, bien que j'avais toute la foi du monde pour mener à bien ma « mission ». J'étais juste un boulet... Je réponds simplement :
« Qu'est-ce que tu dirais d'une petite expédition cette nuit pour découvrir sagement les nouveautés du château ? Les appartements doivent forcément cacher des trucs... Et puis... Y'a une nouvelle prof' là, elle a une tête de clown, faut la bizuter ! »
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1776 mots, donc, 150 points pour les gryffoux, ma léchée adorée ? (a) ajoutés, sale lécheur
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
⊰ PARCHEMINS : 572 ⊰ INSCRIPTION : 10/10/2010 ⊰ ÂGE : 28 ⊰ CRÉDITS : class whore/tumblr. ⊰ ÂGE RPG : Seize ans. ⊰ PSEUDO : winged syrius. ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 10480
| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Mar 2 Nov - 2:24 | |
| « Victime, je sais pas. Mais, j'ai surtout arrêté de lui répondre, alors, elle s'est un peu énervée question hiboux envoyés... » je n'aimais pas lorsqu'il ne me disait pas tout, ce petit coquin. et moi qui voulait juste qu'il me raconte un peu plus en détail la relation qu'il entretenait avec la jeune femme, sur ce coup là, c'était plutôt raté. néanmoins, j'étais bel et bien persuadé que j'allais réussir un jour ou l'autre à lui extirper les informations nécessaires. d'une manière ou d'une autre, je parvenais toujours à mes fins, même lorsqu'il s'agissait de tirer les vers du nez de mon meilleur ami, qui n'était pas très bavard sur le sujet que je voulais qu'il aborde. LE VILAIN! et moi qui était certainement l'une des personnes les plus curieuses de l'univers... c'était bien trop dur de ne pas tout savoir sur tout, et c'était encore plus frustrant lorsqu'il s'agissait de la vie amoureuse de mon meilleur ami. bon, c'était vrai que, moi aussi ces derniers temps, je lui faisais quelques cachoteries, à ce niveau là, mais je comptais bien me rattraper, le moment venu. il était vrai que, en même temps, l'objet de mes pensées n'était autre que sa cousin, et je ne savais pas trop s'il l'aurait bien pris ou non. peut-être bien qu'il aurait été choqué, un moment, mais ça serai certainement passé. mais finalement, je n'avais rien fait de mal, moi. il ne m'avait pas demandé, après tout, alors je préservais le secret, pour l'instant, de mes pensées amoureuses. parce que au fond, ce n'était que ça, puisque Pandora elle même n'avait pas la moindre idée de ce que je ressentais pour elle. on était juste amis. RAHH, juste amis, je haïssais ce terme, c'était une réelle aversion, profonde et bien ancrée dans mon cœur. c'était vrai, quoi! il n'y avait rien de pire, pour moi, Gryffon au cœur d'artichaut, que de me dire que la fille que j'aimais -parce que oui, je l'aimais- n'était qu'une simple copine, avec qui je pouvais parler, et m'amuser, mais que jamais je ne pourrais embrasser. j'avais retourné le problème dans tout les sens, cet été. j'en avais longuement parlé avec Sadélye d'ailleurs, qui avait failli exploser, tant elle entendait le nom "Pandora", en une journée. et je n'avais trouvé aucunes solutions. j'avais beau m'être trituré les méninges, pendant presque deux mois, rien. en fait, ça faisait bien plus de deux mois, mais j'avais officiellement commencé à être dépité durant cet été. parce que j'avais craqué pour elle depuis pas mal de temps, déjà. d'ailleurs, ça avait commencé il y a bien plus de temps que je n'oserais l'avouer. disons que je n'avais pas eu le choix, que c'était tombé sur moi. et maintenant, je n'arrivais pas à la faire sortir de ma tête. à chaque fois que je la voyais, ça avait pourtant l'air idiot, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être heureux, comme si j'avais des papillons me faisant faire des gargouillis au niveau du ventre. ô, être jeune et connaitre les maux qu'amour inflige.
il jouait un petit air avec sa guitare. j'adorais comment il jouait. j'aurais bien voulu être aussi doué que lui. je finis par changer de sujet, pour parler de nos expériences futures, l'interrompant au passage dans sa concentration musicale. avec ce que la française mystérieuse lui avait appris, à ce cher Galadriel, ça risquait d'être fort en émotion. quoi que, la chose qui serai la plus marrante, ça serait bien que, justement, cette mystérieuse française, dont je ne connaissais pas le nom d'ailleurs, se trouve à Poudlard cette année. j'aurais peut-être ENFIN pu savoir ce qu'il s'était réellement passé entre eux deux, si c'était une histoire à l'eau de rose, ou si la fille était vraiment une cinglée de la life. après tout, on ne sait jamais réellement, avec Galadriel... néanmoins, ça aurait été amusant, de voir comment il aurait réagit à une telle situation. lui. elle. face à face. dans les couloirs de Poudlard. lui mourant de trouille. elle demandant des explications. lui trouvant une excuse, du genre "j'me suis cassé le bras". elle lui sautant au cou "mais c'est pas grave mon choupinet". lui, dépité. enfin, je n'étais pas tellement sur que ça se serait passé ainsi, mais en tout cas, dans ma tête de fêlé, à moi, la scène était plutôt hilarante. je me ris à rire comme un vrai con, tout seul, alors que aucunes raison n'était apparente, du moins pour mon cher meilleur ami. mais il ne releva pas. il avait l'habitude, puisqu'il me connaissait depuis bientôt six ans. oui, c'était vrai que ce coup là, je le faisais souvent. vous savez, repenser à un truc, ou vous imaginez des choses, si bien que ça peut vous faire rire tout seul. une fois j'avais même explosé de rire alors que la professeur de métamorphose m'avait interrogé sur une question très sérieuse, tout ça parce que j'étais en train de penser à la tête qu'avais fait un Serpentard lorsque j'avais mélangé des pastilles de gerbe et des nougats nez en sang dans son jus de citrouille matinal. pour la peine, j'avais eu une heure de colle. tout ça parce que j'avais ri. les adultes pouvaient être tellement barbants des fois... « « Ne t'en fais pas, on va pas tarder à en trouver d'autres... Rien que dans les nouveaux préfets... Ils ont en ajoutés des nouveaux, faut que tu goûtes ! » ajouta t-il, en me désignant le paquet de dragée Bertie Crochues. décidément, il me prenait par les sentiments, là!
je me souvenais encore, lors des longues et monotones soirées d'hivers, lorsque nous ne trouvions rien de mieux à faire que de rester cloitrés dans notre dortoir, Galadriel et moi avions fait des expériences totalement passionnantes. la meilleure d'entre elle, de mon point de vue, avait été d'essayer de se mettre un nombre record de dragées surprise de ce bon vieux Bertie, ou cette bonne vieille, je n'avais jamais réellement su. avec toutes ces saveurs parfaitement dégoutantes dans la bouche, ça faisait un semble plutôt pas mal. « je peux? » lui demandai-je en en recevant la boite de bonbons dans les mains. il me fit oui de la tête. quel gentil roudoudou! j'en pris une bonne poignée me promettant de lui repayer un paquet, et je l'enfilai dans ma bouche, comme au bon vieux temps. mâchant petit à petit, des multitudes de saveur, toutes plus gerbantes les unes que les autres. « épinard. menthe. goudron. poils de chat. foie ou tripes, j'arrive pas à savoir. curry. gazon. ferraille. poubelle. cérumen. crotte de nez. caramel. fraise. eurk. vomi. » énumérai-je, les yeux fermés. quelques autres saveurs m'échappèrent. « tiens, au fait, cadeau » lui dis-je, la bouche pleine, en saisissant un grand carnet noir dans mon sac. c'était un carnet de dessins, que j'avais entamé durant l'été, tant je m'étais ennuyé. il était presque plein. en dessin, je devais avouer que je n'étais pas mal. la plupart du temps, je dessinais des personnes que je connaissais. j'adorais ça. « prend celui qui te plais. ça sera en échange du collier mystérieusement ensorcelé -que j'adore au passage. » ajoutai-je en lui lançant le carnet, avec un clin d'œil. il devait y avoir pas mal de simples croquis en noir et blanc, mais je m'étais aussi appliqué parfois à mettre des couleurs. ceux qui étaient mémorables...? HUM, un dans lequel je m'étais représenté avec Galy en train de rigoler dans la Grande Salle. Un autre avec Sadélye. Un que j'avais dessiné en l'honneur de ma famille merdique, c'est à dire en faisant mon père hurlant avec une moustache plus grosse que jamais, et ma mère et les jumelles avec un air sournois sur le visage. un de Prongs, mon chat qui frôlait l'obésité. et aussi un de Pandora. MERDE! fallait pas qu'il voit ça, il allait se poser des questions si j'avais passé mon été à penser à une fille qui était censée être une simple amie, et encore pire, si je l'avais représentée, rayonnante, assise dans le parc. le pire c'était que je n'en avais pas fait qu'un seul. oh, et puis, tant pis, peut-être qu'il ne les remarquerait même pas...
« Qu'est-ce que tu dirais d'une petite expédition cette nuit pour découvrir sagement les nouveautés du château ? Les appartements doivent forcément cacher des trucs... Et puis... Y'a une nouvelle prof' là, elle a une tête de clown, faut la bizuter ! » dit mon cher meilleur ami, tandis que je m'occupais à avaler tout les immondes choses que j'avais dans la bouche. une fois terminé, je lui fis un énorme sourire. c'était juste parfait. « Haan, mais t'as tout le temps des idées magiques, cher ami. ça marche. » dis-je, en me levant, tout en m'étirant, pour aller le rejoindre lui et Prongs, en m'asseyant sur le lit, tandis que Galy regardait mes dessins. - Spoiler:
1478 moooots. ajoutés.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Mer 3 Nov - 9:28 | |
| J'observe, rieur, mon meilleur ami engloutir une poignée de dragées surprises de Bertie Crochue, grimaçant à souhait, les sourcils froncés, élaborant les saveurs avec expertise. Je grimaçais à mon tour lorsqu'il m'évoquait « ferraille ». J'étais étonnement tolérant, question goût. Enfin, il ne fallait pas exagérer non plus, je ne m'amusais pas à lécher les couvercles des poubelles publiques. Mais concernant ce qui est comestible, j'ai toujours trouvé un moyen de trouver ça bon. Un peu comme se forcer à aimer, voir les bons côtés. C'est de cette manière que je suis l'un des rares individus plus ou moins normalement constitué à pouvoir manger du fromage bleue sur des biscuits à l'érable et trouver ça exquis. Oh, et j'avalais aussi ce que cuisinait mon père. Mais passons. Mes pensées vagabondaient librement, faisant des liens maudits entre les grimaces de Syrius, les dragées surprises et les goûts. Je repensais à cette fichue française, à qui j'avais fait goûté justement, les dragées surprises. Elle n'en avait jamais eu le courage, et finalement, dans une bonne pioche, son premier avait été au maïs. Pas si pire, surtout pour un dragée de couleur jaune. Elle était chanceuse, elle l'avait toujours été. Trop été.
Mon sourire s'évanouit doucement, ces souvenirs figurant plutôt dans la case « à oublier » qu'à en verser une petite larme nostalgique de joie, comme ça aurait dû l'être. Enfin, comme j'aurais aimé que ce le soit. J'étais stupide. Elle me rendait stupide. Elle m'avait berné. Je la haïssais, maintenant. Elle m'avait battu à mon propre jeux, à plates coutures. Et je n'étais plus rien. Presque plus rien. En une semaine, elle m'avait annihilé. Et le pire, c'est qu'elle ne l'avait même pas remarqué. Aveugle, on était de pauvres aveugles. Sauf que moi, je n'étais pas aveugle naturellement. ELLE me rendait aveugle. Et c'était ça, la terrible chose qui la concernait. Sa fichue aura qui m'ensorcelait et me rendait encore plus fou que je ne le suis. Je me haïssais plus que je l'abominais, en fait. Pour avoir été si. Débile. J'étais toujours le premier à dire à tout le monde de ne jamais avoir de regrets, que les choses sont juste comme elles sont, et sont faites pour nous faire évoluer. Bah j'aimais pas, mon évolution. J'aimais pas, ce passage. Ce rite. Ce moment. Je voulais le supprimer dans ma mémoire, l'effacer à tout jamais. Je voulais qu'elle disparaisse. Je voulais faire un rejet. Un vrai rejet. Avec mes neurones qui l'envoient bouler bien loin de ma tête. Qu'elle n'ait jamais existé. Je me demandais si je demandais à Syrius de me jeter un sort d'Amnésie, s'il dirait oui. C'était stupide. Mais que ce serait bien. Si Syrius était assez fort pour me faire oublier cette partie de moi-même. Par Merlin, le rêve. Toutefois, ça n'aurait pas que des bienfaits, je le savais pertinemment, et m'en résignais tristement en attrapant le cahier noir que je me lançais mon interlocuteur.
« prend celui qui te plais. ça sera en échange du collier mystérieusement ensorcelé -que j'adore au passage. »
Je souris, chassant à coup de Nimbus 8000 tout ce qui a rapport avec la France. Retour à Galadriel. Le vrai. Le bon. L'autre, l'ancien là. Celui qui n'a pas de séquelles permanentes. Je repensais à mes grands-parents, à notre retour à Shell Cottage. Ils avaient été abasourdis par mon silence. Moi qui ne cessait jamais de mouvementer leur journée, j'étais devenu plus ou moins amorphe, comme si on avait oublié une partie de moi en France, celle qui m'animait, en grande partie. J'entendais encore facilement mon grand-père annonçait à mon géniteur que finalement, j'étais malade et valait mieux que je reste un peu à l'abri, plutôt que d'affronter le sale temps de Cardiff. Ils savaient y faire, quand même, Fleur et Bill. Mais même si j'avais vite reprit du « poil de la bête », j'étais toujours marqué, mystérieusement, invisiblement. La tête baissée, je tournais les pages, sans trop m'en rendre compte, encore égaré bien loin. Je finissais par cligner les yeux sur un dessin de Prongs sur lequel j'avais dû rester un bon cinq minute. Je tournais la page, un demi-sourire aux lèvres, pour reconnaître d'emblée Sadélye. Comme un poignard en plein cœur, je contemple les traits. Elle, c'était une vraie fille. Elle était normale. Elle était gentille. Mais surtout, elle était la sœur de mon meilleur amie et celle que je ne pouvais approcher sans déclencher la moindre catastrophe presque mortelle. Déglutissant non sans difficultés, je tourne la page, et en tourne une belle quantité de cette manière, ayant le loisir d'observer ma cousine sur papier sous toutes les coutures et angles possibles. Si ce n'était pas de l'addiction, je ne savais pas ce que c'était. Un frisson me parcourut, effaré à l'idée de voir Syrius se transformer en espèce de... Je savais pas, en fait. Comme s'il allait changeait, comme si Pandora le changerait. Mais. Ce serait certainement bien. Pas que je n'aimais pas mon meilleur ami, au contraire, je l'adorais, tel qu'il était. Et il me manquerait, s'il changeait. Mais il était voué à changer. Et il était amoureux de Pandora. Pandora le changerait. Tout le monde changerait. Encore. Et encore. Tel un cercle. Tiens, j'ai mal à la tête, tout d'un coup. Il faut que je remédie à la situation. Arrachant délicatement le croquis nous représentant, Syrius ainsi que moi, je propose avec enthousiasme et énergie, après avoir chaleureusement remercié mon ami :
« Qu'est-ce que tu dirais d'une petite expédition cette nuit pour découvrir sagement les nouveautés du château ? Les appartements doivent forcément cacher des trucs... Et puis... Y'a une nouvelle prof' là, elle a une tête de clown, faut la bizuter ! » « Haan, mais t'as tout le temps des idées magiques, cher ami. ça marche. »
J'y pensais déjà, imaginant quels passages puis quels escaliers prendre pour atteindre le second étage où les appartements de Durmstrang et Salem se situaient. Je me demandais d'ailleurs si Syrius avait déjà rencontré – ou sympathisé avec - l'un d'entre eux. Des américains et des européens de l'est, finalement, Poudlard aura une nouvelle fois accueillit une belle diversité. Comme si, à chaque année, il fallait nécessairement une grande surprise. Dans tous les cas, voulue ou non, encore une fois, les élèves ne pouvaient être que sous le choc et ressentir un mélange d'excitation comme d'anxiété. Une sorte de trac, en fait. D'un air taquin, je réplique :
« Est-ce que tu veux qu'on aille faire un tour chez les Poufsouffle sur le chemin aussi ? »
Je savais qu'évoquer Pandora n'était probablement pas la meilleure chose à faire, comme j'imaginai déjà d'ici la tête que Sadélye pourrait faire lorsqu'elle entendrait encore une fois son frère parlait de ma cousine. Je connaissais Syrius comme le fond de ma poche, mais d'un autre côté, c'était tellement tentant de s'en amuser... Quoi qu'il en soit, je reprenais :
« Tiens, écoute ça. »
Je commençais à jouer une des compositions que j'avais réalisé cet été, usant de ma guitare de toutes les manières artistiques et originales possibles. J'étais vraiment un drôle de musicien, en fait; mon côté bizarre ressortait dans à peu près tout ce que je faisais, jusqu'à la manière dont je tenais une plume. Quoi qu'il en soit, après quelques secondes d'introduction à la guitare, je commençais à chanter quelques paroles, m'arrêtant net à la vue d'un petit groupe de premières années qui nous espionnaient presque. Décidément, déjà des fans ? Auraient-ils entendus parler de Slyback&Weasley, les terreurs ingénieuses ? Ou alors, ils étaient paumés – même si fallait le faire, dans les dortoirs... -. Ou alors, ils avaient jamais vu une guitare de leur vie. Dans tous les cas, je les observais, bien curieux.
« Bien le bonsoir ? »
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1292 mots, ma léchouillée d'amûr ajoutééés.
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
⊰ PARCHEMINS : 572 ⊰ INSCRIPTION : 10/10/2010 ⊰ ÂGE : 28 ⊰ CRÉDITS : class whore/tumblr. ⊰ ÂGE RPG : Seize ans. ⊰ PSEUDO : winged syrius. ⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 10480
| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Sam 6 Nov - 10:43 | |
| il avait regardé les dessins que j'avais produits, jusqu'à en prendre un, qui nous représentait. j'étais certain qu'il avait vu ceux de Pandora. « Qu'est-ce que tu dirais d'une petite expédition cette nuit pour découvrir sagement les nouveautés du château ? Les appartements doivent forcément cacher des trucs... Et puis... Y'a une nouvelle prof' là, elle a une tête de clown, faut la bizuter ! » ça promettait. généralement, nos sorties nocturnes, à nous deux, les petits fripons, étaient grandioses. surtout que nous n'arrêtions pas de découvrir certains passages secrets, certaines nouveautés, ou encore certaines choses que nous n'aurions jamais pu imaginer découvrir dans l'enceinte de ce château. et également, nous faisions prendre sur le fait, parfois, à se promener dans les couloirs la nuit, ce qui nous valait quelques petites heures de retenues. mais, l'année dernière, nous nous étions bonifiés, et nous avions réussi à faire baisser les statistiques du nombre de fois durant lesquelles nous nous étions fait prendre par le concierge ou tout autre individu de ce genre. et puis,même si la plupart du temps les heures de colle coulaient à flot,ça en valait largement la peine, compte tenu de l'amusement qui s'emparait de nous deux à chaque fois que nous décidions d'aller arpenter les couloirs ô combien mystérieux de Poudlard, la nuit. « Haan, mais t'as tout le temps des idées magiques, cher ami. ça marche. » avais-je avant de m'en aller lui tenir compagnie sur le lit bien confortable. enfin, à lui et à Prongs, mon chat, à qui, malgré tout l'amour que je lui portais, j'aurais du demander de faire un régime. mais je n'étais pas si sur que ça aurait marché, si j'avais rationné un peu plus ses croquettes, puisque son ventre aurait hurlé à la mort, et qu'il aurait bien trouvé une idée pour s'échapper de la tour des Gryffondor pour aller attraper deux ou trois mulots, plus qu'il ne le faisait déjà. en tout cas, en cet instant, je me préoccupais juste à lui gratter affectueusement le ventre, à cette grosse citrouille, parce qu'il adorait ça. il poussait des ronronnements extraordinairement bruyants. AH, ce bon vieux Prongs ne changerait donc jamais. j'avais juste, en cet instant précis, une petite pensée pour Pookie, mon ourse en peluche, qui, à côté de mon énorme chat, avait des allures d'anorexique. « Est-ce que tu veux qu'on aille faire un tour chez les Poufsouffle sur le chemin aussi ? » me lança t-il, comme si de rien était, avec un sourire taquin sur les lèvres.
merde. j'étais légèrement -et je dis bien légèrement- démasqué. en même temps, avec tout les dessins que j'avais fait de Pandora, qui s'étaient accumulés au fil des jours durant lesquels elle me manquait, cet été. il devait bien y en avoir une dizaine, à peu près. j'avais pas pu m'en empêcher. et puis c'était peut-être mieux qu'il le sache comme ça, parce que je ne savais pas si j'aurais trouvé le courage de lui en parler, comme ça, au beau milieu de la conversation. ça aurait paru étrange, enfin, pour moi. parce que en parler -à une autre personne que ma sœur bien sur- aurait rendu ça bel et bien réel, et je n'étais pas sur qu'être amoureux de Pandora Thomas était la meilleure des idées que mon cerveau ait jamais eu. parce que en fait, ça ne faisait pas que du bien, surtout que la jolie brune n'avait pas la moindre idée de ce que je ressentais pour elle. j'étais un simple grand ami. c'était tout, rien de plus. j'avais momentanément arrêté mes caresse sur Prongs, pour me concentrer pleinement sur ma réponse future. j'avais les yeux perdus dans le vagues, et je n'avais pas eu l'idée de ciller jusqu'à ce que je ressente des picotements. « je... AH! SALE CHAT! » hurlai-je à l'instant précis où Prongs m'enfonça ses longues canines dans mon poignet droit. MERLIN, ce que ça pouvait être douloureux. et après cette passade, mon obèse de chat se remit à se lécher le dos, pendant que je secouais frénétiquement mon bras de gauche à droite, pour ne plis sentir la douleur aigüe qui me tiraillait le poignet. finalement, c'était une bonne idée, de changer de conversation. mais j'étais persuadé que s'il avait vraiment envie de s'étendre sur le sujet, il n'hésiterait pas, le gentil Galadriel, à mon plus grand désespoir d'ailleurs. mais lorsqu'il parla à nouveau, il semblait avoir oublié cette partie de la conversation. à moins qu'il ne garde le sujet croustillant pour après, durant notre escapade. « Tiens, écoute ça. » me dit-il donc.
et il se mit à me faire écouter une mélodie, qu'il avait inventé lui-même, certainement durant l'été. j'adorais le voir jouer à la guitare. il était vraiment étrange lorsqu'il jouait. il n'avait pas la même façon de faire que la plupart des musiciens, il avait son style bien à lui, et ça, c'était particulièrement fascinant. mais, alors que mon meilleur ami d'amour commençait à chanter, il s'interrompit brusquement, regardant quelque chose qui provenait de la porte. il s'agissait d'un groupe de gamin, visiblement de première année, vu leur taille complètement minuscule, qui observaient la scène. ils avaient un peu l'air idiots, maintenant que nous venions de les remarquer, Galadriel et moi. justement, alors que je tournai la tête vers les nouveaux venus, il dit: « Bien le bonsoir ? » dans un élan, je décidais de me lever. sauf que Prong s'y prit avant moi. seigneur ce que j'étais lent! et il s'attaqua à l'un des gamins, qui avait des cheveux blond platine. deux autres partirent en courant, et seul un resta. il avait l'air pétrifié. je pris un air fâché, qui ne me ressemblait pas du tout, me postant juste devant le gamin. « je peux savoir ce que toi et tes amis fichiez ici? » lui dis-je d'une voix autoritaire. il me regarda avec des yeux qui semblaient suppliant. je ne savais même pas d'où m'était venue l'idée de lui crier dessus. j'avais juste eu une folle envie de lui ficher une trouille bleue, un point c'est tout. et visiblement, ça semblait marcher. « je te signale que je suis préfet. cinquante points de moins pour Gryffondor! et maintenant dégages, que tu ne t'avises pas de revenir ici! compris? la directrice de maison sera informée de tes bêtises! et maintenant file au lit, toi et emmène tes copains! et que ça saute! » lui hurlai-je. j'avais peur de me mettre à me taper un fou rire, mais visiblement, je tenais le coup plus que je ne pensais. il me fit un signe de tête affirmatif, signifiant clairement que ça ne se reproduirait plus. il chercha la sortie en se retournant, mais tomba nez à nez avec Prongs, qui était visiblement revenu, et qui miaula méchamment à l'égard du gamin. celui ci sursauta, manqua se trébucher puis sortit en courant, sans le moindre mot. effrayer les premières années était de loin mon passe temps favori. « voilà qui est fait! » lançai-je à Galdriel avec un sourire mesquin, retournant m'asseoir sur le lit, après avoir refermé la porte, Prongs me suivant comme mon ombre. « continuons. » lui dis-je après m'être bien confortablement installé comme je l'étais auparavant. Prongs se roula en boule juste à côté de moi, me laissant tout le loisir de le caresser. il avait quand même une belle vie, ce chat!
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Sam 6 Nov - 12:12 | |
| « Bien le bonsoir ? »
Pas un mot de plus, Syrius et Prongs étaient d'assaut pour accueillir que très chaleureusement les quelques premières années curieux. Personnellement, j'étais resté bien cloué sur le confortable lit, observant simplement la scène, passif. J'étais assez curieux moi-même, alors pour ceux-là, le seul reproche que je pouvais leur faire était celui d'être aucunement discrets... Et puis, bon, je devinais un peu leur raison de squatter le pas de notre porte. Ils voulaient en savoir plus sur soit la musique qui sortait de la pièce, où voir comment agissent deux sixièmes années en puissance. Ou alors, ils cherchaient les merveilleux Slyback et Weasley, pour vous émerveiller ! Quoi qu'il en soit, Syrius allait leur en mettre plein la vue, introduit par Prongs, le chat aux mille et unes facettes. Agressif, le félin ne put qu'effrayer la plupart des écoliers pour qu'il n'en reste qu'un vaillant. Et ça s'appelle des hardis Gryffondor ? Il tremblait comme une feuille, et je haïssais amicalement la couleur de ses cheveux, bien qu'elle me rappelait assez celle de mon propre père. Enfin bref, passons. Syrius illumina :
« je peux savoir ce que toi et tes amis fichiez ici? »
Quelle voix autoritaire ! Mon cher meilleur ami était définitivement meilleur acteur que moi. En fait, ma force, c'était mon côté futé. Je pouvais me sortir des pétrins par des prouesses pas possibles, mais question jeu d'acteur, j'étais assez médiocre. Bien que j'étais bon pour demeurer impassible et neutre. Je pouvais me transformer en vrai tombe, quand je le voulais. Mais bon, après, à un garçon loufoque comme je le suis, on ne veut généralement pas grand chose, si ce n'est qu'un bon tour pour provoquer l'hilarité générale en cours de transfiguration.
« je te signale que je suis préfet. cinquante points de moins pour Gryffondor! et maintenant dégages, que tu ne t'avises pas de revenir ici! compris? la directrice de maison sera informée de tes bêtises! et maintenant file au lit, toi et emmène tes copains! et que ça saute! »
Cette fois-ci, la douce voix du dit préfet hurlait, à en faire partager l'humiliation aux maigres personnes présentes dans les dortoirs, dont les futurs camarades de classe du garçonnet. Curieux, je fronçais les sourcils, observant la réaction du petit, complètement pétrifié. J'avais tenté ne pas éclater de rire lorsque Syrius leur ôtait cinquante points, ce qui était... Gigantesque, il faut avouer. La plupart du temps, en première année, on faisait perdre un à cinq points pour ce genre d' « entraves ». Et encore, un préfet se contente d'envoyer bouler un de ses protégés, ayant déjà très peu de joyaux dans les coupes. La Directrice de maison en sera informée, la tête qu'il tirait, le gamin. Je me mordais doucement la lèvre, ne pouvant réprimer un sourire néanmoins. Prongs conclut l'entretien de manière magnifissime, et je fus vite rejoint par mes deux amis.
« voilà qui est fait ! … continuons. »
Je ris doucement, observant avec une certaine fierté Syrius. Il m'avait manqué, ce grand gaillard, tout de même, pendant ce bien long été. Si je l'avais eu ne serait-ce qu'un mois, franchement, ça aurait été le rêve. Surtout que bon, ce n'était ni mes parents, ni mes grands-parents, ni quelconque membres de ma famille qui aurait refusé sa présence. De plus, il aurait pu jubiler sur Pandora en live, plutôt que de la dessiner sur des feuilles de papier. En somme, ça aurait été génial. Je n'avais plus qu'à espérer que Syrius puisse s'évader de chez lui l'été prochain. C'était vraiment la prison, chez lui, et je ne pouvais même pas savoir s'il était en vie, ce qui était assez déplorable. Sadélye partageant sa chouette avec les terribles vipères de jumelles qui portaient le nom de Slyback, c'était vraiment, improbable. Limite il faudrait que j'invente un nouvel animal. Et puis, même envoyer une lettre à la moldue, c'était complètement déjanté. Ses parents étaient sorciers, méprisaient le monde sans pouvoir magique. Voir une enveloppe timbrée les rendrait aussi dingues que l'enveloppe en tant que telle, c'était le cas de le dire... Je me contentais de prononcer, tout ces sentiments mixés ensemble :
« T'es cinglé. »
Et tout aussi énergiquement, je faisait vibrer mes cordes, laissant un coup d'œil à l'heure qu'il était. Il faudrait attendre encore un peu, question de ne pas sortir sous la horde d'élèves présents dans la salle commune – bien que c'était une bonne diversion, il faut l'avouer – mais leur présence était assez un repère pour l'état des autres, dont les professeurs. Si les élèves fêtaient, les professeurs devaient être inexorablement toujours éveillés. Merlin, que la forêt interdite et le château m'avait manqué, d'ailleurs. J'avais hâte de retrouver mes petits murs préférés et mes arbres glauques chéris...
Au bout d'une bonne dizaine de minutes, un paquet de patacitrouilles offert gracieusement par un de nos camarades de dortoir qui était parti aussitôt – légèrement titubant grâce au whisky pur feu qui devait circuler - dans la salle commune continuer de fêter ça après avoir lâché son chapeau, sa cape et tout ce qui était en trop selon lui sur un lit au hasard, je finissais par penser de nouveau à Pandora, le recueil de dessin pas si loin de moi. Ce serait drôle, quand même. Pandora et Syrius. Pandora est tellement sainte nitouche, et Syrius, c'est un trouble-fête. Ce serait vraiment... Amusant à voir, et charmant. Ça changerait des couples. Ça serait cool. En fait, si j'avais à choisir, je préférais que Pandora soit avec Syrius que n'importe qui d'autre. Et en grignotant un bout de patacitrouille dont Prongs engloutissait les morceaux que je laissais tomber, trop absorbé dans mes pensées, je réfléchissais à comment je pourrais peut-être aider mon meilleur ami à conquérir ma cousine. Il est vrai que normalement, il ne vaut mieux pas se mêler de ces affaires là. Mais... J'aimerai vraiment aider la cause. Et puis, c'était fait pour ça, les amis ? Et je connaissais Pandora depuis qu'elle portait des couches, je pouvais forcément venir en aide. De plus, Pandora n'était pas en couple, ce qui supprimait une difficulté. Quoi qu'il arrive, j'étais persuadé que le souhait de mon interlocuteur était réalisable ! Dans les plus brefs délais, qui plus est ! Je commençais à faire des calculs, le 22 avril prochain, Syrius serait majeur. Ce qui lui ouvrirait beaucoup de portes, bien que je savais pertinemment qu'il ne ferait pas grand chose en laissant sa petite sœur derrière lui. Mais tout de même, ça serait possible. Et je me demandais s'il pouvait kidnapper sa sœur sans que ses parents disent quelque chose. C'était quand même un peu chiant, qu'ils doivent rester chez lui, alors que techniquement, ils ne veulent pas de lui... Je prenais finalement la parole :
« Tu sais, le printemps prochain, tu seras majeur. On pourra faire encore d'autres trucs. Ce qu'on pouvait pas faire avant »
Des étoiles dans les yeux, je finissais ma patacitrouille, surtout mangée par Prongs que par moi-même. Comme quoi, il allait bientôt se régaler avec le potager qui laissait tranquillement reposer les futurs citrouilles qui seraient découpées, fourrées et décorées pour le festin d'Halloween.
« Et puis, cette année, on aura les examens pour transplaner. Poudlard nous invite presque à la liberté prochaine ! Faudrait faire une liste de tout ce qu'on doit faire... »
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1228 mots, ma Geochou
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Dim 7 Nov - 0:01 | |
| maintenant que j'avais amicalement secoué la Tour de Gryffondor par mes cris contre le gamin, je retournai m'asseoir, comme si de rien n'était, évidemment. c'était fou. à son âge, au gamin, moi je faisais les pires conneries jamais inventées, et sans même avoir peur d'un petit tour dans le bureau de la directrice de maison. ça m'était juste égal, qu'on me crie dessus ou non, qu'on m'envoie en retenue ou non, qu'on fasse passer des lettres de plaintes à mes parents. c'était comme si, après onze longues années de douleur, j'avais enfin le pouvoir de me libérer de tout, et pouvoir faire ce que bon me semblait. et ce n'était certainement pas quelques cris qui allaient m'arrêter. des cris, des hurlement, des blâmes, j'avais eu droit à tout ça durant mon enfance, à très fort dose. alors croyez moi que je n'avais plus du tout peur d'un adulte en colère. il me semblait d'ailleurs ne jamais avoir eu peur de quiconque. c'était certainement un côté téméraire qui me collait à la peau, ne me quittant jamais. c'était ça le meilleur -ou le pire, ça dépendait des points de vue-, le fait que je n'ai absolument peur de personne. les punitions me faisaient rire. on aurait pu m'attacher par les pieds comme on le faisait il y à trois cent ans, j'aurais toujours récidivé, trouvant bien trop important de briser les règles instaurées plutôt que de les suivre à la lettre. « T'es cinglé. » m'avoua t-il, suspendant un instant mes pensées. il avait totalement raison. le pire, c'était que je le savais parfaitement, mais que ça me plaisait, d'être ce genre de gars cinglé. parce que au fond, j'amusais toujours tout le monde -sauf les dénués d'humour prenant tout au premier degrés- , avec mes conneries. et ça, j'adorais. voir les gens rire, leur faire oublier leur soucis, c'était en quelque sorte mon rôle favori. et moi même, je parvenais à oublier les miens. alors que demander de plus? être cinglé, ça m'allait bien, ça me collait à la peau. ça faisait partie de moi. je ne savais vraiment pas ce que je serai devenu s'il n'y avait pas d'humour, ou de rébellion. peut-être serai-je un gros timide, coincé à Serpentard parce que je n'aurais pas eu le courage de dire nom au vilain Choixpeau, et j'aurais certainement suivit à la lettre les abrutis de pro-sangs-purs de parents. je n'aurais pas pu imaginer ma vie comme ça. ça aurait été une vraie horreur. surtout que Sadélye ne serait certainement pas rebellée non plus sans son grand frère pour l'épauler, pour lui montrer le bon exemple. alors peut-être que le duo de vipères serait devenu un trio. ou un quatuor si je m'y étais mis aussi. mon dieu, quelle horreur, une famille de quatre petits Serpentards. HAAAAAAAAAAAAAAAAA!
et puis, si ça avait été le cas, je n'aurais certainement jamais rencontré mon Galadriel préféré. et nous ne serions jamais liés d'amitié, et aussi, jamais nous n'aurions formé le duo culte de Poudlard, que nous formions depuis plus de cinq ans. j'aurais certainement copiné avec Liven son frère, qui lui aussi était un vert & argent. et Pandora? j'aurais certainement préféré une détestable Serpentard à cette magnifique Pousfouffle. et peut-être aurais-je trouvé normal que Léonie porte un masque ne lui allant pas du tout, elle qui était le parfait opposé de la facette qu'elle voulait montrer à tout le monde. MERLIN! ce à quoi je pensais était réellement une horreur, une infamie, un scandale, un immonde préjudice, une indignation, une abomination, une vulgaire abjection.... ma vie aurait été une vraie torture sans humour, ni joie de vivre. je n'aurais été pas moins qu'un gentil petit soldat, aux ordres d'un vilain moustachu assoiffé de mal et de sang. (?) ce que ça pouvait être flippant d'avoir ce genre de chose en tête. je finis par la secouer, comme pour remettre les choses en place, mais ça ne fit que les embrouiller encore un peu plus. j'avais des images qui me revenaient en tête, vous savez, des genre de flashback, mais ça défilait un peu trop vite à mon gout. la première fois que j'avais rencontré Galadriel. ça c'était l'un des meilleurs jours de ma vie. je l'avais tout de suite adoré, j'avais su qu'on ne se séparerait jamais, ou du moins, que moi, je ne voudrais jamais me séparer de lui, mon meilleur ami. je me souvins aussi brièvement de la fois où j'avais pris une photographie dans le parc, avec Pandora, sous un soleil radieux. mon humeur, elle aussi, avait été radieuse pendant très longtemps après ça. d'ailleurs, à chaque fois que je regardais la photo, ça me faisait tout drôle, un sentiment de joie incontrôlable, incompréhensible. et puis, l'image de Pandy-Panda s'effaça, pour laisser place à la petite barque dans laquelle j'étais installé avec quelques camarades, dont faisait partie Léonie, et que je venais juste de parvenir à faire sourire, puisqu'elle pleurait. ça aussi, c'était quelque chose qui était mémorable, même si par la suite Léo' n'avait plus été la même. et tant d'autres chose qui défilaient, comme ça.
je parvins à me souvenir des pires conneries, les plus mauvais moment, comme les meilleurs, alors que Galadriel jouait une mélodie, grattant avec classe et talent les cordes de sa guitare. il avait un vrai don pour ça. et ça ne s'arrêtait pas juste à savoir accorder sa guitare, ou à savoir jouer des notes. non, il était un génie en ce qui consistait à inventer des mélodies, avec ou sans paroles. lorsqu'il jouait, je ne trouvais rien d'autre à faire que de me taire, préférant largement profiter des créations de mon meilleur ami, tout en gratifiant Prongs, qui était sur le dos, de longues caresses sur son gros ventre. au bout d'environ dix minutes, un camarade de chambre vint nous offrir quelques bonbons, qui devaient circuler, alors que la fête battait à son plein dans la salle commune. il n'avait pas l'air trop frais, d'ailleurs. peut-être ne résistait-il pas à la Bierreaubeurre. mais, niveau odeur, j'aurais juré qu'il s'agissait plus de whisky que d'autre chose. il repartit après avoir déposé sa cape noire et son chapeau sur un lit -qui n'était d'ailleurs pas le sien-. Galadriel, Prongs et moi nous fîmes un énorme plaisir d'ouvrir le paquet de patacitrouilles, pour l'engloutir dans les plus brefs délais. j'aurais pu parier que mon énorme chat aurait préféré courir derrière des bonbons comme ça plutôt que derrières les souris. et c'était compréhensible, c'était réellement délicieux. sauf que, sans qu'il s'en rende compte, ce gros félin, je lui glissais dans les pattes une dragée surprise verte, qu'il avala, avant de recracher, puisque c'était au gout vomi. il se retira quelques instants du lit, vexé, avant de revenir engloutir d'autres patacitrouilles. l'appel de la nourriture était si puissant qu'il ne pouvait pas y résister, le gros matou.
dans un élan, je repris en ma possession le carnet de dessins, pour constater tout ce que j'avais fait. passant la dizaine de page dédiée à Pandora, je tournai petit à petit les pages, découvrant Prongs, Galadriel, mes parents, Sadélye, des camarades de classe, une belle caricature des professeurs que nous avions, et bien d'autre. c'est Galadriel qui pris la parole, après avoir terminé une patacitrouille qu'il avait partagé contre son gré avec Prongs. « Tu sais, le printemps prochain, tu seras majeur. On pourra faire encore d'autres trucs. Ce qu'on pouvait pas faire avant. » HAAA. j'avais rêvé de l'instant durant lequel je serai majeur tant de fois que je m'étais imaginé tout les scénarios possibles et imaginables. ça allait être le pied total, les meilleurs instants de toute ma vie. et j'avais envie de partager tout ça avec Galadriel, ce qui nous offrait de nombreuses possibilités de conneries à inventer. « Et puis, cette année, on aura les examens pour transplaner. Poudlard nous invite presque à la liberté prochaine ! Faudrait faire une liste de tout ce qu'on doit faire... » ajouta t-il. j'en aurais bien bavé, mais j'avais la gorge sèche. « ça va être grandiose. et puis tu te rends compte? la septième année, ça va être trop bien, pouvoir jeter des sorts à tort et à travers... et je vais surement me barrer de chez moi, si Sadélye veut bien venir, bien sur! » lui dis-je avec enthousiasme, en me redressant d'un coup, refermant le cahier de dessins. « la dernière fois j'avais vu un livre à la bibliothèque -me demande pas ce que je faisais là-bas- et ça devait être un truc qui énonçait les sorts les plus marrants. et puis j'suis certain qu'on trouvera de bonnes idées si on va à Pré-au-Lard cette année. et je serai pas contre faire exploser la salle commune des verts, tiens... » lui dis-je, excité comme un scarabée.
« La petite fête est terminée! Allez dans vos dortoirs! Et plus un bruit! » cria une voix féminine que je reconnue en tant que celle d'une professeur, alors que je venais de terminer mes propositions à Galadriel. c'est alors que des soupirs furent poussés dans tout les coins. on voyait clairement que les Gryffondors n'avaient pas sommeil du tout. en tout cas, tandis qu'on entendait des pas qui remontaient dans les dortoirs, je dit à Galadriel, à propos de notre petite escapade nocturne. « c'est pour bientôt! » tout ça bien sur avec un sourire qui en disait long sur mon impatience de retrouver mes petits couloirs chéris.
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1554 mots. ajoutés pour ce post et les deux du dessus, la flemme
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Dim 21 Nov - 7:10 | |
| Flash-back ; première année, voie 9 ¾ « Galadriel, tu n'oublies pas quelque chose ? »Je sursaute légèrement, brutalement sorti de ma contemplation du Poudlard Express. Ce n'est pas la première fois que je le vois, ayant des cousins et même mon propre frère étant partis pour le collège de sorcellerie avant moi et que j'ai pu accompagner. Mais ce train me fascine toujours autant, sa façade métallique rouge et noire, son ronronnement. Sans oublier toute la frénésie qu'il invoque. Les élèves de toutes classes, de tout âge piétinent à la rencontre de leurs amis, embrassent leur famille, courent un peu partout, poussés par cette excitation comme cette légère peine de quitter une nouvelle fois leur famille. « Galadriel ? » répète ma mère, patiente comme la vie. Je finis par détacher mes yeux de tout ce manège, en particulier du train et d'un couple de Poufsouffle qui s'embrassent langoureusement devant une des portes, avant de s'engouffrer dans un wagon de la machine. A la fenêtre de quelques compartiments sont déjà installés des élèves, saluant de leur main, sourire aux lèvres, leur famille qui resteront derrière eux. Je me retourne vers ma mère, grande et fine femme aux cheveux d'un blond nacré. Ses yeux clairs me couvent, et elle me sourit doucement, se penchant pour déposer un baiser sur mon front dont elle dégageait précédemment les mèches indociles d'un coup de main tendre. « Tu vas me manquer, petit scarabée. Promets-moi d'être sage, je ne veux pas recevoir des lettres de tes professeurs parce que tu as inventé Merlin sait quoi, où provoqué je ne sais quels mauvais coups... Il faudra bien te tenir à Poudlard, comme le fait Liven. D'accord ? »Je hausse nonchalamment la tête, jetant un coup d'œil à Liven qui écoute Rose lui raconter quelque chose de manière aussi active qu'il lui est permit. Ma vue est coupée par le passage d'une famille de quatre enfants, dont l'aîné doit avoir approximativement mon âge. Sa petite sœur le suit comme si sa vie en dépendait, et ses deux jumelles discutaient avec leur génitrice de manière aussi hautaine que leur âge leur permettait. Une d'entre elle lança un regard dédaigneux aux cheveux roux flamboyant de mon aîné et je serrais doucement les poings, avant d'attirer mon attention sur le père de la famille dont la moustache proéminente attira mon regard avant même son visage. L'aîné traînait sa lourde valise aussi difficilement que cela ait pu été possible, un sourire euphorique néanmoins aux lèvres, si euphorique qu'il fit fonctionner mes maxillaires sans même que je m'en rende compte. Je me surprenais à entendre ma mère encore me parler, et tourner rapidement mon regard vers elle : « … Et puis, tu ne seras pas tout seul. Tu pourras même passer le voyage avec Liven et Rose... »Je doutais très sérieusement que Liven et Rose passent le voyage ensemble, mais me contentais de ne rien dire, toujours bouche-bée face à tout ces « moi » similaires, tous ces apprentis-sorciers. Ma mère établissait la longue liste de mes cousins qui étaient déjà à Poudlard et qui pourraient m'aider en cas de problème, mais franchement, je n'étais en aucun cas soucieux de ce côté là. Tout ce que je voulais, c'est être vite arrivé à Poudlard, être réparti et... M'éclater ! Ma mère achevait, alors que le conducteur du train sonnait l'embarquement immédiat : « Et n'oublie pas. Peu importe dans quelle maison tu es, on est déjà très fier de toi. »Ma mère déposa un nouveau baiser sur mon front, me serra dans ses bras à m'en écrabouiller les côtes, et je fus enfin libéré, traînant presque par le poignet mon frère jusqu'à une des portes du train, pour finalement le laisser derrière moi, celui-ci s'avérant un parfait boulet. Je tenais la porte à un garçonnet derrière moi dont j'entendais les vociférations de son père aisément, alors que celui-ci rétorquait par quelques sarcasmes. Je le laissais passer devant moi, m'amusant à être portier et constatais qu'il s'agissait de la même famille et dépêchais mon frère d'entrer, ainsi que ma cousine. Non mais, ils discuteront quand ils seront morts, c'est le Poudlard Express, là ! Un nouveau sifflement, je sursautais et me mettais en quête d'un compartiment où je pourrais avoir une petite place. Je traversais les premiers wagons, finissant par en trouver un quasiment libre, à l'exception d'un jeune garçon. Ni une ni deux, j'ouvrais la porte, interrogeant : « Ton père va ravaler sa moustache quand tu ne seras pas envoyé à Serpentard. »Le garçon me regarda, l'air légèrement intrigué. « En fait, Galadriel. Je peux m'asseoir avec toi ? »Et voilà comment débuta ma première et véritable amitié avec un garçon de mon âge. Aujourd'hui, il était juste devant moi, et depuis six ans, notre amitié n'a fait que s'endurcir, devenant quasiment invincible à tout problème et différends. Je revenais sur Terre, alors que ce-même garçon qui avait gratté plusieurs centimètres et dont la voix avait facilement mué prenait la parole : « ça va être grandiose. et puis tu te rends compte? la septième année, ça va être trop bien, pouvoir jeter des sorts à tort et à travers... et je vais surement me barrer de chez moi, si Sadélye veut bien venir, bien sur! » « Oh oui. Tu prends le Magicobus et vous venez faire un tour chez moi ! »« la dernière fois j'avais vu un livre à la bibliothèque -me demande pas ce que je faisais là-bas- et ça devait être un truc qui énonçait les sorts les plus marrants. et puis j'suis certain qu'on trouvera de bonnes idées si on va à Pré-au-Lard cette année. et je serai pas contre faire exploser la salle commune des verts, tiens... » « Oui, enfin, on va essayer d'épargner mon frère quand même, sinon, ma famille m'en voudrait... »Je ris à cette idée, aussi diabolique cela puisse paraître. Dire que les jumelles de Syrius portent les mêmes couleurs que mon frère. C'est complètement irréaliste, sachant que Liven ne ferait de mal à une mouche et n'est en aucun cas hautain, dédaigneux, mauvais... Il est simplement tellement ambitieux que ça a dû l'envoyer illico-presto dans la maison des serpents et vipères. Je sursaute légèrement alors que la voix d'une professeur émane de la salle commune, et croise le regard brillant de malice de Syrius. « c'est pour bientôt! » Je me lève rapidement, ôtant mon uniforme de rentrée de l'école aussi rapidement que cela m'est permit afin de revêtir des habits de tous les jours. Si j'avais à enflammer ces vêtements de rentrée, ma mère m'assassinerait sans ménagements. Et puis, ils grattaient, j'avais l'impression d'être dans une prison. Les enlever rimait avec parfaite libération. J'enfilais un pantalon gris ainsi qu'une chemise blanche, j'enlaçais ma cravate autour de mon cou, comme il était obligatoire question de savoir à quelle maison j'appartenais et renouais mes souliers. Pendant ce temps, j'observais Syrius faire de même tandis que quelques uns de nos compagnons de dortoirs arrivaient et s'affalaient telles de parfaites loques enivrées dans leur lit. Ça allait être facile de passer devant eux... Alors que tous les lits étaient remplis et que des ronflements se faisaient entendre, je risquais un coup d'œil à l'extérieur, Prongs sur mes talons. Les torches avaient été éteintes et les portes des dortoirs adjacents étaient closes. Je revenais silencieusement sur mes pas, fourrais ma baguette magique dans ma poche, regardais furtivement l'heure et déposais un Prongs plein comme un œuf sur le lit vide le plus proche. « Toi, tu restes là. » murmurais-je à l'adresse du félin. Je relevais la tête vers mon meilleur ami : « T'es prêt ? »Répondant par la positive, je m'enfonçais dans le couloir, gravissant silencieusement les marches qui me menaient à la salle commune. J'osais un coup d'œil à cette dernière, caché contre le mur, et observais sa caractéristique totalement déserte. Je soufflais : « La voie est libre ! C'est parti ! »Et nous nous dirigeâmes promptement vers le tableau de la Grosse Dame, en route vers de nouvelles aventures. - Spoiler:
Sysou : Mille pardons pour l'attente interminable >< Geo : 1353 mots ajoutés
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Sam 27 Nov - 11:08 | |
| do you remember? j'essayais tant bien que mal de pousser mon énorme valise, contournant les personnes présentes dans la foule. je ne connaissais absolument personne, mais je savais que j'allais très bientôt remédier à ça. mes parents m'avaient toujours en quelques sortes coupés du monde, à l'exception de quelques familles de sangs-pur, que je m'étais efforcé de haïr plus que tout, alors niveau amis, je n'étais pas fier de ma performance. je voyais la façon dont les parents regardaient leur enfants, avec un grand amour, doté d'une sorte de peine aussi, à cause de la séparation. j'aurais aimé qu'il en soit ainsi pour ma famille, mais c'était loin d'être le cas. mon père semblait réfréner à chaque instant son envie de me frapper, à cause de mon sourire totalement ravi, certainement. la seule chose dont il se souciait n'était pas d'être triste à l'idée de me voir filer dans ce train énorme, au contraire, c'était juste qu'il était angoissé à l'idée que je puisse me retrouver dans une autre maison que Serpentard. j'avais depuis ma plus tendre enfance montré des tendances Gryffondordiennes. un Slyback chez les rouges & ors? ce serait une abomination. j'étais certain qu'il en perdrait sa moustache, et ma mère en perdrait ses cheveux. ou peut-être auraient-ils la bonté de faire une crise cardiaque, qui pouvait savoir? je passais, avec toute ma famille, devant un jeune sorcier de mon âge avec sa mère, et un autre garçon, plus âgé, qui semblait être son frère. il était visiblement absorbé par absolument tout, excepté sa mère, qui se tuait à lui parler. avec tout le bruit sur le quai, je ne parvenais pas à saisir ne serai-ce qu'une bribe de la conversation, alors je finis par refréner ma curiosité débordante. soudain Sadélye me pris la main, sentant que c'était l'un des derniers instants qu'elle passerait avec moi avant des vacances de noël. je la sentais qui tremblait. j'avais peur de trop lui manquer. et puis je ne voulais pas qu'elle se retrouve toute seule avec le moustachu, la sans cœur et les deux autres pestes. ils auraient bien été capable de retourner le cerveau de ma pauvre sœur en moins de deux semaines ceux-là.
nous étions arrivé là ou j'étais censé monter dans le train. ma petite sœur m'avait lâché la main, voyant clairement que mon père désirait me faire une sorte de lavage de cerveau avant d'embarquer. il se posa en face de moi et me regarda profondément dans les yeux, avec un air sévère. il déposa sa main sur mon épaule, la broyant presque. et il me dit: « tu n'as pas intérêt à nous faire honte mon garçon. autrement nous saurons comment te le faire regretter. » je me contentais de le regarder avec un air amusé, un grand sourire aux lèvres. il enleva sa main et me laisse ainsi rejoindre Sadélye, à qui je proposais une étreinte étouffante. elle pleurait et ça me faisait du mal. j'avais bien envie de la faire rire moi... quelques minutes après, Sadélye se calma, et je m'apprêtais à monter dans le train, lorsque mon père me lança. me suis-je bien fait comprendre? » la voilà l'occasion de faire rire ma jolie Sadélye. « et bien, à vrai dire... » dis-je avec une certaine hésitation, tout en faisant semblant de réfléchir. « non, papa! tu dis des conneries, j'y comprend rien. mes oreilles doivent bourdonner, y'a un truc qui tourne pas rond. au revoir Sady, tiens bon avec les ploucs. » dis-je, tout en me précipitant dans le train, de peur que mon père ayant trop peur que mon père parvienne à me rattraper. je l'entendais me hurler de revenir, et ma petite sœur rire, tandis que j'essayais de me trouver un compartiment dans lequel je pourrais m'installer. je finis par en trouver un totalement vide. je ne pouvais pas m'empêcher de penser que ni ma mère, ni mon père, ni mes jumelles de sœurs n'avaient manifesté de la peine de me voir partir loin d'eux. décidément, ma famille était merdique. pas grave, j'allais me faire des tas d'amis, là-bas, à Poudlard. et puis Sadélye était là, elle.
j'attendais que le train démarre. apparemment j'étais arrivé un peu en avance. quoi qu'il en soit, j'avais mon compartiment bien à moi, et je pouvais apercevoir des élèves passer et repasser dans le couloir du wagon. je me moquais d'ailleurs de la tête de certains d'entre eux. j'adorais ça, moi, m'amuser. et je sentais que j'allais pleinement pouvoir le faire loin de l'emprise de mes parents atroces. quelqu'un finit bien par franchir la porte de mon compartiment, pour venir se joindre à moi. c'était le garçon que j'avais vu, tout à l'heure, qui écoutais sa mère très distraitement. « Ton père va ravaler sa moustache quand tu ne seras pas envoyé à Serpentard. » me dit-il avec un grand sourire, avant de s'avancer vers moi. je le regardais avec un air plutôt intrigué. « En fait, Galadriel. Je peux m'asseoir avec toi ? » me demanda t-il. « t'as bien raison. d'ailleurs j'espère qu'il s'étouffera. et oui, vas-y, assied toi. moi c'est Syrius. » lui répondis-je en riant, perdant mon air surpris. j'avais senti dès cet instant que j'avais en quelques sortes trouvés un frère, un ami, quelqu'un avec qui la vie paraitrait plus rose.
yeah, of course you remember!
« ça va être grandiose. et puis tu te rends compte? la septième année, ça va être trop bien, pouvoir jeter des sorts à tort et à travers... et je vais surement me barrer de chez moi, si Sadélye veut bien venir, bien sur! » lui dis-je, avec un air euphorique. j'en bavais déjà. ça allait être la liberté, après ces années passées à mourir d'ennui et de douleur dans la noble maison des Slyback. rien qu'à l'idée que j'avais pu tenir presque dix-sept ans, ça me rendait très fier de moi-même. « Oh oui. Tu prends le Magicobus et vous venez faire un tour chez moi ! » me dit-il, visiblement heureux lui également. c'était une idée magnifique. me trouver n'importe où plutôt que chez moi me donnait un sentiment de bonheur extrême. et en plus, l'idée de passer du temps hors de Poudlard avec Galadriel était extraordinaire. j'avais hâte. « la dernière fois j'avais vu un livre à la bibliothèque -me demande pas ce que je faisais là-bas- et ça devait être un truc qui énonçait les sorts les plus marrants. et puis j'suis certain qu'on trouvera de bonnes idées si on va à Pré-au-Lard cette année. et je serai pas contre faire exploser la salle commune des verts, tiens... » ajoutai-je. il était vrai qu'il n'était pas dans mes habitudes les plus régulières de trainer à la bibliothèque, sauf si j'avais l'opportunité d'embêter la bibliothécaire ou alors si Pandora se trouvait là-bas. je devais y aller une ou deux fois par mois, pas plus. mais lorsque j'y étais, j'y étais pour un sacré moment. bref, en tout cas, lors de mes longues inspections des livres, je trouvais des choses délirantes, du style sorts, potions ou autre. « Oui, enfin, on va essayer d'épargner mon frère quand même, sinon, ma famille m'en voudrait... » dit-il avant d'adopter un rire. moi, ça ne m'aurait absolument pas dérangé de faire exploser cette salle commune, tout simplement parce que les deux jumelles diaboliques Slyback s'y trouvaient. mais il était vrai que le frère de Galadriel n'était pas aussi mauvais qu'elles deux, alors pourquoi ne pas l'épargner? d'accord, mais juste lui alors! tout les autres -ou presque- me donnaient des boutons. la voix d'une professeur résonna alors drôlement dans le salon de la salle commune, disant que la fête était terminée. je dis alors à Galadriel. « c'est pour bientôt! »
j'étais hystérique à l'idée de retrouver mes chers petits couloirs d'amours. ils m'avaient tant manqué pendant ces deux longs mois d'absence. tout en Poudlard me rendait dingue: les tableaux, la bonne humeur émanant des élèves, les salles de classes étranges, le parc, la forêt interdite, les couloirs, Pandora. mais merde! pourquoi est-ce que la jolie brune me venait en tête à chaque fois, lorsque je m'y attendais le moins? hein? Galadriel et moi nous nous mirent à nous activer à nous changer. je n'avais pas vraiment envie d'aller faire un tour dehors en pyjamas, bien que le miens eut été le meilleur jamais inventé, le plus beau, le plus doux, le plus frais et le plus accueillant. après quelques minutes je me retrouvais avec un jean bleu clair, une chemise blanche ayant été piquée à mon uniforme et la cravate habituelle des Gryffondor. j'adorais mes couleurs, j'en étais fier. être un rouge et or me procurait une sensation incroyable. c'était juste génial. nos camarades de dortoirs semblaient complètement morts de fatigues, et s'allongèrent dans leur lit sans même prendre le temps d'ôter leurs vêtements. ils avaient dû se bourrer de bonbons, tout comme le bon vieux Prongs. il était certain que sortir de la salle commune n'allait pas du tout être un problème, au contraire, ça allait être un jeu d'enfant. Galadriel ouvrit la porte pour s'assurer qu'il n'y avait plus aucuns bruits, était c'était le cas d'ailleurs. il prit le chat dans ses bras, pour le poser sur le lit, tout en lui disant. « Toi, tu restes là. » bien sur, il parlait à mon chat. « T'es prêt ? » me demanda t-il, tandis que je me levai en essayant de rentrer ma baguette dans la poche arrière de mon jean. « tu me connais, toujours prêt moi! » lui répondis-je avec un grand sourire, tout en le suivant alors qu'il se faufilait en dehors du dortoir. nous finîmes par atteindre la salle commune, qui elle était déserte. quelques débris jonchaient le sol, paquets de bonbons et gobelets en tout genre, qui allaient certainement bientôt être nettoyés par les elfes de maison. nous étions très silencieux, ce qui était loin d'être habituel pour deux fauteur de trouble comme nous deux. « La voie est libre ! C'est parti ! » me dit-il, euphorique, en poussant la porte de la grosse dame.
une fois en dehors de la salle, je ne pus m'empêcher de remarquer que la grosse dame ronflait profondément. un sourire dément s'installa sur mes lèvres, et Galadriel, quelque peu surpris de ma soudaine expression faciale plus que flippante, me regarda, intrigué. comme toute réponse, je lui dis: « prépare toi à courir, veux-tu? » il ne semblait pas saisir pourquoi, mais il me regarda attentivement. je sortis ma baguette en murmurant assurdiato, pour que personne excepté Galadriel, moi et la grosse dame ne puisse entendre ce qui allait suivre. je me mis juste en face de la grosse dame, pris une grande inspiration et... « BAAAAAAH! » hurlais-je, un grand coup, déclenchant un cri énorme de la part du tableau. je me mis à courir, Galadriel à mes trousses. la Grosse Dame vociféra des insultes, sans pouvoir identifier qui venait juste de la réveiller. on finit par arriver à l'angle d'un couloir, ou on s'arrêta pour reprendre notre souffle, après cette course folle. lumos, murmurai-je, éclairant ainsi le couloir sombre. « pardon, c'était plus fort que moi... » dis-je en me mettant à pouffer de rire.
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1.868, ma jolie Geo que je vénère pour cette nouvelle version plus que magnifique Ajoutés, mais pas par la vénérable Géo
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Dim 28 Nov - 8:46 | |
| Nous voilà de retour dans les couloirs, et à peine venions-nous de franchir le passage de la Grosse Dame, laissant l'éternel personnage dormir à poings fermés sans même se rendre compte que deux petits Gryffondors s'évadaient de leur salle commune dès le premier soir, que j'inspirais cet air si précieux. Ce parfum d'aventure qui embaumait les couloirs du château dès le couvre-feu dépassé. Cet air d'audace, d'occasions indénombrables par leurs quantités extravagantes. Cette excitation qui s'imposait en moi telle une évidence et me donner l'impression d'être invincible, invisible aux yeux des membres du personnel de l'école, et que rien, absolument rien, ne pouvait rompre l'euphorie des plus totales qui m'envahissait. Un sourire étira mes lèvres et celui-ci semblait bien déterminé à demeurer figé. Syrius me rejoint dans le couloir et le tableau reprit sa place initial, grinçant sur lui-même. J'observais, silencieux, en compagnie de mon cher meilleur ami, la Grosse Dame. Tandis que Syrius aimait jouer les arrogants avec elle, j'étais plutôt le gentil qui se tapait souvent la discussion avec un tableau. Ce que beaucoup trouvait et étrange, et insensé. Comme si, à leurs yeux, ils n'étaient pas vivants. Enfin, quoi qu'il en soit, j'aimais bien bavarder avec ces personnages d'autres horizons, bien que je redoutais de finir comme eux, un jour. Passer l'éternité accroché à un mur, c'est assez... Flippant. Surtout celui d'une école ! Sans cesse dérangé par le bruit, ne pouvant savourer la moindre grasse matinée, vivant au rythme des pauvres étudiants à ses dépens, sans avoir le droit d'y faire quoi que ce soit. Ho-rri-ble. Mais bien heureusement, j'étais loin de me soucier de cette partie de moi-même. A l'instant présent, j'étais bien vivant, et j'espérais que cela durerait encore longtemps ! Je tournais la tête vers Syrius et rapidement mon visage se fronça par l'intrigue. Un sourire dément ornait sa face, ce qui ne présageait rien de très... Légitime.
« prépare toi à courir, veux-tu? »
Comme s'il venait de réaliser le plus grand de mes rêves, mon sourire s'étira encore davantage. Je regardais le jeune homme s'avancer de l'innocente Grosse Dame et sa robe rose qui me donnait parfois – d'accord, souvent – des migraines. Puis...
« BAAAAAAH! »
Je plaquais mes mains sur les oreilles, étouffant un léger rire par la même occasion, alors que Syrius, fier, se redressait et que la Grosse Dame tonnait contre nous. Mais qui étions-nous pour elle ? Deux dos, qui avaient bien grandis pendant les vacances estivales et se précipitaient à grande hâte vers un couloir plus silencieux, où aucun individu ne pourrait nous ôter des points ou nous offrir généreusement quelques heures de retenues... A l'angle d'un couloir, nous nous arrêtâmes, tachant de reprendre notre souffle. On avait de quoi vite se remettre en forme à cette allure, question de conserver notre somptueuse réputation.
« pardon, c'était plus fort que moi... »
Je ris doucement, tapotant amicalement l'épaule de mon ami tout en tendant l'oreille au moindre bruit. Je me redressais, inspirant un dernier coup, presque toujours aussi essoufflé, mais le désir de continuer m'était trop puissant pour y résister.
« Allez, viens »
J'attrapais le poignet de mon meilleur ami pour le faire emboîter mon pas et lorsque celui-ci s'avéra enclin à me suivre, nous nous dirigeâmes vers une bibliothèque collée au mur. Je sortais ma baguette, marmonnant une incantation vivement, laissant disparaître le tas de briques derrière la bibliothèque, de quoi passer largement – à moins d'être du même calibre que la Grosse Dame – sous celle-ci et s'aventurer dans un des passages que nous avions découvert dès notre première année. Passant sous la bibliothèque, je me relevais, réprimant un frisson face au froid du passage secret. C'était une sorte de... Sous-Poudlard. Un chemin plus ou moins étroit entouré de briques grises et froides, du plancher au plafond. Même une fois nous avions eu la chance de rencontrer une famille de crabes de feu, dans ce passage. C'est d'ailleurs pour cela que je préparais ma baguette, juste au cas où. L'un d'entre eux m'avait déjà brûlé la jambe une fois, cela suffisait. Vu les questions amusées que ne stoppait jamais de poser l'infirmière de ce temps. J'empruntais le large escalier, parlant à Syrius, étant certain qu'ici, personne nous prendrait sur le fait :
« Alors, ça te dit, un petit tour au quatrième étage ? Si on allait faire affoler la bibliothécaire ? J'ai toujours rêvé qu'elle décide d'enfin prendre sa retraite, celle-là... »
Je me penchais, attrapant une carte de chocogrenouille située devant moi, que je manquais de piétiner si je ne tenais pas ma baguette magique allumée à son extrimité aussi bas. Je tournais la carte entre mes mains, observais la sorcière célèbre, soit, en l'occurrence « Cliodna ». Les sourcils froncés, j'observais la femme représentée. Je savais que cela ne démontrait que deux solutions : soit l'un d'entre nous avait encore perdu un truc dans ce passage secret que nous empruntions, s'il-vous-plaît, assez souvent, soit nous avions des petits successeurs. Amusé, je lisais à l'adresse de mon meilleur ami qui continuait de descendre les marches :
« Animagus oiseau. Moyen Age, dates inconnues. La belle druidesse irlandaise Cliodna (ou Cliodhna) avait trois oiseaux magiques qui chantaient auprès des malades pour les endormir et ensuite les soigner. La légende dit qu'elle pouvait prendre la forme d'un oiseau marin ou se changer en vague. Son passe-temps favori était de voler. Elle découvrit aussi les propriétés de la rosée de lune. »
Je sentais Syrius se retourner vers moi, tandis que je m'intriguais. Les propriétés de la rosée de lune, ça me disait vaguement quelque chose. Et surtout cette histoire d'oiseaux. Ça me faisait légèrement penser au conte de Blanche-Neige et les sept nains, quand mes animaux de la forêt lui viennent en aide et justement, une petite armée d'oiseaux met la... patte à la patte. Mais je doutais que Syrius connaisse les histoires pour enfants moldus. Je lançais donc la carte à mon interlocuteur, passant mes pensées sous silence, ajoutant simplement :
« Soit c'est à toi, soit il y a de nouveaux petits cerveaux à Poudlard. Quoi qu'il en soit, sexy, la druidesse. »
Je rejoignais mon meilleur ami et nous poussâmes ce qui semblait être a priori un mur, qui se définit ensuite comme un autre tableau grommelant d'être réveillé. Nous débarquions au quatrième étage, le tableau revenant sur lui-même, alors que j'observais les alentours, à l'affût. Bon. Tout semblait en ordre, le château dormait, c'était dingue... C'en était trop...
Je me cachais rapidement derrière une des statues dans un synchronisme parfait avec Syrius, et observais la silhouette qui passait sereinement devant nous, sans nous apercevoir néanmoins. Déjà, ce n'était pas un fantôme. Mais ça ne semblait pas non plus être un membre du personnel. On aurait dit... Un élève... Je grimaçais, lorgnant vers Syrius qui partait à l'angle d'un autre couloir, dans le but de suivre la mystérieuse personne. Je le suivis, et alors que j'observais qu'il s'agissait en fait d'une élève, je rétorquais, amusé :
« Alors, on fait une chasse à la sorcière ? »
J'osais un coup d'œil et déglutis difficilement alors que la démarche du dit individu me semblait étrangement similaire. Un doute assez pressant s'installa en moi, tandis que je m'asseyais contre le mur, la personne demeurant en stand-by passager, sentant peut-être notre présence. Croisant le regard de Sysou, je l'interrogeais :
« Elle te dit quelque chose ? »
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1236 mots, hop lé ! Ajouté, frérodwan
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Syrius S. Slyback ▲ SYSSY L’IMPÉRATRICE jette des diadèmes empoisonnés.
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Dim 12 Déc - 10:05 | |
| je pouvais être particulièrement cinglé parfois, mais j'adorais ça. tout ce qui pouvait me rendre encore plus heureux que d'habitude était le bienvenue, surtout lorsqu'il s'agissait d'un grain de folie en plus, ou d'une action particulièrement étrange. la Grosse Dame et moi n'avions jamais vraiment eu d’atomes crochus tout les deux. elle ne m'avait jamais apprécié, ce qui était d'ailleurs vraiment réciproque. alors, à chaque fois que je le pouvais, je m'arrangeais pour l'embêter, avec ou sans l'aide de Galadriel. lui était plutôt du genre à apprécier les tableau. je ne disais cependant pas qu'il avait tort, car certains étaient vraiment gentils et hilarant, juste que parler à un mur n'était pas ma tasse de thé. si j'avais eu à choisir un ami -imaginaire d'ailleurs- j'aurais certainement choisis l'un des fantômes de l'école. j'adorais discuter avec eu, c'en était presque malsain. ils avaient des tas d'histoires à raconter particulièrement intéressantes, provenant de leur vie avant la mort qu'ils avaient subie. des tas de souvenir volé à un passé lointain qui avait le don de me passionner plus que tout autre chose. Poudlard était vraiment merveilleuse. cette école regorgeait de choses incroyables, magiques et impressionnantes. nous avions fait la découverte d'une bonne partie d'entre elles, Galadriel & moi, tant nous avions arpenté en long et en large les couloirs immenses de ce château, parcouru les salles de classes et endroits en tout genre. nous avions d'ailleurs été très fiers d'ajouter à nos méfaits la découverte d'un bon nombre de passages secrets menant dans des endroits normaux ou insolites. ils nous étaient fort pratique pour se rendre d'un endroit à un autre sans être démasqué. « Allez, viens » me dit-il alors que je continuais de reprendre mon souffle après cette course ayant pour but de ne pas se faire démasquer par la vieille Grosse Dame. il me pris par le poignet, entreprenant de m'obliger à le suivre, ce qui se révéla ne pas être nécessaire, puisque je le suivais avec grand plaisir, ayant hâte de trouver un nouveau plan diabolique en sa compagnie. nous nous dirigions vers une petite bibliothèque, collée au mur, abbritant un passage dont nous seul -normalement- avions le secret. il pointa sa baguette sur celle-ci, et notre mince passage secret apparu, comme toujours, fidèle à son poste. « Alors, ça te dit, un petit tour au quatrième étage ? Si on allait faire affoler la bibliothécaire ? J'ai toujours rêvé qu'elle décide d'enfin prendre sa retraite, celle-là... » j'esquisse un sourire. « c'est réciproque. » lui dis-je, d'un ton parfaitement sincère. évidemment, je nourrissais une haine incontournable pour cette femme là.
nous nous engageâmes dans le large escalier placé juste devant nous. Galadriel m'éclairait en même temps grave à sa baguette. il se pencha pour attraper quelque chose par terre, ce qui semblait être une carte de Chocogrenouille, puis il la lu à haute voix, me faisant partager la vie d'une sorcière célèbres, ayant eu le privilège, comme Dumbledore autrefois, de figurer dans les nombreuses célébrités du mondes des sorciers sur les cartes de ces friandises: « Animagus oiseau. Moyen Age, dates inconnues. La belle druidesse irlandaise Cliodna (ou Cliodhna) avait trois oiseaux magiques qui chantaient auprès des malades pour les endormir et ensuite les soigner. La légende dit qu'elle pouvait prendre la forme d'un oiseau marin ou se changer en vague. Son passe-temps favori était de voler. Elle découvrit aussi les propriétés de la rosée de lune. » ça me paraissait étrange, lorsqu'il le lut. je 'm'arrêtais net, réfléchissant subitement. je n'avais jamais entendu cette description là. mon esprit me jouait-il des tours ou alors c'était l'une des cartes les plus rares? « Soit c'est à toi, soit il y a de nouveaux petits cerveaux à Poudlard. Quoi qu'il en soit, sexy, la druidesse. » me dit mon meilleur ami, en me lançant la-dite carte. je la gardais bien précieusement dans ma main, me disant que je la regarderais plus tard. pour l'instant, nous avions un mur à pousser. enfin, un tableau, plutôt. Galadriel m'aida bien sur, et, passant le tableau, comme prévu, nous atterrîmes au quatrième étage. tout était bien trop calme, c'était vraiment étrange, inattendu. le château était plongé dans un silence que je détestais. j'aimais le bruit, le bordel, les cris, les rires. pas le silence. le silence c'était l'oubli, l’abandon, la mort. plutôt crever que de vivre dans le silence! puis je me mis à regarder la carte, puis je lançais, surpris, à mon meilleur ami: « GALA, gardes là, c'est l'une des plus rares qu'on connai... » sse? oui, c'était cela. mais je n'eus pas je loisir de continuer mon mot. quelqu'un était là, tout près. une silhouette apparu. une silhouette inconnue, et féminine visiblement. Galadriel réagit plus vite que moi, et nous nous cachâmes derrières des statues, en vitesse.
je n'avais jamais vu cette fille. c'était peut-être une occasion de s'amuser encore plus. dès que la jeune femme se glissa dans l'angle d'un couloir, je me mis à la suivre, à petit pas, veillant à ce qu'elle ne m'entende surtout pas. si elle m'entendais, j'étais bien capable de m'enfuir en courant. « viens! » murmurais-je à Galadriel, dans le but qu'il me suive, ce qu'il fit d'ailleurs. « Alors, on fait une chasse à la sorcière ? » me lança t-il, amusé, en consentant à me suivre dans l'idée folle que j'avais eu. c'était certainement le terme approprié. une chasse à la sorcière. ouais. on allait certainement l'effrayer, nous deux, mais peu importait. elle ne nous entendrait peut-être pas. mais ce n'était qu'une illusion, vu à quel point nous étions discrets nous deux... en guise de réponse, je me contentais de lancer un clin d'oeil significatif à Galadriel, sans faire plus de bruit. soudain la fille s'arrêta, pour une raison ou pour une autre. nous fîmes de même, en prenant soin à se planquer derrière une armure, tout en pouvant l'observer derrière cette dernière. elle m'était peu familière. « Elle te dit quelque chose ? » dit-il, déglutissant, et se posant calmement contre un mur, attendant que la jeune femme se remette à marcher. elle lança un coup d'oeil en arrière, puis elle se remit à marcher, d'un pas lent et décontracté. désirant répondre à sa question, et ayant eu une sorte de flash lorsque j'avais aperçu son visage, je me fouillais les méninges... « je crois que je l'ai vu tout à l'heure... » lui dis-je, en murmurant, peu assuré. oui, je l'avais vu, dans la Grande Salle. je l'avais même trouvé jolie, comparée à d'autre françaises l'accompagnant, qui étaient elles très laides. comparée à Pandora, bien sur, elle ne valait pas grand chose la blondinette. « elle est de Beauxbâtons il me semble. » ajoutai-je, en la regardant s'éloigner. Galadriel lui aussi la regardait. allions nous repartir ou non, pour continuer cette chasse à la sorcière, et savoir pourquoi une jeune femme se promenait à cette heure ci dans le château? je jetais un coup d'oeil à mon meilleur ami, qui affichais maintenant un air que je ne parvenais pas à décrypter. « Gala, tu te sens bien? » lui dis-je, amusé de la mine qu'il avait. il semblait surpris, ou alors il repensait à quelque chose de particulièrement étrange. pas moyen de savoir vraiment de quelle sensation il s'agissait. était-ce par rapport à la fille ou pas? la connaissait-il?
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1.221, ma Geo Ajouté Mon Mamour C'est Ma' vilain èé
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY Dim 6 Mar - 4:07 | |
| A Poudlard, dire « tu vas bien, on dirait que tu as vu un fantôme ?! », n'a pas vraiment de sens. Si nous n'allions pas bien à chaque fois que nous voyions un fantôme, on ne passerait pas le cap d'une année scolaire. On mange en compagnie de fantômes, on ne peut pas franchir un étage sans en croiser un, et plus désagréable encore, on a tous au moins une fois passé une partie de notre corps à travers un fantôme, bon gré mal gré. Ce qui vous procure l'impression d'avoir prit une douche atrocement glacée. Dans tous les cas, non, cette expression – typiquement moldue, je présume – n'a aucun sens pour tout sorciers ayant effectué ses études au collège de sorcellerie Poudlard. J'ignore ce que l'on pourrait dire à la place... Probablement « tu vas bien, on dirait que tu as vu un basilic ?! » ou « t'as vu un hyppogriffe végétarien ou quoi ?! » Enfin, vous voyez le genre.
Mais dans cette situation, je n'avais vu ni basilic, ni hyppogriffe végétarien. J'avais vu pire. Si si, c'est possible. Elyanna Mélisse Le Roy, droit devant, ou plutôt, à treize heures, sa longue et bouclée chevelure d'un blond nacré voletant alors qu'elle se précipitait sans doute vers sa salle commune. « elle est de Beauxbâtons il me semble. » En effet, Elyanna est une française pure souche. Elle parle d'ailleurs pas très bien anglais, ou plutôt, si, mais son accent est tellement horrible qu'on a du mal à s'y habituer. Ça doit sans doute être comme moi et mon accent quand je m'exprime en français... Dans tous les cas, Elyanna... C'est tout une histoire. Une histoire que j'ai revécu en l'espace de quelques instants même pas, ici, à cette étage, contre ce mur de pierres. Y'en a qui revivent leur vie, moi, c'est mon été... Dire que j'avais espéré qu'elle ait finit ses études, me voilà dans de beaux draps : elle résidait au même château que moi. Bon, d'accord, je sais, un château, c'est grand. Mais tout de même, c'est forcé qu'on allait se revoir. Et le fait que, justement, je la vois elle ce soir et non quelqu'un d'autre, est sans doute un signe que mon année s'annonce désastreuse. Je jette un coup d'œil à Syrius. Est-ce que ça vaut le coup de lui faire la version longue ? Rien qu'à y penser, mes joues s'empourprent. J'ignore pourquoi, mais parler de sentiments plus qu'amicaux envers quelqu'un à quelqu'un d'autre – même si ce quelqu'un d'autre s'agit de mon meilleur ami que je considère comme un frère, voire plus -, ça reste un peu... Embarrassant, bizarre. Je dois peut-être avoir un défaut de la matrice sur ce côté-là, mais si c'était possible de passer plutôt à la version courte, bien que celle-ci ne me séduit pas plus que ça non plus...
« Gala, tu te sens bien? »
Je lève les yeux vers mon meilleur ami qui affiche une mine amusée. Ha bah oui, si ça se trouve, je tire une tronche des plus ridicules. Ressaisis-toi, l'idiot. Je me redresse, jette un coup d'œil au couloir désormais désert. Mh. Je ne sais pas si je dois me sentir soulagé ou pas. En fait, je ne sais pas trop ce que je veux. A choisir, je sais pas trop si je souhaite qu'elle soit là ou pas. Certes, cette fille m'a rendu dingue et c'est probablement la première personne a avoir réussit à m'atteindre de manière à m'en briser le cœur, mais, sans doute par esprit de masochisme, peut-être que... Ça ne me gêne pas tant de l'avoir dans les pattes. Je réponds finalement à l'adresse de mon meilleur ami :
« C'était la française dont je t'avais parlé avant, dans les dortoirs. »
Bon, clair, net, précis – ou pas, surtout rapide -. Au regard que me lance Syrius, il veut en savoir plus. Ça l'intrigue, ça l'intrigue... Bah... Tant pis. Pas ce soir. En tout cas, pas ici. Je ne lui dirais rien ici. On a mieux à faire, comme... Persécuter la vieille biquette qui nous sert de bibliothécaire et qui a orchestré beaucoup de nos retenues... Je tourne l'angle du mur, tends l'oreille et entraîne mon coéquipier de conneries vers la bibliothèque, jusqu'à ce que je me stoppe. Une idée, une idée de génie vient de me transpercer... la bibliothécaire, elle dort probablement dans son bureau... Qui est... A quelques tournants d'ici. Si l'on possédait quelque chose de bruyant et assez plat pour glisser dans ses appartements, ce serait fichtrement marrant, non ? Je me tourne vers Syrius, les yeux brillants.
« Et si on glissait quelque chose dans les appartements des profs' ? En guise de cadeau de bienvenue ! » - Spoiler:
mille pardons, c'est nul, et j'ai prit trois cents cinquante ans :x
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| Sujet: Re: here we go again ✿ GALY | |
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