crédit (l o n e l y). → GAUTHIER ELIZA JEZABEL, dite Bel' Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Beauxbâtons pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Lille en ce beau jour qu'est le 04 Juin 2044 en tant que née sang mêlée ; à présent elle vit à Londres. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon malgrè de légères difficultés de concentration. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de cerisier, mesurant vingt trois centimètres et contenant un crin de sombral. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un. chien, ultime symbole de sa fidélité. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd : Sa silhouette pâle, blottie dans les bras de son père. Une famille unie, tel un cadeau du ciel. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Jezabel n'est pas de nature frileuse, mais ne peut nier sa hantise absolue : la tombe de son frère.

→ the best day of my life.


« Tais toi, tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu n’es qu’un enfant ! Une bête stupide dopée d’hormones perverses. « Charles … « SILENCE ! Est il possible d’apprécier un dîner sans qu’il y ai une émeute dans cette maison ?

Nous baissâmes les yeux, obéissants comme des chiens, de vulgaires bâtards. A côté de moi, ma mère expira sa honte dans le potage visqueux, exhibant un sourire serein - le kit de la bonne épouse soumise. Nous n’entendions que le cliquetis des couverts en argent, et le ronronnement du feu dans l’âtre auréolée de marbre. J’avais envie de pleurer, de rage, mais je retins le souffre qui noyait mon cœur. Une fois de plus. A ma droite, mon frère s’était déconnecté du réel, et fixait un point dans le vide infini de son humiliation. Pour ne pas craquer peut être. Pour ne pas lui planter son couteau dans le crâne.

J’encaissais le silence, insidieux, glacial … Notre famille était comparable à un iceberg. Il y avait le choc en surface, et toute la haine dissoute dans le silence obscur.

Charles était apparu dans nos vies peu de temps après la mort de notre père, uni à ma mère pour le meilleur et pour le pire, fier de sa personne, de ce mariage raté, et de la fortune qu’il dilapidait sous nos yeux. Je crois que notre mère, Aaricie – c’est ainsi qu’on l’appelait - ne pouvait souffrir de vivre seule, et supportait la présomption de Charles par dépendance pure, plus que par amour véritable. Lui de son côté considérait sa femme comme un objet utile, un pantin dont on pouvait user à loisir. Comment lui en vouloir ? Il avait le beau rôle. Il était ce que moi et mon frère appelions un M.O.L.D.U.S : Moldu Omnibulé par Lui même, et Dégoûté par l’Union des Sorciers. En clair, un spécimen rare, particulièrement nuisible, qui nous considérait moi et Jazz, comme des créatures visqueuses et dépourvues d’intelligence.

Les châtiments corporels n’étaient pas rares, ajoutant la douleur physique à la violence de ses vomissures psychotiques, nous liguant tous deux contre son dictat, et faisant croître en nos corps des pulsions sadiques. Des rêves de liberté se dessinaient, entravés par notre immonde soumission, mais jamais effacés. Nous languissions dans notre prison dorée, attendant l’automne avec une avidité non dissimulée, nourrissant des rêves de liberté dans lesquels nous rongions nos chaînes pour s’envoler tous les deux vers un monde meilleur. Un monde magique. Fuir devenait une obsession, une pulsion vitale.

« Je parle si je veux ! Je ne suis pas ton chien. Je ne serrais plus jamais ton chien ! « Comment oses tu me répondre sur ce ton ? Ah tu vas comprendre ta douleur mon garçon. Viens ici !

Je ne compris pas sur le coup. Je vis mon frère, livide, déterminé, et je su qu’il était prêt à tout pour se défaire de sa laisse. Il n’était plus lui même, comme s'il avait pété les plombs, sans signe indicatif au compteur. Je frissonnai, osant un regard vers ma mère, lâche, effacée. Je sifflais tel un serpent venimeux, prête à cracher ma bile. Déglutir ma pitié. Je ne voyais qu’une ombre, un ectoplasme lointain, extérieur à la scène qui se jouait devant elle. Je hurlai !

« Jezabel ! « Il n’ y a plus de Jezabel ! Il n’ y a que de la colère, et cet abject relent de peur que je te crache à la gueule. Je n’en veux plus ! C’est fini. Tu peux cogner, hurler … Je n’ai plus peur de toi.

Je ne me souviens plus très bien de la suite. Il me semble qu’on du nous porter jusqu’à nos chambres, nous y battre avec ardeur, puis nous laisser, Jazz et moi, pleurant toute la souffrance réprimée. Toutes les eaux de notre amour... Cet épisode marqua le début de notre nouvelle vie, loin de la France, de notre histoire, de nos racines mortes. Charles, qui ne souffrait plus notre vue, décida de nous envoyer en exil à Londres, chez un vieil ami de notre père, afin que nous « réfléchissions à notre comportement inadmissible dans un pays civilisé ». Ajoutant à ça la fermeture de beauxbâtons, il n'avait plus d'autre choix. Le départ se fit sans effusion sentimentale, sobre, inéluctable. Nous jubilions.

Nous parlions mal la langue mais nous étions avides de nouveautés et de rencontres fortuites. Notre intégration mit peu de temps. Nous nous sentions chez nous, reconnus, entourés de gens de notre espèce. A défault d’être aimés, nous étions acceptés par une nouvelle famille, plus vaste, plus tendre, plus exotique … Nous nous sentions britanniques dans l’âme. WELCOME LONDON ! WELCOME HOGWARTS ! J’arrive, THE WORLD IS MINE !



→ oh, oh, it's magic, you know.


Jezabel se fraya un chemin dans la cohue sans queue ni tête. Des milliers de silhouettes se mêlaient dans la grande salle, dans une valse inconnue divinement orchestrée. Lorsqu’enfin les grandes portes furent cloisonnées, notre jeune femme pu gagner sa table escortée d’une petite bande de jeunes filles potelées, qui l’entraînèrent en jacassant. Le spectacle était impressionnant, chaque objet semblait disproportionné, comme façonné par des géants. On disposa les drapeaux adjacents aux colonnes sculptées de marbre. Trônant face à la meute, la table professorale resplendissait de sagesse et de droiture. Une voix s’éleva, dominant les autres, pour dicter le protocole, puis l’on passa au dîner. De toute sa vie Bel' n’avait jamais vu tant de mets raffinés, variés, venus des quatre coins du globe. Il y ‘en avait pour tous les goûts, et plus encore. Resplendissante, la jeune femme se servit d’un peu de chaque, sa nature gourmande prenant le dessus sur les règles de bonne conduite. Une toute petite entorse à son régime dégueulasse. Les conversations avaient repris de plus belle, chacun y allant de son commentaire sur les vacances écoulées. Elle, glanait quelques informations précieuses de ci de là, discrète. Elle se sentait enfin chez elle, libérée de son passé.

« Hey Jezabel c’est ça ? Il y a un énergumène qui te fais signe à la table d’à côté ! « Ah oui c’est mon frère, Jazz. Merci. « De rien miss, et bienvenue à Poudlard.

La jeune fille avait la mine accueillante, les joues rose, les cheveux d’un blond cendré, légèrement rangés sur le côté. Elle lui lança un sourire franc, avant d’engouffrer une part de tarte dans sa bouche avide. Bel' leva son pouce en l’air, signifiant ainsi à son frère que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Vu la jolie brune qui se dandinait à ses côtés, il avait l’air plutôt bien loti. L’heure des desserts arriva, et ce fut comme un coup de poing dans l’estomac. Que de belles choses ! La jeunette ne savait plus où donner de la tête.

Ainsi passa la soirée, agrémentée de plaisirs gustatifs et de rencontres atypiques. Jezabel aimait ce mélange de couleurs, d'origines, de magie ... Elle se sentait enfin chez elle !

→ i am not a robot. ton pseudo : l o u ton âge : 2 0 a n s ton avatar : c l e m e n c e <3 ton avis sur sonorus : a t t r a y a n t si je te dis what else ? tu me réponds : B e a u t i f u l ! <3

Bienvenue et bonne continuation !
Y a quelqu'un d'autre qui voulait prendre Emilie, je crois.

BIENVENUE
effectivement, Emilie DR est utilisée pour un scénario

Magnifique prénom
Bienvenue & bonne continuation pour ta fiche

Bienvenue ! (:

Ok ; Merci de votre accueil ... Je tente le coup pour le scénario dans ce cas ... Il me plaît beaucoup Inspiration quand tu nous tiens ... Il promet de belles perspectives Rp ! Puis je simplement garder Jezabel comme deuxième prénom, au lieu de Mélisse ?

Désolée pour le double post ; Je signale juste que ma fiche est TERMINEE

Miki ... Oui c'est une ville qui m'est trés chère ... <3 J'y ai vécu des moments fabuleux lol.

edit : Promis je stoppe le flood et j'attends sagement le passage d'un admin lol (petite fille modèle)

BIENVENUE SWEETIE !

Bon ... J'ai décidé de laisser le rôle à mon double et de me rabattre sur ma Jezabel chérie.
Je voulais savoir si je pouvais garder Emilie de Ravin en avatar ou pas ?

Ma fiche est donc, de nouveau, terminée lol.

Bienvenue !

E. Jezabel Gauthier a écrit:

Bon ... J'ai décidé de laisser le rôle à mon double et de me rabattre sur ma Jezabel chérie.
Je voulais savoir si je pouvais garder Emilie de Ravin en avatar ou pas ?

Ma fiche est donc, de nouveau, terminée lol.

Et bien, je ne sais pas, le scénario n'est pas le mien, je ne sais pas si Ely et Gala sont d'accord ?

Cette fois c'est boooooooooooooon looool

validée.

Yeaaaaaah merci miss, Beauxbâtons en fooooorce lol