KAZRAN Ҩ you will be mean and i'll drink all the time.
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Sujet: KAZRAN Ҩ you will be mean and i'll drink all the time. Sam 24 Déc - 4:18
AVEC MIKUS LASMANIS, PAR TUMBLR.
gédéon kazran timéus halloway
dit l'amnésique passionné.
Beau jeune garçon qui nous vient tout droit de salem pour entamer sa septième année au collège. Il est né à washington dc (états-unis d'amérique) en ce beau jour qu'est le trois mai deux mille quarante trois en tant que sang pur ; il vit toujours à washington. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de chêne, mesurant trois décamètres, deux centimètres et six millimètres et contenant une crin d'abraxan. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un chat. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : lui-même, princier dans sa tenue de mariage et au bras de son père, s'avançant vers l'autel... Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Lui-même devenant fou et cassant tout sur son passage, dans son cas.
the best day of my life.
j'en avais beaucoup rêvé, de poudlard. lorsque j'étais allé chez moi, l'été précédent (j'avais enfin pu sortir de l'hôpital et ça m'avait fait tout drôle), je m'étais rendu directement dans une pièce comme si j'avais fait ce chemin toute ma vie. alors que, franchement, je n'avais aucune idée d'où je me trouvais. très vite, mon "père" m'avait expliqué que c'était ma chambre, en accompagnant le tout de quelques anecdotes, avant de me laisser tranquille. ils me laissaient souvent tranquille, les halloway. comme s'ils ne voulaient pas me brusquer. cela ne me dérangeait pas. je m'étais assis sur le lit, avec retenue car j'avais l'impression d'être dans la chambre de quelqu'un d'autre. je n'avais pas envie de froisser la couverture, noire avec des dessins blancs qui bougeaient dessus. je n'ai pas osé bouger mes affaires, tenant toujours entre mes mains un livre que j'avais pris dans l'entrée, sur le buffet, comme si ça avait été le mien ou un truc du genre. je ne sais pas vraiment pourquoi je vous raconte ça mais ça me semble important, pour dire combien je me sentais étranger à ici, ma chambre et proche de poudlard, que je n'avais exploré qu'en livres. en une nuit, j'avais avalé tout ce que j'avais pu trouver dessus, me servant tantôt de mes livres, tantôt des connaissances des halloway qui m'avaient dit de préparer mes affaires pour le lendemain. et j'y étais allé. à poudlard, je veux dire. pour moi, c'était normal. je ne me souvenais d'aucune rentrée, je n'avais pas vraiment de référence pour savoir si c'était une jolie école ou pas. tout ce que je savais, c'était que c'était en briques et que les briques, on en voyait presque plus à washington. “ c'est impressionnant, hein ? ” maintenant, j'avais le nez en l'air, les yeux rivés sur ce plafond si.. si étrange. j'avais mon livre préféré ouvert sur les genoux, devant moi une bonne assiette remplie de salade et tout allait pour le mieux vu que j'avais des spectacles aussi beaux qu'étranges qui fleurissaient sous mes yeux. une fille de salem m'a fait un coucou de la main. je n'ai pas répondu. “ j'y consens. même si c'est un peu passé de mode, le château avec les armures. ” avançais-je d'une voix hésitante, cornant la page de mon livre en regardant mon voisin d'en face d'un air sérieux. celui-ci a eut l'air scandalisé un instant avant d'éclater de rire. “ oui.. oui, j'imagine. vous autres, les américains, vous êtes si hype comparés à nous, gueux de l'angleterre ! ” en plus, il s'exprimait avec un accent que je localisais comme appartenant à chelsea. j'ai haussé les épaules. si ça lui faisait plaisir d'insulter la reine de lui-même, grande bien lui fasse. “ tout se passe bien, kazran ? ” j'ai levé les yeux vers la demoiselle de tout à l'heure - celle qui m'avait fait coucou. “ ouais. ” elle a souri, enlevant sa main de mon épaule avec un air vraiment satisfait. elle est repartie à la table des jaunes, sans me quitter des yeux alors que j'ignorais tout à fait pourquoi. “ tu la connais. ” “ euh... nan. ” encore une fois, mon rustre de voisin a éclaté de rire comme si je lui avais fait la blague du siècle. “ et bien.. je te conseillerai bien de le garder pour toi. dis, tu vas la manger cette pomme ou.. ? ”
Citation :
TON PSEUDO: TON ÂGE: va apprendre les bonnes manières d'abord ! TON AVIS SUR SONORUS? vous êtes toujours aussi beaux, les lutins *-* SI JE TE DIS 'WHAT ELSE?' TU ME RÉPONDS: toi, moi, ce soir ?
Dernière édition par G. Kazran Halloway le Dim 25 Déc - 5:36, édité 8 fois
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Sujet: Re: KAZRAN Ҩ you will be mean and i'll drink all the time. Sam 24 Déc - 4:18
oh, oh, it's magic, you know.
“ parle-moi de ton frère -il consulte un dossier- paul, d'accord ? c'est tout. rien de plus. tu m'entends ? ” du bout de ses longs doigts fins, sans doute de pianiste amateur, le flic tapota la table en métal en cherchant le regard du petit gamin. celui-ci.. c'est bien le diable si il a plus de dix ans. il est mignon, avec des yeux marrons et des cheveux bruns coiffés en catogan. on sent l'influence des parents, dans son maintien - dos droit, menton relevé -, ses yeux - vifs, curieux - et, le plus frappant, ses vêtements. costume noir, chemise blanche. c'est l'été, pas d'école privée pour lui. pourtant il est vêtit ainsi et, avec surprise, le keuf se rend compte qu'il a l'habitude, que ça lui va pas. il est à l'aise, dans un commissariat qui pue le café et l'alcool, la sueur aussi, et semble passablement énervé qu'on lui parle comme à un enfant de bas âge. pourtant, quand il ouvre la bouche, tout change. il semble différent. il se joue des apparences. sa voix, hésitante et chevrotante, résonne dans l'espace clos. “ ou.. oui je vous entends. ” il dit, tout doucement. “ paul, je crois, c'est le meilleur frère du monde. un jour, il m'a emmené au zoo. on avait perdu fergie, du coup, on a cherché ensemble et comme fergie était retournée avec ses amis les singes, il m'a acheté une glace au chocolat. papa et maman n'auraient pas fait ça.. ” il semble mélancolique et l'officier se demande quels relations entretient kazran avec ses parents. mais il quitte bien vite cette idée. ce n'est pas son boulot, il doit s'en foutre. non, son boulot, c'est de trouver le meurtrier que le garçon en face de lui a pour frère. rien d'autre.
el tango de roxanne
“ pourquoi tu restes avec lui ? tu ne l'aimes même pas. et tu m'aimes, n'est-ce pas ? ” devant son silence gêné, il se répète : “ n'est-ce pas ? ” sa voix est moins assurée, hésitante. chevrotante, comme cinq ans plus tôt dans ce commissariat. de garçonnet timide et soumis à ses parents, kazran était devenu un bel adolescent à l'assurance certaine. il prit les mains de sa dulcinée, lena. ils étaient le couple parfait d'après leurs proches. elle, blonde vénitienne, avait ce charme qui faisait sourire, cette beauté sensible qui donnait aux artistes cette envie de la dessiner à tout bout de champs. lui était d'apparence sombre, avec ses cheveux châtains coupés en brosse et ses yeux dont sortaient milles caresses et milles douceurs. on devinait dans sa dégaine, ses fringues, son odeur, son toucher qu'il n'était pas d'accord. avec rien. pourtant, quand ses yeux se posaient sur lena, il avait cette expression indescriptible. comme si on lui avait montré la huitième merveille du monde et qu'il avait le droit de la toucher; comme si milles éclairs au chocolat avaient été entassés sous ses yeux juste pour lui - c'était d'ailleurs un péché mignon qu'il avait longuement combattu, prétextant milles régimes. elle, quand elle le détaillait, un coin de sa bouche se relevait alors que ses incisives - qu'elle avait d'ailleurs de travers - rencontrait la chair tendre de sa lèvre inférieure, comme si on lui avait donné milles tentations et aucune autorisation. oui, décidément, ils sont vraiment le couple parfait. “ oui, je t'aime... ” elle lui répond, en enlevant ses mains de celles de kazran. celui-ci, effaré, baisse les yeux et finit par replonger ses prunelles dans les siennes, de la couleur de l'océan. elle détourne le regard alors qu'il rattrape ses mains, les tient si fort qu'elle couine de douleur. il n'en a cure, continuant de chercher son regard en se tournant dans tous les sens. mais elle est têtue, elle garde les yeux rivés autre part et, quand enfin, un fil se crée entre leurs yeux, lena semble absente, le regarde comme si elle n'existait pas. le message est clair, pour kazran. elle ne veut pas qu'il soit là. pas maintenant. il la lâche. elle est surprise, il n'est pas de ce genre de garçons à abandonner si facilement. elle fronce les sourcils, consent à la regarder normalement mais un air dur s'est peint sur le visage de son amour. il se détourne. part en courant. “ kazran ! ” mais rien n'y fait. il s'échappe.
“ je te déteste ! ” paul lui saute dessus, pose une main noueuse sur ses lèvres fines. il l'attire dans une ruelle de la capitale, se met dos à un mur en tenant toujours son petit frère contre lui, avec une méthode qui lui fait peur. kazran se débat, agite jambes et bras mais rien n'y fait : il s'est fait avoir comme un moucheron dans la toile d'une araignée. il sent les larmes poindre sans pouvoir rien y faire. “ promets de ne pas hurler. ” dit son aîné, d'un ton qui n'accepte aucun refus. kazran couine lorsque son frère lui enfonce un doigt dans les côtes, sûrement pour le faire parler. il lui mord la main et, heureusement, paul lui permet de parler en retirant ses doigts poisseux de sa bouche. “ lâche-moi ! ” l'aîné des halloway soupire, envoie son frère culbuter parterre. “ tu avais promis, kazran. ” son ton est calme et sans saveur. kazran y est sensible, à la saveur. il sait reconnaître le bon goût, il sait distinguer un grand cru d'un jus de chaussette. il n'a que quinze ans, pourtant, ce n'est rien pour une vie longue et heureuse qui n'attend que lui. il essaie de se relever mais il croise le regard de son frère, celui qu'il avait élit comme modèle huit ans plus tôt. mais le modèle s'était effacé, non, avait été déchiré quand paul avait fui les états-unis, coupable de crimes innommables. en croisant le regard de son frère, kazran sent ses entrailles se vider, la bile remonter le long de sa gorge, la peur creuser un trou dans son ventre. il déglutit avec difficulté et dégoût, et se carapate de façon à se tenir de l'autre côté de la ruelle, gagnant cinq centimètres de plus pour le séparer de son aîné. il a peur de cette proximité et son corps le vomit : il tremble, son teint d'origine plutôt halé devient vite plus que pâle, verdâtre comme si une spectacle peut ragoûtant s'offrait à lui. ce spectacle peu ragoûtant, à ses yeux, c'est l'âme noire de son frère, son air détaché alors que ses yeux vicieux le détaillent, avides de détails, d'anecdotes à se ressasser en tête. paul a toujours été une tête, un véritable génie parmi les cracmols. “ tu es bien pitoyable, ” avance-t-il, alors que sa langue vient caresser sa lèvre supérieure, comme si il avait la chance de goûter un met exquis “ pour un sorcier si "puissant". ” il se tait. kazran prie tout les dieux qui lui passent par la tête. “ pourquoi ? ” dit paul, brusquement. “ pourquoi t'ont-ils toujours préféré ? ” kazran fronce les sourcils et arrive à sourire en coin et à articuler, d'un ton insolent “ car je force l'admiration contrairement à toi, paul. tu n'attires que le mépris de mes pairs.. et des tiens. ”
“ il est devenu comme fou, vous savez ? paf, tout d'un coup, une lumière s'allumait dans son regard noir, ses mains arrêtaient de s'agiter et il a regardé ce jeune couple, juste là, mes voisins. c'était un garçon charmant, accompagné sans doute de sa fiancée - ils habitaient ensemble : je n'avais jamais vu les halloway si nombreux chez eux. lui, en revanche, je l'avais jamais vu. une colère, que dis-je, une rage pure animait ses traits. il a lancé le garçon sur le bas côté, si fort qu'il n'a plus levé le bout du nez.. je ne savais pas qu'il était en vie, à vrai dire. il avait percuté le bout du trottoir. pourtant il a rouvert les yeux en se tenant la nuque. il se retenait de crier, je crois, car ses muscles maxillaires s'affolaient. il saignait.. ” “ pourquoi n'avez-vous pas contacté les secours ? ” “ j'avais peur de faire trop de bruit et qu'il s'attaque à moi... ” “ ...je comprends. continuez. ” “ puis, il a pris la fille par le bras. et l'a jetée elle aussi parterre, mais sauf que ça a fait crac. elle a pas fermé les yeux. c'est sans doute ça, le pire. le plus gros crac, c'est quand elle m'a regardée dans les yeux alors que j'étais habilement cachée derrière cette benne. un truc s'était brisée, voyez-vous, mais pas dans son corps - ou du moins était-ce moindre. elle avait perdu le fil... ”
“ lena ? lena, tu m'entends ? ” les machines s’affolent autour de lui. l'infirmière pose une main douce, mais ferme, sur son torse et le pousse contre son lit. il ne manquerait plus qu'il fasse une autre crise de panique ! ladite lena le regarde, tourne un regard vide vers lui. soudainement, une lueur s'allume dans son regard. “ kaz..kazran ? ” lui devient comme fou, se démène mais déjà plusieurs infirmiers s'occupent de lui, le cloue à son lit. “ kazran ! kazran... ” répète lena, avant de mettre ses deux mains sur ses oreilles et de fermer les yeux hermétiquement. elle se met à psalmodier diverses paroles, allant de la prière catholique au dernier livre de potions qu'elle a lu. “ lena.. lena ! ” “ séparez-les ! bon dieu, je vous en prie ! ” une voix forte vient de retentir, une voix qui a l'habitude d'être entendue. la voix s'approche du lit de kazran, cloué au lit par des liens aux poignets et aux chevilles - malheureusement. des traits furieux froncent son beau visage, alors qu'un petit “ silencio ” lui est jeté à mi-voix. “ kazran.. kazran, tu me reconnais ? ” même s'il ne veut pas écouter, même s'il ne veut que s'occuper que de lena, la seule qui obsède ses pensées, il regarde l'homme. le détaille, passant du bouc soigné aux cheveux poivre et sel un peu graisseux. les tempes grisâtres, les traits tirés, les yeux bleus clairs, cet homme en jette pense automatiquement kazran. pourtant, aucune lueur ne vient éclairer son visage. juste cette rage, cette haine envers et contre tous se dresseront entre lui et sa dulcinée. “ qui êtes-vous ? ” lâche-t-il, rompant le sortilège grâce à sa volonté. tout le monde se regarde puis sort de la pièce en emmenant lena. kazran essaie de hurler mais le silencio reprend ses agissements premiers : le garder au silence. “ ton père. ”
Dernière édition par G. Kazran Halloway le Dim 25 Déc - 5:39, édité 17 fois
Sujet: Re: KAZRAN Ҩ you will be mean and i'll drink all the time. Dim 25 Déc - 0:11
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Sujet: Re: KAZRAN Ҩ you will be mean and i'll drink all the time. Dim 25 Déc - 5:41
grrr, esras, tu m'turn on avec tes smileys
galadriel ! toujours aussi beau gosse, dis-moi.
lilianne.. j'adore le gif que tu as choisi pour ta signature
merci à vous deux je tiens d'ailleurs à préciser que je pense avoir fini ma fiche ! il n'y a pas beaucoup de couleurs mais je crois que ça aurait plus perdu tout le monde qu'autre chose (c'est qu'ils parlent beaucoup ces cons) anyway, c'est plutôt vague, et j'espère que ça vous plaira !