Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme directeur de poudlard depuis maintenant près de deux ans. Il est né à Dublin en ce beau jour qu'est le 10 décembre 2024 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Londres. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était bon. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de séquoia, mesurant trente-cinq centimètres et contenant un nerf de dragon. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un ours. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : celle d'une grande famille, imparfaite, mais heureuse ; la sienne. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Une foule de gens indistincts qui lui tournent le dos et disparaisse lentement comme de la fumée, dans son cas.
Spoiler:
→ i am not a robot. ton pseudo : Diagnosis. ton âge : 20 ans. ton avatar : Alexandre Astier. ton avis sur sonorus : Sympathique petit forum qui m'a l'air très bien ficelé. si je te dis what else ? tu me réponds : We could make an arrangement...
Dernière édition par Ilyade S. Adcock le Lun 27 Sep - 5:33, édité 3 fois
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Sujet: Re: ILYADE ADCOCK - Les connards, ça vieillit mal. Lun 27 Sep - 3:10
→ the best day of my life.
Le front appuyé sur la vitre, froide, je contemple l'étendue verte du parc qui s'étend quelques mètres plus bas. J'y vois des formes indistinctes plus ou moins courbées sous l'effet du vent hivernal. Elle avance malgré les tourbillons de neige, comme la vie avance malgré les aléas qu'elle comporte. Aujourd'hui, nous sommes le quinze décembre et j'ai un an de plus. Trente-six ans que j'essaye de prouver que je sers à quelque chose, que je suis pas là par hasard ou pour rien. Pour prouver que je ne suis pas juste un mec de plus perdu au milieu d'autre mec. J'ai été abandonné à un an, je n'en veux pas à ma mère ou à mon père pour ça, j'ai enchaîné les familles d'accueil, j'ai eu plusieurs pères et plusieurs mères qui m'ont apportés chacun un petit quelque chose, j'ai eu plusieurs frères et sœurs avec qui je me suis battu ou j'ai ri aux larmes, et si certains pourraient envier cette situation. Moi,je préférerais n'avoir eu qu'un seul père avec qui j'aurais appris à pêcher, à faire du voler, à me battre ; j'aurais voulu n'avoir qu'une seule mère qui m'aurait enseigner la poésie, la musique, à aimer une femme plus que tout, mais jamais plus qu'elle ; j'aurais voulu n'avoir qu'un seul frère avec qui j'aurais chamailler et partager mes jeux d'enfant. Je ne regrette rien, je ne ressens aucune haine, aucune colère, après tout je suis en vie, c'est l'essentiel.
***
Je courais au milieu d'un couloir, vide fort heureusement, pour rejoindre une salle à l'opposé de l'endroit où je me trouvais. Tous mes lundis ressemblaient à ça : une course contre la montre. Au moment de tourner à l'angle d'un couloir, j'entendais une voix forte m'appeler. Le genre de voix qui en impose sans que son propriétaire est besoin de crier. Une voix grave, presque envoûtante, qui appartenait au directeur de Poudlard ; un vieux bonhomme sympathique, un peu déluré, mais blasé par sa longue vie. Il me faisait signe d'approcher et nous nous retrouvions dans son bureau. « Tu es ici depuis combien de temps, Ilyade ». Il émanait de lui une aura de pouvoir tandis qu'il se tenait debout à côté de son siège - son trône - directorial. « J'sais plus trop, monsieur. Ça doit faire huit ans, directeur ». Je remarquais qu'il avait les traits tirés, on ne le remarquait pas au premier abord, mais il semblait fatigué et vieux. C'était un peu comme un père pour moi, je l'avais rencontré quand j'étais élève à Poudlard et il m'avait permis de me structurer un peu, il avait un peu remplacer ce père que je n'avais jamais eu. « Ce que je m'apprête à faire n'est pas vraiment très règlementaire, mais tu me connais assez pour savoir que le règlement et moi, nous ne nous aimons pas beaucoup. J'aimerais te nommer directeur adjoint pour que tu prennes ma place quand je m'en irais ». Je n'en revenais pas, déjà il voulait me nommer à un poste assez prestigieux, mais en plus il avait parlé de partir. Je le connaissais depuis assez longtemps pour savoir que sans son poste de directeur, il aurait fini sénile dans un hôpital psychiatrique. « Mais je mérite pas ça, j'ai rien fait de particulier, j'arrive même pas à l'heure à mes propres cours ». « Pff ! Le mérite, le mérite, tu crois que je l'avais mérité d'être directeur : non ! Et ça n'm'a pas empêché de diriger cette école. Peu importe que tu n'es rien fait, avant, qui justifie d'avoir le poste ; ce qui est important c'est ce que tu feras quand tu seras directeur, c'est à ce moment-là que tu devras mériter cet honneur chaque jour, chaque heure, à chaque minute ». Il marqua une pause en essayant d'étouffer une toux ou un éternuement, décidément plus je le regardais, plus je le trouvais amoindri, presque malade. Et je comprenais petit à petit pourquoi j'étais dans le bureau du directeur, pourquoi on me proposait une promotion éclaire, pourquoi j'allais l'accepter. « Vous êtes mourant ? C'est ça, y a qu'ça ou une sacrée tuile qui pourrait vous faire quitter Poudlard ». Il sourit chaleureusement, mais je vois et je sens la tristesse dans ses yeux, dans ce sourire sans joie qui ne lui ressemble pas. « J'accepte ».
→ oh, oh, it's magic, you know.
Depuis que les écoles étrangères étaient arrivées, je n'avais plus une minute à moi. Déjà avant qu'elles arrivent, ce n'était pas vraiment des semaines calmes, mais là on battait des records. Tous les jours, des profs défilaient dans mon bureau pour se plaindre d'accidents divers et variés, certains m'engueulaient presque comme si ces accidents étaient de mon fait. J'avais huit cent élèves à gérer, plus les huit cents autres de durmstrang et six cent de beauxbâtons ; et bien sûr tous de parfaits petits anges qui se tiennent bien calme, en allumant un feu ou deux par semaine. Malgré tout, je trouvais que ces derniers temps, l’école était resté plutôt calme. Trop calme même pour un édifice qui rassemblait, en son sein, deux milles deux cents gamins âgés de onze à dix-sept ans. Je m’attendais à être appeler par le professeur de potion à cause d’une explosion, ou à devoir courir à l’infirmerie où l’on m’expliquerait qu’un élève était défiguré à cause d’un sortilège mal lancé. Mais il y a une chose à laquelle je ne m’attendais pas vraiment, c’était à recevoir une bille de peinture, en plein visage, au détour d’un couloir qui m’avait semblé plutôt calme. Comme toute personne surprise, je restais un moment immobile à me demander ce qui m’arrivait et face à moi, je voyais une vingtaine de visage figée eux aussi dans une expression de surprise et de crainte mêlées. C’est vrai que j’étais colérique, que j’avais la réputation de m’emporter facilement et de punir sévèrement, mais en même temps quand vous êtes entourés, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, d’une ribambelle de gamin dont le QI cumulé n’excède pas 70, il y a de quoi perdre un peu ces nerfs. « Mais Merlin ! Est-ce qu’on peut savoir ce que vous foutez au milieu d’un couloir avec des boules de peintures ! ». Dans tous les groupes, à la hiérarchie sociale bien définie, il y a toujours une grande gueule qui s’affirme vite comme le chef et qui n’hésite pas à répondre à une question qui n’en était pas vraiment une ; être le chef ne veut pas dire être subtil. « Une bataille de peinture, m’sieur ». Apparemment, être le chef ne signifie pas non plus être intelligent. « Mais ça, j’le vois bien bande de crétins, mais j’peux savoir qui a eu l’idée brillante de faire ça et dans un couloir d’une pureté virginale et immaculé ? » Bien sûr, à ce genre de question, pour laquelle on n’aimerait une réponse, personne ne se dévoue pour y répondre. Je me tournais vers la grande gueule de tout à l’heure, le visage plein de peinture, mais furibond. « T’as rien à me dire bien sûr, courageux, mais pas téméraire, hein ? ». Je marquais une pause pour ménager l’effet dramatique, j’avais vu mon mentor faire ça des milliers de fois, les élèves pensaient sûrement que je réfléchissais à une sanction à la hauteur de l’événement et il commençait à faire dans leur froc en attendant l’explosion. « Bon alors, vous savez quoi ? Comme ça vous amuse les travaux de peinture, vous allez prendre des brosses et vous allez me frotter cette peinture indélébile à la moldu. Ensuite, si un jour la peinture commence à se décoller des murs à force d’avoir frotté, vous repeindrez tous cet étage dans sa couleur d’origine et vous avez intérêt à me faire ça proprement les gars parce que sinon j’vais vraiment m’énerver ». Personne ne bouge, tout le monde se dit que c’est une bonne blague de leur directeur adoré qui est connu pour être un marrant et puis il prenne conscience de la réalité : leur directeur, ça a jamais été marrant. « Mais qu'est-ce que vous attendez bon dieu, allez chercher les brosses et décarrez de mon couloir vite fait avant que je vous fasse avaler vos dents !! ».
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Sujet: Re: ILYADE ADCOCK - Les connards, ça vieillit mal. Lun 27 Sep - 5:31
Désolé pour le double-post. Je pense avoir terminé
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Sujet: Re: ILYADE ADCOCK - Les connards, ça vieillit mal. Lun 27 Sep - 5:42