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Maybe I won't eat you...

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AJ. Pearlyne Dashwood
AJ. Pearlyne Dashwood

⊰ PARCHEMINS : 357
⊰ INSCRIPTION : 12/10/2010
⊰ CRÉDITS : unicorn ; tumblr
⊰ ÂGE RPG : 17 ANS
⊰ PSEUDO : mischievous wink
⊰ COMPTE DE GRINGOTTS : 9766


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MessageSujet: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptyVen 3 Juin - 6:12

Maybe I won't eat you... Tumblr_lm9xmhkdld1qcbsmko1_100
Ils sont mignons, les elfes. Ils courent tout le temps partout, et ont toujours l'air heureux. Ma mère me dit que c'est bizarre que je m'entende bien avec les elfes, parce qu'ils sont heureux de ne pas être libres. Peut-être, mais ils sont heureux tout court. Et puis, ils sont doués, eux. Ils ont tous des talents cachés faciles a trouver. Je ne me rappelle avoir visité les cuisines de Durmstrang. déjà, pour trouver celles de Poudlard, il faut connaître l'endroit. En fait, si je l'ai su, c'est grâce à une fille qui connaît tout Poudlard par coeur et qui a eu pitié de moi, parce que je m'étais réveillée trop tard, un matin, et que mon ventre arrêtait pas de gargouiller. C'était de la classe, celle qui avait le plus sympa, et j'ai tenté le coup, en lui demandant si elle savait où je pouvais trouver quelque chose a manger. Elle m'a dit de chatouiller la poire du tableau et je trouverais l'entrée. Il n'y avait personne, dans le couloir, mais il n'empêche que je me suis sentie bête en chatouillant une poire, sur un tableau comme les autres. C'est vrai, quoi ! d'habitude, c'est des personnes qui donnent accès a l'entrée, pas des fruits ou des légumes. Ils sont vachement forts, à Poudlard. Les poires rigolent quand on les chatouille et elles donnent sur des cuisines.
En entrant dans la cuisine, j'ai vu des elfes qui s'activaient. Deux d'entre eux se sont tournés vers moi, et d'une voix couinante, m'ont demandé « vous désirez quelque chose, mademoiselle ? » J'ai souris, parce que ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas appelé mademoiselle. Quand on grandit, les gens nous appellent madame, même quand on a dix ans de moins qu'eux.
« oui, mais je ne sais pas encore quoi. » ai-je répondu poliment. J'aurais bien aimé être un elfe. On ne doit pas s'ennuyer. On a tout le temps quelque chose a faire, et ces choses, quand on est humain, sont considérées comme des corvées, pénibles, longues, lourdes, ennuyeuses, inintéressantes et tout le tralala. Quand on est un elfe, c'est notre vie. Quand on est humain, on consacre notre vie a vouloir être libre, chez les elfes, c'est la pire chose qui puisse leur arriver.
Je me suis assise sur une chaise - car, chose étonnante, dans une cuisine officiellement fréquentée exclusivement par les elfes ; il y a des chaises adaptées a notre taille - et je les ai regardés s'activer. sans que je ne demande quoi que ce soit, ils m'ont apportés une bièreaubeurre, en attendant que je me décide. « merci beaucoup. » Je souris. Lassée d'être avec des sorciers qui passent leur temps à m'insulter sans me connaître, je sens que je vais me plaire parmi les elfes, qui n'ont pas la même notion de justice, de réputation ou autre que nous.
Un bruit , provenant de derrière moi, attire mon attention. Quelqu'un d'autre vient d'entrer dans la cuisine, après moi, accueillant quelqu'un dans mon bruyant havre de paix. Une jeune sorcière d'a peu-près mon âge, blonde, les yeux clairs et pétillants mais le visage fermé entre, et me dévisage, se demandant probablement ce que je fais là. J'ai envie de lui demander, moi aussi, ce qu'elle fait là, et puis je me rends compte que c'est vraiment la question la plus débile que je puisse poser, étant donné qu'on se trouve dans une cuisine et que, a part chercher à manger, il n'y a pas énormément de choix. Enfin, surtout si il y a des elfes dans les parages.
Je lui fait un signe de tête, avant de la dévisager plus longuement. son visage m'est familier. Pourtant, je suis certaine de ne pas avoir couché avec elle ; voire même de ne pas lui avoir parlé. Et pourtant... « Oh ! » la mémoire me revient. J'ai juste été intriguée par elle, parce qu'on m'en a parlé ; quand les gens qui ne connaissaient pas encore ma réputation ont essayé de sympathiser avec moi, se révélant être de véritables commères. « Tu es Léonie Scamander, n'est-ce pas ? » J'espère juste qu'elle n'est pas de ces filles qui n'assument pas leur réputations. On m'a dit d'elle qu'elle aimait plaire aux gens, mais que, malgré quelques rumeurs fausses qui avaient été parfois lancées sur elle de temps a autre par quelques garçons frustrés, elle était encore tout à fait vierge et innocente.


j'ai prévu de mettre une petite image mais j'ai pas eu le temps de la finir Arrow
et désolée c'est pas terrible mais c'est le début, hein 8D


Dernière édition par AJ. Pearlyne Dashwood le Sam 4 Juin - 5:28, édité 2 fois
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Léonie J. Scamander
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MessageSujet: Re: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptySam 4 Juin - 1:17

S'il te plait Léo, tu me dois bien ça !!? Léonie savait qu'un jour ou l'autre, elle regretterait le temps où son frère et elle n'avaient strictement rien avoir l'un avec l'autre. Le moment était venait. Lucien, plus têtu et buté que jamais, touche les cordes sensibles en faisait appel à la culpabilité de sa sœur. Léonie, bien que très peu emballée par la perspective de s'aventurer dans les cuisines, ne peut rien refuser à la bouille angélique de ce sale gosse. Exaspérée, elle soupire, envoyant tout balader d'un mouvement vague de la main. C'est bon, c'est bon, j'irais. Mais je te jure que c'est la première et dernière fois. L’insupportable frère bondit sur ses jambes, exécutant une danse grotesque qu'il aime nommé : danse de la victoire. Les orbes de la frangine se soulèvent vers le plafond alors qu'elle referme les quelques bouquins étalés sur la table de la bibliothèque. Oh n'allez pas croire, Léonie Scamander n'est pas le genre de fille studieuse que l'on peut voir à toute heure à la bibliothèque et au final, ça l'arrange bien que son frère vienne la sortir des griffes de cet endroit qu'elle trouve calme, mais bon, les cuisines, elle n'aime pas ou plutôt elle n'aime plus. Au cours de sa première année, la blondinette passait quotidiennement pour tenir compagnie à ces petites créatures qui travaillaient dans l'ombre pour que les élèves se sentent bien à Poudlard. Puisqu'il était évident que leur apporté de la nourriture ne servait à rien, elle s'était mise à leur apporter des petits vêtements amusants, qu'elle confectionnait elle-même. Elle n'était pas très douée pour la couture, mais c'était tout de même cela. Elle connaissait plutôt bien ces petits bonhommes. C'est elle qui avait entrainé Lucien dans ce genre de lubies, mais ses visites commençaient à s'espacer et au bout d'un moment, elle n'y alla plus, trop inquiète de ce que l'on aurait pu penser d'elle. Mais aujourd'hui, cette fille qui ne vivait pour le regard des autres n'est plus là, toutefois, elle n'a jamais oser y retourner, honteuse de cette absence injustifiée. Léonie se redresse, son frère tournoyant joyeusement autour de sa personne. Elle se demande si elle et lui son pareil, si elle à l'air aussi effrayante quand elle se laisse envahir par cette euphorie et ce sentiment de plénitude. Au fond, ça la fait doucement sourire. Grouille toi, tu vas être en retard. La tête complètement en vrac, Lucien se rend compte du temps qui passe. Il sourit et tend à sa sœur un sac avant de disparaître en sautillant. Les yeux de Léonie papillonnent, c'est fou comme son frère peu ressembler à un Leprechaun. Un leprechaun gambadant dans les compagnes irlandaises. Elle secoue la frimousse, elle quitte ses pensées au risque d'être emporté sur une autre planète. Un regard à gauche, un regard à droite. Bon quand il faut y aller. Elle soupire et s'avance dans les couloirs. Il y a comme un air de beau temps, enfin, beau comparé à d'habitude, on est loin de sortir les bikinis et les lunettes de soleil. Elle descend dans les étages. Sous le sol, il fait plus frais, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Un frisson lui parcours l'échine. Ses cheveux blond se balancent au rythme de ses pas, ils caressent doucement son dos. Elle arrive bientôt face au fameux tableau qui mène au cuisine. Elle avance ses doigts pour venir chatouiller la poire. Un rire éclate, le tableau s'ouvre et elle entre. Elle n'est pas seule. Des billes noisettes la toisent. Léonie sourit, légèrement et rend le signe de tête qui lui a été adressé. C'est étrange, mais ici, rien n'a changé, tout est à la même place, même les elfes de maison. Elle reconnait Switch et Gradubide, ses petits préférés qui la toise, ébahis et incertains. Est ce vraiment elle? La joie s'empare de leurs traits. Switch s'élance, escalade une table pour se trouver à la hauteur de la demoiselle de Serpentard. Elle laisse échapper un léger rire, venant déposé un baisé sur le front fripé et ridé de la créature, sans le moindre dégout. Elle est rassurée. Tout est pareil, exactement comme elle les avait laissé. Elle en oublie presque l'autre occupante de la pièce. Une fille de Durmstrang dont on ne dit pas que du bien, mais Léonie s'en fout, elle, elle sait ce que c'est de ne pas entrer dans les rangs, de ne pas être aimé pour ce que l'on est. Il lui a fallu du temps, mais aujourd’hui, elle s'en fout. Oh ! Oh? Elle hausse un sourcil, reportant son attention sur la demoiselle de Durmstrang. Elle tend distraitement le sac à Switch qui s'empresse de faire la distribution de chaussettes. Tu es Léonie Scamander, n'est-ce pas ? Léonie, ça la fait rire, elle sourit en secouant la tête à la négative. Elle avait presque oublié que les gens parlaient beaucoup et que cela n'allait pas que dans un sens. Et tu es Pearline Dashwood... Qu'est ce que ça change? Oui, franchement, qu'est ce que cela change. Léonie soupire, croisant les bras sur ta poitrine, elle fait face à Pearline. Alors tu as eu droit à quelle version? La fille complètement tarée qui vient d'une famille de barge qui croit en toutes sortes de créatures ridicules ou alors la garce de Serpentard ? Au faut, Léonie a été les deux. Elle s'en fout. Il n'y a pas vraiment de l'agressivité dans ses paroles, seulement de la curiosité, oui, parce que la demoiselle semble savoir qui elle est, alors autant savoir dans quelle contexte elle est connue, non? Moi, on m'a dit que t'étais plutôt un beau coup, mais que t'écartais les cuisses un peu trop souvent. Léonie et sa franchise à toute épreuve sont de retour. Ce qu'elle pense de cela? Boh. Qui est-elle pour juger?Il n'y a que le bien qu'on se fait et si c'est son truc à la Pearline, bah c'est son truc. Léo, c'est les excentricités. En plus, Pearline a de la chance, elle, elle n'ose pas franchir le pas, elle attend toujours LA personne. Au fond, c'est ridicule, elle le sait, mais maintenant qu'elle a attendu, autant continuer. Elle sourit, haussant vaguement les épaules.

T'inquiète, j'ai toujours du mal avec le début, le temps que je rentre dedans Wink
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MessageSujet: Re: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptySam 4 Juin - 3:44

Elle rit a ma remarque, et je me demande si c'est de bon ou de mauvais augure. Je n'ai pas envie de me disputer ou de m'attirer des problèmes avec une personne de plus, parce que j'ai déjà assez de problèmes avec les débiles de Durmstrang. « Et tu es Pearlyne Dashwood... Qu'est ce que ça change ? » Rien, dans le fond, mais le fait qu'elle l'ai dit change, au contraire, tout. Je souris, un peu soulagée malgré tout. Cette dernière phrase me prouve qu'elle n'en a rien a faire de qui je suis et de toutes les rumeurs qui courent sur moi. Contrairement à moi, elle a l'air d'avoir l'habitude de venir dans les cuisines, et elle sait déjà ce qu'elle veut. Je reste tranquillement sans rien dire, a siroter ma bièreaubeurre, tandis qu'elle enchaine.
« Alors tu as eu droit à quelle version ? La fille complètement tarée qui vient d'une famille de barge qui croit en toutes sortes de créatures ridicules ou alors la garce de Serpentard ? » Je la regarde un instant, ne sachant pas trop quoi répondre. Je finis par hausser les épaules. « Plutôt la deuxième version, j'imagine ; mais je n'y ai pas vraiment fait attention. C'est quand les gens ne venant pas de Durmstrang pensait que je n'allais pas au bout de... enfin, tu vois ce que je veux dire. » Si assumer ma réputation ne me posait pas de problèmes - ayant conscience que, de toutes façons, c'était moi toute entière que j'assumais, parce que quoi que j'en fasse j'étais comme ça, et j'avais beau avoir quelque fois essayé de me ralentir un peu, de me raisonner, je ne pouvais m'empêcher que c'était ça, la vraie vie -, en parler faisait toujours bizarre. Peut-être parce que les gens pensaient que je le faisais exprès, de coucher avec tout le monde. Ce qui est plus ou moins vrai. Disons que je ne fais pas exprès de faire pleurer ceux qui sont en couples, mais je n'ai jamais été contre non plus.
« Moi, on m'a dit que t'étais plutôt un beau coup, mais que t'écartais les cuisses un peu trop souvent. » Mon sourire se teinte d'une légère amertume. Oui, les gens étaient comme ça. Ceux avec qui je couche sont des faux-culs fini pour la plupart. D'ailleurs, en général ce sont les personnes avec qui je n'ai pas couché qui osent me dire en face ce qu'ils pensent de moi. « Eh bien, ça doit être la version la plus sympa que j'aie jamais entendu, dis donc. » Et ça m'amuse, sans que je sache réellement pourquoi. Je me demande si elle a dit ça parce qu'elle pense que me dire "tu as une réputation de grosse pute" me vexera, ou si elle pense que peut-être que c'est juste plus sympa moi, ou alors c'est juste vraiment ce qu'on lui a dit.
Je finis mon verre de bière, avant de reprendre, ne pouvant retenir mes questions, intriguée, pour la première fois de ma vie, par une réputation. « ce qui m'a surtout surpris, chez toi, c'est qu'on m'aie dit que tu plaisais a beaucoup de monde et que pas mal de monde aurait bien voulu coucher avec toi, mais que, de ce côté là, tu restais super froide. » Je m'interrompis, analysant mes paroles. Zut, j'espère que ce n'est pas une fille trop susceptible, parce que j'ai peur que ça ne la vexe. Oh, c'est sur que c'est elle qui a le plus parlé de nos réputations, mais c'est moi qui lui ai parlé en premier. en même temps, je me voyais mal ne rien dire à une personne qui est dans la même pièce que moi. Je retiens un soupir. Judy serait là, elle se serait moquée de moi, parce que d'habitude je n'hésite pas à parler, je ne me rend même pas compte, pour la plupart du temps, que certaines de mes actions peuvent blesser les gens. Mais peut-être que c'est en énonçant ce qu'elle savait pour moi, et cette façon de ne pas dire de façon aussi crue qu'elle l'a sûrement entendue, qui m'a fait hésiter. Je me sens donc obligée de rajouter quelques mots, histoire de ne pas entamer des hostilités non souhaitées. « Enfin, le prend pas mal, hein, j'veux juste dire que... bah voilà. » Super explicatif, Pearlyne, je me dis. je m'impressionne moi-même. Certes, je n'ai jamais été très douée pour les dialogues, préférant l'action a la discussion, mais il m'arrive quand même d'avoir un petit peu plus de tact.
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Léonie J. Scamander
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MessageSujet: Re: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptySam 4 Juin - 5:41

Plutôt la deuxième version, j'imagine ; mais je n'y ai pas vraiment fait attention. C'est quand les gens ne venant pas de Durmstrang pensait que je n'allais pas au bout de... enfin, tu vois ce que je veux dire. Léonie hausse vaguement les épaules. Oui, elle voit ce qu'elle voulait dire, mais elle ne comprend pas cette pudeur... A-t-elle peur de la choquer? Hm... Alors disons que depuis je suis devenue leur vilain petit canard. Léonie ne se voile pas la face, elle sait qu'un grand nombre de Serpentard désapprouvent son comportement qui la rapproche plus de sa famille et l'éloigne de la dignité qu'il fallait pour appartenir à la maison des verts et argents. Malheureusement, ils ne peuvent pas la planqué dans un placard, alors, ils n'ont d'autre choix que de la voir salir l'honneur de cet illustre maison. Le pire, c'est qu'elle s'en fout. Cette histoire de maison, aujourd'hui, elle trouve cela ridicule. Les gens changent, les gens évoluent, c'est plutôt nulle de les enfermer dans une boite étiquetées et cataloguées pour les sept années à venir. Suffit de la voir, elle, elle ne serait certainement plus envoyée à Serpentard si elle passait sous le choixpeau. Eh bien, ça doit être la version la plus sympa que j'aie jamais entendu, dis donc. Léonie n'est pas là pour être sympa, elle balance seulement les faits, elle n'a pas besoin de balancer des insultes à l'égard de cette demoiselle qu'elle connait à peine pour parler de cette fameuse réputation. Les vulgarités expriment souvent bien plus qu'il n'y paraît, de la jalousie, du mépris, de l’incompréhension. Léonie ne ressent rien de tout cela à l'égard de Pearl, elles n'ont simplement pas la même manière de concevoir leur monde. Cela devrait être intéressant de comprendre celle de la Durmstrang. Léonie la toise, sans gène ni complexe. Elle prend appuie contre la table sans réellement s'y asseoir. Peut-être que c'est la vision la plus objective que tu ais eu. A dire vrai, Léonie n'en sait rien, mais elle connait suffisamment les élèves de Poudlard pour savoir qu'ils aiment se mêler de ce qui ne les regarde pas, puis ils prennent parti, parfois simplement parce qu'ils proviennent de la même maison. La preuve que c'est con cette histoire de maison. ce qui m'a surtout surpris, chez toi, c'est qu'on m'aie dit que tu plaisais a beaucoup de monde et que pas mal de monde aurait bien voulu coucher avec toi, mais que, de ce côté là, tu restais super froide. Un nouveau franchi ses lippes roses pâles. Ainsi, c'est ce qui se disait? Elle soupir et secoue sa frimousse à la négative. Ce n'est pas parce que je ne veux pas franchir le pas que je suis la reine des glaces. Léonie reste étrangement neutre. Elle ne se vexe pas, non, elle aime cette conversation et la tournure que celle-ci commence à prendre. Elle aime assez la sincérité et la franchise de la demoiselle qui lui fait face, ça change de toute ces hypocrites à la curiosité mal placée qui ne peuvent s'empêcher de jacasser dés que tu as le dos tourner. Enfin, le prend pas mal, hein, j'veux juste dire que... bah voilà. C'est bizarre les rumeurs. Elles ne montrent qu'une facette des personnes et souvent, on se rend compte qu'on est souvent pourri par plus sale que nous. Au fond, qu'est ce qu'on lui reproche à cette fille? D'être canon? D'avoir envie de coucher avec qui elle veut, quand elle veut? Au fond, si elle en est là, c'est qu'il y a des gars, encore plus con, qui sont près à se laisser utiliser comme des jouets juste pour passer dans son lit. Elle, elle ne fait que de prendre ce qu'on lui donne. Au fond, elle ne cache pas qui elle est, tout le monde le sait et il y en a encore pour se laisser prendre au jeu. C'est eux qu'ils sont les plus à blâmer, parce que eux, ils savent à quoi s'en tenir. Oh non, tracasse... C'est juste que... Les lippes se pincent délicatement l'une contre l'autre, elle rassemble ses idées. Elle y met un peu d'ordre. C'est juste que, leur céder, c'était comme si je leur donnais exactement ce qu'ils voulaient et après, ils auraient disparut. J'ai mis beaucoup de temps à assumer ce que j'étais, je supportais pas être délaissée, alors je me disais sans doute que s'il se passait quelques choses, ils se casseraient parce qu'au fond, je sais qu'il n'y a que ça qui les intéressaient. Elle fronçait les sourcils, incertaine, elle ne savait pas si ce qu'elle disait était compréhensible. J'avais pas envie d'être utilisée. Puis, aujourd'hui, ce n'est plus pareil, je ne suis plus pareil. Elle haussait les épaules. C'était simple finalement. Enfin, presque simple. Elle n'avait toujours pas envie d'être utilisé, mais elle savait aujourd'hui que si un garçon s'approchait d'elle, c'est parce qu'il aimait ce qu'elle était, pas parce qu'elle était la garde de Serpentard. C'était comme si sa beauté était apparenté avec sa façon d'être. Elle est toujours belle, mais d'une façon plus différente, plus naturelle. Elle s'étonnait elle même d'être aussi ouverte et d'en parler librement. Peut-être parce qu'elle n'a plsu honte, peut-être parce qu'elle assume ce qu'elle est et les erreurs qu'elle a commise. Comment tu fais? Ça ne te fais rien de savoir qu'ils s'en foutent? Ou du moins, que la plupart s'en foutent? Comment tu fais pour garder le contrôle? Je sais pas... Qu'est ce que ça apporte de plus? Aucun jugement, une curiosité saine. Elle l'interroge, elle veut comprendre, parce qu'elle, elle n'en est pas capable.
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MessageSujet: Re: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptyDim 5 Juin - 4:04

Mon anglais n'étant pas parfait, je ne comprend pas tout de suite à quoi elle veut faire allusion en parlant de "vilain petit canard". Quand je comprends, je me rends compte qu'en fait, elle et moi devons surement subir les mêmes regards critiques des autres. C'est vrai ; dès tout petits, on impose aux gens une norme de ce qu'ils doivent être. Et ceux qui sont en dehors sont ceux qui ne la respectent pas. Certains sont acceptés, suivis et adulés ; ceux qui se la ramènent en cours pour mettre a bout les prof, ou qui se rebellent contre leurs parents. Et d'autres sont carrément rejetés ; comme elle et moi ; et le plus grand plaisir des "normaux", c'est de parler de nous, en mal. Je pense qu'elle parle d'un cas plus concentré, car tout le monde n'a pas l'air de la rejeter non plus. Comme moi, d'ailleurs, puisque j'ai tout de même quelques rares amis. Mais qu'importe. je ne suis pas là pour m'interroger sur la complexité de la nature humaine, bien que ce phénomène de ragots et rumeurs m'a toujours intrigué. Certains sont près a tout pour descendre d'autres personnes, au point de se discréditer eux-même en disant n'importe quoi. Et le pire, c'est que certains les croient.
La blonde me dit que ce qu'elle m'a dit savoir de moi était peut-être la vision la plus objective dont on m'a fait part. En levant les yeux sur elle, je reste muette. Elle n'a pas dit ça par gentillesse, ni dans aucun but précis, en fait. Intriguée, je ne peux m'empêcher de sourire. Il y a peu de gens, qui, comme ça, disent ce qu'ils pensent sans y associer forcément de sentiments. Et ça me fait plaisir de voir que, pour une fois, elle ne me juge pas, elle ne cherche pas a me dire quoi faire, à m'améliorer ou a me descendre.
« Ce n'est pas parce que je ne veux pas franchir le pas que je suis la reine des glaces. » Je réfléchis un peu a la question, avant d'acquiescer. Je dois bien avouer que je trouve ça bizarre, d'exciter les gens sans rien vouloir de plus. C'est un peu inutile, si on y réfléchis, a moins de faire ça avec tout le monde pour avoir toute l'attention sur soi, et des personnes à ses pieds. Mais ça n'a pas l'air d'être le cas de Léonie. Elle est belle, certes, mais rien que sa présence ici prouve que ce n'est pas une de ces pimbêches qui croient tout avoir ; sinon elle aurait envoyé quelqu'un à sa place, plutôt que de venir dans les cuisines habitées par des elfes, même si les elfes, c'est super mignon et gentil tout plein. J'en déduis que la jeune fille n'est pas une de ces personnes qu'on peut classer dans des catégories. Et ça me plaît, de rencontrer des gens comme ça. De plus, elle n'a pas l'air d'être du genre à se vexer de mes questions, elle les accepte avec un naturel presque déconcertant, et balaie d'un signe mes inquiétudes de la voir mal réagir.
« C'est juste que, leur céder, c'était comme si je leur donnais exactement ce qu'ils voulaient et après, ils auraient disparut. J'ai mis beaucoup de temps à assumer ce que j'étais, je supportais pas être délaissée, alors je me disais sans doute que s'il se passait quelques choses, ils se casseraient parce qu'au fond, je sais qu'il n'y a que ça qui les intéressaient. »
Je reste muette, ne comprenant pas vraiment. Bien sûr, que c'est ce qu'ils veulent. Il faut être comme Judy pour croire qu'une relation peut durer dans le temps, et que le sexe n'est pas la seule chose non fictive dans un "couple". il faut avouer que, parfois, il y a l'argent ; d'après moi, c'est plus ou moins pour ça que mes parents étaient ensemble.
« J'avais pas envie d'être utilisée. Puis, aujourd'hui, ce n'est plus pareil, je ne suis plus pareil. »
Je fronce les sourcils.
« Tu veux dire que ça y est, tu as "sauté le pas" ; ou que tu continue a chercher "le bon" ? »
J'ai eu un léger rictus en prononçant ces derniers mots. Cette manie de croire que deux êtres sont faits l'un pour l'autre, et qu'ils vivront dans une grande maison avec pleins de petits enfants m'avait toujours fait rire, et c'est, en général, le sujet principal de mes disputes avec Judy, qui croit en l'amour, le vrai, avec un grand A qui ne s'efface jamais, et moi, qui ne voit pas comment on peut rester tout le temps avec une même personne sans se lasser.
« Comment tu fais ? Ça ne te fais rien de savoir qu'ils s'en foutent ? Ou du moins, que la plupart s'en foutent ? Comment tu fais pour garder le contrôle ? Je sais pas... Qu'est ce que ça apporte de plus ? »
Je la dévisage un instant, puis éclate de rire, un peu perturbée.
« C'est marrant, je me pose exactement les questions inverses. Bien sûrs, qu'ils s'en foutent, et moi aussi ; je me vois mal rester avec quelqu'un toute ma vie, qui est super bon au lit, mais qui n'hésite pas à me descendre dans le dos en disant que je suis un bon coup mais une vraie pute. Et puis, même si c'était pas le cas, non, c'est impossible. Tu penses vraiment pouvoir trouver une personne qui es prête à crever pour toi, et qui a tout le temps envie de coucher avec toi en même temps ? Parce que, de mon côté, les seules personnes pour qui je pourrais crever sont celles avec qui je ne coucherai jamais. »
Je suis d'autant plus étonnée par le ton de sa voix. Égale à elle-même, elle a posé ces questions par pure curiosité, sans une quelconque souffrance de femme ayant été trop délaissée, comme elle me l'a dit avant ; ou quelqu'un ayant subi un chagrin d'amour dramatique qui ne regarde qu'elle-même mais qui veut en faire baver a tout le monde a cause de ça.
« Ce que ça apporte de plus ? Le plaisir, sans la souffrance. Tu t'attaches pas, et tu prends du bon temps, c'est plutôt sympa, non ? »
Je souris, et la regarde. si elle continue comme ça, elle me fera bientôt passer toutes les envies potentielles que j'ai de vouloir coucher avec elle, et deviendra quelqu'un avec qui je pourrais parler. Du moins, avec qui j'aurais quelques points communs.
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Léonie J. Scamander
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MessageSujet: Re: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptyMar 14 Juin - 6:14

Tu veux dire que ça y est, tu as "sauté le pas" ; ou que tu continue a chercher "le bon" ? Léonie comprit lorsqu'elle la vit froncer les sourcils que la demoiselle en face d'elle ne pensait pas comme elle. Enfin, il fallait s'en douter au vue du comportement de la dite demoiselle. Mais la Serpentard n'est pas là pour critiquer, loin de là, elle veut comprendre, elle aime comprendre. Elle rassemble ses idées, elle aime la tournure que prend cette conversation, il s'y dégage une sincérité et une franchise qu'elle n'a plus l'habitude de côtoyer. Par Merlin, qu'est ce que c'était simple. Elle ne devait pas réfléchir à l'impact de ses paroles, seulement à utiliser les mots pour dire ce qu'elle pensait. Pas encore, mais je ne désespère pas, mais disons que je ne cherche pas non plus « le bon » seulement un type qui valent un peu plus que les autres. Voilà. Elle ne cherche plus l'homme parfait avec lequel finir ses jours, elle veut faire ses propres
expériences et ses propres erreurs, mais elle veut le faire à sa manière, elle veut quelqu'un qui soit différent, sans pour autant être exceptionnel, quelqu'un en qui elle peut avoir confiance, sans pour autant s'attendre à un future. Léonie pose ses questions, voulant aller au delà des apparences pour comprendre cette demoiselle énigmatique dont les garçons de Poudlard et d'ailleurs ne cessent de parler. Au fond, Léonie les comprend, Pearl est
magnifique, elle n'a rien de superficielle et elle a cet accent typique des élèves de Durmstrang, cet accent terriblement sexy. Elle éclate de rire, franchement, Léonie penche la frimousse et l'observe. C'est marrant, je me pose exactement les questions inverses. Bien sûrs, qu'ils s'en foutent, et moi aussi ; je me vois mal rester avec quelqu'un toute ma vie, qui est super bon au lit, mais qui n'hésite pas à me descendre dans le dos en disant que je suis un bon coup mais une vraie pute. Et puis, même si c'était pas le cas, non, c'est impossible. Tu penses vraiment pouvoir trouver une personne qui es prête à crever pour toi, et qui a tout le temps envie de coucher avec toi en même temps ? Parce que, de mon côté, les seules personnes pour qui je pourrais crever sont celles avec qui je ne coucherai jamais Personne ne voudrait crever pour moi, je leur ai fais trop de mal. L'anglaise ne se voit pas l'avouer à haute voix et pourtant, c'est la triste vérité. Il n'y a personne à Poudlard qui soit près à se crever pour elle, elle en à la certitude, pas même Lucien. Ses lèvres se pincent l'une contre l'autre. Puis de toute façon, elle sait qu'elle ne trouverait plus personne maintenant qu'elle est redevenue cette fille bizarre et étrange, comme si sa beauté n'avait été qu'une beauté irréelle et qu'à présent, elle ne valait plus rien. Lèvres pincées, elle réfléchit au raisonnement de la norvégienne. Elle a détourné son regard, se plongeant dans ses songes, forcée de constatée qu'il lui faudra un certain temps avant de retrouver réellement sa place. Ses doigts s'enlacent et s'entrelacent, distraitement. Ce que dis Pearl n'est pas dénué de sens, c'est même plutôt sensée, en admettant qu'une personne sur terre veuille mourir pour elle, elle ne se risquerait pas à coucher avec, de peur de la perdre. Ce que ça apporte de plus ? Le plaisir, sans la souffrance. Tu t'attaches pas, et tu prends du bon temps, c'est plutôt sympa, non ? Plutôt, oui, ou du moins, ça en avait l'air. Elle redressait son attention sur l'autre demoiselle, sans rien dire, bien trop occupé à réfléchir sur ce que tout cela voulait dire. Pearl rend les choses plus simples, trop pour sans doute, cela cache une imperfection. Léonie a mis le doigt dessus. Mais peut-on se préserver en faisant souffrir d'autre personne? J'adore ta théorie, mais je la trouve un peu égoïste. Encore une fois, Léonie dit ce qu'elle pense, pas pour vexer, mais parce que depuis le début de cette discussion, elles se montrent l'une et l'autre plutôt honnête. Léonie ne supporterait pas de savoir que pour son propre plaisir, elle a tirer un trait sur celui de quelqu'un
d'autre. L'ancienne Léonie était comme cela, elle se fichait de tout, pourvu que tout se passe comme elle le voulait, mais cela ne l'avait pas rendue plus heureuse, non, c'était un pseudo bonheur, un bonheur en toc. Les relations humaines sont complexes, quoi qu'on en dise, il y a toujours des sentiments qui s'en mêlent et qui viennent tout compliquer. Elle le pense sincèrement, même si elle n'est pas la mieux placée pour parler de sentiments, elle est persuadée d'avoir raison. On finit toujours par souffrir, mais il faut se demander si cette souffrance vaut la peine. Parfois oui, parfois non. Elle hausse vaguement les épaules. Elle n'est pas certaine que Pearl comprenne ce qu'elle veut dire, mais elle, elle se comprend. Elle, elle préfère vivre chaque instant et prendre le risque de souffrir, pourvu qu'en échange, il y ait des instants de bonheurs. Pour Léonie, c'est mieux que rien. Pour Léonie, c'est la vie, une combinaison d'événements positifs comme négatifs.
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AJ. Pearlyne Dashwood
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MessageSujet: Re: Maybe I won't eat you... Maybe I won't eat you... EmptyLun 20 Juin - 0:51

« Pas encore, mais je ne désespère pas, mais disons que je ne cherche pas non plus « le bon » seulement un type qui valent un peu plus que les autres. » je la dévisageai un moment, puis ne put retenir un petit sourire désabusé. donc, elle n'était pas tout à fait comme Judy, ni comme moi - de loin s'en fallait, d'ailleurs, si elle n'avait toujours pas "sauté le pas". C'était quand même assez étrange, qu'elle n'aie toujours pas trouvé quelqu'un comme elle le voulait pour perdre sa virginité. c'est vrai, quoi ; d'après ce qu'elle me disait, elle ne cherchait pas le prince charmant, le seul et l'unique qui partagera sa vie, mais tout simplement un type assez bien, moyen. Et des gars comme ça, j'en avais rencontré plusieurs. Ceux qui te disent tout suite ce qu'ils veulent, et ne s'amusent pas à te rabaisser dans ton dos ; ceux qui te respectent sans que tu ne leur demandes quoi que ce soit et qui ne veulent pas pour autant une romance qui n'en finit pas de finir. A mon avis, Léonie a surtout d'autres choses a penser que ça, et si on parle de ça maintenant, c'est plus à cause de nos réputations que de quoi que ce soit.
Mes paroles semblent plonger la jeune fille en pleine réflexion, une réflexion un peu tourmentée à en voir la lueur étrange qui s'est allumée sans ses yeux quand j'ai dit que ceux pour qui je pourrais crever sont les seules personnes avec qui je ne voudrais jamais coucher. Je m'attends un peu à ce qu'elle fasse une remarque là-dessus, mais ne dit et s'agite légèrement, un peu nerveusement, sans doute. je comprend que ce qui se passe actuellement dans sa tête ne concerne qu'elle-même et que si elle ne dit rien et garde la silence, c'est qu'elle n'a pas envie d'en parler. je n'essaie pas de lui tirer les vers du nez pour savoir à quoi elle pense ; après tout, c'est la première fois où nous nous parlons réellement, je la connais à peine. Et puis, a part Judy, personne ne m'a assez fait confiance pour me confier des choses personnelles qui ne regardaient qu'eux. je continue donc de parler, et très vite, Léonie se remet dans la discussion.
« Mais peut-on se préserver en faisant souffrir d'autre personne? J'adore ta théorie, mais je la trouve un peu égoïste. »
Je cligne des yeux, une fois, deux fois. Je n'avais jamais pensé à ça. Pourtant, je dois avouer, que, malgré moi, j'ai brisé quelques couples, par inattention, quoi qu'en dise les autres. Il n'est pas rare que je couche avec des personnes déjà en couple ; mais, ne m'intéressant pas vraiment aux ragots et aux choses dont parlent les jeunes de mon âge, je ne sais jamais si telle ou telle personne est en couple avec quelqu'un, ou pas. Et puis, même si j'étais au courant, en général je ne repousse personne, sans vraiment savoir pourquoi. C'est vrai que ça ne me fait pas particulièrement plaisir, d'avoir le rôle de la méchante, "celle qui" fait rompre les couples sans en créer un nouveau. Mais je me dis que je n'ai jamais violé personne, et que, par conséquent, c'est que ce couple n'était pas fait pour durer. L'infidélité ainsi révélée permet aux deux personnes de se remettre en question et de ne plus être aussi amoureux aveugles. Et puis il faut bien avouer qu'en général, les gens préfèrent savoir que l'amour de leur vie a couché avec moi plutôt qu'avec l'un de leurs proches. J'hausse les épaules, et pense un instant à Judy, a ses larmes, ses cris, quand elle pense que je suis allée trop loin. parfois, elle en a marre de moi, et ne me le cache pas. Mais moi, sans elle, je risque de n'être plus qu'une machine a coucher, dénuée d'âme et de sentiments réels, puisque je n'ai pas vraiment d'autres amis.
« Les relations humaines sont complexes, quoi qu'on en dise, il y a toujours des sentiments qui s'en mêlent et qui viennent tout compliquer. »
j'esquisse un petit sourire forcé. Elle a raison, bien sûr, mais je ne suis pas sûre qu'on parle des mêmes sentiments. Personne n'est jamais tombé amoureux de moi. Les seuls sentiments qu'on ait pu ressentir pour moi était de la haine, de l'envie, de la jalousie, du désir, et parfois même, de la pitié. Il fut un temps où tout n'était pas comme ça. il y a longtemps, quand j'avais a peine douze ans, quand j'étais encore une pauvre gamine qui pleurait le départ de son père. Les gens m'appréciaient pour qui j'étais, voyaient en moi une potentielle amie. les garçons, eux, à cet âge où on veut à tout prix être grand, souhaitaient être mon "amoureux", mon "petit ami", et tout ces noms absurdes dont se qualifient aujourd'hui les gens qui sont temporairement collés l'un à l'autre a projeter un avenir commun qui n'est en fait qu'une pâle illusion de ce qu'ils voudraient être plus tard. depuis que j'ai eu ma première fois, tout a changé. le regard des gens était différent. Puis, les gens tout court. a part Judy, plus personne n'a voulu être mon ami.
« On finit toujours par souffrir, mais il faut se demander si cette souffrance vaut la peine. Parfois oui, parfois non. »
je regarde un instant les elfes heureux, qui s'efforcent chaque jour de plaire aux sorciers, de nous satisfaire du mieux qu'ils peuvent, avec tout le temps cet air de gratitude sur le visage. Je regarde de nouveau Léonie ; cette fois, je ne souris plus.
« Mais de toutes façons, quoi qu'on fasse, il y aura toujours quelqu'un qui souffre. quand ils viennent me voir, les gens savent à quoi s'en tenir, et en général, ce n'est pas moi qui souffre. je pourrais avoir l'illusion d'être seule, mais quand je regarde d'autres personnes, je n'ai pas l'impression qu'ils sont forcément plus heureux que moi. Oh, c'est sur, c'est facile de généraliser, mais dans mon cas, les seuls sentiments que j'apporte et que je ressens sont loin d'être de l'amour, si c'est à ça que tu pensais. "L'amour" n'est qu'une invention purement humaine. une obsession, un problème, qui pousse, pour ceux qui s'aiment vraiment, a souffrir. alors, oui, tu as raison, si les sentiments d'amour s'en mêlent, on souffre sûrement. Mais quand on est imperméable à l'amour parce qu'on sait que, quoi qu'on fasse on ne le méritera pas, ou on ne pourra pas le contenir, on est beaucoup moins blessés. »
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