crédit MaquizZ. → CALLAHAN, COHNAAN CHRONOS CAMEY LÉON Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur de Botanique depuis maintenant près de deux ans ans. Il est né à San Fransisco en ce beau jour qu'est le 11 aout 2033 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à San Fransisco. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était excellent. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de houx, mesurant vingt huit centimètres et contenant un cheveux de Chaporouge.. Avec cette baguette, il est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une canard chauve. Pour ajouter à son bonheur, il y a aussi la vision qu'il a eu face au miroir du Risèd : sa mère. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. une falaise, dans son cas.

je m'étais imaginé cette école de magie de bien des façons. vu comment elle semblait populaire, je n'aurais pas imaginé quitter les locaux de la prestigieuse école de Salem pour me retrouver dans ce taudis froid et peu accueillant fait exclusivement de pierre. j'avais l'impression d'avoir sniffé un par un tout un paquet de dragée surprise de Bertie Crochu. alors la pilule était dure à avaler. j'allais surement m'y faire, avec le temps. peut-être était-ce simplement le sol Américain qui me manquait, et que ce n'était pas la faute à ce château lugubre. il l'était d'autant puisqu'aucune jeune âme ne arpentait les couloirs en cette période de l'année. c'était mort comme... comme un rat mort. niveau inspiration verbale on fait rarement mieux, me direz-vous. peut-être étais-je juste de mauvaise humeur. et mon look s'en faisait ressentir. cheveux d'un noir de jais et teint archi-pâle, j'avais rarement vu pire dans un miroir. « monsieur Callahan. nous considérons votre demande d'emploi comme un grand honneur. votre curiculum vitae est parfait, et les appréciations de vos anciens collègues remarquables. au nom de toute l'équipe enseignante je suis certain que vous allez bien vous intégrer parmi nous. » et voilà qu'il commençait. un directeur gay? impossible. s'il était sérieux, il devait y avoir un sérieux problèmes de confusion. « peu d'enseignants étrangers nous rejoignent nous serons honorés de vous compter parmi nous. » elle était là, la réponse à la question: "ohmondieupourquoimelèchet-illesbottes?" « je suis... » commençai-je, cherchant mes mots, tout en regardant par la fenêtre le soleil radieux qui commençait à décliner. « ... honoré... de votre accueil. » dis-je, sans me rendre compte que ma frustration me poussait à changer les couleur de mes ongles, qui avaient pris une teinte grise immonde. ça me fit sourire. « et bien je vous annonce officiellement que vous êtes notre nouveau professeur ... » ajouta-t-il en se levant, dans le but de me serrer la main, avant de me faire vaquer. « félicitations! » me dit-il très sincèrement, tandis que je me levai à mon tour, pour saisir cette main tendue, faisant disparaitre tout d'un coup l'espèce de vernis grisâtre. « merci monsieur! c'est un plaisir! vous ne serez pas déçu. » avouai-je, le plus sympathiquement possible. il me fit alors visiter, puis, après avoir bu un thé, il me raccompagna jusqu'à la grille de l'école, en vue de me laisser enfin repartir après plus de trois heures passées en sa compagnie. lorsqu'il me lâcha enfin, m'ayant exprimé sa gratitude d'avoir accepté le poste, j'étais soulagé. enfin seul. un fois reparti, à pieds, en vue de rejoindre la gare, et ayant jugé que le directeur était assez loin, mon crâne changea du tout au tout. mes cheveux se transformèrent en jaune, et se dessinèrent en une fine crête haute. et pendant que je marchais, n'ayant en tête rien d'autre que le chemin à emprunter, une chanson se joua toute seule dans ma tête. avec sa voix. quelques larmes se mirent à couler sur mes joues toujours aussi pâles. on était le 25 aout.
aujourd'hui, et ce depuis neuf ans, maman n'était plus là pour m'épauler.

→ i am not a robot. ton pseudo : SYRIFOU ton âge : fourteen baby ton avatar : jared leto ton avis sur sonorus : si je te dis what else ? tu me réponds : jared leto c'est le plus beaaaauuuuu

bubulum kemonius. « ...et puis si jamais des monstres viennent te chatouiller les pieds... » je la regarde d'un air indigné. elle m'a pourtant promis qu'il n'y avait rien de méchant dans ma chambre. je l'ai appelée, il y a trois minutes, dans mon lit. j'ai peur du noir. des frissons parcourent ma peau tandis que je lui réponds. « maman!... » dis-je, la suppliant presque de mes yeux d'un bleu envoutants, arborant ce jour-là une teinture blonde. « je rigole mon scrout d'amour! » me lance t-elle avec ce même sourire fascinant que d'ordinaire, tandis qu'elle prend, pour me mettre en confiance, la même couleur de cheveux que moi. elle pose son index sur le bout de mon nez, ce qui me fait loucher. « si jamais tu as besoin de moi... » me chuchote t-elle, avec une douceur infinie, cachant momentanément sa démence ordinaire « ... où que tu sois. pour quoi que ce soit... » ajoute t-elle, approchant son visage du mien. « ... tu n'as qu'à m'appeler. et je répondrais toujours présente. » dit-elle, laissant sa voix se perdre dans les ténèbres de la pièce. « promis? » demande-je alors, saisissant sa main d'une douceur incroyable. « promis! » dit-elle, sans hésiter une seule seconde, sans même ciller. elle est imperturbable. je me sens en confiance, maintenant. c'est toujours comme ça avec maman. papa, ce n'est pas la même chose. il n'est pas pareil.
son visage s'illumine alors d'un merveilleux sourire. elle est toujours comme ça lorsqu'elle vient d'avoir une brillante idée. elle allume alors les lumières avec sa baguette, d'un geste gracieux, presque automatique. je me sens plus rassuré que dans la pénombre, ayant juste été atténuée par la porte entrouverte. « la berceuse ou Taliesin? » me demande t-elle, désignant par là un air doux qu'elle me chante tout les soirs pour m'endormir, ou mon comte gallois favori. « les deux! » lui dis-je, enthousiaste, ne lâchant toujours pas sa main. « maman, la Bubulum Kemonius est en train de vomir. » lui dis-je, en désignant l'une des nombreuses plantes présentes dans ma chambre. plante qui, d'ailleurs, était une espèce de croisement qui parait hideux aux yeux des autres, et complètement magnifique aux yeux de ma mère et moi. le nom était d'ailleurs une totale invention. elle se dirige vers la plante qui, à vrai dire, vomis une sorte de liquide bleuâtre très épais. « lèves toi mon chéri. on va la soigner ensemble. » me dit-elle, émerveillée, en sortant de sous mon lit des instruments de botanique. je me lève comme une fusée, sachant que mon père protestera que je n'aille pas me coucher. mais au fond, maman est la plus importante, la plus gentille. la plus jolie aussi. j'ai envie d'être comme maman.

badabae exiosus. je suis penché sur son berceau. il est si beau, c'est incroyable. lui me regarde avec des grands yeux émerveillés. on dirait que tout lui parait magnifique. Bonnie, elle, est assise sur un fauteuil. elle joue avec une petite poupée que maman a ramené d'un magasin moldu. je prend le petit bébé dans mes bras, et je me rend compte qu'il est tout doux. moi je sais faire plein de choses, alors je m'amuse avec mon apparence, l'amusant au passage. mon nez se change en groin, puis en bec d'oiseau, déclenchant des grand sourires de la part de mon petit frère. puis ma mère débarque. elle semble stressée, et elle a une plante dans les bras. je repose Lewis dans le berceau, il ne fait pas un bruit. il ne fait jamais de bruit. elle s'assoit par terre, et commence à balbutier. « j'ai pas... elle a... c'était pourtant pas à cause des plouftis. je comprend plus... » ses cheveux sont d'une blondeur éclatante. j'ai pris l'habitude de toujours avoir la même chevelure. alors j'en change, sans même m'en rendre compte, pour devenir blond, moi aussi. la plante qu'elle tient dans ses bras ne montre aucun signe de vie. elle en est d'ailleurs désespérée. elle m'a dit un jour que les plantes, ça représente la vie. et que sans plantes, elle est perdue. et là, la fleur en l'occurrence semble morte. on dirait qu'elle veux pleurer. « mais maman, ça fait rien. c'est pas grave. elle est pas morte. » lui dis-je, d'une voix à la fois étrange et sérieuse. « mais si... parce que si elle... moi je... » continue t-elle dans une espèce de délire. puis je m'approche de la plante, et pose mon index sur sa fleur. les longues tentacules se mettent à bouger, et elles m'attrapent le bras. « tu as vu? les Bobolus hibernent des fois. » lui dis-je, citant des passages d'un livre pour enfant que j'ai lu il y a quelques temps. « mais on est... en été. » dit-elle, ayant pour une fois une once de logique. « alors elle était juste en train de dodoter. » elle me sourit. Lewis pousse un gargouillis étrange dans son berceau. ma mère se lève et le prend dans ses bras, avant de se rasseoir par terre. pendant ce temps là, je prends Bonnie et je l'assois sur mes jambes, tandis que je suis en position indienne. maman prend un livre par terre pour nous le lire, mais papa arrive en même temps, armé d'un appareil photo. un flash et le bonheur pur restera à jamais visible. j'ai envie d'être heureux pour toujours.

foliae chronicus « vas-y mon chou, tu vas t'amuser. » me dit ma mère, tandis que je suis hésitant. je sais pas pourquoi. je suis pas normal moi. je rejoint alors les enfants des voisins. ce sont des sorciers. et je ne suis pas comme eux. ils écoutent les vieux disques des Bizzar'Sisters de leur maman, et moi je préfère rester fourré dans la serre de mon jardin, à chanter des chansons galloises tout en soignant les plantes mal formées que maman a trouvé dans les bois. « vous avez vu? au début c'était bizarre mais maman m'a dit que ça allait passer. » dit la petite fille qui habite en face. elle s'adresse à deux de mes voisins de droite, et à moi-même. elle a une brulure sur le bras, ça fait tout rouge. je tend le même bras qu'elle, et tout d'un coup, alors que je ferme les yeux, les même blessures apparaissent sur mon bras. mes camarades font des yeux ronds. « ah, comment t'as fait ça? » demande la gamine, à la fois surprise et dégoutée. je hausse les épaules. puis ils se mettent ç rire, comme si j'étais un espèce de phénomène de foire, une bête bizarre qu'ils ne connaissent pas et qu'ils découvrent. « t'es bizarre. » me dit un des garçons. et moi je reste silencieux. je regarde le sol. et puis ils se mettent à parler, de toutes les choses les plus étranges qu'ils ont jamais vues. et j'en fait partie maintenant. au bout d'une quinzaine de minute, le garçon dit: « venez on va chez moi. » les autres lui emboitent le pas. et moi je reste là. « tu viens pas? » me demande t-il en voyant que je ne suis pas. « non. mon bubulum m'attends. » dis-je en retournant chez moi. ils me regardent m'en aller, mais en fait, ils s'en fiche pas mal. je suis timbré, à quoi bon sortir avec moi? je rentre chez moi, tout triste, avant de m'enfermer dans ma chambre. mon bubulum attendra. j'ai pas envie d'être fou toute ma vie.

abradabae rexiasus. il pleut. mais ça ne me dérange pas. je suis dans le jardin, magnifiquement entretenu par un beau jardinier, visiblement au gout de ma mère. je suis trempé mais personne n'a la présence d'esprit de venir me cueillir ici. je vois Bonnie, minuscule, plantée devant la fenêtre. elle me regarde, intriguée, tout en se bouchant les oreilles. moi j'essaye de lire mon livre, mais lorsque je laisse les pages à découvert, l'eau fait couler l'encre. alors je me contente de m'allonger sur l'herbe boueuse, attendant que l'orage passe. l'orage étant mes parents en pleine prise de tête. je ne comprend pas très bien pourquoi maman et papa ne s'entendent plus. ils ne font que se disputer, pour le monsieur qui soigne les plantes. «COHNAAN TU REVIENS LA!» me hurle mon père par la fenêtre, ayant visiblement remarqué mon absence. s'il passait moins de temps à crier sur maman, il m'aurait vu sortir. visiblement non. « arrêtes de crier sur maman ou je reste ici! » lui dis-je à mon tour, avec un air de défi. «ce ne sont pas tes affaires! et tu rentres tout de suite!» me répond t-il. j'entends ma mère lui dire: « arrêtes Adam, ce n'est qu'un gosse. » puis quelques minutes plus tard, elle ouvre la porte, se dirige vers moi, et me prend dans ses bras avec douceur. peu lui importe qu'il pleuve. elle est comme ça maman. puis elle me ramène à la maison. elle s'occupe de moi, dans ma chambre, pendant que Bonnie me regarde, que Lewis est trop petit pour comprendre quoi que ce soit, amis qu'il est présent quand même, et également durant que papa marmonne tout seul dans la cuisine. c'est pas sa faute à lui. c'est peut-être celle de maman. c'est sur même. elle a fait des choses pas très belles avec le jardinier. et papa ne l'aime plus. il n'est plus content. il pourrait lui pardonner. j'aimerais que tout redevienne comme avant. je n'ai pas conscience que je viens de vivre une de leur dernière engueulades, en tant que mari & femme. parce qu'ils vont divorcer, un mois plus tard. et que Papa m'emmènera, loin d'elle, avec une autre femme. et une autre famille. j'ai pas envie d'être loin de maman.

novae piribabum. une nouvelle maison. un nouveau quartier. une nouvelle famille. j'en ai pas envie. elle est gentille Eve. Maïa aussi, enfin, dans la mesure du possible. mais je ne supporte pas être enfermé là-bas. papa semble avoir oublié maman, et ça m'agace. de tout manière, je dois être à la maison uniquement en période de vacance, c'est à dire pas tant que ça finalement. Salem, c'est étrange. enfin, c'est moi qui suis étrange. je passe mon temps à être dans les nuages. j'ai beaucoup de connaissances, parce que, en quelques sortes, ils sont tous très curieux ces élèves, et ils aiment bien parler au gars méga étrange qui change de coupe de cheveux comme de chemise. peu sont vraiment les amis. je peux néanmoins me vanter d'être assez populaire. et même si, lorsqu'on en vient à me parler du beau temps, de la pluie, ou de quelconque autre chose inintéressant, et que je leur répond un truc incompréhensible traitant de la population magique de l'inde, on m'aime bien, généralement. je suis aussi plutôt aimé des professeurs. je fais de mon mieux. la métamorphose et la botaniques sont tout de même de loin mes matières favorites. je passe donc tranquillement ma scolarité. j'obtiens évidemment mes BUSES. à mon plus grand étonnement, lors de ma sixième année, la famille recomposée accueille un autre enfant, la petite Lily. je me suis réconcilié avec l'idée d'avoir de nouveaux membres dans ma famille. Lily, même toute petite, est déjà fantastique. je ne suis pas très proche de Maïa, c'est comme si on s'évitait, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. je suis toujours aussi proche de Lewis et de Bonnie. Ève joue son rôle avec brio. ça va même mieux avec mon père. et bien sur je vois maman aussi souvent que je le peux, je lui écris une lettre chaque jour. j'ai envie que tout soit aussi simple pour toujours.


interfeciae muertosus. « Pourquoi t'as rien fait Coco ? Pourquoi t'as pas sauvé maman ? Pourquoi tu l'aimais pas non plus ? Vous avez rien fait alors que vous étiez sorciers ?! ... Et vous vous en fichez, parce que vous avez tous une autre maman. Et à cause de vous, j'en ai même pu, moi, de maman ! Je vous déteste ! Je vous DÉTESTE ! » des cris, et puis plus rien. ma tête bourdonne. c'est fou, c'est comme si mes oreilles se mettent à se boucher, à ne plus rien entendre. même pas les pas de mon frère qui pique sa crise. ni la respiration haletante de tout les autres membres de la famille. j'entends rien. j'ai l'impression de ne plus respirer. je suis même figé. ma main est bloquée en l'air. puis ma fourchette retombe, sur la table presque dévastée par l'ouragan Lewis. et ça, je l'entends parfaitement. c'est comme une explosion. je n'ai même pas conscience que je suis pâle comme un mort, que mes cheveux sont plus noirs que jamais, et que mes yeux deviennent terrifiants, pourtant d'un bleu si doux. et puis tout m'échappe. je prend mon assiette pour la briser en mille morceaux sur le carrelage. mais rien apaise cet espèce de sentiment immonde. alors je me barre le plus vite possible, dans le but de monter les escaliers. j'arrive dans ma chambre. je veux me calmer mais je n'y parviens pas. ma respiration se fait de plus en plus saccadée. je m'assoies sur le lit en quête de calme et puis je vois le miroir en face de moi. mon reflet. je me dégoute. et s'il avait raison? et si c'était vrai? mon poing part trop vite. je n'ai même pas conscience que la glace se brise sous la force de ma frappe. des débris tombent par terre, certains restent collés. du sang coule le long de mon bras. je pourrais arranger ça en un clin d'œil, mais le cœur n'y est pas. j'ouvre mon armoire, et je vais valser tout les habits qui s'y trouvent. au bout de quelques minutes, la pièce est sans dessus dessous. placards vidés, objets brisés. bras en sang. cerveau en compote. agitation en bas. ils ne comprennent pas. j'ai tout perdu. une partie de moi-même. et puis je m'adosse à un mur. les larmes prennent le dessus, elles coulent sans pouvoir s'arrêter. je me laisse glisser à terre. « t'avais promis maman. » dis-je, levant les yeux vers la fenêtre ouverte, laissant entrevoir les étoiles. « T'AVAIS PROMIS! » finis-je par hurler, tremblant, secoué par les sanglots, attrapant au passage le premier objet me passant sous la main pour le fracasser contre le mur d'en face, à savoir une boule de divination. j'ai pas envie d'avoir envie de tout casser. j'ai pas envie de pleurer. j'ai pas envie que maman soit morte.

interdictius fratrae. j'ai fait une connerie. une énorme connerie. j'aurais pas du... c'est mal, très mal. C'EST MA SŒUR BORDEL! comment ai-je pu faire ça? à cause de l'alcool en plus? mais c'est vrai qu'elle est jolie, drôle, intelligente, espiègle, attendrissante... tais-toi toi, immonde inconscient présent dans ma tête. c'est pas bien, pas bien du tout. en plus elle est là, juste à côté de moi, sa tête sur mon torse. non, sérieusement, je ne peux pas. c'est vrai que ce n'est pas ma sœur, mais c'est tout comme! mais vous n'avez jamais été proches! et alors? ça change rien! si nos parents savaient ça... ils me tueraient certainement. mais j'ai envie de partir, me casser de ce lit et le plus vite possible. j'ai pas envie d'avoir à affronter Maïa, je sais que ça ne me donnerai pas envie de partir... et puis c'est pas mon genre de m'en aller, comme ça, sans même un mot. un mot! c'est ça la bonne idée. je me lève en enfilant un pantalon le plus vite possible. pourvu qu'elle ne se réveille pas. j'attrape en vitesse un morceau de papier dans mon bureau, et je griffonne dessus:
je suis désolé. c'était pas bien... j'aurais pas du... excuse moi.
on en discute plus tard, j'ai des choses à faire aujourd'hui.
j'ai honte. c'est terrible. si mes parents rentrent et qu'ils la trouvent dans mon lit à moitié nue, que vont-ils en penser? je préfère ne pas y penser. je saisi le morceau de papier, et je le dépose sur mon oreiller, là où elle aurait du m'apercevoir en me réveillant. je suis sur le point de partir, après avoir enfilé un T-Shirt pioché par hasard dans mon armoire, mais en jetant un dernier coup d'œil vers ma demi-sœur, je me dis que je ne peux pas partir comme ça. mais je ne peux vraiment pas rester. alors, faute de pouvoir faire plus, je m'approche d'elle et je l'embrasse sur le front, avant de disparaitre par la porte de la chambre. je descend les escaliers en vitesse. on a jamais été proches nous deux, et il suffit qu'on nous laisse seuls à la maison avec des bouteilles de vin pour qu'on fasse des bêtises. je me dépêche de rejoindre la porte d'entrée, j'ai trop peur qu'elle se réveille et qu'elle me coure après avec l'idée de me frapper parce que j'ai l'intention de m'enfuir comme un voleur. surtout que j'avais promis à mes parents de rester à la maison pour veiller sur elle... enfin, généralement je suis tout le temps fourré à la maison. ma belle-mère m'a fait promettre que si jamais je me sentais seul, dans mon appartement de San Fransisco, je pourrait venir dormir chez eux aussi longtemps que ça sera nécessaire. elle est comme ça, Ève. toujours aimante, autant avec la famille recomposée qu'avec ses propres enfants. et puis, elle et tout les autres avaient si peurs que je tombe dans une dépression lorsque ma mère est morte, qu'ils ont réellement mis en place un grand dispositif pour veiller sur moi. alors il n'est jamais rare de me voir trainer chez eux durant les vacances. et puis ça m'est nécessaire, de retrouver mes marques, d'apprendre à être heureux à nouveau. ils y contribuent chaque jours un peu plus. je prend soin de ma petite Lily comme de la prunelle de mes yeux. cette petite est fantastique, une vraie pile électrique. lorsque j'en ai l'occasion, je passe des journées entières avec Lewis. tout est redevenu comme avant avec lui, dieu merci d'ailleurs. lorsqu'on est ensemble on est de vrais gamins, on se fait des câlins, et on laisse le silence s'installer. c'est vital. je suis très proche de Bonnie aussi. j'applique avec brio le rôle de grand frère. je suis même un peu trop protecteur... et avec Adam, mon père, je n'ai plus de problèmes. c'est vers lui que j'ai rejeté la mort de ma mère, avant de me rendre compte que ce n'est la faute de personne.
et Maïa alors? depuis que je la connais, on est toujours restés éloignés l'un de l'autre. et il a suffit d'une nuit pour m'embrouiller le cerveau. j'y comprend plus rien. je n'ai pas le droit d'être comme ça avec elle. pourtant j'ai envie d'être avec elle...

je m'appelle Cohnaan Callahan, je suis professeur de Botanique. je change d'aspect à volonté, et de personalité, parfois, aussi. ça me vaut le rôle du mec le plus lunatique de la terre. bref, on ne me comprend pas toujours, mais je suis gentil. Maïa me fait tourner en bourrique avec les autres garçons de l'école, et je déteste ça. je continue à écrire à ma mère tout les jours. je range les lettres dans un placard fermé à clé. j'ai peur des falaises mais j'essaie d'aller là où ma mère est morte le plus souvent possible, je veux honorer sa mémoire.
au fond, je suis resté ce gamin, qui a peur du noir et qui soigne les plantes malades. c'est aussi simple que ça.

Oh my sexy Brother

Bon courage pour ta fiche T'AIIMMEUHH !

MERCI SOEURETTE
Merci beaucoup Géo, il n'y a que moi, ne t'en fais pas.
Hum, oui, blonde magnifique

Merci ma PANDY-PANDA

Pandora Thomas a écrit:

C'est quoi cette invasion de Callahan :O

Merci ma barbe à papa! (flemme de changer de compte xD )

*mode Bonnie* frérooot.

soeurette (en mode Cohnaan )

BIENVENUUE -je tenais à squatter ta fiche.-

Ha, thanks Ivy Chou

fichette terminée ma Géo d'amour